Littérature => Européenne non-francophone (2628 livres critiqués)


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couverture

Comme l'ombre qui s'en va de Antonio Muñoz Molina

critiqué par Bafie - (62 ans)

Un auteur fétiche s'ajoute à ma longue liste

10 etoiles
J’avais emprunté ce roman en bibliothèque. Je ne connaissais pas l’auteur mais la quatrième de couverture semblait prometteuse. Les premiers chapitres m’ont paru indigestes, trop chargés de référence, je ne parvenais pas à trouver pas la ligne directrice de l’écriture. Après trois-quatre chapitres, je m’habituais à la plume de l’auteur, je prenais plaisir à la lecture ;...

couverture

La Cité des brumes oubliées de Sachiko Kashiwaba

critiqué par Cecezi - (Bourg-en-Bresse - 44 ans)

Un classique de la littérature jeunesse japonais

10 etoiles
Si vous aimez Le magicien d'Oz ou Alice au pays des merveilles, "La cité des brumes oubliées" est pour vous. Il s'agit d'un court roman jeunesse où nous suivons les aventures de Lina, envoyée par son père dans une cité bien particulière, guidée par son parapluie à tête de clown. Nous entrons avec dans un...

couverture

La trace du sang de Peter May

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

faux-semblants

10 etoiles
Un Peter May haut de gamme, où Enzo MacLeod, héros récurrent de la série des "Assassins sans visage", est à la poursuite de son propre assassin, un tueur en série, animé d’une haine sauvage, qui va commencer par s’en prendre à ses proches. Une colère noire va animer notre détective, ayant vite compris qu’on le...

couverture

Fille, 1983 de Linn Ullmann

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un récit courageux de Linn Ullmann sur les prédateurs

6 etoiles
Linn Ulmann, fille d’Ingmar Bergman et de Liv Ullmann, raconte avec difficulté son expérience parisienne alors qu’elle n’était pas majeure. Venue dans la capitale pour faire des photos avec un célèbre photographe de mode qui lui promet une couverture du magazine Vogue, elle ne sait pas quel sera le prix à payer avec cet homme...

couverture

La chambre du fils: Une enquête de William Wisting de Jørn Lier Horst

critiqué par Homo.Libris - (Paris - 58 ans)

Omelette norvégienne (chaud froid)

7 etoiles
Résumé : Norvège, août 2018. Un ancien ministre issu du monde syndicaliste ouvrier meurt soudainement d'une crise cardiaque. Dans son chalet sont trouvées des boites carton contenant plusieurs millions de dollars, de livres, et d'euros, en coupures datant du début des années 2000. L'inspecteur William Wisting est chargé de l'enquête en toute discrétion. Ses investigations prennent...

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Le village perdu de Camilla Sten

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

le bon pasteur

10 etoiles
Alice a prévu de tourner un documentaire sur le village d’où était originaire sa grand-mère, un village minier du nord de la Suède d’où tous les habitants ont mystérieusement disparu quelque soixante ans auparavant. Pour présenter son projet et trouver les financement nécessaires, elle décide de se rendre sur place, en compagnie de quelques personnes...

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La dame de coeurs de Carmen Posadas

critiqué par Alma - (- ans)

La Belle Otéro : entre faits avérés et légende

7 etoiles
Parmi celles qu'on appelait à la Belle Epoque «  les horizontales, les cocottes, les demi-mondaines » il en est une dont le nom est resté dans les mémoires : La Belle Otero, celle à laquelle Carmen Posadas consacre son ouvrage. « La dame de coeurs » dont le corps à  « la beauté ensorcelante » et dont les danses...

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Le dernier rêve de Pedro Almodóvar

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Des nouvelles sur des thèmes chers

8 etoiles
Le célèbre cinéaste espagnol se décide sur le tard d'écrire, et il nous divulgue ainsi un recueil de nouvelles, qui lui permet de traiter de nouveau des thèmes assez chers. Ces récits courts ne correspondent pas à des scénarios, mais pourraient correspondre à des synopsis de films, revisitant peu ou prou certains préexistant. Le lien...

