Littérature => Arabe (201 livres critiqués)



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A la recherche de Walid Masud de Ǧabrā Ibrāhīm Ǧabrā, France M. Douvier (Traduction)

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Personne n’est jamais sûr de ce que le destin lui réserve »

9 etoiles
« … Encore un autre corbeau, et un autre encore, corbeaux, corbeaux, où que mon regard se porte je ne vois que des corbeaux, horribles chocs lorsqu’ils s’écrasent contre les vitres, voilà que même le vent du désert porte des relents de mort. » Ce funeste présage figure sur la cassette que les amis de...

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Sîn, tome 1 : Le dernier poète de Noureddine Séoudi

critiqué par Orphé - (34 ans)

Du nouveau sous le ciel de la fantasy

10 etoiles
Dans la pléthore de romans de fantasy, il en est beaucoup dont l'intérêt réside uniquement dans la beauté d'une couverture soignée et leur intérêt s'arrête à cette page très souvent. Tel n'est pas le cas pour ce premier tome de cette trilogie qui nous plonge dans un univers déroutant peuplé de djinns, de tinnins (dragons),...

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La Nuit de l'étranger de al-Ḥabīb al- Sālmī

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

On n’émigre pas pour partir mais pour fuir !

6 etoiles
« … des souvenirs, des événements, tout un passé, reviennent … hanter » ce jeune Tunisien qui, réveillé, ne retrouve pas le sommeil dans une minable chambre parisienne. Il voudrait appeler quelqu’un mais qui au cœur de la nuit ? Il prend son répertoire et regarde la liste des numéros qu’il a inscrits depuis un...

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Les Hédonistes de Badia Hadj Nasser

critiqué par Batignolles - (61 ans)

Le Maroc raconté par une femme

10 etoiles
Des nouvelles qui permettent de proposer une autre image du Maroc, éloignée des paramètres habituels de la littérature arabe. Les Hédonistes nous emmènent vers des lieux de confrontation entre le maintien des valeurs ancestrales et l’ouverture à un mode de vie nouveau, des lieux où peuvent coexister le passé et le futur. Badia Hadj Nasser nous...

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La vie à l'endroit de Rachid Boudjedra

critiqué par PPG - (Strasbourg - 48 ans)

Solitude d’un homme face à la barbarie de certains de ses contemporains.

8 etoiles
Nous suivons l’errance de Rac, algérien condamné à mort par les intégristes durant la décennie d’horreur que connu son pays dans les années 90. Il est devenu clandestin, en perpétuel mouvement, déguisé pour se fondre dans la foule, barricadé la plupart du temps dans des cachettes spartiates. Nous suivons son périple chaotique durant deux interminables...

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Ali Baba et les quarante voleurs, suivi de Histoire du cheval enchanté de Anonyme, Antoine Galland (Traduction)

critiqué par Lolita - (Bormes les mimosas - 38 ans)

Dépaysement total pour un conte si connu

5 etoiles
Folio nous propose de découvrir ou redécouvrir deux contes issus des célèbres Mille et une nuits : le très connu Ali Baba et les quarante voleurs et Histoire du cheval enchanté. Ali Baba est un pauvre bûcheron. Un jour, alors qu'il coupe du bois, il entend des voleurs prononcer la célèbre formule magique : "Sésame,...

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Le Mendiant de Naguib Mahfouz

critiqué par Gryphon - (Mexico DF - 59 ans)

Une sortie ratée

9 etoiles
Plus je lis Mahfouz, plus je me persuade que voilà un écrivain qui a vraiment mérité son prix Nobel. Dans "Le Mendiant", paru en 1965, c'est l'histoire d'un père de famille, avocat, la quarantaine bien entamée, qui soudain fait face à un sentiment d'insatisfaction croissant. Que faire? Revenir à la création poétique de sa jeunesse?...

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Petit éloge de la mémoire : Quatre mille et une années de nostalgie de Boualem Sansal

critiqué par Megamousse - (41 ans)

Une conclusion qui à elle seule justifie la lecture

6 etoiles
"Petit éloge de la mémoire" est un livre de 130 pages qui se lit en deux ou trois heures, expliquant dans quelle mesure il est important que l'Histoire des pays demeure dans la mémoire collective des populations d'aujourd'hui, en ce que le souvenir du passé, la conscience des luttes et des évolutions est le ciment...

