Littérature => Sud-américaine (494 livres critiqués)



couverture

La solitude lumineuse de Pablo Neruda

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Une invitation au voyage...

9 etoiles
"La solitude lumineuse" est un chapitre de "J'avoue que j'ai vécu", écrit autobiographique de Pablo Neruda. Cette partie évoque la période où il a été nommé Consul. Se trouvant nommé à Colombo, Ceylan, puis Singapour et Batavia, l'écrivain décrit ce qu'il découvre de façon très poétique. Les traditions, les couleurs, les odeurs, les sentiments se...

couverture

Maria la nuit de Anacristina Rossi

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Etrangement dans la nuit

7 etoiles
« Maria la nuit », comme la nuit sombre de ce texte énigmatique dans laquelle les formes se devinent, où on peut se perdre, s’égarer, tâtonner, croire en une réalité vécue, perçue ou ressentie, accepter une normalité banale ou une certaine forme de folie, suivre la conviction des narrateurs ou leurs inventions, évoluer dans le...

couverture

La maison verte de Mario Vargas Llosa

critiqué par Lectio - (75 ans)

Une vaste mosaïque

9 etoiles
Assis devant son futur ouvrage l'artiste a posé les tas de tesselles multicolores. Une mosaïque va naître. Les mains expertes posent les uns près des autres des morceaux de bleus, de rouges, de verts, de jaunes. A mesure l'image se forme, indécise, incomplète. Le maître abandonne un ton, retourne à un autre. Patience. La polychromie...

couverture

La guerre des gymnases de César Aira

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Une lecture peu plaisante

2 etoiles
Ferdie est la vedette d'une série pour adolescents qui s'est décidé à faire de la musculation afin que son corps suscite "la peur chez les hommes et le désir chez les femmes". A Buenos Aires, dans le quartier de Flores il s'inscrit dans le gymnase Chin Fu sans savoir que ce même gymnase est en...

couverture

Corcovado de Jean-Paul Delfino

critiqué par Lu7 - (Amiens - 38 ans)

Par un passionné, pour les passionnés. Pas pour les autres.

5 etoiles
Ce roman est une chronique romancée de la construction de la statue du Christ Rédempteur qui surplombe la baie de Rio de Janeiro, surnommée le Corcovado. L'auteur, Jean-Paul Delfino, est un véritable passionné du Brésil, à en croire le nombre de romans qu'il y a consacrés (Corcovado est le premier tome d'une trilogie), et surtout le...

couverture

Ilam perdu de Zoé Valdés

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 55 ans)

Exil amer

8 etoiles
La narratrice innommée de ce mini-roman est une rescapée de la guerre, en exil à Paris. Elle erre dans la ville, hantée par un amour perdu. Lorsqu’elle décroche un boulot d’entretien ménager, elle fait la rencontre d’un homme attentionné, puis de Marie sa copine. Ensemble, les deux figures salvatrices vont agir comme une bouée empêchant...

couverture

Trafiquants de beauté de Zoé Valdés

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 55 ans)

Cuba libre ?

8 etoiles
Ce recueil de 14 courtes nouvelles écrites entre 1988 et 1998, est composé essentiellement de portraits de femmes. Ce sont des textes variés en couleurs et en intensité, allant de l’hommage viscéral « Femme de quelqu’un » où elle s’adresse à ‘femelle’, en passant par la poésie « Roses dans l’amer » jusqu’aux notes grinçantes...

couverture

L'oubli que nous serons de Héctor Abad Faciolince

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

"L'amour gratuit d'un père pour son fils"

8 etoiles
Avec « L’oubli que nous serons », Héctor Abad rédige un roman troublant et captivant. Le personnage principal est son véritable père, Héctor Abad Gomez, professeur humaniste admirable par ses prises de position. Le problème réside dans le fait que cet homme bienveillant et engagé vit avec sa famille en Colombie, pays diabolique où l’on tue...

couverture

L'homme qui faisait vieillir de Rodrigo Lacerda

critiqué par JulesRomans - (Nantes - 66 ans)

