Littérature => Arabe (206 livres critiqués)


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couverture

19 femmes -Les Syriennes racontent de Samar Yazbak

critiqué par Pierraf - (Paimpol - 68 ans)

Plongée dans l'horreur Syrienne

9 etoiles
4ième de couverture, commentaire de l'auteur : « 19 femmes est le fruit d’une série d’entretiens que j’ai menés avec des Syriennes dans leurs pays d’asile, ainsi qu’à l’intérieur du territoire syrien. À chacune j’ai demandé de me raconter ‘‘leur’’ révolution et ‘‘leur’’ guerre. Toutes m’ont décrit le terrible calvaire qu’elles ont vécu. Je suis hantée...

couverture

A la recherche de Walid Masud de Ǧabrā Ibrāhīm Ǧabrā, France M. Douvier (Traduction)

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

« Personne n’est jamais sûr de ce que le destin lui réserve »

9 etoiles
« … Encore un autre corbeau, et un autre encore, corbeaux, corbeaux, où que mon regard se porte je ne vois que des corbeaux, horribles chocs lorsqu’ils s’écrasent contre les vitres, voilà que même le vent du désert porte des relents de mort. » Ce funeste présage figure sur la cassette que les amis de...

couverture

A quoi rêvent les loups de Yasmina Khadra

critiqué par Jules - (Bruxelles - 81 ans)

A lire pour comprendre l'engrenage

8 etoiles
Dans la rue, un jeune intégriste doit accomplir son premier meurtre sur un magistrat qui représente le pouvoir civil, donc haï ! Tuer de loin est assez facile mais, au révolver, face à l’homme à abattre, qui vous regarde, c'est tout autre chose ! " Le magistrat a cru déceler, dans mon hésitation, la chance...

couverture

Agadir de Mohammed Khaïr-Eddine

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

Le tremblement de terre à Agadir comme sujet littéraire

8 etoiles
Mohammed Khaïr-Eddine est sans doute l’un des écrivains marocains les plus talentueux avec une écriture ciselée, poétique et au pouvoir évocateur indéniable. Dans ce roman, un fonctionnaire est envoyé à Agadir, suite au grand tremblement de terre de 1960 qui a détruit une grande partie de la ville et tué près de 12 000 personnes....

couverture

Akhénaton le renégat de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (69 ans)

Roman historique

8 etoiles
Christian Jacq pourrait s’en inspirer comme modèle ! Si Naguib Mahfouz nous fait là une reconstitution historique, il nous écrit aussi, et surtout, un roman, de la littérature … Plongée 1300 ans avant JC. Thèbes, en Egypte. Par le biais d’un jeune égyptien curieus, Méri Moun, Naguib Mahfouz mène une enquête contradictoire sur ce pharaon atypique...

couverture

Ali Baba et les quarante voleurs, suivi de Histoire du cheval enchanté de Anonyme, Antoine Galland (Traduction)

critiqué par Lolita - (Bormes les mimosas - 39 ans)

Dépaysement total pour un conte si connu

5 etoiles
Folio nous propose de découvrir ou redécouvrir deux contes issus des célèbres Mille et une nuits : le très connu Ali Baba et les quarante voleurs et Histoire du cheval enchanté. Ali Baba est un pauvre bûcheron. Un jour, alors qu'il coupe du bois, il entend des voleurs prononcer la célèbre formule magique : "Sésame,...

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Allah superstar de Y. B.

critiqué par Darius - (Bruxelles - - ans)

Le délire très contrôlé de Y.B.

9 etoiles
L’auteur qui se cache sous les initiales Y.B. est un journaliste échappé d’Algérie "c’est plus le genre de pays que tu as plus envie de mourir pour lui que vivre dedans". Dans la foulée, j’ai lu une méchante critique sur ce bouquin, dans une revue intitulée "Hermaphrodite" qui a eu les honneurs du Magazine Littéraire...

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Amrikanli : Un automne à San Francisco de Sonallah Ibrahim

critiqué par Spiderman - (63 ans)

Froides chroniques de San Francisco

7 etoiles
Quelques mois de stage à San Francisco pour un universitaire égyptien. Avec la rigueur et l'austérité d'un médecin (légiste ?), cet historien fait le récit très distancié d'une expérience d'enseignant dans un contexte culturel radicalement différent de celui dont il est issu, même s'il en retrouve parmi ses collègues et élèves quelques unes des obsessions...