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Au pays de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Ddh - (Mouscron - 83 ans)

Un pays qu'il faut apprendre à connaître

9 etoiles
Au Pays, comme retour au pays après une vie passée à l’étranger. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ? Pas vraiment, mais aucune plainte de la part du héros Mohamed. Depuis 2008, Tahar Ben Jelloun est membre du jury du Prix Goncourt qu’il remporta en 1987 avec La nuit sacrée. De formation spécialiste...

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Ferdaous, une voix en enfer de Nawāl al- Saʿdāwī

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« C’est la vérité qui est dangereuse et sauvage »

8 etoiles
« Combien d’années de ma vie se sont écoulées avant que je ne dispose de moi-même et de mon corps ? » s’interroge Ferdaous, jeune femme condamnée à mort pour le meurtre d’un homme et qui doit être exécutée dans les heures à venir, en confessant sa vie à une psychologue qui conduit une étude...

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J'aurais voulu être égyptien de Alaa El Aswany

critiqué par Dudule - (Orléans - - ans)

Entre satire sociale et comédie humaine

9 etoiles
Ce texte est l’un des tous premiers de l’auteur. Ce recueil de nouvelles aurait pu être le dernier car comme nous l’explique dans la préface Al Aswany, « les feuillets d’Issam Abd el Ati » a été interdit de publication pendant de longues années, censuré par l’Office du livre égyptien qui y a vu...

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Les matins de Jénine de Susan J. Abulhawa

critiqué par Antinea - (anefera@laposte.net - 45 ans)

Le mirage de la vie

9 etoiles
Ein Hod est un petit village de Palestine où l’on vit depuis des générations de l’agriculture et de la récolte des olives. Mais en 1948, l’armée israélienne, en pleine conquête de cette “terre promise”, s’empare du village au prix de meurtres et d’exactions, et ce sont les milliers de familles de ce pays envahi qui...

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Rêves de femmes : Une enfance au harem de Fatima Mernissi

critiqué par Aidaa - (Rabat - 52 ans)

Un voyage de rêve envoûtant dans les rêves des femmes d’un harem Marocain...

10 etoiles
Fatima Mernissi nous fait voyager dans un vrai harem de Fès; cette ville ancestrale, spirituelle et prestigieuse du Maroc, où elle est née en 1940, à l’époque où l’Espagne occupait le nord du Maroc et la France le reste du Maroc. Les Français «étaient avides et avaient fait tout ce chemin pour conquérir notre pays,...

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Jacinthe noire de Marguerite Taos Amrouche

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Comme un épi hors de la gerbe

8 etoiles
« Alors j’ai vu ses yeux noirs, étranges, offerts et insondables. Il me fallait aller vers elle. » Marie-Thérèse, Maïté, jeune Limousine exilée dans une sinistre pension parisienne raconte la relation qu’elle a eue avec Reine, jeune Tunisienne, égarée dans cette même pension où sa différence, son exaltation, son exubérance, sa personnalité sont très mal...

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La vie devant moi de Soukaïna Oufkir

critiqué par Pascale Ew. - (57 ans)

Le prix de la liberté

7 etoiles
Il est intéressant de lire ce livre après ceux de sa sœur Malika et de constater la différence de caractère. Soukaïna a vécu le même enfer/enfermement que sa famille, mais elle fait montre d’un caractère bien trempé, qui refuse de se laisser dompter. Elle est très attachante. J’avais oublié les détails sordides de l’emprisonnement des Oufkir...

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La maison de la mort certaine de Albert Cossery

critiqué par CptNemo - (Paris - 50 ans)

Encore un petit chef d’œuvre de subversion

9 etoiles
La maison de la mort certaine, comme la plupart des romans de Cossery a des allures de fables. Nous sommes dans un quartier très pauvre du Caire. Dans ce quartier de miséreux existe une maison habitée par quelques familles. Une maison vieille, décrépie, fissurée et qui est au bord de l’écroulement. Malheureusement les habitants ne...