Se projeter dans une vie d’adulte quand on est adolescent

8 etoiles
Cet ouvrage convient parfaitement à des adolescents de quinze à dix-huit ans des classes moyennes et supérieures ayant baigné dans un milieu familial où la culture dite “bourgeoise“ est valorisée. Un lecteur adulte ayant les mêmes origines pourrait trouver une certaine nostalgie à la lecture de ce récit. Il s’agit en effet de la...

couverture

La somme des jours de Isabel Allende

critiqué par Pascale Ew. - (57 ans)

Chacun est responsable de ses sentiments

8 etoiles
Isabel Allende commence ces mémoires après la mort de sa fille Paula et lui adresse ce journal. On découvre que derrière la conteuse se trouve une femme blessée par la mort de son enfant et que la vie n’a pas épargnée. Elle n’a de cesse de rassembler autour d’elle sa ‘tribu’, tous ceux qu’elle aime,...

couverture

La soif primordiale de Pablo de Santis

critiqué par Isad - (- ans)

La solitude du vampire argentin

4 etoiles
Le livre nous offre une nouvelle version d’une contamination et de la chasse au vampire avec des descriptions de la recherche d’un semblable à qui parler et de soif instinctive à satisfaire. L’action se passe en Argentine dans les années 50 dans un milieu de petits commerçants et de prétendus scientifiques. S’y mêlent un brin...

couverture

Patagonia tchou tchou de Raúl Argemí

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

un train pas comme les autres

10 etoiles
Une attaque de train en Patagonie, qui tourne à la farce lorsque tous les passagers, forces de l'ordre comprises, se rangent du côté des "bandits". En fait de bandits, deux compères, "Butch" et "Bairoletto", ont décidé de délivrer Beto (le frère de "Butch") à l'occasion d'un transfert de prisonnier, et de se mettre dans la...

couverture

Les Travaux du Royaume de Yuri Herrera

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Un corrido pour la liberté

8 etoiles
Au Mexique, probablement près de la frontière américaine, Lobo, un jeune garçon venu d’on ne sait où est abandonné par ses parents avec son accordéon et ses « corridos », les chansons qu’il a composées pour louer la geste des personnages qu’il rencontre. Un jour, dans une taverne douteuse, son « corrido » séduit...

couverture

Diamants et silex de José María Arguedas

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Tragédie quechua

8 etoiles
Dans ce roman court, dépouillé, puissant, bâti comme une tragédie grecque, José Maria Arguedas, avec une intrigue banale, simple, tragique, évoque l’impossible rencontre des deux cultures qui cohabitent mal au Pérou : l’hispanophone du littoral et la quechua des hauts plateaux. Cette rencontre manquée qui fut aussi son histoire de métisse qui n’a jamais accepté...

couverture

'Ta mère de Bernardo Carvalho

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Ces oubliées de la guerre : les mères des soldats !

9 etoiles
Sur fond de guerre de Tchétchénie, Bernardo Carvalho décrit des figures maternelles touchantes, des mères qui se battent pour protéger leurs fils partis au combat. L'écrivain analyse la relation qui unit ces femmes à leurs enfants en temps de guerre :" Les mères ont davantage à voir avec les guerres qu'elles n'imaginent. C'est le contraire...

couverture

Crépuscule d'automne de Julio Cortázar, Silvia Baron Supervielle (Traduction)

critiqué par Lectio - (75 ans)

zone libre

6 etoiles
CORTAZAR fut vacciné à l'exil. Né à Bruxelles pour cause de carrière diplomatique d'un père qui disparut un soir sans laisser d'adresse, l'enfant vécut avec sa mère dans le quartier de Banfield, banlieue de Buenos Aires. Enfance maladive "dans une brume pleine de gobelins et les elfes" et les oeuvres de Jules Verne pour seule...

couverture

Tragaluz : (Soupirail) de Marcos Malavia

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

L'angoisse de l'écriture

7 etoiles
Comme de nombreux lecteurs assidus, j’ai été un jour tenté d’ajouter mes mots à tous ceux que je lisais, me retrouvant ainsi « dans l’antichambre des recalés de l’écriture » comme Dominique Charnay l’a écrit et même utilisé pour sous-titre du livre qu’il a consacré aux courriers reçus par Raymond Queneau, chez Gallimard, de...

couverture

Tropiques barbares de Pablo Raúl Espinosa

critiqué par Alex-alex - (59 ans)

Voyage dans les entrailles de l'Amerique centrale.

