Théâtre et Poésie => Poésie (1771 livres critiqués)

Théâtre, Poésie


couverture

Abysses de Fariba Hachtroudi, Anne Cotrel (Dessin)

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie militante et amoureuse

7 etoiles
Fariba Hachtroudi est une romancière iranienne contemporaine. Ce recueil, dont la préface très élogieuse de Gil Jouanard souligne le courage face à l’obscurantisme religieux, alterne des poèmes militants, encensant la force et la patience des femmes, et les poèmes amoureux, qui célèbrent une sensualité à fleur de peau. L’écriture, rythmée par la rime et la...

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Le désert et l'enfance de Daniel Klébaner

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Un recueil de courts essais écrits en prose poétique, qui rend hommage à la langue française pour évoquer notre rapport au monde et aux arts

8 etoiles
Ce recueil difficilement classable tient à la fois de l’essai, par des réflexions évoquant les nuances de notre rapport aux arts (notamment la peinture et la musique), et de la poésie. L’écriture très travaillée (parfois trop) de Daniel Klébaner, qui cherche à utiliser la pleine capacité de la langue française (langue maternelle à laquelle il...

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Les vagues de mon destin de Stefano Patera

critiqué par Perspective - (52 ans)

Critique Journaliste Italienne

10 etoiles
DESCRIPTION "Les vagues de mon destin" offre une large sélection de poèmes, aphorismes et perspectives au cours d'un long voyage passionnant à travers des lieux en France et en Italie parcourus par l'auteur, au fil des pages intenses. Un itinéraire qui explore les thèmes de la famille, l'amour, la vie, le sourire, le voyage, la culture,...

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Les Colonies de Tomasz Różycki

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie réaliste, à la fois étrange et familière.

10 etoiles
De prime abord, ce recueil est doublement trompeur. Tout d’abord, son titre, ainsi que ceux des poèmes (Le café et le tabac, Créoles et métisses, La route des Indes, Ivoire et ébène, Les voiliers de sa Majesté, etc.) peuvent susciter une impression d’exotisme à la mode du XIXème siècle mais la lecture dissipe rapidement cette...

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Présence à la nuit de Nelly Sachs

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et je pose en hésitant mon pied sur la corde vibrante de la mort déjà commencée

7 etoiles
LE CYGNE (Der Schwan) Rien sur les eaux Et déjà est suspendue au battement des yeux la figure d’un cygne qui s’enracine dans l’onde grimpe et de nouveau s’incline Absorbant la poussière et prenant avec l’air mesure de l’univers La vie de Nelly SACHS commence véritablement le 16 mai 1940. Ce jour-là, grâce à l’intervention de son amie, l’écrivaine suédoise Selma LAGERLÖF - l’auteur du fameux...

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C'est gentil d'être passé de Hélène Dassavray

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Sans honte et sans fard

9 etoiles
Que ça fait mal, de voir son amour partir, de sentir sous soi le sol se dérober, d'entendre son coeur battre à tout rompre et d'avoir les larmes qui perlent, puis qui se précipitent, sous les yeux... C'est le sens profond de ces poèmes, Héléne Dassavray nous parle de cette douleur, mais de façon moins...

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Poèmes géographiques de Thierry Radière

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Voyage au long cours

10 etoiles
D'abord, un titre, "Poèmes géographiques", qui intrigue... Ensuite, une écriture fleuve, nous voici embarqués pour un voyage au long cours, à la découverte de vers qui n'en sont pas, libre à chacun(e) de trouver le rythme, de se laisser transporter au gré de ce voyage original. D'ailleurs, après avoir lu, relire quelques passages à haute voix,...

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Les poésies d'amour de Marina Tsvétaïeva

critiqué par Provisette1 - (12 ans)

Mais que c'est beau!!!!!

10 etoiles
"Chaque vers est enfant de l'amour", écrivait-elle et comment pourrait-on en douter un seul instant en plongeant avec volupté, le coeur abreuvé, nourri à la source de l'"absolu de l'amour" que sont ces "chants" qui nous emportent vers un au-delà de passion, d'émotions folles, exacerbées que l'on voudrait partir déclamer pour pouvoir les partager! Ah combien...