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Mendiants et orgueilleux de Albert Cossery

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Un peu décevant

6 etoiles
Meurtre d'une prostituée. On en connaît l'auteur dès le début du livre. Le commissaire Nour El Dine enquête dans un milieu de mendiants et de marginaux qui finissent par lui donner le tournis et le dégoûter de son métier. Cela nous vaut quelques passages de bravoure sur la résistance qu'offrent les illettrés et les pauvres...

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Les couleurs de l'infamie de Albert Cossery

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

La version originale de la BD

10 etoiles
Sakhti a donné une critique détaillée de la BD tirée de ce texte de Cossery et une bonne part est valable pour le texte original. Cet ouvrage est bien dans la ligne et la manière de l'auteur. La progression du récit vers la sanction qui va frapper un promoteur véreux est bien menée avec quatre...

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Une ambition dans le désert de Albert Cossery

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Dérision de l'ambition

10 etoiles
L'émirat de Dofat est un cas particulier. Pauvre et aride, il est un ilôt de misère entouré de richissimes émirats pétroliers. Cette situation ne satisfait pas le chef du gouvernement, le cheikh Ben Kadem, qui ne dispose ainsi d'aucune ressource pour assouvir son ambition. Rien ne permet d'appeler sur Dofa l'attention internationale. Il lui faut...

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Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra

critiqué par Sorcius - (Bruxelles - 54 ans)

Nostalgérie

7 etoiles
Un nouveau roman sur la douleur d'un peuple, sur ses valeurs, ses idéaux, ses étrangers qui n'en sont pas toujours, son histoire, son honneur, sa fierté, ses drames et ses espérances. Un très beau livre, plus doux que les précédents, plus nostalgique - "nostalgérique" comme le dit si bien l'auteur. Une très belle histoire d'amitié surtout,...

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Moha le fou, Moha le sage de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Smokey - (Zone 51, Lille - 38 ans)

Quand le Maghreb s'exprime.

9 etoiles
Qui, au Maghreb, ne connaît pas Moha? On l'a vu déclamer sur la place publique, déchirer des billets devant une banque. Il connaît les secrets de l'esclave noire et celui de la petite domestique,il a pris à partie le technocrate et le psychiatre, conversé avec les exclus... Aujourd'hui sa parole ne peut pas tarir; car elle est la...

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La violence et la dérision de Albert Cossery

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Salutaire bain d'hygiène mentale

10 etoiles
Autre visage de Albert Cossery, plus caustique, plus drôle, plus politique en un certain sens, pas moins délectable que "les fainéants..." mais sur un autre registre. Fable encore, aisément transposable ici et maintenant. Dans une ville orientale un gouvernement veut "assainir les rues et les préserver de tout ce qui pouvait entacher leur honneur......il s'était...

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Les fainéants dans la vallée fertile de Albert Cossery

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Un art subtil de la subversion

10 etoiles
Ayant rejoint ce site très récemment, je suis très surpris de constater qu'Albert Cossery en est pratiquement absent, hors la critique par Sahkti d'une B.D. dont Cossery a tiré le scénario d'un de ses livres et une notice de la même à l'occasion de son décès (voir ces textes pour quelques renseignements biographiques sur cet...

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L'École des sables de My Seddik Rabbaj

critiqué par Ddh - (Mouscron - 83 ans)

l'enseignement dans le désert... que du sable ?

8 etoiles
Il s’agit d’une école dans les sables du désert. Une école misérable qui représente la première affectation d’un jeune instit. L’école des sables est le deuxième roman publié de l’auteur mais en fait son premier manuscrit. Avec son premier roman publié, Inch Allah, My Seddik Rabbaj connaît une notoriété certaine puisqu’il est primé au Festival du...

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Passage des miracles de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (68 ans)

Zola égyptien ?

8 etoiles
Si l’Egypte constitue le terrain de jeux exclusif de Naguib Mahfouz, ses romans sont d’une très grande variété. Une certaine unicité pourrait être néanmoins le cadre urbain et la ville du Caire en particulier. C’est le cas encore ici puisque l’impasse du Mortier, microcosme que Naguib Mahfouz va étudier à la loupe, est un petit...