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Anthologie poétique (1992-2005) : Edition bilingue de Mahmoud Darwich, Elias Sanbar (Traduction), Fārūq Mardam bayk (Préface)

critiqué par Soldatdeplomb4 - (Nancy - 36 ans)

Texte poignant et vertigineux

9 etoiles
Il est bien commode de faire des écrivains des hommes de paix, et c'est le cas de Mahmoud Darwich qui fut affublé à raison du surnom de "poète de la paix". Cependant, la paix qu'il appelle n'est pas totalement naïve et gratuite, loin de là. Il ressort de ses poèmes du ressentiment à l'égard de...

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Au pays de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Ddh - (Mouscron - 84 ans)

Un pays qu'il faut apprendre à connaître

9 etoiles
Au Pays, comme retour au pays après une vie passée à l’étranger. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ? Pas vraiment, mais aucune plainte de la part du héros Mohamed. Depuis 2008, Tahar Ben Jelloun est membre du jury du Prix Goncourt qu’il remporta en 1987 avec La nuit sacrée. De formation spécialiste...

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Au soir d'Alexandrie de Alaa El Aswany

critiqué par Ori - (Kraainem - 90 ans)

Douce Egypte aux mains de la dictature

10 etoiles
Cet ouvrage si attachant rend brillamment compte de la montée dès 1952 du régime dictatorial en Egypte, démarré avec Nasser. Tandis qu'un petit groupe d'amis se réunissait régulièrement dans un restaurant d'Alexandrie, se racontant leur quotidien, voilà que chacun d'entre eux se trouve tour à tour inquiété par le nouveau pouvoir né au lendemain du...

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Automobile Club d'Egypte de Alaa El Aswany

critiqué par Alma - (- ans)

La société egyptienne, au temps du Roi Farouk

9 etoiles
L’Automobile-Club du Caire, c’est le lieu central du roman d’où partent et aboutissent les différents fils narratifs. Nous sommes dans les années 50, dans une Egypte d’avant Nasser et d’avant celle évoquée dans Immeuble Yacoubian, une Egypte sous tutelle anglaise, mais où règne le roi Farouk « un roi corrompu qui collabore avec...

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Aux Etats-Unis d'Afrique de Abdourahman A. Waberi

critiqué par StellaMaris - (64 ans)

Et si l'on changeait tout ?

8 etoiles
C’est à une volte-face intellectuelle que nous invite le dernier roman d’Abdourahman Waberi, Aux Etats-Unis d’Afrique. Dans ce livre, le continent africain est décrit comme une prospère fédération, riche d’autant de mégalopoles qu’elle compte d’Etats, dotée de savants mondialement reconnus, d’artistes célèbres dont les œuvres s’arrachent à prix d’or etc. Sa capitale est Asmara, située...

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Badawi de Mohed Altrad

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 74 ans)

S'ARRACHER OU SE TRAHIR ?

8 etoiles
A quel prix se paye la conquête de la liberté ? Cette dernière doit-elle passer par l’effacement de sa vie, de ses origines, de ses racines ? Mohed Altrad, dans son roman : « Badawi » pose cette question, sans que celle-ci ne revête jamais un caractère inactuel ou passéiste. Un jeune bédouin, Maïouf, est en...

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Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed

critiqué par Papyrus - (Montperreux - 65 ans)

De la Somalie à L'Angleterre, histoire d'un destin

9 etoiles
Nadifa Mohamed, jeune auteure d’origine somalienne, raconte dans ce beau roman l’histoire de son père, un enfant soldat, qui a traversé une partie de l’Afrique et du XXe siècle sur les traces de son propre père parti du village familial chercher "fortune" au-delà des frontières du "Somaliland". Nous allons donc suivre au fil des pages, les...

