Mon voisin de Milena Agus
( Il vicino)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Une petite nouvelle bien ciselée.
La voisine en a marre de vivre, elle cherche à mourir sans que personne puisse soupçonner quoi que ce soit. Elle a trouvé ce sera en réparant le rideau de douche de la baignoire, comme ça elle n'aura plus à supporter cet enfant qui ne parle pas, sa solitude quotidienne.
Et puis arrive le voisin, lui n'a qu'une seule peur il ne veut pas mourir. Il est à la fois hypocondriaque à la fois névrosé. Lui aussi a un enfant qui en revanche n'arrête pas de parler. Quand ils vont se rencontrer leur vision du monde et leur vie va changer.
Il y a beaucoup de force dans l'écriture pour décrire les personnages, les mots sont pleins de justesse, tout tombe juste sous sa plume.
Les éditions
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Mon voisin [Texte imprimé] Milena Agus traduit de l'italien par Françoise Brun
de Agus, Milena Brun, Françoise (Illustrateur)
Liana Levi / Piccolo (Paris. 2002)
ISBN : 9782867465000 ; 3,00 € ; 08/01/2009 ; 64 p. ; Broché -
Mon voisin [Texte imprimé] Milena Agus traduit de l'italien par Françoise Brun [et] Dominique Vittoz
de Agus, Milena Brun, Françoise (Traducteur) Vittoz, Dominique (Traducteur)
Liana Levi / Piccolo (Paris. 2002)
ISBN : 9782867467639 ; 3,00 € ; 08/01/2015 ; 64 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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Un plaisir à ne pas bouder.
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 7 août 2016
Cette nouvelle, malgré les thèmes abordés, fait souvent sourire, ne serait-ce que lorsqu'on entre dans les pensées de ce personnage féminin et que l'on découvre toutes les tentatives déjà réalisées pour mourir. Ce n'est pas une nouvelle qui repose sur de nombreuses péripéties, l'intérêt est ailleurs. Milena Agus parvient à décrire des atmosphères, des scènes authentiques que l'on imagine parfaitement. Avec une certaine sensibilité, elle nous touche par des éléments simples.On parvient assez facilement à situer et à imaginer cette histoire à Cagliari. Milena Agus possède aussi une belle plume et l'on entend cette petite musique propre à certains auteurs, comme si l'on entendait leur voix, comme s'il y avait une adéquation parfaite entre ce qui est écrit et ce qu'ils sont. Aucune enluminure gratuite, rien de factice. Avec simplicité elle emporte notre adhésion.
Dans la nouvelle édition, "Mon voisin" est suivi de "Comme une funambule" dans lequel Milena Agus parle de son métier. Elle ne se considère pas comme une écrivaine, elle devrait encore faire ses preuves selon elle. Elle évoque son confort à l'écrit et sa gêne à l'oral, elle qui est enseignante de littérature et d'histoire.Telle une funambule, elle est à la limite entre le réel et la fiction et s'y plaît. Ce texte est écrit avec sincérité et humilité, il permet aussi d'entrer un peu dans l'intimité d'une artiste à suivre.
Je n'avais encore rien lu de Milena Agus, je ne m'arrêterai pas là.
Personnages non identifiés
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 6 janvier 2010
All you need is love!
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 23 juillet 2009
Après mal de pierres, mal de vivre....
Critique de Ninon (Namur, Inscrite le 11 avril 2004, 71 ans) - 19 juin 2009
Beau mais court
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 10 février 2009
Je la découvre donc par le biais de cette nouvelle de cinquante pages, qui raconte l’histoire d’une rencontre entre une femme qui ne pense qu’à l’organisation de son suicide parfait, et son nouveau voisin hypocondriaque.
C’est assez étrange, assez décalé. On ne comprend pas pourquoi cette femme veut mourir. D’ailleurs le veut-elle réellement ? Puis cette histoire assez sombre devient peu à peu très lumineuse, jusqu’à la chute qui est comme un coup de soleil.
Cette rencontre improbable fonctionne, et en fait on est triste de quitter si rapidement ces personnages, à peine commence-t-on à s’attacher à eux. Il y avait pourtant là matière à un roman.
Cendrillon en contemporaine !!!
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 2 février 2009
Son balcon donne sur le mur du jardin du voisin, et un jour, son voisin apparaît sur le mur, il a lui aussi un enfant, plus âgé, très bavard, et turbulent qui ne vient que pendant les vacances. Il a peur de la maladie, il ne veut pas mourir.
Deux êtres opposés se retrouvent le soir, lui sur son mur, elle sur son balcon, elle lui dit son mal être, il lui propose la manche de sa chemise pour essuyer ses larmes. Il lui expose ses raisons de ne pas mourir : « Nous ne sommes pas en guerre, nous mangeons trois fois par jour et nous ne risquons pas de sauter en l’air en sortant de chez nous parce qu’un sniper nous a pris pour cible. Vouloir mourir ici, chez nous, c’est une insulte. Nous devons vivre le plus possible et abolir les guerres, la faim, les maladies et la mort. »
Un très beau texte sous le soleil de Cagliari, la plage, la végétation, l’auteur sait tout aussi bien décrire les sentiments que les paysages, un très court et beau texte.
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