7 etoiles
Cette succession d’histoires liées les unes aux autres par des fils savamment noués nous entraîne dans les bas-fonds du Nicaragua où se mêlent la pauvreté, la criminalité et la tendresse. C’est une descente dans les enfers de la misère, dans les no man’s land écrasés de soleil où des desperados tentent...

couverture

El Sexto de José María Arguedas

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Une oeuvre dérangeante qu'il ne faudrait plus ignorer

9 etoiles
José María Arguedas (1911-1969), célèbre écrivain et anthropologue péruvien, a connu l'enfer carcéral à El Sexto en 1938 alors qu'il participait à une manifestation antifascite. De cette expérience traumatisante a germé ce roman âpre, politique et dérangeant. "El Sexto", pénitencier de Lima, abrite des horreurs sans nom. Le jeune Gabriel se voit enfermé dans ce...

couverture

Le Troisième Reich de Roberto Bolaño

critiqué par Vince92 - (Zürich - 47 ans)

Un roman posthume de Bolano.

8 etoiles
Un jeune allemand, joueur de wargame (Le troisième Reich, personnage à part entière dans le livre), en vacances en compagnie de sa petite amie sur la Costa Brava, refuge de vacanciers. Le vieil hôtel qui était tenu par Frau Else, les souvenirs se mêlent aux nouvelles rencontres, Hana et Charly, le Loup et l'Agneau, deux...

couverture

L'homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura

critiqué par Hamilcar - (PARIS - 69 ans)

Des morts inutiles

9 etoiles
Ramon Mercader se faisait appeler Jacques Mornard, quand il n’était pas Ramon Pavlovitch, que son nom n’était pas Jacson, ou qu’on ne le reconnaissait pas comme étant le soldat 13. Il a terminé ses jours sous le pseudonyme de Lopez. Un même homme. Parti de Catalogne quand les franquistes réduisaient les républicains espagnols dans une guerre...

couverture

Berazachussetts de Leandro Avalos Blacha

critiqué par Camarata - (73 ans)

Trash ville

8 etoiles
Berazachussets est une ville imaginaire d’Argentine, compression de Berazategui une ville bidonville proche de Buenos Aires et de Massachusetts, état US comme chacun le sait. Ce procédé donne le ton du roman qui mélange l’univers consumériste et hystérique des USA et le monde, cynique et violent des pays d’Amérique latine. Le début est presque normal, anodin, 4...

couverture

La forêt des Pygmées de Isabel Allende

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

BD ou série Z...

6 etoiles
Deux jeunes gens, Alexander et Nadia accompagnent Kate Cold, la grand-mère d'Alexander, journaliste à « L'International Geographic », lors d'un safari à dos d'éléphants en Afrique de l'Est. Au moment de repartir dans le coucou d'Angie Ninderera, une femme-pilote plutôt casse-cou, ils acceptent de faire un détour par une région perdue pour venir en aide au frère...

couverture

Chroniques de Bustos Domecq de Adolfo Bioy Casares, Jorge Luis Borges

critiqué par Stavroguine - (Paris - 40 ans)

Petite fraude à quatre mains

5 etoiles
Borges, me semble-t-il, affirmait préférer, par paresse, commenter les livres qu’il rêvait plutôt que de les écrire. Pour ce faire, il invente ici avec son ami Bioy Casares le personnage de Bustos Domecq, chroniqueur issu de leur imagination et des noms de deux de leurs aïeux, pour nous présenter certains auteurs et artistes à la...

couverture

La vierge des tueurs de Fernando Vallejo

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un véritable coup de poing !

9 etoiles
J'ai découvert ce roman accidentellement suite à une conférence de Fernando Vallejo à Marseille qui présentait ce roman comme une oeuvre difficile, violente, religieuse, sensuelle. Cette association de termes assez contradictoires m'avait donné fortement envie de découvrir ce court roman. Quel choc ! Fernando Vallejo dépeint le quotidien de la Colombie : un enfer sans fond....

couverture

Plus léger que l'air de Federico Jeanmaire

critiqué par Laventuriere - (- ans)

Quand l'aigreur d'une vieille dame devient perverse...

