Théâtre et Poésie => Poésie (1769 livres critiqués)

Théâtre, Poésie


couverture

Transport Commun de Rim Battal

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

"Tout est surmontable"

8 etoiles
Née au Maroc, Rim Battal vit entre son pays natal et la France, elle a « Le sentiment d’être un nouveau colosse de Rhodes, certains jours – un pied de chaque côté de la méditerranée – d’autres, la sensation d’avoir le cul qui s’érode entre deux chaises ». Elle cherche à transmettre ses origines, les...

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L'oeil soldat de Larry Tremblay

critiqué par Nathavh - (60 ans)

L'oeil soldat

10 etoiles
C'est l'auteur de "L'orangeraie" pour ne citer que son roman le plus connu, il est québecois et c'est avec joie que j'ai eu l'occasion de le rencontrer en mars chez Tulitu (la belle librairie bruxelloise où l'on peut s'approvisionner en littérature québécoise). C'est un récit poétique qu'il nous propose, un récit au rythme implacable. C'est...

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Très haut amour: Poèmes et autres textes de Catherine Pozzi

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et d’avoir perdu ma vie sur les chemins à cueillir des petites fleurs d’érudition vaniteuse».

6 etoiles
«Sonnet moral sur les rimes d'un poème de mon amant impossible» J’aime les roses qui se meurent Les caprices inachevés Et le long regret qui demeure Au bout des refus énervés. J’aime aussi les promesses lentes De paradis ...

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Un gratte-ciel, des gratte-ciel de Guillaume Decourt

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Tableaux en prose

8 etoiles
J’ai traversé ce recueil de cent-dis-huit poèmes en prose, tous presque identiques dans la forme, quatre lignes en général trois parfois, seulement quelques phrases très dépouillées pour dépeindre un tableau, parfois une nature morte, parfois un paysage, parfois un scène avec personnages, …, comme on visite une galerie de peintures dans un musée. J’ai même...

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Ecrits à la main de Michael Ondaatje

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et dans notre Livre des Victoires quand on voyait un parasol sur le champ de bataille on pouvait identifier le roi à son ombre».

7 etoiles
SI le canadien Michael ONDAATJE (*1943) est mondialement connu pour son travail de romancier, [«L’Homme flambé» (très opportunément rebaptisé «Le Patient anglais» après la sortie du film) lui a valu le Booker Prize en 1992, puis le Golden Man Booker Prize en 2018], peu de gens savent qu’il poursuit parallèlement une œuvre poétique hors du...

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Le cycle du cheval suivi d'Accords de António Ramos Rosa

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et ta langue s'enivre de saveurs aussi vertes que les pommes de l'enfance des tantes et des aïeux».

6 etoiles
«La lumière et la nuit» Ici la lumière élabore ses plans dans la tache du silence et la nuit se met à parler aux portes. Voici le temps du corps, le bois de l'ombre. De l'obscurité montent des cordes transparentes, des violons d'herbes, un tournoiement d'ailes à contre-jour. Quelqu'un expulse son image du miroir et l'oblige à se faire nuage. L'ignoré est devenu la...

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Rythmes de Andrée Chedid

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et de la souche de toute vie tu devins Toi unique au monde face à l’éphémère défi».

8 etoiles
«Nuages» Les nuages frôlent Falaises et crêtes Courtisent les vallées Tracent sur plan d'azur De brèves et blanches écritures Détissées par le temps Face aux montagnes Qui surplombent nos saisons passagères Nous sommes ces nuages Entre gouffres et sommet. Voici un bien étrange recueil de poésie, puisque composé à plus de 80 ans, il est également le dernier paru du vivant de son...

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Louise de Isabelle Alentour

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

L'innocence martyrisée

9 etoiles
Pur produit de la formation scientifique Isabelle Alentour s’est d’abord tout naturellement investi dans le monde de la recherche avant d’évoluer vers une application plus concrète de son savoir dans le domaine clinique. Elle aborde ensuite l’écriture et propose ce recueil de poésie qui est, pour moi, plus qu’un recueil de poèmes, c’est l’histoire d’une...

