La Partita
de Alberto Ongaro

critiqué par Monito, le 31 mars 2009
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Une épopée... mouais
Un hiver du XVIIIème siècle, Francesco Sacredo, noble vénitien rentre au pays après avoir purgé une peine sur l’île de Corfou.

A peine débarqué, commence une partie de jeu dont nous ne saurons guère quand elle se termine, si elle se termine, ni qui l’emporte.

Refusant d’admettre la ruine provoquée par son père, défait, à la folie, aux jeux avec une comtesse allemande Mathilde von Wallenstein, Francesco relève un défi que cette dernière lui lance, le perd et prend la fuite…

Une fuite qui sera la totalité du roman qui s’étend sur 300 pages et où se succèdent les aventures, les rencontres, les fuites à nouveau, les illusions, les déceptions, les amitiés, les trahisons…

Bien écrit, ce roman se lit comme une épopée mais n’a rien de remarquable, tant d’un point de vue de la trame que de la richesse de psychologie des caractères ou autre…

Un bon moment et un regret, celui de n’avoir pas su explorer plus avant la folie et le syndrome de persécution dans lesquels plonge peu ou prou le héros et qui auraient pu densifier ce roman agréable.