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D'autres nuits de Muḥammad al- Bisāṭī

critiqué par Spiderman - (62 ans)

Théâtre d'ombres égyptiennes

6 etoiles
On peut éprouver de l'intérêt et parfois du plaisir à suivre le fil ondulant des pensées de cette Cairote des années Sadate. On peut aussi s'interroger sur la façon dont son mode de vie (elle boit et rencontre des hommes aussi naturellement qu'une contemporaine occidentale) et son absence totale de référence religieuse sont perçus en...

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Amrikanli : Un automne à San Francisco de Sonallah Ibrahim

critiqué par Spiderman - (62 ans)

Froides chroniques de San Francisco

7 etoiles
Quelques mois de stage à San Francisco pour un universitaire égyptien. Avec la rigueur et l'austérité d'un médecin (légiste ?), cet historien fait le récit très distancié d'une expérience d'enseignant dans un contexte culturel radicalement différent de celui dont il est issu, même s'il en retrouve parmi ses collègues et élèves quelques unes des obsessions...

couverture

Sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage de Jihad Darwiche

critiqué par Alouette - (Seine Saint Denis - 39 ans)

Un livre simple mais drôle

10 etoiles
C'est un recueil de contes brefs qu'un ami m'a conseillé de lire. Je vais d'ailleurs le remercier dès demain. le texte est accompagné d'illustrations assez drôles. Le héros de ces petites histoires s'appelle Nasreddine Hodja. C'est un homme plein de malice qui arrive toujours à ses fins quoi qu'il arrive. Il passe, aux yeux des autres,...

couverture

Akhénaton le renégat de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (68 ans)

Roman historique

8 etoiles
Christian Jacq pourrait s’en inspirer comme modèle ! Si Naguib Mahfouz nous fait là une reconstitution historique, il nous écrit aussi, et surtout, un roman, de la littérature … Plongée 1300 ans avant JC. Thèbes, en Egypte. Par le biais d’un jeune égyptien curieus, Méri Moun, Naguib Mahfouz mène une enquête contradictoire sur ce pharaon atypique...

couverture

Dérives sur le Nil de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (68 ans)

Haschisch et Haschaschins

8 etoiles
Le Nil. Une péniche. Celle de Anis Zaki. Un monde à part, le soir, la nuit, quand la bande d’amis se réunit pour fumer le haschisch au narguilé. Un monde qui nous est inconnu et qui transparait d’une lenteur et d’une douceur toute fluviales. Le Nil, le long Nil … Anis Zaki est fonctionnaire. On a...

couverture

Récits de notre quartier de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (68 ans)

Description en 78 séquences

3 etoiles
78 séquences pour évoquer la vie d’un quartier du Caire, son quartier ? Naguib Mahfouz nous avait habitué à des romans construits, évoquant certes la vie des petites gens, mais au sein d’une histoire, d’un fil conducteur. Rien de tout cela ici. Naguib Mahfouz raconte 78 cas individuels, sans nul doute tirés de sa mémoire,...

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La Civilisation, ma Mère !... de Driss Chraïbi

critiqué par Editeurdecritiques - (27 ans)

une histoire

8 etoiles
4ème de couverture Deux fils racontent leur mère, à laquelle ils vouent un merveilleux amour. Le plus jeune d'abord, dans le M-A-R-O-C des années 30. Menue fragile, gardienne des traditions, elle est saisie dans des gestes ancestraux, et vit à rythme lent, foetal. Radio, Cinema, Fer à repasser, Téléphone deviennent des objets magiques. Ce livre est...

couverture

Le voleur et les chiens de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (68 ans)

Tragédie à la grecque

8 etoiles
Court roman, comme une tragédie grecque, à l’issue inéluctable. « A nouveau, il respire le souffle de la liberté, mais l’air est chargé d’une poussière suffocante et d’une chaleur insoutenable. Il retrouve son complet bleu et ses chaussures de caoutchouc, mais il n’y a personne pour l’attendre. Voici la vie qui reprend son cours, voici...

couverture

Rêves de convalescence de Naguib Mahfouz

critiqué par Bertrand-môgendre - (ici et là - 69 ans)

rêves à méditer

4 etoiles
Sous sa plume, les rêves (cinquante cinq), prennent la forme de drames enfouis dans les méandres d'une mémoire riche de souvenirs, heureux ou non. Les jeunes filles, souvent présentes, occupent une place prépondérante dans chaque songerie. L'écriture légère donne à la lecture, la simplicité du récit, la brièveté de ces notes, prises sûrement au lever du...

