Littérature => Européenne non-francophone (2639 livres critiqués)



couverture

Chaos calme de Sandro Veronesi

critiqué par Manumanu55 - (Bruxelles - 45 ans)

Sur un coup de tête...

9 etoiles
Un homme sauve la vie d'une inconnue en train de se noyer... et au même moment sa femme meurt d'une rupture d'anévrisme. Il va devoir s'occuper seul de sa fille de 8 ans. Quelques jours plus tard, c'est la rentrée des classes : il accompagne sa fille à l'école et lui fait la promesse, d'abord...

couverture

La fille sans qualités de Juli Zeh

critiqué par Sentinelle - (Bruxelles - 54 ans)

perversité

8 etoiles
Le jeu pervers de deux élèves du lycée privé Ernst-Bloch, lycée huppé situé à Bonn en Allemagne, trouve son épilogue dans un bain de sang. L'avocate à laquelle on confie l'affaire est bouleversée, tant elle a du mal à juger cet acte. Elle entreprend alors d'écrire l'histoire des trois protagonistes, leur rencontre, les prémices du...

couverture

L'Ombre de Ismaïl Kadaré

critiqué par Tistou - (68 ans)

Confuse

4 etoiles
Confuse que cette « Ombre ». Rédigée entre 1984 et 1986, en Albanie, il n’a été publié qu’en 1994, en France, puis ultérieurement en Albanie. La quatrième de couverture nous apprend que le manuscrit avait été placé en lieu sûr, dans un coffre de banque à Paris, avec mission de le publier en cas «...

couverture

L'Oblomova de Tecia Werbowski

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Paresse, douce paresse

8 etoiles
Une femme à l’aube de la soixantaine, est habitée par une douce léthargie et une paresse chronique. Son mari défunt la surnommait « Oblomova » en référence à « Oblomov », le héros délicieusement paresseux d’un roman de Gontcharov. Maya Ney est seule au monde. Elle n’a plus de famille et son mari est décédé...

couverture

L'interdit sous le lit de Clare Azzopardi

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Malte la rouge

7 etoiles
Il est important, pour appréhender au mieux ce texte de Clare Azzopardi, de posséder quelques repères sur l'histoire politique de malte, comprendre le cheminement opéré vers le socialisme, le rapport entre la religion et le pouvoir, la place de Dieu ainsi que celles de l'Architecte (Dom Mintoff) et de l'Evêque (Mikiel Gonzi), deux personnalités puissantes...

couverture

Le cheval finlandais de Sirkku Peltola

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Petites combines entre amis

8 etoiles
A l'instar de Inga Abele et son livre "les cerfs noirs" (l'action se passe en Lettonie, voir commentaire sur le site), Sirkku Peltola nous entraîne dans la misère du quotidien, celui d'une famille d'agriculteurs dans le nord de la Finlande. Face au dogme bureaucratique européen, les gens doivent frauder et trouver toutes sortes de petites...

couverture

Honte et dignité de Dag Solstad, Jean-Baptiste Coursaud (Traduction)

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Un digne professeur de lycée "pète les plombs" !

10 etoiles
Comment détruire sa vie en quelques minutes, c’est le propos de ce livre magnifique écrit par un auteur qui est considéré comme une figure incontournable de la littérature norvégienne contemporaine. Elias Rukla est professeur de norvégien depuis vingt-cinq ans au lycée d’enseignement secondaire général de Fagerborg. Il enseigne en classe préparatoire pour le baccalauréat et un...

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Amour anonyme de Tecia Werbowski, Émile Martel (Traduction), Nicole Martel (Traduction)

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Le rituel des adieux

8 etoiles
À l’enterrement de son mari, Lucy remarque une femme que personne ne connaît. Qui est-elle et quel rapport entretenait-elle avec Henri, son mari défunt ? Olga est une ergothérapeute qui a entretenu une longue liaison d’une durée de vingt-trois ans avec Henri. Elle souhaite assister aux funérailles afin de rendre un dernier hommage à cet...

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L'oeuvre de Kafka ou La vie de Jean et Charlotte Carrive à la Girarde de Jutta Bechstein, Jean Carrive, Robin Robilliard

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Les amis de Kafka

8 etoiles
La Girarde est une "propriété girondine, entre prés, bosquets et vignes sur le territoire de St-Quentin-de-Caplong. Demeure principale de Jean et Charlotte Carrive" Une maison symbolisant une culture particulière. Y vivent Jean et Charlotte Carrive-Behrendt, cette dernière étant issue d'une famille juive bourgeoise et cultivée, convertie au protestantisme et à la Kulturreligion. Jean l'a...

