Littérature => Européenne non-francophone (2638 livres critiqués)



couverture

Plus haut que la mer de Francesca Melandri

critiqué par Lucia-lilas - (58 ans)

Tempête sous un crâne...

10 etoiles
Italie. 1979. Les années de plomb. Paolo et Luisa se rendent tous deux au même endroit : la prison de l’Île. Paolo va voir son fils et Luisa son mari. Elle, c’est la première fois qu’elle voit la mer et lui ne supporte pas qu’un lieu qui tient son fils enfermé soit si beau : «...

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La nuit du bûcher de Sándor Márai

critiqué par Alma - (- ans)

Dans l'enfer d'un tribunal ecclésiastique

8 etoiles
C'est une longue lettre, une lettre de de 272 pages . Celle qu'écrit d'Italie en 1600 à ses frères inquisiteurs restés à Avila, un moine espagnol venu prendre des leçons d'inquisition auprès du tribunal ecclésiastique de Rome. Il y présente un bilan de ses 16 mois passés en compagnie des moines inquisiteurs...

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Le mot de la fin de Zlatko Topcic

critiqué par Ddh - (Mouscron - 83 ans)

Une vie amoureuse et prisonnière à Sarajevo

8 etoiles
Le mot de la fin peut se traduire ici par « en fin de compte ». Et finalement, qu'a voulu le narrateur nous conter ? Une histoire hors du commun et pourtant vraisemblable qui se déroule dans un pays en recherche. Poète, le narrateur est en prison : on lui reproche d'avoir tué deux fillettes en pleine rue. Les a-t-il...

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L'envers de l'espoir de Mechtild Borrmann

critiqué par Hcdahlem - (65 ans)

L'envers de l'espoir… retour à Tchernobyl

8 etoiles
J’ai découvert Mechtild Bormann avec ce livre et ai vite compris pourquoi cette romancière a été couronnée pour ses précédents ouvrages par le Prix du meilleur roman policier allemand et le Grand Prix des Lectrices Elle 2015 dans la catégorie polars : elle sait indéniablement attraper son lecteur et le tenir en haleine avec une...

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Les Pérégrins de Olga Tokarczuk

critiqué par Merline - (75 ans)

Voyage autant intérieur que pérégrinations vivantes

10 etoiles
Présentation de l'éditeur En une myriade de textes courts, Les Pérégrins, sans doute le meilleur livre d’Olga Tokarczuk, compose un panorama coloré du nomadisme moderne. Routards, mères de famille en rupture de ban, conducteur de ferry qui met enfin le cap sur le grand large : qu’ils soient fuyards ou conquérants, les personnages sont aux prises...

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Une ardente solitude de Sandro Penna

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et mon cœur ne battait que pour moi

6 etoiles
Maintenant ta voix disparaîtra. Et demain tombera aussi ta fleur. Et plus rien ne viendra. Peut-être la vie s’éteint-elle dans un feu d’astres en amour. "Une ardente solitude" regroupe une centaine de poèmes de l’auteur italien, admirablement traduits par M. Bernard SIMEONE, et couvrant toute sa carrière. Caractérisés comme toujours par de très courts poèmes lyriques, lucides, mais...

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Fin d'été de Johan Theorin

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

vengeance au pays des trolls

10 etoiles
L'été est court sur l'île d'Öland, une grande île suédoise célèbre pour ses moulins à vents. Mais les touristes y viennent en masse pour fêter la traditionnelle fête de la Saint-Jean et profiter des chaudes et longues journées de juin et de juillet. Cette année-là, des événements extraordinaires vont se succéder, qui vont faire craquer...

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La corde de Stefan aus dem Siepen

critiqué par Miss Tigrette - (81 ans)

Une corde peut en cacher une autre...

9 etoiles
Un livre court, singulier, et qui suscite la réflexion. Un village perdu en montagne ; un jour, un villageois voit une corde qui traîne à la lisière du village, et paraît s'enfoncer dans la forêt. On la suit un peu, sans atteindre l'autre extrémité... Alors les hommes du village décident de partir en expédition pour y parvenir, laissant...

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Illska, le mal de Eiríkur Örn Norðdahl

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

L'obsession de l'Holocauste

5 etoiles
Une relation amoureuse triangulaire: a priori quoi de plus banal me direz-vous... Sauf que ce livre ne l'est pas, ni par le propos, ni par le ton, ni par la construction souvent déroutants. "Illska, le mal" se veut avant tout un roman politique et se révèle au final un ouvrage assez protéiforme, essai, à moitié...

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Notre point de vue suisse de Carl Spitteler

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et quand la douleur sanglote elle rend le même son dans toutes les langues.

7 etoiles
Carl SPITTELER… Qui ? Carl Friedrich Georg SPITTELER (1845-1924), Prix Nobel de Littérature en 1919 est un écrivain suisse, malheureusement aujourd’hui complètement tombé dans l’oubli de la littérature mondiale. Au début du XXe Siècle, il était toutefois un poète aristocratique et désenchanté, un écrivain de renommée mondiale, croyant plus aux personnalités d’exception qu’aux idéaux du...