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Chicago de Alaa El Aswany

critiqué par Nana31 - (toulouse - 55 ans)

Un regard sur une communauté d'Egyptiens expatriés aux Etats unis

9 etoiles
Cet auteur a l'art d'ausculter les maladies du monde arabe contemporains,transplanté cette fois au pays de Georges Bush(après les attentats du 11septembre).On yretrouve des personnages touchants aux existences meurtries,réalistes,et truculents comme dans l'immeuble de Yacoubian.La capitale de l'illinois va rassembler des Egyptiens expatriés venus étudier l'histologie. D'Un chapitre à l'autre plusieurs vies s'entrecroisent(professeurs et étudiants),alors que...

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Les Balcons de la mer du Nord de Wāsīnī al- Aʿraǧ

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Un artiste qui n'a que son art pour refuser la barbarie

8 etoiles
« On ne quitte sa patrie que pour épouser une tombe dans l’exil » craint Yacine, « Un artiste qui n’a que son art pour refuser la barbarie » et qui fuit l’Algérie où depuis sept ans il vit « comme un rat qui cherche les moyens les plus sûrs de rester vivant». Dans l’avion qui...

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Un printemps très chaud de Sahar Khalifa

critiqué par Sebhome - (- ans)

Un roman magnifique situé en Cisjordanie

10 etoiles
J'ai trouvé ce livre formidable, avec des personnages très attachants dont on se plaît à suivre le parcours. Ahmad est un jeune garçon timide et bègue qui fait le désespoir de son père journaliste, celui-ci voudrait bien le voir s'épanouir et s'affirmer. Or, le gamin paraît absent, ne s'intéressant qu'au dessin et sortant rarement la...

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Sur ma mère de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Amanda m - (57 ans)

Hommage à une mère

7 etoiles
« La mémoire défaillante de ma mère l’a replongée pendant les derniers mois de sa vie, dans son enfance. Redevenue soudain une petite fille, puis une très jeune fille tôt mariée, elle s’est mise à me parler, à se confier, convoquant les morts et les vivants. » Tahar Ben Jelloun écrit la vie de Lalla Fatma,...

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Le village de l'Allemand ou Le journal des frères Schiller de Boualem Sansal

critiqué par Dudule - (Orléans - - ans)

pour que l'on sache

10 etoiles
Deux frères nés dans un hameau du côté de Sétif, d’une mère algérienne et de père allemand, leurs parents les ont confiés à de la famille en banlieue parisienne. Rachel, l’aîné, la trentaine, marié à Ophélie, cadre dans une multinationale, propriétaire d’un pavillon, donne tous les gages d’une bonne intégration. Malrich, plus jeune, 17 ans, c’est...

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Le pays du Non-Où de Bahrām Ṣādeqī

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Perversité enfouie

5 etoiles
M. Toutamour voit sa vie bouleversée par l'intrusion d'un djinn dans son corps. Vite fait bien fait, trois personnes l'emmènent chez le docteur Hâtem qui se charger de virer l'indésirable. Dans la même maison "médicale" attend ML, un homme qui demande à être amputé de la main droite et dont le docteur Hâtem a accepté de...

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La Septième Ville de Evrahim Baran

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Voyage initiatique

7 etoiles
Une brocante, une trouvaille, des manuscrits du 19e siècle en persan, dont un signé Shirine, apparemment la grand-mère iranienne exilée du brocanteur qui les vend. Des pages cousues main, une écriture soignée, un voyage vers une mystérieuse destination appelée la septième ville d'amour. Le narrateur recompose le manuscrit et offre son histoire au lecteur. L'histoire...