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Prague, hier et aujourd'hui de Tecia Werbowski, Élisabeth Destrée-Van Wilder (Traduction)

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Éternel triangle amoureux

9 etoiles
Lena, une femme séparée vit à Montréal. Mariée pendant dix-huit années à un ingénieur, elle exerce le métier d’enseignante et possède un théâtre de marionnettes. Lena voue un véritable culte à la ville de Prague qu’elle visite chaque année régulièrement, religieusement. Elle se rend chaque fois à la villa du 26, rue Na Zatorce où...

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Le coeur glacé de Almudena Grandes

critiqué par Papyrus - (Montperreux - 64 ans)

PICASSO l'aurait aimé...

9 etoiles
1059 pages pour plonger le lecteur dans « une histoire espagnole ». Une histoire étonnante et ambitieuse. Il aura fallu quatre ans de recherche à son auteur pour écrire cette extraordinaire saga familiale enkystée dans le XXième siècle et ses guerres. Almudena Grandes signe là une fresque de grande ampleur sur l'Espagne, un pays marqué par les...

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Hôtel Polski de Tecia Werbowski

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Une liaison dangereuse

9 etoiles
Tecia Werbowski est étonnante. Ses romans sont très courts mais très prenants. Celui-ci est beaucoup plus abouti que « Le Mur entre nous » et je l’ai de loin préféré pour l’histoire d’amour pathétique qu’il raconte. L’hôtel Polski est un hôtel de seconde classe situé à Varsovie. C’est un petit immeuble insignifiant connu seulement des voyageurs...

couverture

Le mur entre nous de Tecia Werbowski, Martin Gipet (Traduction)

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Histoire d'une vengeance

7 etoiles
Premier roman de l’écrivaine Tecia Werbowski d’origine polonaise mais résidant à Montréal. Une femme de quarante-huit ans originaire de Pologne et ayant émigré à Montréal, nous raconte de quelle façon elle a exercé une terrible vengeance envers une écrivaine célèbre, Zofia Lass, qui a connu la richesse et la gloire grâce à un seul...

couverture

L'honneur perdu de Katharina Blum de Heinrich Böll

critiqué par Tistou - (68 ans)

Quand la Presse tue …

7 etoiles
Ce roman est l’histoire malheureuse d’une jeune femme courageuse, Katharina Blum, peu gâtée par son ascendance et qui s’en sort à coup de volonté et de travail mais dont la vie est anéantie brutalement par les agissements d’une certaine presse ; (« Le Journal » dans le roman), presse à sensation qui par ses révélations...

couverture

Le dernier rêve de la raison de Dmitri Lipskerov

critiqué par Missef - (58 ans)

Un rêve terrible et merveilleux à la fois

9 etoiles
Ilyassov est vieux, mal-aimé et poissonnier. Son métier, c’est tout ce qui lui reste, c’est toute sa vie. Il les aime, ses silures ! Mais celle qu’il aime par-dessus tout, c’est la jolie Aïza, qui sent si bon. Ils se retrouvent, puis se perdent, puis se retrouvent, puis se perdent à nouveau, puis… Sinitchkine est policier,...

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La ville intemporelle ou Le vampire de Barcelone de Francisco González Ledesma

critiqué par Olivier verstraete radio cité vauban (RC - (51 ans)

lire Barcelone et se laisser séduire...

8 etoiles
Barcelone, la capitale catalane, capitale de coeur pour de nombreux espagnols en lieu et place de la trop blanche et royale Madrid, est un berceau d'histoire et de civilisation de l'humanité et des peuples qui l'ont occupée. Qui d'autre qu'un barcelonais amoureux de la ville comme Francisco Gonzalez Ledesma pour lui rendre hommage dans la...

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Le voyage dans le passé de Stefan Zweig

critiqué par Babsid - (La Varenne St Hilaire - 37 ans)

"Deux spectres ont évoqué le passé"

10 etoiles
Zweig est né en Autriche en 1881 et mort au Brésil en 1942. Cette nouvelle est restée inédite jusqu’à nos jours mis à part un fragment publié en 1929. Les Editions Grasset ont eu la bonne idée de nous la faire connaître. Certains étaient surement sceptiques, un inédit de Stefan Zweig ne se trouve pas...