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Cannibales de Mahi Binebine

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

"Resquiller sur le destin"

7 etoiles
A la fin du XX° siècle, mais ça pourrait-être hier, près de Tanger, échoués sur le rivage de leur existence les membres d’un petit groupe hétéroclite cherchent à rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, l’autre face leur existence, celle où ils pourraient oublier la misère dans laquelle ils croupissent. Cette petite troupe frigorifiée attend avec...

couverture

Cappuccino à Ramallah : Journal de guerre de Souad Amiry

critiqué par Tistou - (69 ans)

Journal de Guerre

7 etoiles
Pour qui veut se faire peur avec la réalité proche orientale, et plus spécifiquement palestino-israélienne. Peur car ces petites nouvelles, ou plutôt tranches de vie, toutes datées entre le 17 novembre 2001 et le 26 septembre 2002 (c'est à dire les premières incursions israéliennes autour du siège de l'Autorité Palestinienne), laissent à penser que si...

couverture

Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra

critiqué par Sorcius - (Bruxelles - 55 ans)

Nostalgérie

7 etoiles
Un nouveau roman sur la douleur d'un peuple, sur ses valeurs, ses idéaux, ses étrangers qui n'en sont pas toujours, son histoire, son honneur, sa fierté, ses drames et ses espérances. Un très beau livre, plus doux que les précédents, plus nostalgique - "nostalgérique" comme le dit si bien l'auteur. Une très belle histoire d'amitié surtout,...

couverture

Ce qui reste de Rachid O.

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

Ambiguïté

8 etoiles
« Je vais écrire les souvenirs qui me viennent, chercher où ils peuvent bien être, je les trouverai seul, je n’interrogerai personne, que ce que j’ai vu ». « J’ai besoin d’écrire ça, comme une justification de la douleur et de la beauté malsaine de ma vie, et puis vous m’avez habitué à être...

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Cette aveuglante absence de lumière de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Francesco - (Bruxelles - 80 ans)

L'enfer marocain

8 etoiles
L'histoire de ce roman est basée sur le témoignage d'un ancien prisonnier du bagne de Tazmamart au Maroc. Le narrateur qui parle toujours à la première personne nous raconte comment lui et ses camarades candidats sous-officiers de l'Académie Militaire ont été arrêtés pour avoir participé au coup d'état du 10 juillet 1971 contre le roi Hassan...

couverture

Chicago de Alaa El Aswany

critiqué par Nana31 - (toulouse - 56 ans)

Un regard sur une communauté d'Egyptiens expatriés aux Etats unis

9 etoiles
Cet auteur a l'art d'ausculter les maladies du monde arabe contemporains,transplanté cette fois au pays de Georges Bush(après les attentats du 11septembre).On yretrouve des personnages touchants aux existences meurtries,réalistes,et truculents comme dans l'immeuble de Yacoubian.La capitale de l'illinois va rassembler des Egyptiens expatriés venus étudier l'histologie. D'Un chapitre à l'autre plusieurs vies s'entrecroisent(professeurs et étudiants),alors que...

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Chronique des branches de Adonis

critiqué par Septularisen - (- ans)

UNE QUÊTE DE L’INSAISISSABLE…

8 etoiles
On ne présente plus le libanais ADONIS, de son vrai nom Ali Ahmad sa’îd, animateur de revues, essayiste, enseignant, véritable chantre du «Printemps arabe », et surtout, poète le plus célèbre du moyen Orient, dont le nom revient tous les ans parmi les grands favoris pour le Prix Nobel de Littérature, et avec encore plus...

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Contes des mille et une nuits de Antoine Galland (Traduction), Jindra Čapek (Illustration), Renáta Fučíková (Illustration)

critiqué par Ngc111 - (39 ans)

Écoutez Shéhérazade

8 etoiles
Qui ne connaît pas les contes de 1001 nuits? Tout le monde en a entendu parler mais je pense que finalement peu de gens les ont vraiment lus. L'on pense connaître certaines de ces histoires comme Aladdin ou Ali Baba mais nous ignorons par exemple que la lampe d'Aladdin n'est pas le seul objet pouvant...

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Couloir n° 6 : Carnets de prison de Sayyed Ibrāhīm Nabavī

critiqué par Saule - (Bruxelles - 60 ans)

La prison en Iran

6 etoiles
Nabavi est un journaliste réputé en Iran. Des articles un peu trop satiriques sur le régime lui vaudront un passage à l'ombre, ce dont il tire profit pour rédiger un carnet de prison sous forme de lettres à sa femme. Notons qu'il destinait ce carnet à être publié. Plutôt que d'aller dans la section des...