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Les agneaux du Seigneur de Yasmina Khadra

critiqué par Septularisen - (- ans)

SANGLANTE ALGERIE…

8 etoiles
Tiens il y a donc un livre de Yasmina KHADRA qui n’est donc pas encore critiqué sur CL.? Dans «Les agneaux du Seigneur», KHADRA nous parle donc de son Algérie natale, durant les années 90. On y retrouve une bande d’amis dans un petit village nommé Ghachimat. On trouve là Dactylo l’écrivain public du village, Kada...

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Le Chant du pingouin de Hassan Daoud

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

L'ennui comme moteur de vie

7 etoiles
Hassan Daoud, à qui on doit notamment "L'immeuble de Mathilde" nous entraîne dans les pas d'un jeune homme handicapé physique qui passe ses journées à se morfondre avec l'ennui. C'est que le père a dû abandonner sa boutique, mangée par la spéculation immobilière qui fait fleurir des tours un peu partout en ville. Et la mère,...

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L'immeuble de Mathilde de Hassan Daoud

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Le Liban d'avant

8 etoiles
Hassan Daoud est libanais, il a connu et souffert de la guerre civile qui a ravagé son pays. L’immeuble de Mathilde, c’est un récit tendre et cruel sur la vie d’un immeuble à Beyrouth, peu à peu déserté par ses occupants qui lui préfèrent des appartements neufs ou rénovés, loin des tracas. Divisé en chapitres courts,...

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Mûriers sauvages de Īmān Ḥumaydān

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Déchirements libanais

8 etoiles
"Ta mère est partie à la recherche de son âme. On ne peut pas vivre sans son âme, l'air devient irrespirable. Si elle était restée ici, elle aurait fini par étouffer." Liban, un village druze, Sara a quinze ans. Sa mère a disparu douze ans plus tôt et un profond mystère entoure le départ de cette...

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La part du mort de Yasmina Khadra

critiqué par Richard - (78 ans)

ce qu'est devenue l'Algérie

9 etoiles
Llob, commissaire de police et ancien combattant du FLN, est un homme désabusé, plein de rancœur vis-à-vis des arrivistes, faux résistants, profiteurs divers qui ont transformé l’Algérie de ses rêves. Il faut que son adjoint soit injustement incarcéré pour homicide pour que Llob se lance dans une enquête au fil de laquelle il mettra à...

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Son Excellence de Naguib Mahfouz

critiqué par Prince jean - (PARIS - 50 ans)

Le Mozart des mots

10 etoiles
Mahfouz c'est le Mozart de l'écriture. Juste un beau conte, des mots simples, des chapitres très courts. Beau comme un concerto de Mozart, le roman de Mahfouz semble couler de source, limpide et sans complication. Pas d'imparfait du subjonctif, pas de construction grammaticale complexe. Non, juste une évidence dans le style, une sincérité dans...

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Les mille et une nuits de Naguib Mahfouz

critiqué par Prince jean - (PARIS - 50 ans)

La sagesse et l'humour

10 etoiles
Il n'est plus nécessaire de prouver les talents de conteur de Naguib Mahfouz. Poursuivant la tradition de la littérature arabe, Mahfouz, imagine une suite aux 1001 nuits. Il reprend quelques grands thèmes de ce livre ancien, puis les actualises afin d'en extraire toute la substance philosophique. Il en découle une sagesse généreuse qui dénonce...

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Yalo de Elias Khoury

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Beyrtouh, encore et toujours

8 etoiles
"Or la guerre avait fait couler les mots comme elle avait fait couler le sang, et les gens ne croyaient plus rien, ni les mots, ni le sang." Une ville qui ne me lâche pas, une guerre qui hante ses écrivains. Daniel, surnommé Yalo, est un homme sauvage qui a vécu la guerre et a vécu dans...

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Femmes d'Alger dans leur appartement de Assia Djebar

critiqué par Montgomery - (Auxerre - 52 ans)

L’inlassable dénonciation d’une société-sérail

8 etoiles
Assia Djebar, de son vrai nom Fatma Zohra, est femme, algérienne, intellectuelle (et accessoirement académicienne depuis juin 2005). Pour ces trois bonnes raisons au moins, elle mène au fil de sa plume le combat des femmes réduites au silence, à l’enfermement et depuis ce qu’elle appelle, pudiquement, la guerre de libération, à la figure...