L'été où tout a commencé
de Ewald Arenz

critiqué par Pascale Ew., le 31 octobre 2024
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Beautés de l'adolescence
Cet été 1977, Friedrich ne peut pas accompagner sa famille en vacances car il doit réviser les examens qu’il a ratés pour passer en seconde. Pour cela, il va chez son grand-père qu’il craint tant il est sévère et sa Nana. Les après-midis, il a quartier libre et il en profite pour s’échapper avec son meilleur ami Johann et sa sœur Alma. Il rencontre Beate à la piscine et en tombe amoureux. Dès lors, il lui faut surmonter sa timidité pour la retrouver et l’inviter à des balades.
Parallèlement, Friedrich se rend compte que son grand-père l’apprécie, lui fait confiance, le défie dans ses études. Il lui propose également un travail d’étudiant dans l’hôpital où il fait des recherches. Friedrich découvre progressivement le passé de ses grands-parents, leur histoire d’amour, ainsi que son séjour lorsqu’il était bébé.
Durant leurs sorties, le quatuor d’amis en profite pour briser quelques interdits. Hélas, ces bravacheries d’ados ne se terminent pas toujours bien.
C’est l’été des nouvelles relations : apprivoisement entre un petit-fils et ses grands-parents, relation amoureuse, … Le lecteur découvre un adolescent qui murit, qui évolue, se pose des questions essentielles, se teste… et c’est passionnant ! Je m’étonne toujours de la sensibilité de l’auteur, qui me paraît si féminine.