La petite fille qui ne savait pas haïr: Mon témoignage
de Lidia Maksymowicz
critiqué par CHALOT, le 23 février 2025 (Vaux le Pénil - 77 ans)
La note:
témoignage d'une ancienne déportée
Il a fallu longtemps après la deuxième guerre mondiale pour que les survivants des camps de la mort ne parlent.
Après avoir gardé ce secret intime , douloureux enfermé profondément dans leur tête et leur cœur, beaucoup ont témoigné.
C'est important ce devoir de mémoire fait pour que l'histoire ne se répète pas!
L'auteure qui raconte sa petite enfance dans un camp s'appelle Lidia, elle vient de Biélorussie.
Elle et sa famille ont été envoyés au camp de concertation d'Auschwitz-Birkenau.
La petite fille a été séparée de sa mère qui veillée sur son enfant, tant qu'elle a pu jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans cette longue marche de la mort, juste avant la libération des camps..
Nous sommes en décembre 1943, Lidia résiste grâce à une force extraordinaire ou plutôt à une inconscience....
Le « Docteur » Mengele repère cette petite fille qui fait pus que son âge et possède des yeux bleus magnifiques.
Il va se servir d'elle comme cobaye pour ses expériences abominables.
Lidia ne meurt pas, elle est fatiguée, diminuée mais vivante quand les russes arrivent.
Une femme polonaise qui n'a pas pu avoir d'enfant, la visite et la recueille, ce sera sa mère de « substitution ».
Lidia va vivre dans la localité près du camp où elle ira « jouer » avec ses ami-e-s d'enfance sans rien oublier ?
A sa sortie du camp, elle avait les os très malades « et mille autres problèmes : tuberculose, anémie, pustules sur tout le corps ».
Elle va se reconstruire et rechercher sa mère biologique .