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Poèmes et antipoèmes de Nicanor Parra

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et que je ne serais plus qu’un homme qui a aimé, un être qui s’est arrêté un instant face à tes lèvres».

10 etoiles
«Paysage» Vous voyez cette jambe humaine qui pend de la lune Comme un arbre poussant vers le bas Cette terrible jambe qui flotte dans le vide Éclairée à peine par le rayon De la lune et de l’oubli! Ce fut l’un des plus grands poètes de langue espagnole, et pourtant très peu le connaissent… Nous savons tous ce qu’est la poésie,...

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Vision et Prière et autres poèmes de Dylan Thomas

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et en silence je trais le sein du Démon».

6 etoiles
Considéré au Royaume-Uni comme le plus grand poète de la première moitié du XXe S., Dylan Marlais THOMAS (1914-1953) est relativement peu connu dans nos contrées. La faute sans doute à une poésie obscure et relativement hermétique [qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de son illustre ainé William BLAKE (1757-1827)], et à la difficulté...

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Écrits noirs... Encre rouge de Marcel Camill'

critiqué par Tapuscrits - (27 ans)

Un recueil de poésies poignant sur une réalité Africaine dense et sombre.

10 etoiles
Contre les matraques et les insultes, il reste les mots. La poésie, si présente dans son Congo natal, reprend ici sa place de régulatrice de conflits, d’émouvante diplomate, et offre aux lecteurs le récit d’une vie, d’un parcours singulier et pourtant partagé par tant. Pamphlet contre l’invisibilisation et message réaliste porteur d’espoir, Marcel Camill’ signe...

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Enfin le royaume - Quatrains de François Cheng

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et nous veillons à ce que rien ne nous apaise».*

10 etoiles
Le premier poème de ce recueil est dédié «à ceux que la poésie habite»: «Tu ouvres les volets, toute la nuit vient à toi, Ses laves, ses geysers, et se mêlant à eux, Le tout de toi-même , tes chagrins, tes émois, Que fait résonner une très ancienne berceuse». François CHENG (*1929) véritable «sage des temps modernes», nous offre des...

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Du feu dans les brindilles de Aurélien Dony

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

"Le coeur comme musique"

8 etoiles
Dans sa préface l’auteur rappelle tout ce qu’il ne faut pas oublier, notamment que « l’écriture est morte si rien ne chante en elle, que le poète est aussi est menacé de mort, que ses vers ont à craindre de l’immobile attente… ». Alors, il écrit pour que vive encore les mots, pour que vivent...

couverture

Au prochain arrêt je descends de Daniel Simon

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Que sont mes amis devenus ?

8 etoiles
Habituellement, je ne lis pas la quatrième de couverture pour ne pas risquer d’être trop influencé dans ma lecture, pour garder toute ma fraîcheur et mon innocence face à l’auteur et à son texte. Mais avant de lire ce recueil, apercevant la signature de Daniel Fano, j’ai souhaité voir ce qu’il pensait de cet opus...

couverture

Quai Tino Rossi de Xavier Dandoy de Casabianca

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Journal poétique d'une âme en interrogation sur son rapport au monde et à la création artistique

10 etoiles
Editeur exigeant (comme le montre le catalogue des éditions Eoliennes qu’il dirige) et artiste plasticien installé en Corse, Xavier Dandoy de Casabianca est également l’auteur de plusieurs livres et plaquettes. « Quai Tino Rossi » est une sorte de journal d’annotations et de réflexions au fil des jours, mais non datées, écrites dans une tournure...

couverture

L'homme que j'aime de Eva Kavian, Marie Campion (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Concentré d'amour

8 etoiles
J’ai découvert le talent d’Eva Kavian il y a tout juste un an après avoir acquis un de ces précédents recueils à la Foire du livre de Bruxelles. Dans ce texte datant de plusieurs années, elle parle d’amour, d’ « Amour en cours, amour qui court, amour au secours, amour discours, amour toujours, amour trop...

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Ce qui écoute en nous / L'objet du poème de Alain Suied

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

En surplomb du gouffre

9 etoiles
Ce petit recueil, décomposé en sept sections de chacune quelques poèmes écrits en courts vers libres, évoque le poids d’absence et de silence qui pèse sur le langage. Notre rapport au monde est tissé d’une souffrance ontologique qui s’insinue en nous au sortir de l’enfance (seule période heureuse), après que nous avons pris conscience que...