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Les règles du Mikado de Erri De Luca

critiqué par Cédelor - (Paris - 52 ans)

Jolie plume mais histoire trop improbable

7 etoiles
Ce titre « Les règles du Mikado » était un peu intrigant. Je connais bien sûr le mikado, ce jeu où il s’agit de retirer un à un des petits bâtons de bois sans faire bouger les autres. Un jeu auquel j’ai joué quand j’étais enfant et que j’aimais. Une fois adulte, je n’y ai...

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Le livre d'un été de Tove Jansson

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Sophie et sa grand-mère ou l'art de jouir du monde

7 etoiles
Tove Jansson, écrivaine finlandaise suédophone, est célèbre pour ses romans de jeunesse sur les Moomins, ses trolls mignons qui vivent en communion avec la nature et qui font preuve de valeurs humaines que l'écrivaine soutient. Elle a aussi donné naissance à une adaptation en BD de ses romans, secondée par son frère Lars. Elle...

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Les Meurtres zen Vol.1 : Des meurtres qui font du bien de Karsten Dusse

critiqué par Cecezi - (Bourg-en-Bresse - 44 ans)

Réussi !

8 etoiles
L'idée est vraiment sympathique : associer un jeune avocat en crise de couple et de sens, et les principes de la méditation en pleine conscience. Ou comment se sortir en toute sérénité de situations fort tortueuses ! L'intrigue est bien construite, sans temps morts et les rebondissement nombreux. Les dialogues font mouche. Après le milieu...

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Des étoiles au plafond de Johanna Thydell

critiqué par Jordanévie - (49 ans)

Entre la maladie et l'adolescence

9 etoiles
Jenna vit avec sa mère atteinte d'un cancer qui évolue assez rapidement. La maladie de sa mère étouffe un peu la vie de cette jeune fille. Dans les affres de l'adolescence, Jenna se perd. Elle essaie de faire face aux problèmes quotidiens que le cancer ramène. Être aidant alors que l'on vient juste de sortir de...

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Les écus de messire Arne de Selma Lagerlöf

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Se venger de trois assassins

10 etoiles
Messire Arne et sa famille ont été assassinés par trois brigands qui ont voulu s’attaquer à l’homme le plus riche du coin afin de s’emparer de son trésor. Seule une petite fille qui s’était cachée n’a pas été tuée et sera missionnée par sa sœur adoptive pour venger la famille et surtout permettre aux âmes...

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La splendeur des Crespi de Alessandra Selmi

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Une famille industrielle partie de rien

8 etoiles
En Lombardie, ce poumon économique italien correspond à un ancien Etat puissant avant l'Unification du pays, au tournant des XIXe et XXe siècles est créée une usine par la modeste famille Crespi, qui réussit à la transformer en coeur industriel. Ce roman connaît rapidement une mue en saga. Cette famille modeste s'enrichît, connait le succès...

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Un été grec avec Camus de Dimitris Stefanakis

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Dans les années 2000, Camus revient à Mykonos le temps d'un été ...

8 etoiles
Un astrophysicien parvient à faire revenir Albert Camus dans notre monde, à Mykonos plus précisément, à notre époque, le temps d’un été. Ariane sera sa guide ( n’est-elle pas un avatar de celle qui guida un héros grec dans le labyrinthe du Minotaure ? ) et espèrera vivement que l’écrivain parviendra à terminer son dernier...

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À qui la faute de Ragnar Jónasson

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

un plat qui se mange froid

8 etoiles
Une partie de chasse entre amis dans le terrible hiver islandais va rapidement tourner au drame. Secrets, mensonges, ce passé que l’on croyait oublier, la violence des éléments se conjuguant à celle des corps, tout concourt à la réussite de ce thriller haletant, écrit dans un style efficace par un maître du polar nordique. On...

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Éclipse totale: Une enquête de Harry Hole de Jo Nesbø

critiqué par Darius - (Bruxelles - - ans)

le cerveau

8 etoiles
Deux jeunes femmes assassinées auxquelles on a retiré le cerveau . Un magnat de l’immobilier, Markus Roed, est soupçonné car elles étaient présentes à une soirée chez lui peu de temps avant et on y avait snifé de la drogue . Ensuite une troisième femme subit le même sort . La femme du magnat ....

couverture

Ordesa de Manuel Vilas

critiqué par Matru - (cagnes sur mer - 50 ans)

Touchant et personnel

9 etoiles
Ordesa est une oeuvre autobiographique, qui traite du temps qui passe et de nos rapports à ceux qui nous sont chers. Le style est fluide et limpide, l'auteur, Manuel Vilas, semble avoir atteint une certaine maturité affective et psychologique. Il nous délivre sa vision des choses,sans fard et sans aucune prétention. C'est captivant , de bout en bout. "C'est...

couverture

Travaux en Vert de Simona Popescu

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et le poème je ne le finirai pas je ne le finirais pas je ne le finirais pas…».