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Fables de Jean de La Fontaine illustrées par Jean-Baptiste Oudry de Jean de La Fontaine, Jean-Baptiste Oudry (Dessin)

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Une oeuvre classique et ses illustrations originelles

9 etoiles
Cette édition mérite une présentation, alors que les fameuses Fables sont évidemment connues de toutes et tous. Elles sont ici accompagnées de leurs illustrations originelles, de la main du dessinateur du Roi, Jean-Baptiste Oudry. Cela permet de se plonger un peu plus aisément dans l'esprit de l'époque. Ce bel ouvrage n'est pas un livre rare, d'époque,...

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Le Bestiaire de Guy-Noël Passavant de Alexandre Voisard

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Un recueil à deux voix, inspiré par une vie immergée dans la nature et l'observation des animaux des bois

9 etoiles
L’introduction de ce recueil (à la très belle couverture) est émouvante : elle évoque la figure de Guy-Noël Passavant, un homme qui, avant tout soucieux de vivre au plus proche du réel au contact de la nature, quitta son emploi de clerc de notaire et s’installa, en ermite à la fois philosophe et poète (un...

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Des heures jardinières de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Poésie d'une relation, particulière et intime, avec un coin de terre

10 etoiles
Ce recueil, composé de petits poèmes (versifiés ou en prose) datés du 05/09 au 31/08 d’une année non précisée, retrace une année de vie au Jardin. Le poète-jardinier, tour à tour actif ou contemplatif, tour à tour courbé comme appelé par la terre ou debout et levant la tête vers le ciel, évoque la relation...

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Le cri de l'épervier de Anise Koltz

critiqué par Septularisen - (- ans)

Entre le soleil et la lune

7 etoiles
Anise KOLTZ, 87 ans au moment où j’écris ces lignes, est la grande voix de la poésie luxembourgeoise actuelle. Le cri de l’épervier a été publié en 2000. C’est un recueil de très courtes poésies qui font souvent moins d’une (petite) page, mais utilisent toujours des métaphores percutantes et des images sublimes... Voyante Je suis...

couverture

Oublier en avant de Marlena Braester

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une longue marche dans le désert, comme une expérience à la fois physique et mystique

9 etoiles
Marlena Braester est une poétesse roumaine d'expression française, qui s'est établie en Israël. Néanmoins, ce brassage d'influences multiples ne se reflète pas dans cette poésie minérale très épurée, qui nous immerge dans l’immensité accablante du désert et nous confronte à la pénibilité d’une lente progression sur des dunes de sable friable s’étalant à perte de...

couverture

Par la porte scellée de Jean Pichet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Un recueil magistral, dont la poésie est peuplée d’ombres et hantée de silence

10 etoiles
Ce recueil, à la couverture d’une très grande sobriété, est publié dans une petite collection que je méconnaissais. Il s’agit pourtant d’un chef d’œuvre d’une grande densité et d'une grande profondeur, qui m'a fait forte impression. Ecrit en vers libres, il s’attache, dans une ambiance automnale et crépusculaire, à évoquer les nuances d’une vie qui...

couverture

Mirage posthume : Poèmes de Mircea Dinescu

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie pamphlétaire à l'ironie caustique et mordante

9 etoiles
Cette plaquette d’une vingtaine de poèmes dénonce la situation de la société roumaine sous Ceaucescu à la fin des années 80. Le ton du recueil, dont la publication fut interdite en Roumanie, est très caustique, oscillant sans cesse de l’ironie mordante au tragique désabusé. Dinescu use du vers libre ou utilise à contre-emploi la forme...

couverture

Vers elles de Gérard Pons

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

L'homme est un être voyageur porté par le rêve et l'amour

9 etoiles
Cette mince plaquette publiée par les éditions de l’Arbre, qui accomplissent un travail artisanal de grande qualité (poursuivi par Catherine Brisset après la disparition de Jean Le Mauve), comporte trois parties distinctes composées de poèmes en courts vers libres, le plus souvent penta- ou hexa-syllabiques. Ces trois parties sont liées mais il faut une lecture...

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Pierrot de rien de Françoise Lison-Leroy, Anne Leloup (Dessin)

critiqué par Bafie - (62 ans)

Quelques riens à vous offrir

8 etoiles
Un récit comme un trait vif sur le papier traduisant la fuite en avant de l’être qui part ailleurs. Des mots qui tracent, se cognent et se posent à l’instar du personnage qu’ils décrivent. Des mots qui crient son désarroi et sa rage de vivre, la noirceur de la nuit, les os glacés par la pluie et...