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Qui parle au nom du jasmin de Vénus Khoury-Ghata

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Poésie fantaisiste et presque enfantine

6 etoiles
Le titre est trompeur : on pourrait s’attendre à une poésie qui cherche donner voix à la présence muette des plantes et des animaux, à tous les êtres humbles qui vivent à nos côtés et dont la parole silencieuse, inaudible et étouffée par le brouhaha du monde, deviendrait soudain perceptible dans la bouche du poète…...

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Les poèmes de Sabine Sicaud de Sabine Sicaud

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Poèmes d'enfance... et de douleur

8 etoiles
Sabine Sicaud fut célèbre en son temps en raison d’une précocité extraordinaire qui lui valut d’être surnommée le poète-enfant. Son unique recueil, publié en 1926 avec une préface d’Anna de Noailles qui l’avait découverte à l’occasion des Jeux Floraux, s’intitulait d’ailleurs « Poèmes d’enfant ». Elle mourut en 1928, alors qu’elle avait à peine 15...

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Le musée de la girouette et du ventilateur de Éric Dejaeger

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Poésie cocasse

7 etoiles
« Au musée de la girouette et du ventilateur les visiteurs se voient offrir un cache-nez à l’entrée Le conservateur avait remarqué que de nombreuses personnes s’enrhumaient durant la visite. … » Le Barde du Pays noir qui hante les lieux, aurait-il, tel un M’Bappé des espaces d’exposition, enrhumé tous les visiteurs avec ses poèmes tous plus cocasses les uns que les...

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Dix poèmes + six de Ernest Hemingway

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et le vers amoureux, ils doivent bien avoir fini quelque part».

5 etoiles
«L’INEXPRIMABLE» (mars 1917) Quand les insectes de juin faisaient des cercles Autour de l’arc électrique au coin de la rue Et faisaient des ombres régulières sur le sol ; Quand tu te promenais pieds nus Dans la lumière sombre et chaude de juin Là où la rosée de l’herbe fraîche baignait tes pieds – Quand tu as entendu un banjo sonnant Sous...

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Le village transparent de Claude-Henri Rocquet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Etre dans la présence du monde

10 etoiles
La poésie française contemporaine est riche de trésors et d’auteurs injustement méconnus. Je viens de découvrir Claude-Henri Rocquet avec ce petit recueil qui fait entendre une voix discrète, dont les accents à la fois poignants et sublimes m'ont irrésistiblement fait songer à Jean Le Mauve et à Robert Momeux. L’amour envers le monde, qui irrigue...

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Sornets de Éric Dejaeger, André Stas, Jean-Paul Verstraeten (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Pas de la roupie de sansonets

9 etoiles
Grand format, jaquette, papier glacé, sur les pages de gauche : cent sonnets, cent sonnets formant chacun un acrostiche, sur les pages de droite : cent superbes illustrations en noir et blanc de Jean-Paul Verstraeten, le tout constituant un très bel objet d’édition qui sera un jour un ouvrage de collection recherché par les bibliophiles....

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Label Ventriloquie de Samuel Rochery

critiqué par A_guessinot2 - (51 ans)

...

9 etoiles
Rochery utilise à plusieurs reprises, dans ses livres, le terme de vumètre pour qualifier les vers. Label Ventriloquie, 2018, propose des vumètres à colorier : des rectangles vierges en lieu et place de lignes d’écriture, p. 74. Ça me confirme sur un point : la musique qu’on trouve dans les livres de poèmes de Rochery...

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Hétéronymes de Pentcho Slaveikov

critiqué par Reginalda - (lyon - 57 ans)

Des poèmes entre histoire bulgare et thématique universelle

10 etoiles
À l'approche du Printemps des poètes, les éditions du Cygne ont publié le premier livre de Pentcho Slaveïkov (1866-1912) disponible en français. Il est traduit et préfacé par Denitza Bantcheva, ancienne lauréate du Prix Claude Sernet, qui est aussi la principale traductrice d'un autre grand poète bulgare, Nikolaï Kantchev (1936-2007). Hétéronymes est un recueil qui permet...