7 etoiles
«LE PRÉLUDE LE PLUS COURT…» - Pour toi c’est quoi la poésie, Danda? - Un bout de papier et plusieurs voix, dit la fillette de 5 ans. Né dans le cadre du troisième atelier de traduction de la poésie européenne contemporaine créé au Luxembourg par M. Jean PORTANTE (*1950) (1) et réalisé avec la collaboration de...

couverture

Épiphanie de l'Alphabet de Maria Luisa Spaziani

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et je prie pour toi, j’ai toujours prié. Et ri et pleuré et blasphémé.»

8 etoiles
«La cheminée» Vieille tu me vois, et pauvre sans issue, réduite à éclairer ma pièce avec le peu de braises de ton souvenir. Autre chose m’attend au tournant, tu le sais bien. Qui a eu le soleil est aveugle. Aveugle qui ne sait pas voir sa gloire. Si elle est beaucoup plus connue dans nos pays du Nord, comme la traductrice en...

couverture

Arc de Triomphe de Erich Maria Remarque

critiqué par Matru - (cagnes sur mer - 50 ans)

Du solide

9 etoiles
Erich-Maria Remarque, mondialement connu pour "à l'ouest, rien de nouveau", l'est moins pour certains ouvrages. Largement autobiographique, le livre traite de la difficulté d'exister d'un médecin allemand,ennemi du régime nazi, exilé en France. Les thèmes sont la condition humaine, l'amour, la vengeance, ils sont magistralement exploités par Remarque, lui aussi exilé aux USA durant la guerre. A noter...

couverture

De braves et honnêtes meurtriers de Ingo Schulze

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Libraire en Allemagne de l'Est

7 etoiles
Norbert Paulini est un libraire de Dresde qui s’est spécialisé dans les livres anciens. Il connaît sa boutique par cœur, connaît bien la littérature, connaît très bien ses clients, ce qui fait qu’il anticipe sur leurs réactions, met de côté certains livres qui sauront leur plaire. Toute la première partie concerne ce libraire, sa passion,...

couverture

Les silences de Luca Brunoni

critiqué par CHALOT - (Vaux le Pénil - 76 ans)

roman noir et sociologique

8 etoiles
Les silences Comme le dit le tuteur d'une adolescente placée dans une famille d'accueil : " En 20 ans d'expérience, j'en ai vu beaucoup, et je peux affirmer sans le moindre doute : ces villages de montagne se ressemblent tous." Ah l'administration et ses rapports parfois convenus! Je ne sais pas si ces villages de Suisse qui,...

couverture

Mon sous-marin jaune de Jón Kalman Stefánsson

critiqué par Mimi62 - (Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans)

Uniquement si l'on aime les récits destructurés

1 etoiles
la quatrième de couverture nous invite à accompagner un narrateur dans son enfance, dans les lieux qui furent le décor de celle-ci, tout cela à travers un dialogue imaginaire avec Paul Mc Cartney tout en croisant les autres Beatles. Une couverture attirant l'oeil, évoquant tout à la fois la nostalgie et la plaisanterie. Une quatrième de couverture...

couverture

Conversation en Sicile de Elio Vittorini

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Un "monde offensé"

7 etoiles
C'est une oeuvre tout à fait singulière, déconcertante, que cette "Conversation en Sicile" couramment présentée comme une "critique voilée du régime fasciste italien", une oeuvre qui laisse une impression d'étrangeté que génèrent à la fois une composante irréaliste et une écriture assez simpliste mais hyperrépétitive. C'est un texte assez inclassable, entre roman et fable, qui s'inscrit...

couverture

La vallée des fleurs de Niviaq Korneliussen

critiqué par Mimi62 - (Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans)