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Courtisane de Muneera Swar

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

Amours noires à Bahrein

6 etoiles
Lors du dernier Salon du livre de Paris, j’ai constaté que le Qatar attribuait chaque année des prix littéraire à des auteurs arabophones, dont un à un auteur d’un roman. C’est à cette occasion que j’ai découvert ce livre de cette jeune Bahreïnie et que j’ai décidé de l’acquérir. Muneera Swar, pure arabe d’origine, confie...

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Cousine K de Yasmina Khadra

critiqué par Moineau - (51 ans)

Fatalité

7 etoiles
Dans la 1ère partie, le narrateur nous livre des bribes de souvenirs d'enfance. Il a souffert de l'indifférence de sa mère à son égard et de la préférence de celle-ci pour son frère. " [...] l'aveugle n'est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu'on ne voit pas; il n'est pire cécité que de...

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Cunéiforme de Kader Abdolah

critiqué par Diane49 - (St-Eustache - 71 ans)

Notes sur l'Irak

8 etoiles
Le jeune Aga Akbar, cadet de 7 enfants et fils illégitime d'un noble persan, est sourd-muet. Il communique dans un langage de signes rudimentaire, mais souffre de ne pas pouvoir exprimer ses pensées, ses sentiments. Ne sachant comment lui enseigner l'alphabet persan, son oncle lui demande de recopier une inscription en écriture cunéiforme veielle de...

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D'autres nuits de Muḥammad al- Bisāṭī

critiqué par Spiderman - (63 ans)

Théâtre d'ombres égyptiennes

6 etoiles
On peut éprouver de l'intérêt et parfois du plaisir à suivre le fil ondulant des pensées de cette Cairote des années Sadate. On peut aussi s'interroger sur la façon dont son mode de vie (elle boit et rencontre des hommes aussi naturellement qu'une contemporaine occidentale) et son absence totale de référence religieuse sont perçus en...

couverture

Dérives sur le Nil de Naguib Mahfouz

critiqué par Tistou - (69 ans)

Haschisch et Haschaschins

8 etoiles
Le Nil. Une péniche. Celle de Anis Zaki. Un monde à part, le soir, la nuit, quand la bande d’amis se réunit pour fumer le haschisch au narguilé. Un monde qui nous est inconnu et qui transparait d’une lenteur et d’une douceur toute fluviales. Le Nil, le long Nil … Anis Zaki est fonctionnaire. On a...

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Des jours en trop de Hassan Daoud

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

Trop grand âge

7 etoiles
Au sud Liban, un vieillard misanthrope ayant atteint le grand âge, quatre-vingt-quatorze ans, raconte sa vie solitaire, à l’écart de tous : sa famille qui n’attend que son décès pour vendre sa maison, ses voisins qu’il ne supporte pas depuis très longtemps et même ses petits enfants qui font tout ce qu’ils peuvent pour l’éviter....

couverture

Dis-moi le paradis de Boualem Sansal

critiqué par Sahkti - (Genève - 51 ans)

Par amour pour l'Algérie

7 etoiles
"Dis-moi le paradis" est le troisième roman de Boualem Sansal. L’histoire du Bar des Amis, un endroit chaleureux et bruyant, à Bal-el-Oued. Ammi Salah, le gérant, est un ancien fellagha qui aime cette atmosphère trépidante, ce monde qu’on refait sans arrêt et cette Algérie qu’on critique aussi fort que ce qu’on peut l’aimer. Dans le...

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Dix-sept contes d'Algérie de Rabah Belamri

critiqué par Sahkti - (Genève - 51 ans)

Contes d'Ailleurs

9 etoiles
Dix-sept contes, autant d'histoires pour nous parler des traditions d'ailleurs. C'est un univers magique qui s'ouvre aux enfants grâce à cette très belle collection de Flammarion qui comprend d'autres titres, d'autres pays ou/et régions. Ces contes ont été recueillis par l'auteur auprès des conteurs de son pays; ils donnent envie d'être lus à haute voix. Mettant en...

couverture

Double blanc de Yasmina Khadra

critiqué par Darius - (Bruxelles - - ans)

Polar sur la corruption meurtrière dans l'Algérie actuelle

9 etoiles
La littérature policière n’est plus l'apanage des pays industrialisés. Grâce à ce roman rédigé par Yasmina Khadra (un pseudo féminin pour cet ex-officier de l’armée algérienne, exilé sous d'autres cieux, dont le nom véritable est Mohammed Moulessehoul), le lecteur de roman noir y trouvera son compte tout en s’enrichissant d'une page de la situation politique...