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Stockholm noir, tome 1 : L'argent facile de Jens Lapidus

critiqué par BONNEAU Brice - (Paris - 40 ans)

Une excellente surprise !

9 etoiles
A l’annonce d’une trilogie tout droit débarquée de Suède, on peut frémir et craindre le phénomène commercial qui laisse certains dubitatifs, provoqué par la série Millénium de Stieg Larsson. De l’auteur de Stockholm Noir, qui n’a de nordique que la géographie, nous ne savons pas beaucoup de choses : Jens Lapidus est un ancien avocat...

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Des milliers d'années de Giulio Angioni

critiqué par Reginalda - (lyon - 57 ans)

Des milliers de plaisirs...

8 etoiles
Giulio Angioni Des milliers d’années (roman) Editions du Revif, 2008, trad. Denitza Bantcheva Pratiquement inconnu en France, Giulio Angioni jouit d’une importante notoriété en Italie où il est tenu pour l’un des maîtres de la nouvelle littérature sarde. Le roman Des milliers d’années est l’une de ses oeuvres maîtresses, et sans doute le livre le plus approprié pour...

couverture

Le menteur d'Ombrie de Bjarne Reuter

critiqué par Wakayoda - (44 ans)

Une grande fable géante

7 etoiles
C’est l’histoire de Giuseppe, un nomade solitaire, qui a commencé des études pour devenir médecin herboriste au XIV siècle mais qui ne les a pas fini. Pour financer ces études, il pillait les tombes. Il rencontre sur sa route celle d’Arturo, un simple d’esprit, qu’il prend sous son aile et c’est là que sa vie...

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Comme Dieu le veut de Niccolò Ammaniti

critiqué par Ciceron - (Toulouse - 76 ans)

L’Italie des perdants

8 etoiles
Près de 600 pages lues en 4 jours, j’ai toujours un faible pour ce genre de livre, même si on sent çà et là le procédé qui fait tourner la page : la stimulation du lecteur par un nouvel événement déconcertant ou choquant. Passons sur la couverture dissuasive, sans doute le fourgon pourri de Rino...

couverture

Mastroianni-sur-Mer de Enrique Vila-Matas

critiqué par Donatien - (vilvorde - 81 ans)

La litterature aide à " affronter les émissaires du rien"

8 etoiles
Il s'agit d'un recueil de textes dans lesquels Enrique Vile-Matas tente de donner des réponses argumentées aux questions : "Pourquoi écrivez-vous?"et "Comment devient-on écrivain?". Il le fait en évoquant tous...

couverture

Le canard sauvage de Henrik Ibsen

critiqué par Feint - (61 ans)

Une « fièvre de probité »

10 etoiles
Un homme, Hjalmar, a sa vie fondée sur un mensonge. Un autre, Gregers, par souci de la vérité, par estime pour le premier, qu’il considère comme son ami et comme un homme d’envergure, veut le détromper, lui ouvrir les yeux. C’est beau comme une théorie. Dans la réalité, Gregers est un imbécile dangereux ; Hjalmar,...

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Marie-Antoinette de Stefan Zweig

critiqué par Miss teigne - (43 ans)

Chronique d'une mort annoncée

10 etoiles
C’est sans concession que Stephan Zweig commence à brosser le portrait de l’étourdie Reine de France qu’était Marie-Antoinette. Il la décrit comme l’histoire s’en souvient : oisive, frivole et dépensière. Pourtant, Zweig y ajoute une touche d’humanité aidée par une étude psychologique intéressante du personnage. Plutôt que de la charger de tous les maux que connaissaient...

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Neiges d'antan de Gregor von Rezzori

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Emouvant !

8 etoiles
Je n'avais pas entendu parler de Gregor von Rezzori (1914-1998) ; je me demande pourquoi, car j'ai été charmé par un style précis et élégant, par le choix des sujets abordés, par la valeur de son témoignage. L'auteur est né sujet des Habsbourgs, la Bucovine (capitale Czernowitz) étant à l'époque un territoire de l'empire austro-hongrois cédé...

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Le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi

critiqué par Septularisen - (- ans)

L'AUTRE LEVI DE LA LITTERATURE ITALIENNE...