Le mal être d'une société

7 etoiles
Un roman inhabituel, voire dérangeant. Les causes de cela ? Une écriture un peu hachée, déstructurée. Cela est-il un reflet du style de l'auteur ou une volonté de ce dernier pour illustrer quelque chose où rien n'est fluide, où tout semble... déstructuré, la narratrice comme la société ? Il est également possible d'interpréter cette déstructuration comme...

couverture

La vie est un caravansérail de Emine Sevgi Ozdamar

critiqué par Voiz'art - (54 ans)

Un caravansérail truculent

8 etoiles
Voilà un roman poétique et truculent tout à la fois, dont les phrases semblent sorties d'un conte moderne où chaque expression sort tout droit d'un passé ancestral. Ecrit à la première personne, ce livre baroque qui emprunte son titre à un proverbe derviche raconte avec une drôlerie vivifiante les premières années d'une jeune Turque, née...

couverture

Au fin fond de décembre de Patrick Conrad

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

Polar anversois de bonne facture

8 etoiles
Theo Wolf, ex-flic, sort de la prison de la rue des Bégines après avoir purgé une peine pour le meurtre du violeur et assassin de sa fille Sonja. Pas de bol, le gaillard n'était pas celui qui avait commis ce crime. Logiquement déchu de ses fonctions, il est obligé de travailler comme dératiseur chez...

couverture

Barbara de Jørgen-Frantz Jacobsen

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 74 ans)

Plus qu'un portrait de femme

8 etoiles
Un classique de la littérature scandinave qui vous transportera aux îles Féroé, à mi-chemin entre l'Ecosse et l'Islande, à la fin du 18ème siècle. Unique roman de son auteur, un des rares écrivains féroïens (à ne pas confondre avec le danois Jens Peter Jacobsen), paru en 1939, un an après sa mort, il connut dès sa...

couverture

Le café sans nom de Robert Seethaler

critiqué par Ori - (Kraainem - 88 ans)

Finesse et simplicité autour d'un café à Vienne

9 etoiles
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, Vienne se reconstruit, tandis que le narrateur-héros se décide de prendre en mains la gérance d'un modeste café. Dix années durant, à compter de 1966, nous sera contée une série d'anecdotes relatives à la clientèle fidèle de ce café sans nom et cela avec un don de l'observation...

couverture

"J'aimerais penser que je vous manque un peu": Lettres à Lotte 1934 - 1940 de Stefan Zweig

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

La vie de Stefan Zweig entre 1934 et 1940

5 etoiles
Lorsque j’ai acquis ce recueil de courriers écrits et commentés qui furent essentiellement adressés à sa secrétaire, accessoirement maîtresse et future épouse que fut Lotte Altmann par le remarquable auteur que fût Stefan Zweig, j’avais pu espérer rencontrer un intérêt pour son potentiel historique et le cas échéant érotique. Je peux me montrer légèrement déçu...

couverture

La danse pieuse de Klaus Mann

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Peinture du Berlin décadent des années 20

8 etoiles
Klaus Mann, fils de Thomas Mann et neveu d’Heinrich Mann, a souffert de la réputation de ses aînés qui l’ont un peu éclipsé. De plus, homosexuel affirmé, il dérangeait. Dans « La Danse pieuse », l’auteur aux qualités littéraires évidentes, dépeint un jeune artiste d’une famille bourgeoise, qui décide de quitter le foyer familial pour...

couverture

Une poignée de vies de Marlen Haushofer

critiqué par Alma - (- ans)

Une femme libre et sans attaches

6 etoiles
Vingt ans après avoir rompu les ponts avec mari, enfant et amant, Betty (désignée aussi sous les noms d'Elizabeth et Lisbeth), qu'on croyait disparue, revient incognito, à 45 ans, le regard dissimulé par de grandes lunettes noires dans la maison où elle a vécu. Se présentant comme le potentiel acquéreur de cette demeure mise en...

couverture

Cette autre vie de Hannes Köhler

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Composer avec le passé nazi

7 etoiles
Hannes Köhler aborde un sujet qui a peu été exploité en littérature, celui des 400 000 prisonniers de guerre nazis qui ont été internés dans des camps de travail aux Etats-Unis. Dans ces lieux, selon les dires de l’auteur, l’on mangeait à sa faim, l’on travaillait ( souvent dans des champs de coton ) …...