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Le Porche du mystère de la deuxième vertu de Charles Péguy

critiqué par Maranatha - (52 ans)

Péguy ce grand oublié.

10 etoiles
Péguy est à mon humble avis injustement oublié. C'est une grave erreur. Sa pensée est fulgurante, touchante, et serait bénéfique à notre société. En fait non je comprends pour quelle raison il n'est quasiment plus lu, notre société se fout du sacré, du devoir, du mysticisme et de la foi. Peut-être que le jour viendra...

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A chaos, chaos et demi de Carine-Laure Desguin

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

La poésie pour recours

7 etoiles
Dans une lumineuse préface Eric Allard guide le lecteur dans les méandres dessinés par Carine-Laure Desguins sur le sable des cinquante mini textes qu’elle a rassemblés dans ce recueil. Des textes où tout a explosé, les mots sont dispersés, ils ont perdu la place qui aurait dû être la leur, les phrases n’ont plus de...

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Ma vie en morceaux de Dominique A.

critiqué par Tistou - (68 ans)

Dominique Ané est Dominique A, le chanteur – auteur – compositeur

10 etoiles
Probablement il est préférable de connaître le personnage via ses chansons ou ses prestations sur scène pour apprécier correctement l’ouvrage. Mais pour un fan du chanteur, de Dominique A, quel bonheur que de lire ses digressions sur 26 chansons, par lui sélectionnés, soit qu’il les considère comme essentielles ou plus marquantes que d’autres, soit que...

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Haïkaï de Bashō et ses disciples de Matsuo Bashō

critiqué par SpaceCadet - (Ici ou Là - - ans)

Autour de Bashō

6 etoiles
Ce recueil libre de droits (1) propose une collection de poèmes composés pour moitié par Matsuo Bashō, tandis que les créations de seize de ses disciples occupent la seconde moitié de l'ouvrage. L'un des maîtres de la poésie japonaise, Bashō est également connu pour avoir repris et redéfini la forme traditionnelle du haïkaï tout...

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Célébration du chat de Anne Davis

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Anthologie féline

8 etoiles
Dans son avant-propos à ce florilège de poèmes célébrant les chats, Anne Davis prétend que ce fidèle félin est le meilleur ami du poète car c’est « une sorte d’artisan en chambre ». « Avec l’écrivain ou le poète, le chat est tranquille. Il peut dormir sur ses deux oreilles pendant que son maître écrit...

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Né du limon de Claude Louis-Combet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Evocation poétique et sublime de l'émergence du vivant hors de la glaise du monde

10 etoiles
Cette plaquette, portée par une langue superbe de densité et de précision, est une variation sur le thème du golem qui fut popularisé par Gustave Meyrink, au début du 20ème siècle, comme un monstre de glaise que des passes magiques, issues de la Kabbale, peuvent doter des apparences de la vie. Néanmoins, ici, Claude-Louis Combet...

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130 haïkus à entendre, sentir et goûter de Iocasta Huppen

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

A déguster avec gourmandise

8 etoiles
Iocasta Huppen, roumaine d’origine, installée en Belgique est une « haïjin » (terme japonais qui désigne une personne qui écrit des haïkus), elle excelle particulièrement dans cet art, elle a été l’initiatrice du Kukaï de Bruxelles qui réunit quatre fois par an des auteurs de haïkus. Dans le présent recueil, elle propose, je n’ai pas...

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Célébrer vivre de Marcel Migozzi, René Welter, Lawand (Dessin)

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie épurée à l'extrême, comme un mot d'amour murmuré pour célébrer le monde et la vie

9 etoiles
Cette mince plaquette d’une trentaine de pages, accompagnée des peintures d’un peintre syrien établi en France, est un recueil écrit à quatre mains, sans distinction entre les contributions des deux poètes, Marcel Migozzi (né en 1936) et René Walter (né en 1952). Les vers des poèmes sont très courts, presque lapidaires, donnant le sentiment d’une...