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Ode à la France de Georges Mérédith

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Un plaidoyer lyrique pour la résurrection de la France après le désastre de 1870

9 etoiles
En ces temps troublés où la France est devenue la cible d’agressions terroristes visant tout autant ses ressortissants que ses valeurs, ce long poème de Georges Meredith, qui évoque la débâcle de 1870 et le redressement de la France, pays incarnant la défense des libertés et le triomphe de la Raison sur les obscurantismes,...

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20 poèmes choisis de Antonio Cabrera

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie méditative et contemplative sur l'homme et la nature

9 etoiles
La collection de l’institut « Alfons El Magnanim » publie de minces plaquettes, traduites en français, de poètes espagnols contemporains. L’édition est élégante, sur papier épais, avec une jaquette couleur saumon sobrement illustrée d’un portrait de l’auteur. Ce recueil présente 20 poèmes d’Antonio Cabrera, dont l’écriture est discursive. Le poète marche dans la nature, attentif au...

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Mémoires des failles de Philippe Annocque

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

une autobiographie onirique, construite sur des souvenirs incertains dans des réalités gigognes

10 etoiles
« Mémoires des failles » est une sorte d’OVNI littéraire qui, partant du constat que la somme de nos souvenirs est très inférieure à celle de nos instants vécus, retrace la biographie du narrateur en déroulant l’album-souvenir des moments perdus dans les failles d’une mémoire poreuse et profondément lézardée. Le paradoxe de l'argument est résolu...

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Etre aveugle avec davantage de peau de Hannelies Taschau

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie, froide et sèche d'images, profondément ancrée dans la réalité sociale

8 etoiles
La collection "Parallèle", publiée par André Silvaire à l’époque de de l’âge d’or de l’édition poétique (je pense à Rougerie, PJO, Seghers, etc. – même Gallimard osait publier de jeunes auteurs !), proposait des recueils bilingues de poésie contemporaine. Les éditions André Silvaire ont disparu en 2003, avec le décès de leur fondateur. La...

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Un même silence de Bernard Vargaftig

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Evocation des lieux où le poète vécut son enfance pendant l'Occupation

8 etoiles
Ce recueil (joliment édité par André Dimanche) se compose de 8 textes indépendants, écrits en prose, qui ont fait l’objet de publications dans des revues poétiques (Ralentir travaux, Po&sie, etc.). Liés par une thématique commune, ils évoquent les lieux de l’enfance de Bernard Vargaftig qui vécut, pendant l’Occupation allemande, avec la crainte permanente des rafles....

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Du peu du monde et autres poèmes de Kikī́ Dīmoulá

critiqué par Septularisen - (- ans)

Jamais mot ne fut dit sur toi dans mes désirs.

8 etoiles
« Du peu du monde et autres poèmes » est un choix de poèmes retenus parmi 4 des 8 recueils de poésie écrits par Kiki DIMOULA (1931) à savoir « Sur les traces » (1963), « Le peu du monde » (1971), « Mon dernier corps » (1981) et de « Je vous salue Jamais...

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Controverse de Jeffson Menier

critiqué par Leplumeur - (28 ans)

Invraisemblable

10 etoiles
Présentation sur le site de l'éditeur Je connais les traces où les bulbes éclatent sur le front de la mer, et même parfois sur ses genoux, mais sans jamais lever sa jupe. Il est un poète plein d'étoiles dans son comptoir. Un sorcier des instants de poésies au féminin pluriel avec des mots voilés au singulier....

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Juste envie de souligner de Thierry Radière

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

En chantant peut-être...?

8 etoiles
Dans sa dédicace L’auteur peu loquace En lieu de préface Convoque l’audace Ecoutant Radière J’ai tout fait à l’envers Rien que des mauvais vers M’exposant au revers Le poète Radière N’est point enfant d’hier Il fait prose en vers Fragile comme verre Affranchis de forme Libérés des normes Le vers il réforme Sans rime conforme Poète de demain Il pétrit à deux mains Les mots de son levain Dans son texte pétrin « mots...