8 etoiles
Après Primo LEVI (1919-1987), voici l’autre LEVI de la littérature Italienne du XXe Siècle… Carlo LEVI (1902-1975), né à Turin et médecin de formation, il n’a cependant jamais pratiqué la médecine préférant de très loin la peinture et surtout... l’écriture. Antifasciste notoire, il est arrêté en 1935 par les autorités italiennes en place et condamné au...

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L'Ultime question de Juli Zeh

critiqué par Olivier verstraete radio cité vauban (RC - (51 ans)

répondre à l'ultime question

6 etoiles
l'ultime question juli zeh actes sud poursuivons l'exploration dans la jungle des sorties littéraires pour s'attarder quelque temps sur un ovni romanesque atterri en septembre outre Rhin avec l'ultime question de Juli Zeh chez Actes sud un jeune homme accusé de meurtres s'est prétendu originaire du futur où ses victimes vivaient bel et bien. Il aurait commis ses crimes...

couverture

Austerlitz de Winfried Georg Sebald

critiqué par Donatien - (vilvorde - 81 ans)

"Les souvenirs sont comme les ombres de la réalité"

8 etoiles
W.G. SEBALD (1944-2001), écrivain allemand, professeur de littérature européenne à l'université East Anglia (Pays de Galles). SEBALD était un archéologue de la mémoire. Il craignait la disparition de notre désir de souvenirs! La mémoire doit être exercée ainsi que le culte des disparus. ...

couverture

Tête de chien de Morten Ramsland

critiqué par BMR & MAM - (Paris - 64 ans)

Saga mi-danoise mi-norvégienne

7 etoiles
On avait déjà eu droit à une saga norvégienne avec Le demi-frère, de Lars Saabye Christensen. Voici une autre saga familiale qui lui ressemble beaucoup. Tête de chien, du danois (stop, j'évite les mauvais jeux de mots) Morten Ramsland. Une famille de danois, mais de danois qui oscillent entre la Norvège et le Danemark. La Norvège n'est pas le...

couverture

L'éveil de la glèbe de Knut Hamsun

critiqué par Romur - (Viroflay - 51 ans)

Hymne à la terre

7 etoiles
Isak arrive dans un coin sauvage de Norvège, avec son physique disgracié et sa constitution de colosse, ses quelques outils et son sens profond des choses de la terre. Il s’installe, défriche, bâtit. Il rencontre Inger qu’il épouse et qui l’aide à développer son domaine. Cet Eden recréé va avoir ses serpents qui apportent les...

couverture

L'Oiseau est malade de Arnon Grunberg

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Illusion des illusions tout est illusion

7 etoiles
« L’Oiseau est malade », l’Oiseau va mourir ! L’Oiseau c’est la femme de Beck mais ils ne sont pas mariés. Ce « n’était pas seulement sa femme, c’était aussi sa sœur, sa mère, sa tante, sa grand-mère, sa meilleure amie, son enfant. » Mais, avant de mourir, l’Oiseau veut épouser un demandeur d’asile...

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Je pars ! : Tribulations métaphysiques sur le chemin de Compostelle de Hans-Peter Kerkeling

critiqué par Calimero champenois - (41 ans)

un voyage agréable

7 etoiles
une belle balade offerte par un humoriste allemand il raconte son pèlerinage de la frontière franco-espagnole à Saint Jacques de Compostela il raconte ses pérégrinations avec de l'humour et parfois de la dérision ses rencontres fortuites sur le chemins qui parfois virent en de belles amitiés , et ses moment de galère à longer des nationales ,...

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L'agneau carnivore de Agustín Gómez-Arcos

critiqué par Spiderman - (62 ans)

Eblouissant roman d'amours ...

8 etoiles
Dans l'Espagne des années cinquante, brisée par la guerre civile et menée par le sabre et le goupillon deux frères vivent une passion sensuelle et amoureuse sans que leur famille ni le précepteur (républicain) ni le prêtre confesseur du jeune narrateur ne puissent y apporter d'obstacles suffisants. Agustin Gomez Arcos, traducteur et auteur dramatique, livre ici...

couverture

Mots d'esprit de l'humour juif de Victor Malka

critiqué par Smokey - (Zone 51, Lille - 38 ans)

Dans son sommeil, ce n'est pas l'homme qui pêche: ce sont ses rêves...