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Maisons habitées de Philippe Leuckx

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Ma terre, ma maison

8 etoiles
Dans ce petit recueil fait de courts poèmes en vers ou en prose, Philippe Leuckx évoque avec une douce nostalgie sa terre natale celle qui lui a donné la vie, l’envie d’écrire et l’inspiration. « Ma poésie a puisé je crois à la terre natale la sève du silence des granges, le silence des sillons...

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La quincaille des jours de Francesco Pittau

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Poésie déambulatoire

8 etoiles
Francesco, c’est comme un gros nounours qui grogne juste pour faire croire qu’il est de mauvaise humeur, mais dans ce recueil, il apparait comme un gamin plein d’insouciance qui profite avec joie et bonheur des choses les plus infimes que la nature offre pour se prélasser mollement dans l’azur d’un ciel clair et la lumière...

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Il est grand temps de rallumer les étoiles (Apollinaire) de Guillaume Apollinaire, Frank Thomas, Reinhardt Wagner, Sylvie Serprix (Dessin)

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Quand il est mort le poète

9 etoiles
Il y a un siècle, le 9 novembre 1918, décédait l’immense poète Guillaume Apollinaire, la Grande Guerre l’avait épargné, la grippe espagnole ne lui laissa pas la même chance, elle profita de ses blessures et de sa faiblesse pour l’emporter au paradis des poètes. Il avait choisi de défendre la France avant de demander la...

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La Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc de Charles Péguy

critiqué par Hexagone - (53 ans)

Péguy ce poète.

10 etoiles
Il n'y a que deux livres de critiqués sur CL concernant Péguy. Cela m'étonne grandement et à la fois je le comprends sans le comprendre ! Pourquoi Péguy n'est plus lu ou si peu. La carence de ses écrits sur CL est assez révélateur. Alors qu'il y a moult établissements publics qui portent son nom, je suis certain que...

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Murmures et autres saisons de Jean Villeneuve

critiqué par Titindale - (82 ans)

Dégustation

9 etoiles
Ce premier recueil de poésie offre une centaine de poèmes à travers lesquels la rime cohabite avec une prose poétique. L’auteur nous transporte dans les chemins de la réalité et de l’imaginaire. En cours de route on y découvre des thèmes variés parmi lesquels s’accrochent l’amour, des paysages, des personnages, et des évènements. Tout est teinté de belles...

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Les Fleurs Grises de Midi de Dieudonné François Ndje Man

critiqué par Isade - (37 ans)

Bonne poésie lyrique et musicale

7 etoiles
Combinant les mots de tous les jours à une versification originale, l'auteur passe en revue l’homme ordinaire face à son destin, l’habille, le déshabille parfois pour nous présenter un aperçu de l’image de nos sociétés empreintes de toutes sortes d’aléas à l’instar des problèmes liés à la condition humaine. Il émet une poésie qui vogue...

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Il pleut des étoiles dans notre lit: Cinq poètes du Grand Nord de Collectif

critiqué par Septularisen - (- ans)

Cinq poètes du Grand Nord

10 etoiles
APRÈS LE PREMIER MATIN Après le premier matin je cherche la calme vapeur terrestre du langage Encore et sans cesse j’embrasse la mémoire de réveille-moi ! réveille-moi ! Le soleil et les ailes vibrantes dans la vapeur brune de l’aurore Ton cadeau à mes pensées c’est la résistance du dard, caché dans la fleur vaporeuse Ton cadeau c’est du matin pur Ma passion : m’éveiller (Extrait...

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L'Ange et la Rose de Jean Arp

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie chrétienne issue du dadaïsme

9 etoiles
Jean Arp (ou Hans Arp), avant tout connu pour ses dessins et ses sculptures, fut aussi un poète dont l’œuvre écrite, composée en allemand et en français, reste encore à découvrir (nota : les éditions Arfuyen ont récemment comblé cette lacune). En 1965, Robert Morel, éditeur atypique, édita, dans le format carré de sa fameuse collection...

couverture

2000 ans de pensées sur les femmes de Jean Orizet

critiqué par Henri Cachia - (LILLE - 62 ans)

On se calme... Il est toujours temps... Mais ça prend du temps...