couverture

Du lait aigre-doux de Nuruddin Farah

critiqué par Septularisen - (- ans)

TRAGEDIE SOMALIENNE

5 etoiles
Le récit se déroule en Somalie dans la ville de Mogadiscio. Le pays est sous le joug d’une dictature sans concessions, menée d’une main de fer par le «Général». (Aucun autre nom ne le désignera tout au long du livre). Nous suivons, le destin tourmenté de deux frères jumeaux Soyann et Loyann. Tous deux ont...

couverture

Du pain sur la table de l'oncle Milad de Mohammed Alnaas

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 77 ans)

le levain de l'amour

10 etoiles
Un roman sur l’amour, la virilité, mais aussi les mille et une façons de faire du mal à son prochain. On est en terre d’islam, dans la Libye du colonel Mouammar Khadafi, grand pourfendeur des valeurs occidentales, très écouté dans le monde arabe avant qu’un certain président ne le réduise définitivement au silence. L’amour est...

couverture

Eloge de la haine de Khaled Khalifa

critiqué par Elya - (Savoie - 35 ans)

Ennuyant

4 etoiles
Quelle déception ! Il ne manquait pas grand-chose pour faire de ce roman un très « beau » témoignage des abominables altercations qui ont eu lieu entre les islamistes radicaux Syriens et le gouvernement du pays et son despotisme. L’écrivain ne prend pas parti, les violences, l’horreur et la bêtise humaine sont présents des deux...

couverture

Exils de Nuruddin Farah

critiqué par Tistou - (69 ans)

Bienvenue dans l’enfer somalien

8 etoiles
« Quel effet ça fait de vivre en ville ? demanda Jeebleh. - Le danger a son odeur, répondit Af-Laawe. Le problème c’est qu’entre l’instant où on le flaire et celui où survient la mort, il est trop tard. - Que veux-tu dire ? - Le danger, je le sens, c’est tout. - Je ne...

couverture

Femmes d'Alger dans leur appartement de Assia Djebar

critiqué par Montgomery - (Auxerre - 53 ans)

L’inlassable dénonciation d’une société-sérail

8 etoiles
Assia Djebar, de son vrai nom Fatma Zohra, est femme, algérienne, intellectuelle (et accessoirement académicienne depuis juin 2005). Pour ces trois bonnes raisons au moins, elle mène au fil de sa plume le combat des femmes réduites au silence, à l’enfermement et depuis ce qu’elle appelle, pudiquement, la guerre de libération, à la figure...

couverture

Ferdaous, une voix en enfer de Nawāl al- Saʿdāwī

critiqué par Débézed - (Besançon - 78 ans)

« C’est la vérité qui est dangereuse et sauvage »

8 etoiles
« Combien d’années de ma vie se sont écoulées avant que je ne dispose de moi-même et de mon corps ? » s’interroge Ferdaous, jeune femme condamnée à mort pour le meurtre d’un homme et qui doit être exécutée dans les heures à venir, en confessant sa vie à une psychologue qui conduit une étude...

couverture

Festin de mensonges de Amin Zaoui

critiqué par Laaneb musca - (63 ans)

Erotologie politico religieuse

8 etoiles
C'est la première fois qu'Amin Zaoui va aussi loin dans son oeuvre de cassassion de tabous. Le courage de cet écrivain est tel que la critique va certainement lui tirer son chapeau. Sur fond de bouleversements politiques tant nationaux qu'internationaux, un enfant va expérimenter les délices de la chair avec des femmes mures. La première...

couverture

French Dream de Mohamed Hmoudane

critiqué par Sahkti - (Genève - 51 ans)

La France, pays de l'espoir

7 etoiles
C'est une confession, un témoignage, une promenade cruelle dans laquelle le narrateur, qui s'exprime, en je, nous entraîne. C'est un être désabusé, cynique, qui a dû faire face à un raz-le-bol contre Hassan II, a quitté le Maroc et rejoint la France avec ses frères. Eux se sont adaptés, ils ont oubliés le pays....

couverture

Haras de femmes de Amin Zaoui

critiqué par Biblio - (58 ans)

famille - religion - désert...