9 etoiles
Déroutante lecture, déroutante plongée dans un monde déconcertant d'aigreur(s), de cruauté et de sadisme mêlés... mais incroyable avidité d'en découvrir plus et plus encore au fil des mots, des pages et de courts chapîtres, savamment dosés de...suspense "psycho-cauchemardesque"! Car, en fait, sur la base d'une intrigue qui pourrait être très banale, l'auteur nous conduit, doucement, subtilement, dans...

couverture

La danse de la réalité de Alejandro Jodorowsky

critiqué par Anthe - (- ans)

Une manière différente d'appréhender le Monde.

10 etoiles
Alexandro Jodorowsky est un auteur connu .... principalement pour ses scénarii de bandes-dessinées. Alors, voici son autobiographie parue en 2002 en français, récit qui sort des sentiers (re)battus de l'écrit de commande, et comme tout le monde sort sa biographie de nos jours, je crois sincèrement que celle-ci est surprenante. Dès les premières pages, nous voici...

couverture

Le rêve du Celte de Mario Vargas Llosa

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Remarquable !

10 etoiles
Je n'avais jamais entendu parler de Roger Casement (1864-1916) avant d'entamer le roman de Vargas Llosa. Et pourtant il est aujourd'hui presque vénéré en Irlande (beaucoup moins en Ulster !)et le web regorge de références à son sujet. C'est un personnage hors du commun que le récent Prix Nobel de littérature a voulu étudier dans...

couverture

Passion et oubli d'Anastassia Lizavetta de Juan Carlos Mondragón

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

C'est pas moi, c'est l'autre !

7 etoiles
Anastassia Lizavetta a cruellement poignardé son mari, à mort, sans motif apparent et son cousin écrivain qui l’adule, essaie de se glisser dans la peau de sa cousine pour comprendre, et faire comprendre, le pourquoi de ce geste inconcevable. Il va ainsi reconstituer la première journée de la criminelle après son meurtre et va accompagner...

couverture

Effondrement de Horacio Castellanos Moya

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Chronique familiale mouvementée

8 etoiles
J’ai un faible pour cet auteur. Je le trouve intelligent et toujours intéressant. Dans ce roman, il raconte l’histoire d’une famille hondurienne aisée. Erasmo Mira Brossa est avocat et chef du Parti national du Honduras. Sa femme Lena est journaliste, poétesse et porte-drapeau de la cause nationaliste. Le couple a une seule fille en la...

couverture

La ville et les chiens de Mario Vargas Llosa

critiqué par Lectio - (75 ans)

soleil voilé

6 etoiles
Lima, Pérou. Le collège Leoncio Prado est une académie militaire réputée. Discipline et rigueur pour ces gamins venus des déserts péruviens ou des beaux quartiers de la ville. Ici ils deviennent des hommes. Rien ne doit ternir la prestigieuse réputation de l'établissement. La vie à l'intérieur est bien différente. Les cadets (élèves) sont bien décidés...

couverture

Voyage à la Havane de Reinaldo Arenas

critiqué par Septularisen - (- ans)

LA FACE OBSCURE DE CUBA

7 etoiles
On ne présente plus Reinaldo ARENAS, l’auteur du livre autobiographique «Avant la nuit», (déjà critiqué par ailleurs sur CL), duquel nous retrouvons dans ce petit livre trois nouvelles. Dans «Tant pis pour Eva» un couple tragicomique sublime son existence et s’invente une nouvelles vie, par la création de tenues de plus en plus voyantes et...

couverture

Rue de la Miséricorde de Adolfo Caminha

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Comme la colère d’Othello

9 etoiles
C’aurait pu être une tragédie grecque ou le livret d’un opéra avec un homosexuel noir dans le rôle du baryton, une Portugaise blanche dans celui du ténor et un jeune et mignon moussaillon dans celui de la soprane, mais ce n’est qu'une banale tragédie comme les journaux en dévoilent chaque jour, ou presque, qui se...

couverture

Pantaleón et les visiteuses de Mario Vargas Llosa

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Pantaleon Pantoja, le militaire proxénète