8 etoiles
La haute sagesse chinoise s'applique au niais satisfait de soi et de l'univers, aussi bien qu'à l'éthique du plus profond philosophe taoïste. C'est une opinion qu'écarte d'emblée la sagesse populaire juive. Ici, le persiflage devant la bêtise et la grossièreté des hommes frôle souvent l'aveu d'une détresse sans remède. Les mille exemples de cette sagesse réunis par...

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Contes nocturnes de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann

critiqué par Nance - (- ans)

Intéressant pour les romantiques

7 etoiles
Hoffmann est un des auteurs clés du romantisme. Contes nocturnes est un recueil de contes dont je ne gardais pas beaucoup d’espoir puisque que Fantaisies à la manière de Callot m’avait peu impressionné. À trop chercher à être poétique, ça en devient lourd. J’ai trouvé les textes des Contes nocturnes meilleurs, même si il y...

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L'Évangile selon Jésus-Christ de José Saramago

critiqué par Nicolas D. - (Lille - 42 ans)

Une autre idée de Dieu...

8 etoiles
Un Dieu sensiblement différent de celui qui nous est conté par la catéchèse ! Cet évangile relate une vie possible du Christ, bien plus partagé sur son difficile rôle que ce que laisse entendre l'histoire classique. Il suffit de consulter la quatrième de couverture pour deviner la substance de cet 'apocryphe' : un Christ tiraillé...

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Le Christ recrucifié de Níkos Kazantzákīs

critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)

Du charme et de la crispation

7 etoiles
Ce livre est très particulier au niveau des effets qu’il procure. Je dirais qu’il m’a parfois un peu énervé, que je l’ai donc lu très lentement et avec de nombreuses envies de ruptures. Et je ne suis jamais arrivé à rompre ! Pourquoi ?... Parce qu’il se dégage aussi de ce livre un indiscutable charme. Celui-ci...

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Brütt ou les jardins soupirants de Friederike Mayröcker

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Dire l'amour invisible

7 etoiles
Brütt pourrait être qualifié de journal presque intime, de rapport sur l'amour et sur l'absence. On y retrouve la narratrice qui s'épanche auprès de Blum, confident d'un long moment, en évoquant Joseph, l'être aimé qui brille par son absence. Cette trame, pâle résumé de la complexe intrigue tissée au fil des pages, présuppose des appartés, des...

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La vingt-cinquième heure de Virgil Gheorghiu

critiqué par Smokey - (Zone 51, Lille - 38 ans)

L'individu face au nazisme et au communisme

8 etoiles
La société décrite ici ne connaît que quelques dimensions de l'individu. L'homme intégral, pris individuellement, n'existe plus pour elle. Voici un homme, prisonnier du système nazi instauré par Hitler puis du système communiste de Staline. Lorsqu'elle arrête ou tue quelqu'un, cette société arrête ou tue une notion et non quelque chose de vivant. En bonne logique,...

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Romance provinciale de Kornel Filipowicz, Charles Zaremba (Traduction)

critiqué par Montgomery - (Auxerre - 52 ans)

Le classicisme ça a du bon !

10 etoiles
Kornel Filipowicz, décédé en 1990, était l'époux de la grande poétesse Wislawa Szymborska. Il est, en ce qui me concerne, une révélation tardive. D'une écriture dépouillée et classique, il raconte ici la vie ennuyeuse d'une jeune femme de 24 ans, Elzbieta, qui vit avec une mère peu respectueuse de ses choix. Dans la petite ville...

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Welcome Ossi ! de Wolfgang Brenner

critiqué par Laurent63 - (AMBERT - 50 ans)

Un polar à la sauce allemande

8 etoiles
Ce livre raconte l'histoire de Rabau, un allemand originaire de l'Allemagne de l'Est, et qui est désigné sous le mot de "Ossi" qui est un terme péjoratif. Notre personnage est chargé d'une mission par un ex-dirigeant de la stasi, police secrète de l'ex-RDA, il doit éliminer un directeur d'une usine de papier qui blanchissait de...

couverture

Requiem de Antonio Tabucchi

critiqué par Granada - (Bruxelles - 60 ans)

Hallucination à Lisbonne

10 etoiles
De ses années à Lisbonne, Antonio Tabucchi a au moins ramené deux choses : une passion pour le poète Fernando Pessoa et un goût prononcé pour la cuisine portugaise. L’un comme l’autre se retrouve dans « Requiem », un court roman publié en 1991, sans doute un des meilleurs Tabucchi. L’écrivain italien nous emmène en promenade...