couverture

Une ascension de Stefan Hertmans

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

Une étude du nationalisme flamingant

7 etoiles
Biographie romancée d’un collaborateur belge durant la seconde guerre mondiale, cet ouvrage est notamment inspiré d’autres biographies des enfants du personnage principal. Bien qu’il dénonce clairement l’attitude de Willem Verhulst, personnalité dépeinte comme falote, aigrie, à la morale dépravée et à l’honnêteté limitée, l’auteur tente d’expliquer l’origine de cette vocation flamingante, nationaliste et finalement collaborationniste....

couverture

Datas sanglantes de Jakub Szamałek

critiqué par Isad - (- ans)

On sait tout de toi dès que tu postes quelque chose sur la toile

9 etoiles
La journaliste indépendante, héroïne du premier tome, dont on constate les séquelles psychologiques laissées par sa précédente aventure, est à nouveau aidée de son acolyte, consultant en cybersécurité. Elle tente de percer les secrets contenus dans les messages que lui a laissé son ancien adversaire. Cela la conduira à explorer les dessous de meurtres effectués...

couverture

Nouvelles aventures du brave soldat Chvéïk de Jaroslav Hašek

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

Une 7e compagnie tchèque

9 etoiles
Au cours d’un voyage en train en compagnie de son lieutenant, le brave soldat Chvéïk fait une remarque déplacée sur le crâne chauve d’un autre voyageur du compartiment qui s’avère être leur général en tournée d’inspection. Placé dans le couloir dans l’attente de sa sanction, il tire presque sans le vouloir sur la sonnette d’alarme....

couverture

Odes et fragments de Sapphô

critiqué par Septularisen - (- ans)

«et les souffles du vent ont la douleur du miel.»

5 etoiles
«Le désir» Il m’éblouit, il goûte le bonheur des dieux cet homme qui devant toi prend place et près de toi écoute, cap- tive, la douceur de ta voix. Ah ! ce désir d’aimer qui passe dans ton rire. Et c’est bien pour cela qu’un spasme étreint mon cœur dans ma poitrine. Car si je te regarde, même un instant, je...

couverture

Ciel à perdre suivi de Le Jardin des hommes de Aksiniâ Mihaylova

critiqué par Septularisen - (- ans)

«et sa caresse n'est pas suffisante // pour apprivoiser les petits fauves du désir.»

8 etoiles
«LÀ OÙ LE SOLEIL SE LÈVE DANS DES FENÊTRES DIFFÉRENTES» Il enjambe les flaques sur le trottoir et les nomme nuages renversés puis frôle la cicatrice laissée par un papillon sur mon poignet et la nomme liberté ajournée. Je creuse une fenêtre dans le mur est dans son âme et je la nomme ciel à perdre. C’est ainsi, en surmontant la cinquième direction du monde, que...

couverture

alphabet de Inger Christensen

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et les mouvements de l’âme insufflés dans les nuages // existent, comme tourbillons d’oxygène au tréfonds du Styx».

8 etoiles
«5» «l’automne existe ; l’arrière-goût et la réflexion existent ; et le seul à seul existe ; les anges les esseulés et l’élan existent ; les détails existent, la mémoire, la lumière de la mémoire ; et la lumière rémanente existe, le chêne et l’orne existent, et le genièvre, la similitude, la solitude existent, et l’eider et l’araignée existent, et le vinaigre existe,...

couverture

Médée de Christa Wolf

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Médée à l'heure de la RDA

8 etoiles
Les mythes antiques ont souvent inspiré les écrivains contemporains. C’est le cas de celui de Médée que Christa Wolf a réécrit en l’adaptant à son siècle et à ses problématiques. Médée est cette magicienne qui va aider Jason pour le vol de la Toison d’or. Elle est accusée aussi d’avoir tué son frère et par...

couverture

La dernière tentation du Christ de Níkos Kazantzákīs

critiqué par Windigo - (Amos - 41 ans)

Une vie romancée

10 etoiles
Voici une vie romancée sur Jésus-Christ. J'ai appris que l'auteur de ce roman fut mis à l'index par l'Église Catholique. Et pour cause : Jésus est représenté comme un homme torturé, au sens littéral du terme. Il refusait par moment d'être le Messie tant attendu. À d'autres occasions, il prenait son rôle au sérieux. Au...