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Mariana, Portugaise de Guy Goffette

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Eloge de la passion et de la ferveur amoureuse

9 etoiles
Ce court recueil de prose poétique est constitué de quatre lettres dédiées à la religieuse portugaise, qui rendent un hommage, aussi ardent que son sujet, à l’amour fou, au désir charnel et à la passion délirante, qui submergent la raison et les conventions. Cette nonne, qui fut séduite puis abandonnée par un noble français venu...

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Dans la Gueule d'Ombres de Yves Heurté

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie très engagée

8 etoiles
[i] Quelle poésie après Auschwitz ? L’innommable dépasse l'imaginable. L’innommable n'est pas poétique. J'ai quand même tenté de me laisser guider dans le sillage d'un Primo Levi, qui osa entrouvrir cette Gueule d'ombre pour témoigner de ce qu'il avait vu et vécu et nous alerter sans trop d'illusions. Un regard lucide sur notre monde nous montre que...

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95 Poèmes de E.E. Cummings

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et l’histoire s’enrichit immesurablement d’une simple et si douce mort du jour

6 etoiles
Voici donc un choix de poèmes de Edward Estlin CUMMINGS… Qui ? E.E. CUMMINGS! - Poète américain, complètement oublié, sauf par ses admirateurs inconditionnels-, ce recueil paru en 1958 avec un « choix de poèmes » fait par CUMMINGS lui-même, nous fait donc (re)découvrir son œuvre. E.E. CUMMINGS (1894-1962), aurait pu rester définitivement dans...

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L'inconnu cardinal de Donia Berriri, Fanny Michaelis (Dessin)

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie sincère et touchante, mais qui gagnerait à se libérer d'un attachement excessif aux formes "canoniques" de la poésie

7 etoiles
C’est la lecture du poème liminaire, où j’ai retrouvé l’inspiration des textes « poétiques » que j’écrivais vers l’âge de mes 20 ans (révolus depuis 20 ans…), qui m’a incité à me plonger dans cette mince plaquette qui se place sous l'égide de Baudelaire « N’importe où ! Pourvu que ce soit hors de ce monde ! ». Ce premier...

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Epreuve de l'air de Dominique Sampiero

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

"C'est le Noooord"

10 etoiles
Ami lecteur, vous serez en droit de me taxer de chauvinisme ! Je vous présente à nouveau un ouvrage de Dominique Sampiero, un auteur de ma région, qui une fois de plus fait mouche en nous parlant de son nord, celui auquel il est très attaché. "Epreuve de l'air", c'est une vaste photographie du ciel,...

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Le peu du monde/Je te salue jamais de Kikī́ Dīmoulá

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et les coïncidences meurent sans être aimées

10 etoiles
Vent du sud. Douleur infernale dans les os. J'entends par là les cintres personnels servant à trimballer sans la froisser notre image ce VRP de notre durée. (...) Pour ces douleurs il existe dit-on une poudre miraculeuse en quoi nous nous changeons. (Extrait de "Lueurs d'inexistence") Très peu, trop peu connue et traduite en français, Kiki DIMOULA (Née à Athènes en 1931) est pourtant...

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Paul Verlaine de Stefan Zweig

critiqué par Alceste - (Liège - 63 ans)

Si faible face au poids du destin

7 etoiles
Le tout jeune Stefan Zweig consacre dès 1905 une biographie à celui qui est encore l’idole de toute la jeunesse européenne moins de dix ans après sa mort : Paul Verlaine. Bien sûr, il s’agira davantage d’un hommage d’un écrivain à un autre qu’une étude richement documentée. Dans un style très...

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Hymnes à la nuit et cantiques spirituels de Novalis

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Les prémices du romantisme, inspirés par l'amour de Novalis pour sa fiancée défunte et par le mysticisme chrétien

8 etoiles
La petite collection Orphée de La Différence a publié, en édition de poche, la plupart des poètes majeurs de la poésie mondiale (passée ou contemporaine) et s’est quasiment hissée au niveau de la collection blanche nrf/poésie, qui constitue une référence en matière d’édition poétique. Elle présente ici une édition bilingue des « Hymnes à la...

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Idées noires (sur fond sombre) de Dominique Saint-Dizier

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Tout sauf triste !