8 etoiles
Pantaleon Pantoja est un capitaine péruvien fort respectueux qui se voit confier une sacrée mission : calmer les ardeurs des militaires ! Pour ce faire, il doit recruter des prostituées ! Vargas Llosa peint ces épisodes avec humour et n'hésite pas à basculer dans le burlesque en confrontant cet homme sérieux et honnête à...

couverture

La guerre de la fin du monde de Mario Vargas Llosa

critiqué par Poignant - (Poitiers - 58 ans)

L’Iliade au Brésil

10 etoiles
Années 1890. Le Brésil vient de connaitre brusquement de nombreuses mutations politiques et sociales : abolition de l’esclavage, chute de l’Empire, proclamation de la République, séparation de l’église et de l’état. Dans le Nordeste, état de Bahia, un prédicateur messianique au charisme crépusculaire, surnommé le Conseiller, arpente les campagnes misérables, dévastées par la...

couverture

L'île sous la mer de Isabel Allende

critiqué par Pascale Ew. - (57 ans)

La lutte vers la liberté

9 etoiles
Ce roman est une saga, l’histoire de Zarité, dite Tété, métisse esclave sur l’île de Saint-Domingue. Elle vit dans la demeure de Toulouse Valmorain, lui donne deux enfants : le premier lui est enlevé pour ne pas froisser la maîtresse à qui le climat de l’île fait doucement perdre la raison et la seconde, Rosette,...

couverture

Purgatoire de Tomás Eloy Martínez

critiqué par Jlc - (81 ans)

La féerie de l'illusion

9 etoiles
Regardez bien la photo de Raymond Depardon qui est en une de couverture. Au besoin, agrandissez la sur votre écran d’ordinateur. Cette porte de voiture ouverte sur une route déserte d’un univers vide laisse pressentir un drame. Tout est suggéré quand rien n’est encore dit. L’illusion de l’image introduit l’illusion romanesque. Dans une petite ville du...

couverture

Emilio, les blagues et la mort de Fabio Morábito

critiqué par Cecezi - (Bourg-en-Bresse - 44 ans)

Plaisant un moment...

5 etoiles
C'est dans une atmosphère plaisante que commence ce roman, enfin si l'on peut dire, puisque la première scène se passe dans un cimetière, lorsque le protagoniste, Emilio, accompagne Euridice se soulager d'un besoin pressant. L'accroche est sympathique, et les personnages aussi, entre Emilio, 12 ans, qui ne veut dire son nom de peur que les...

couverture

Au commencement était la mer de Tomás González

critiqué par Isad - (- ans)

Le tout est d’essayer

4 etoiles
C’est un récit sur un citadin qui s’essaie à devenir propriétaire terrien dans une magnifique île. Il s’aperçoit que ce n’est pas si facile que cela, même s’il sait se faire accepter par les autochtones et décide d’arrêter l’expérience. Le narrateur raconte simplement et de façon détachée, sans prendre parti, cette tranche de vie. Il...

couverture

La lampe d'Aladino : Et autres histoires pour vaincre l'oubli de Luis Sepúlveda

critiqué par Carmen - (78 ans)

Petites nouvelles agréables à lire

8 etoiles
Dans ces histoires emplies de nostalgie « pour vaincre l’oubli » et donc pour se souvenir, l’auteur chante l’amour, l’amitié, la générosité mais aussi la douleur et la mort. Il fait souvent référence à la littérature argentine ou chilienne et rend hommage à quelques poètes disparus. Il nous présente une galerie de personnages pittoresques et...

couverture

L'automne à Cuba de Leonardo Padura

critiqué par Tistou - (68 ans)

En attendant l’ouragan

7 etoiles
C’est en attendant l’ouragan « Félix » que le Commissaire Mario Conde, de la Havane (Cuba), s’attelle à la rude tâche de résoudre en 3 jours un meurtre aux apparences sadiques commis sur un citoyen américain ex-transfuge cubain. Il a négocié ces 3 jours pour obtenir en échange une signature d’approbation au bas de sa...

couverture

Un peu de respect, j'suis ta mére ! de Hernán Casciari

critiqué par Célia S. - (Sambreville - 29 ans)

