Cousine K de Yasmina Khadra
Catégorie(s) : Littérature => Arabe , Littérature => Francophone
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Fatalité
Dans la 1ère partie, le narrateur nous livre des bribes de souvenirs d'enfance. Il a souffert de l'indifférence de sa mère à son égard et de la préférence de celle-ci pour son frère. " [...] l'aveugle n'est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu'on ne voit pas; il n'est pire cécité que de passer inaperçu". Il parle de sa fascination pour cousine K., adorée elle aussi par toute la famille. Cette cousine a beau le mépriser et ne pas manquer une occasion pour le mépriser, il a pour elle de l'admiration mêlée de jalousie. Tous ses efforts pour se faire aimer sont voués à l'échec.
Et puis d'un coup, nous entrons dans sa vie d'adulte. L'écriture est simple, elle semble couler de source. Il énonce ses crimes avec beaucoup de naturel, comme si c'était son destin et qu'il ne pouvait y échapper. "Je ne fais que dériver vers quelque chose qui m'échappe toujours."
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre pour le fatalisme qu'on y rencontre.
Les éditions
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Cousine K [Texte imprimé], roman Yasmina Khadra
de Khadra, Yasmina
Julliard
ISBN : 9782260015970 ; 14,50 € ; 21/08/2003 ; 106 p. ; Broché -
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Les critiques éclairs (4)
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Sujet trop profond pour un si court récit
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 5 janvier 2011
Le personnage de Cousine K m’est très antipathique. Alors qu’elle aurait pu passer de doux moments d’amour enfantin avec le jeune héros-narrateur, elle le rejette, et en fait son souffre-douleur, lui qui l’aimait tant, et qui avait toujours vécu, malgré lui, la solitude et le rejet. Déception majeure qui le mènera à des troubles névrotiques. Serait-ce la raison qui occasionnera le drame de la fin? Tant de choses se cachent derrière une enfance malheureuse, le manque affectif lui a été sûrement néfaste. Le roman beaucoup trop court, à mon goût, m’a laissée sur ma faim d’en connaître davantage. Écrit avec sincérité et talent, c’est un roman poignant et sombre qui pousse un jeune garçon à la folie meurtrière.
KHADRA TOUJOURS AUSSI JUSTE!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 29 août 2007
Les personnages toujours aussi bien décrits, et toujours aussi intéressants, malgré le très court récit, ne manquent ni de profondeur, ni de psychologie, et on aimerait sans aucun doute apprendre à mieux les connaître, car finalement on sait très peu de choses de cousine K (qu’est-ce qui la pousse à être aussi méchante et qu’advient-il exactement d’elle après sa «chute» dans le puits) et du héros du roman, (pourquoi est-il si soumis, pourquoi aime-t-il sa cousine d’un amour sans limites)…
Mon seul regret est que le livre soit aussi court, car franchement on en redemande!..
Pour ceux qui n’ont jamais lu de livre de KHADRA, ce court récit constitue sans aucun doute un très bon début pour découvrir son œuvre…
Un livre à lire.
Banaliser le meurtre
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 août 2007
De la frustration à la folie meurtrière
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 22 avril 2004
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