Plaisant un moment...

C'est dans une atmosphère plaisante que commence ce roman, enfin si l'on peut dire, puisque la première scène se passe dans un cimetière, lorsque le protagoniste, Emilio, accompagne Euridice se soulager d'un besoin pressant. L'accroche est sympathique, et les personnages aussi, entre Emilio, 12 ans, qui ne veut dire son nom de peur que les occupants du cimetière ne le lui prennent, Euridice qui le prend pour son fils (ou son amant ?) et qui est spécialiste des massages un peu particuliers. Il y a aussi le flic, qui doit cacher qu'il est analphabète, ce qui est gênant quand il doit rectifier les dates modifiées sur les pierres tombales...
Quelques scènes un peu glauques aussi, qui pourraient être intéressantes si tout cela menait vers quelque chose. Soyons franc, je n'ai pas aimé la fin du livre, avec sa chute bien décevante. Finalement, les éléments se mettent en place pour pas grand chose à la fin, et les personnages ne sont pas assez fouillés ou réalistes, pour que cela suffise.
A signaler aussi de nombreuses erreurs de traduction (phrases ambigues, erreurs sur les pronoms personnels) qui sont parfois vraiment gênantes à la lecture.

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  Emilio, les blagues et la mort [Texte imprimé] Fabio Morábito traduit de l'espagnol (Mexique) par Marianne Millon

  de Morábito, Fabio Millon, Marianne (Traducteur)
  J. Corti / Ibériques (Paris).
  ISBN : 9782714310385 ; 11,05 € ; 06/01/2011 ; 199 p. ; Broché

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