8 etoiles
Ne vous méprenez pas... Ce recueil est tout sauf triste ! Bien que profondément noir, l'art de manier les mots enchante le tout. De quoi s'agit-il ? De vérités... De pensées qui tournent autour de notre condition d'êtres humains, de nos rapports aux autres, à la maladie, à la vieillesse, la solitude, la nature... Dominique Saint-Dizier a la...

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Collines, et autres poèmes de Joseph Brodsky

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et que ce siècle ivre de sport, fait tournoyer nos têtes

8 etoiles
Là-bas l’espace entier n’est qu’immobilité, là-bas tout paraît un songe malade et morbide, là-bas Dieu n’est plus qu’une lumière à la fenêtre par une nuit de brume, dans la maison la plus lointaine. (Extrait de « Élégie à John DONNE ») Au lendemain de l’annonce du Prix Nobel de Littérature 1987 à Joseph (Iossip) BRODSKY, les lecteurs français s’aperçurent avec...

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La montagne vive / Bergeries de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

A travers les alpages et les bergeries abandonnées, au-dessus des vallées qu'obscurcit l'ombre portée de la mort

10 etoiles
Contrairement à ce que j’imaginais avant de commencer la lecture du recueil, il ne s’agit pas ici d’une réminiscence du voyage en Isère, évoqué dans d’autres ouvrages, que Marcel Migozzi fit en 1943, quand il était encore enfant, pour échapper à la dureté de la guerre. En fait, il semble que ce recueil, un peu...

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D'amour et de désolation de Gabriela Mistral

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et je les ai perdus, sans un cri d'agonie...

8 etoiles
Bien avant le grand poète Pablo NERUDA il y avait déjà au Chili… Gabriela MISTRAL (Lucila GODOY ALCAYAGA 1889-1957), aujourd’hui totalement tombée dans l’oubli, cette institutrice, puis diplomate, donna pourtant à la poésie de son pays, ses premières lettres de noblesse et son premier Prix Nobel de Littérature. M. Claude COUFFON nous offre donc ici...

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Les Choses de Mon Corps de Marcel Nguiayo Effam

critiqué par Imani - (Toulouse - 44 ans)

Un poète dans la cité...

10 etoiles
Ce recueil de poèmes peut se lire comme autant de longues lettre écrites pour dire l'amour, l'amertume; dénoncer la gabegie, le népotisme, l'irrationnel, la pauvreté. Les vers claquent. La langue enchante. Les envolées lyriques de cet auteur nous font voyager autant qu'elles nous font rire et réfléchir. Il a le verbe facile et sa poésie coule, tel un long...

couverture

Grille de parole de Paul Celan

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et le trop de mes paroles : déposé sur le petit cristal dans le fardeau de ton silence

10 etoiles
Disons le tout de suite, la merveilleuse poésie de Paul CELAN se mérite, aussi bien parce que sa lecture est exigeante, difficile, mais aussi et surtout parce que c’est une poésie vivante, en évolution en « fuite » permanente devant son lecteur… A peine croit-on avoir saisi le sens d’une phrase, que dix autres nous...

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Itinéraire céleste de Jean-Pierre Luminet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Extase cosmologique

9 etoiles
Le titre de ce recueil, composé de trois parties d'inégales longueurs, évoque irrésistiblement les ouvrages scientifiques de Jean-Pierre Luminet qui est, outre un poète reconnu, un astrophysicien de haut niveau et l’auteur d’ouvrages de vulgarisation sur notre connaissance du cosmos (son livre le plus célèbre en cette matière étant consacré aux trous noirs). Néanmoins, la première...

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Les âmes petites de Véronique Joyaux

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 78 ans)

Victor Hugo, pas mort

10 etoiles
La poésie sociale serait-elle de retour ? On sait qu'il n'y a rien de plus difficile à réussir. Il faut beaucoup d'empathie pour les classes sociales défavorisées si on souhaite éviter l'emphase ou la thèse. Beaucoup s'y sont cassé la figure. Victor Hugo pourtant a eu quelques belles réussites en ce domaine : dans...

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Le cabaret des mots de Matéi Visniec

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Les mots prennent la parole !