5 etoiles
Hager la narratrice raconte l’histoire de sa famille proche : son père a quitté le village et qui s’est installé dans le désert où il a découvert une pièce sacrée et a fondé une nouvelle religion basée sur la femme et son sexe Hager évoque en plus de celles de ses parents les aventures et mésaventures...

couverture

Harraga de Boualem Sansal

critiqué par Clarabel - (49 ans)

Un beau roman, une belle histoire...

8 etoiles
"Harraga" signifie "brûleur de routes", autrement dit l'exilé de son plein gré, qui quitte sa famille, sa ville, son village et son pays pour un ailleurs plus mirifique. Le Maroc, l'Espagne, la France, l'Angleterre... les "harragas" sont prêts à tous les riques pour atteindre l'eldorado et fuir l'Algérie qui saigne, souffre et n'offre plus rien....

couverture

Harrouda de Tahar Ben Jelloun

critiqué par Vigno - (- ans)

Harrouda, un roman protéiforme

8 etoiles
« Harrouda », le premier roman de Tahar Ben Jelloun, est publié en 1973. Ce roman fait scandale à l'époque parce qu'il aborde la sexualité de façon très explicite et souvent du point de vue des femmes, ce qui semble plutôt révolutionnaire dans la société marocaine des années 1970. Ce roman-poème comprend cinq parties, qui ne...

couverture

Hot Maroc de Yāsīn ʿAdnān

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

Satire du Maroc moderne par le biais d'un antihéros

6 etoiles
Rahhal est le personnage principal de cet ample roman. Il n’est certainement pas un héros, il est plutôt lâche, fourbe et peu respecté par son entourage. Cet antihéros ne semble jamais responsable de ses actions, les autres paraissent décider pour lui, tant dans ses aventures universitaires que dans son travail dans un cybercafé qui deviendra...

couverture

Hôtel Saint-Georges de Rachid Boudjedra

critiqué par Elya - (Savoie - 35 ans)

La guerre d'Algérie et les français

8 etoiles
Rachid Boudjedra est un écrivain d'origine algérienne prolifique que je ne connaissais pourtant pas jusqu'alors. Il a écrit pas moins d'une trentaine de romans depuis 1969. Hôtel Saint-Georges, paru en 2011, est donc son roman le plus récent. Il raconte en filigrane les infamies de la guerre d'Algérie, qui semblent, selon le point de vue...

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Identité inachevé de Adonis

critiqué par Eric Eliès - (51 ans)

Eloge de la Révolution, qui explique l'ambiguité d'Adonis face aux Printemps arabes

9 etoiles
Ce livre se présente sous la forme d'une dizaine de monologues, où Adonis (l'un des plus importants poètes vivants, dont le nom est de plus en plus fortement évoqué pour le prix Nobel de littérature) parle librement de la société arabe, des relations ambiguës entre l'Orient et l'Occident et du libre épanouissement de l'individu. Le...

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Impasse des deux palais de Naguib Mahfouz

critiqué par Schaschlick - (Bruxelles - 51 ans)

Plongée au coeur du Caire ancien

8 etoiles
Naguib Mahfouz, prix Nobel de Littérature, a tout pour séduire: l'intrigue, les personnages hauts en couleurs et si réalistes, le décor qui sent bon les épices et où avec un peu d'imagination on pourrait presque entendre les foules qui se rassemblent dans les souks. Mais il peut aussi faire abandonner les lecteurs avant la fin,...

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J'ai couru vers le Nil de Alaa El Aswany

critiqué par Pascale Ew. - (58 ans)

Intéressant, mais dur

8 etoiles
2011. Egypte. Des jeunes se révoltent contre la corruption, l’autorité arbitraire, l’injustice, l’hypocrisie… Ils rencontrent l’opposition du pouvoir et l’incompréhension de leurs parents, mais bravent les interdits et le danger avec un grand courage. Ensuite, leur révolution semble tourner en leur faveur avec la démission de Moubarak, mais ce n’est qu’un leurre : le même...

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J'aurais voulu être égyptien de Alaa El Aswany

critiqué par Dudule - (Orléans - - ans)

Entre satire sociale et comédie humaine

9 etoiles
Ce texte est l’un des tous premiers de l’auteur. Ce recueil de nouvelles aurait pu être le dernier car comme nous l’explique dans la préface Al Aswany, « les feuillets d’Issam Abd el Ati » a été interdit de publication pendant de longues années, censuré par l’Office du livre égyptien qui y a vu...