couverture

Lotte à Weimar de Thomas Mann

critiqué par Smokey - (Zone 51, Lille - 38 ans)

le parallèle du temps

8 etoiles
Ce livre est le seul que j'ai lu de Thomas Mann mais il est vraiment passionnant. En effet, Mann reprend ici l'histoire de Goethe ("Les souffrances du jeune Werther") et la transpose dans l'avenir. Cette histoire, c'est celle de Charlotte (l'amour du jeune Werther) qui revient à Weimar des années plus tard pour revoir une dernière fois...

couverture

La petite monnaie de Kṓstas Tachtsī́s

critiqué par Spiderman - (62 ans)

Portrait en treize éclats

10 etoiles
Faire connaissance avec cet auteur par ce petit recueil de nouvelles est un vrai moment de délices ... La préface de Kay Tsitsèli met remarquablement en perspective les éclats de ce qui, grâce à cet éclairage, prendra l'aspect d'un portrait-mosaïque à l'aspect variable selon l'angle d'approche. Avec un subtil mélange d'autobiographie et de fiction ( les deux...

couverture

Les cahiers de Justo Garcia de Andrés Trapiello

critiqué par Septularisen - (- ans)

UNE FIGURE LITTERAIRE DE PREMIER PLAN

10 etoiles
Il est parfois des livres que tu découvres par hasard chez ton libraire, qui t’attirent par leur titre, leur couverture, leur auteur… «Les cahiers de Justo Garcia» de l’auteur Espagnol Andrés TRAPIELLO (né en 1953) est de ceux-ci… Le livre, en fait le journal imaginaire d’un soldat nommé Justo Garcia Valle, commence à la fin de...

couverture

Vertu de Jade de Lisa Fleischman

critiqué par PA57 - (41 ans)

Voyage dans la Chine du XXè siècle

8 etoiles
Vertu de Jade est la fille d'un magistrat de la Chine impériale et vit dans un quartier riche. Mais son père décéde prématurément, obligeant sa famille à déménager et à vivre plus modestement. Commence alors pour Vertu de Jade une vie difficile avec un mari qu'elle n'aime pas et fumeur d'opium et des problèmes d'argent....

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Mystères de Knut Hamsun

critiqué par Romur - (Viroflay - 51 ans)

La fin d'un fou

7 etoiles
Nagel débarque de façon voyante et semble-t-il maladroite dans une petite ville de province et s’installe à l’hôtel. Il va séduire et fasciner la société locale par son originalité, son éloquence, ses provocations et maladresses qui alternent avec des moments de générosité et d’urbanité. Nagel, c’est le héros de La Faim qui aurait le ventre plein....

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L'inconnu d'Athènes de Anne Zouroudi

critiqué par Cuné - (57 ans)

Accepte le conseil d'un vieil homme, Irinaki. Ne l'ouvre pas.

9 etoiles
"Mon nom est Hermès Diaktoros. On m'envoie d'Athènes pour vous aider dans l'enquête sur la mort d'Irini Asimakopoulos." Ainsi se présente un jour un gros homme sur une toute petite île grecque. Irini a été retrouvée morte au pied d'une falaise, et la police locale a conclu un peu vite à un suicide, pas d'autopsie, corps...

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Bulbus de Anja Hilling

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Vivre avec le passé dans le dos

7 etoiles
Bulbus est un endroit qui pourrait passer pour étrange et pourtant, il n'a rien d'extraordinaire quand on y pense. Ses habitants sont comme tout le monde, si ce n'est la rudesse de leurs échanges, le désenchantement qui teinte ceux-ci. Une dureté qui cache pas mal de fragilité et d'amour, comme en témoigne la première scène...

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Privé de titre de Andrea Camilleri

critiqué par Tistou - (68 ans)

Démontage d’une machination fasciste

6 etoiles
Andrea Camilleri a délaissé pour l’occasion son commissaire Montalbano. Pas la Sicile. Il s’agit ici d’une mise à nu des ressorts d’une machination, fasciste en l’occurrence, ou, comment faire passer pour un martyr de la cause une crapule qui s’apprêtait à commettre un crime « crapulo-politique ». Il se dit qu’Andrea Camilleri serait parti de...