10 etoiles
Ce livre révèle toute l’étendue de la gamme où s’exerce la virtuosité de Matei Visniec, dont la capacité à entrelacer les motifs comiques et tragiques me fait irrésistiblement songer à Ionesco, à moins qu’elle ne soit un trait de l’esprit roumain (puisqu’on le retrouve également chez de nombreux auteurs de ce pays). Matei Visniec, surtout connu...

couverture

Bacchus : Un poème sans fins d'amours de François Turner

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

un long poème, à l'écriture expérimentale, entre la psalmodie et la transe

7 etoiles
Ce recueil, composé d’un long et unique poème étiré sur 120 pages, risque de décontenancer les lecteurs attachés aux formes traditionnelles de la poésie. Il doit être impérativement lu d'une traite, dans l'ordre successif des poèmes, comme on le ferait d'un roman aux courts chapitres. Après quelques poèmes structurés et découpés en vers, qui constituent...

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Sansonnets, un cygne à l'envers : Cent sonnets, insignes allant vers.... de Pierre Thiry

critiqué par Sakalivres - (37 ans)

Un joli moment de poésie

8 etoiles
La poésie serait-elle tombée en désuétude? Ne sombrons pas, de suite, dans de viles turpitudes. Les mots, les beaux, ne sont simplement plus de nos habitudes. Laissons-les s'envoler et prendre de l'altitude. Ils virevoltent et nous effleurent, Veloutés et fragiles comme des pétales de fleurs, Il se frayent un chemin droit vers le coeur. Voyez comme la poésie adoucit les heures. Les...

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Périphérique(s) de Nicolas Grenier

critiqué par SophieC - (73 ans)

Emouvant

9 etoiles
Avec ce recueil, vous lirez des haïkus émouvants. Une belle sélection pour un lieu-clef à Paris : le périphérique. On y est, chacun à sa façon. Au final, une très grande sensibilité aux mots et un fort attachement à la forme du haïku. Belle langue épurée et style radical. Certains poèmes peuvent changer la vision...

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La mort n'est jamais comme de Claude Ber

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Trop technique

7 etoiles
La poésie de Claude Ber est une poésie chirurgicale... "La mort n'est jamais comme" semble être une profonde méditation sur soi, la mort omniprésente apporte à ce recueil une lourdeur et un côté dramatique peu faciles à appréhender. Le temps passant, diverses situations sont évoquées, nombre de pensées surgissent et sont jetées en pâture au...

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Cochon farci de Eugène Savitzkaya

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Le magicien ose

9 etoiles
Monsieur Savitzkaya est un magicien, un magicien des mots. Il a l'art d'écrire avec une musicalité rare, à propos de choses très terre à terre, et rend le lecteur béat. Béat d'admiration, face à cette prose poétique qui l'entraîne dans le délire de cet auteur, sur des chemins inconnus. A leur détour, la nature, belle...

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Georges Brassens ou la tombe buissonnière de Jean-Paul Sermonte

critiqué par Bolcho - (Bruxelles - 76 ans)

L'homme à la pipe, après l'avoir cassée

8 etoiles
On peut appeler ça un polar si vous voulez : un vol a eu lieu, des flics sont sur la piste des coupables. Le vol ? Celui du cercueil de Georges Brassens. Les flics ? Une jolie fliquette aidée d'un spécialiste en « brassensologie ». Pas de panique ! Le bon Georges va retrouver son refuge grâce... à la maréchaussée. Le...

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Les effarés de Arthur Rimbaud, Lauranne Quentric (Dessin)

critiqué par Bafie - (62 ans)

Gommer l'effarement d'un enfant.

10 etoiles
Lauranne Quentric nous livre sa lecture, ses images nées autour du poème d’Arthur Rimbaud « Les effarés ». Il s’agit ici de la 1ère version de ce poème écrite en 1870. Verlaine ayant reproduit ce poème avec quelques modifications et un éloge emphatique en 1883. Papiers découpés et collés, dessins, créations en pâte Fimo illustrant avec...

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L'hydrolyse affriolante de Christophe Esnault

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Amour à mort

8 etoiles
Un petit livre pour un long poème ou un long poème dans un petit livre, un long poème comme un mille-pattes composé de vers de mille pieds pour chanter l’eau qui coule sur la courbure d’une hanche, les femmes fluides qui s’épanchent comme des fleuves alanguis en longs méandres. « Le fleuve se confond à...