Une gigantesque et remarquable plaisanterie

9 etoiles
« Un peu de respect, j'suis ta mère » est un roman d'Hernan Casciari paru en février 2009 qui raconte le quotidien de Mirta Bertotti et de sa famille à travers les articles que cette mère de famille argentine poste sur le net pour échapper à une dépression nerveuse. Des personnage atypiques et des situations cocasses, voilà ce...

couverture

Ursua de William Ospina

critiqué par Silex - (dole - - ans)

Conquista

7 etoiles
William Ospina, écrivain colombien né en 1954, est l'auteur d'"Ursua", livre qualifié lors de sa parution en Colombie en 2005 de "livre le plus important de l'année" par Gabriel Garcia Marquez. Le terme de livre et non de roman est important car, bien qu’il s'agisse d’une histoire romancée, tant sa forme que son fond le...

couverture

Le royaume de ce monde de Alejo Carpentier

critiqué par Bluestocking - (31 ans)

Ultima Ratio Regum

8 etoiles
Livre surprenant mêlant par une écriture baroque et fourmillante les événements de la révolte des Noirs de Saint-Domingue et l'établissement du royaume noir d'Henri Christophe avec le tissu dense et riche des croyances et des superstitions vaudoues. Mackandal le Mandingue, marron exilé sur les hauteurs, envoûte bétail puis colons pour les faire mourir, donnant le...

couverture

Un lieu nommé Oreille-de-Chien de Iván Thays Vélez

critiqué par Christian Palvadeau - (60 ans)

Réconciliation impossible

7 etoiles
Le narrateur est un journaliste péruvien qui a connu son heure de gloire à la télévision avant de déchoir et de se retrouver à travailler pour la presse écrite, lui qui semble pourtant se défier des mots (« Les mots sont assommants. », « Les phrases toutes faites ont plus de valeur que les phrases...

couverture

Animal tropical de Pedro Juan Gutiérrez

critiqué par Septularisen - (- ans)

QUEL AUTEUR, QUEL LIVRE!...

10 etoiles
«Animal tropical» est la suite du livre «Trilogie sale de la Havane», il s’agit toujours du journal romancé de l’auteur Cubain. Cette fois-ci ce sont les années 1999-2000 qui sont passées à la moulinette de l’écriture de Pedro Juan GUTIERREZ, qui nous raconte comme dans son précédent opus la vie quotidienne d’un écrivain (en l’occurrence...

couverture

Le reste est silence de Carla Guelfenbein

critiqué par Pascale Ew. - (57 ans)

... et le silence tue

8 etoiles
Il tue la relation de Juan avec Alma, qui se lance dans une relation adultère avec Leo. Il incite Tommy, jeune enfant de douze ans, au cœur fragile, physiquement et psychologiquement à rechercher la vérité par ses propres moyens. Il est le fils de Juan et de Soledad, sa première femme morte alors qu’il n’avait...

couverture

Tant et tant de chevaux de Luiz Ruffato

critiqué par Clarilire - (Lyon - 30 ans)

Tant et Tant d'histoires des bidonvilles de São Paulo.

10 etoiles
Luiz Ruffato, auteur brésilien, nous entraîne dans les bidonvilles de São Paulo. Il nous raconte une journée de la vie de ses habitants, leur quotidien entre violence et misère. J'ai eu la chance avec ma classe de rencontrer cet auteur l'année dernière. C'est en marchant dans les rues de la ville qu'il a écrit son livre. Et...

couverture

Brida de Paulo Coelho

critiqué par Nina2010 - (Bordeaux - 47 ans)

Ô Déception!!!!!!

1 etoiles
J'ai découvert Paulo Coelho il y a nombres d'années par le biais de "L'alchimiste". Pour ma part, je trouve que l'on est très, très loin de ce roman. Je n'aime pas particulièrement décrier un livre, consciente de ne pas détenir de vérité universelle et que mes goûts ne sont pas forcément ceux des autres. Mais...

couverture

Jeu de dames de Mario Bellatin

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

Confession d'un gynéco

5 etoiles
Un gynécologue mexicain quinquagénaire, à la tête d'une clinique florissante, avoue que pour donner du piquant à sa vie, il fréquente régulièrement les demoiselles de petite vertu et les maisons de passe et de massages. Il précise qu'il change à chaque fois d'endroit et de femme. Jusqu'au jour où il rencontre un enfant qui accompagne...