couverture

L'étoile du matin de Karl Ove Knausgård

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

Dieu existe et la mort n'existerait pas

9 etoiles
Après les six tomes de l’œuvre « Mon combat », romans évoquant la vie de l’auteur norvégien (je n’ai à ce jour lu que le premier), suivis de la série des quatre saisons, il semble s’atteler à une nouvelle saga sur le thème de la mort. Pourquoi pas, car si tellement de romans se tournent...

couverture

Commandant de Edoardo De Angelis, Sandro Veronesi

critiqué par Nav33 - (76 ans)

De l'angoisse , de la cuisine , de l'humanité

10 etoiles
Une histoire de sous-marin cela fascine toujours en littérature comme au cinéma. Ici on découvre pleinement les conditions de vie épouvantables au début de la deuxième guerre mondiale dans un vaisseau de la marine italienne. La dureté des conditions est rendue moins insupportable par l'aura d'un commandant d'exception , par ses qualités...

couverture

Les Effinger de Gabriele Tergit

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 73 ans)

UN ROMAN JUIF :

9 etoiles
Thomas Mann nous avait décrit avec brio et une grande force d’évocation une saga familiale, celle des Buddenbrook, dont le sous-titre était : la décadence d’une famille. Gabriele Tergit renouvelle le genre dans ce roman-fleuve intitulé : « Les Effinger, une saga berlinoise ». Dans le roman de Thomas Mann, il était question d’une grande famille...

couverture

Le nécromancien, ou Le prince à Venise, mémoires du comte d'O*** de Friedrich von Schiller

critiqué par Isad - (- ans)

Emprise à Venise

8 etoiles
Le narrateur raconte comment son ancien ami, prince allemand, protestant austère, a été progressivement amené à côtoyer à Venise, où il séjournait temporairement, une société dépravée. Sa faiblesse de caractère et sa crédulité ont été exploitées et manipulées par des subterfuges et des tentations variés, écartant les fidèles qui auraient pu gêner les machinations. Le...

couverture

En vain de Henryk Sienkiewicz

critiqué par Isad - (- ans)

Fluctuations du désir

8 etoiles
Un jeune provincial utilise son petit héritage pour venir à Kiev étudier la médecine. Là il se lie d’amitié avec plusieurs condisciples et fait des rencontres féminines imprégnées de romantisme. Écartelé entre d’une part le devoir et d’autre part le désir qui varie au fil du temps, ce sont les changements de comportement de cet...

couverture

Spinoza - L'homme qui a tué Dieu de José Rodrigues dos Santos

critiqué par Poet75 - (Paris - 68 ans)

Les aventures d'un philisophe

8 etoiles
On le connaît aujourd’hui sous le nom de Baruch Spinoza (1632-1677) mais, dans le roman de José Rodrigues Dos Santos, il est désigné, le plus souvent, par le prénom de Bento, l’équivalent portugais de son prénom hébreux (qui veut dire « béni » en français). Beaucoup de lecteurs, dont je suis, se décourageraient peut-être rapidement...

couverture

Ton absence n'est que ténèbres de Jón Kalman Stefánsson

critiqué par Alma - (- ans)

Voyageur sans bagage

10 etoiles
Etrange situation que celle de se réveiller un jour, frappé d'amnésie, dans une église, ignorer où elle se situe, pourquoi on s'y trouve, y rencontrer des personnes qui vous reconnaissent et vous proposent de vous emmener chez un membre de votre famille puis tenter de comprendre , lentement, en silence , en écoutant...

couverture

Journal - volume 3: Les années d'exil 1968-1989 de Sándor Márai

critiqué par Poet75 - (Paris - 68 ans)

Journal d'exil

9 etoiles
De 1943 jusqu’à sa mort, à San Diego, en Californie, en 1989, le hongrois Sándor Márai tint fidèlement son journal. De cette œuvre monumentale, puisqu’elle compte dix-huit volumes dans son édition hongroise, seuls des extraits nous sont proposés en traduction française. Le troisième et dernier volume, couvrant les années 1968-1989 et publié chez Albin Michel,...