6 etoiles
Ce petit bouquin de 62 pages, index compris, a le mérite de rassembler des « pensées » d'auteurs connus ou méconnus, anciens comme modernes, sur les femmes à travers les siècles, nous donnant ainsi un aperçu des avancées dans les relations hommes femmes. Il se compose comme suit : -Une préface de Jean Orizet : « … Non seulement elles font...

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Requiem - Poème sans héros et autres poèmes de Anna Andreevna Akhmatova

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Une oeuvre riche et capitale

10 etoiles
Anna Akhmatova est l’une des plus grandes poétesses russes du XXème siècle. Elle a eu une vie romanesque et a connu les plus grands traumatismes de cette période. Elle a côtoyé les grandes figures littéraires russes, a connu les deux guerres mondiales, a perdu de nombreux êtres chers. Son fils Lev a connu la prison...

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Les bornes du temps - Patience et longueur de temps... de Martine Bores

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Accepter de laisser du temps au temps

8 etoiles
Voici le troisième opus de la trilogie poétique que Martine a écrite pour évoquer sa cruelle maladie et la lutte qu’elle a entreprise pour opposer ses mots à ses maux. « A tout moment, les mots lui auront donné le courage de lutter », précise l’auteur de la mise en page de ces vers, celui...

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CARRÉS POÉTIQUES 1 de Collectif

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 57 ans)

Poésie au carré

8 etoiles
[i]Le 20 décembre de l’an de grâce 2017, le soussigné FLAMENT, éditeur indépendant engagé de plein droit et sans contrainte, dans une pure démarche créative éditoriale a déclaré existant le concept de CARRÉ POÉTIQUE à l’usage du commun des mortels. En ce sens, il s’adresse à chaque être de ce bas monde qui, l’ayant ou non...

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12 méditations de Jan Erik Vold

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Pour tomber, le jour a pris l’ascenseur»

8 etoiles
QUELLE EST LA FONCTION du genre humain ? Détruire la planète ? D’abord, nous prenons le poisson au large du Chili. Puis le poisson au large de l’Alaska. Puis nous prenons le perroquet des mers, le panda, l’éléphant d’Afrique, celui qui a des grandes, grandes oreilles Extrait de la méditation VII : «BLUES POUR BOLIVAR» (La typographie est celle de l’auteur) «12 méditations» est un livre...

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Poèmes des hommes et du sel de Sigurdur Palsson

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et la lumière jaune de la lampe à huile emplissait la pièce d’un regret silencieux…»

8 etoiles
NOCTURNE POUR VENUS Une statue dans le jardin la lumière à peine bleue Le vent nulle part plus proche que les mots Tout de même il y a quelques voix tissées dans les arbres Femme éplorée visionnaire et l’unique lumière humaine est douce et jaune Le vent nulle part plus proche que les mots Le 19 septembre 2017 s’éteignait, dans une indifférence...

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Après la nuit après de Thierry Radière

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Comme dans un rêve

8 etoiles
En ce milieu d’année 2018, après un recueil de nouvelles chez Jacques Flament et un premier roman chez Tarmac, Thierry Radière manifeste une belle activité éditoriale en publiant un recueil de textes courts (de la poésie en prose) dans la très belle collection Surya des Editions Alcyone. Il étale ainsi trois facettes de son talent...

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André Breton a-t-il dit passe de Charles Duits

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Portrait d'une amitié en poésie

10 etoiles
Charles Duits, dont j’ai déjà présenté quelques livres sur le site, est un poète singulier et marginal, qui s’est volontairement tenu à l’écart des chemins frayés de la création littéraire. Authentique voyant, habité par des visions confinant parfois à la folie, sa force vitale et sa radicalité ne pouvaient que séduire André Breton, qu’il rencontra...

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Une pesée de ciels de Anna Jouy

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Danse de vie

8 etoiles
Avant d’ouvrir ce recueil, j’ai apprécié d’abord le travail de l’éditeur et de l’imprimeur qui ont réalisé un livre de grande qualité, imprimé sur un papier de luxe. Je suis très heureux d’avoir un exemplaire numéroté de cet ouvrage édité en quantité limitée. Son titre m’a intrigué, j’ai voulu ressentir le poids des ciels qu’Anna...