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Marina Bellezza de Silvia Avallone

critiqué par Bafie - (62 ans)

Parcours d'une bimbo dans le Piémont.

8 etoiles
Marina Bellezza, une bimbo clinquante veut faire son chemin dans le star système, elle veut vivre dans un monde paillettes et de strass et ainsi gommer les blessures de son enfance, de sa jeunesse. Andréa Caucino, son voisin d’en face est amoureux d’elle depuis l’enfance, il la regardait chanter sur son balcon. Sa blessure est autre, il...

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Blasmusikpop, comment un ver solitaire changea le monde de Vea Kaiser

critiqué par Hcdahlem - (65 ans)

Blasmusik Pop... chronique d'un village autrichien

8 etoiles
La chronique d’un village perdu dans les Alpes autrichiennes, la tentation du repli sur soi, la difficulté à s’extirper de son milieu, la crainte du progrès et la science, les raisons du développement de l’extrême-droite et du populisme, le combat entre la ville et la campagne : le premier roman de la jeune Autrichienne Vea...

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Poésies de Sandro Penna

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et plus rouge devient la couleur du printemps

6 etoiles
L’insomnie des hirondelles. Le calme de l’ami qui me salue à la gare. Même s’il est né à Pérouse, Sandro PENNA (1906-1977) a vécu toute sa vie à Rome. Poésies regroupe une sélection de 164 poèmes choisis par l’auteur lui-même. La poésie de Sandro PENNA, se caractérise par des poèmes très courts, souvent deux, ou quatre vers,...

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Le pont de la honte de Zilhad Ključanin

critiqué par Ddh - (Mouscron - 83 ans)

un pont, une oeuvre à nulle autre pareille

6 etoiles
Un pont qui ne se construit pas et qui pourtant a son utilité : joindre les deux parties de la ville de S*. Honte aux habitants… Zilhad Kljucanin est un poète bosnien réputé dans son pays. Il a tâté la prose et cela nous donne, entre autres, le pont de la honte. Le poète Zeri n’est pas...

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La frontière sud de José Luis Muñoz

critiqué par Isad - (- ans)

Insatisfait du rêve américain

6 etoiles
Il a tout pour être heureux, cet agent d'assurance qui gagne bien sa vie, habite en Californie avec sa maison, sa femme qui ne travaille pas et lit des romans et son jeune fils. Mais cela ne lui suffit pas. Il s'offre des plaisirs extraconjugaux de temps en temps, comme la plupart de ses collègues,...

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Quatuor de Anna Enquist

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Quatre amis et la musique

8 etoiles
Quatre amis sont aux prises avec des problèmes personnels et familiaux importants à différents degrés. Caroline est médecin et a dû affronter un deuil tragique, Jochem est luthier, Hugo doit faire face à un licenciement injuste et enfin Heleen, infirmière, tente de réconforter les uns et les autres du mieux qu’elle peut. Une seule chose...

couverture

La mariée était en rouge de Anilda Ibrahimi

critiqué par LesieG - (CANTARON - 58 ans)

Belle découverte

9 etoiles
Je suis tombée sur ce roman un peu au hasard, tout d'abord attirée par le titre et la couverture, le résumé m'a finalement décidé. C'est le premier roman de cet auteur qui retrace l'histoire de 4 générations de femmes en Albanie. C'est très prenant et on s'attache rapidement aux principales protagonistes. Attention toutefois, il y a de...

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Dalla periferia dell' impero de Umberto Eco

critiqué par Radetsky - (81 ans)

Les prophètes n'ont pas bonne presse...

10 etoiles
Umberto Eco vient de disparaître... on se prend à songer à l'épitaphe qu'avait imaginée Alessandro Manzoni lors de la mort de Napoléon "Il cinque maggio" (5 mai 1821). [i]Ei fù. Siccome immobile dato il mortal sospiro stette la spoglia immemore orba di tanto spiro... ................................................................ ...Né sa quando una simile orma di piè mortale La sua cruenta polvere a calpestar...

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Un bon allemand de Horst Krüger

critiqué par Deinos - (62 ans)

un regard sincère...

9 etoiles
"Je suis un fils typique de ces Allemands inoffensifs qui n’ont jamais été nazis, mais sans qui les nazis ne seraient jamais parvenus à leurs fins"... Horst Krüger évoque ses souvenirs de la période du Reich, évoque sa jeunesse sous Hitler... à cette époque où il nous dit que son plus vieux souvenir d'Hitler est...

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Morphine de Szczepan Twardoch

critiqué par Shan_Ze - (Lyon - 41 ans)

Guerre, femmes, drogue

9 etoiles
Waouh, sacré roman… très troublant et en même temps, très prenant. Fin 1939, au début de la Seconde Guerre Mondiale. Dans la Varsovie bombardée, après son siège par les allemands, le lieutenant Kostanty Willemann, morphinomane et tombeur de ces dames, erre dans les rues en pensant en vrac à sa famille, aux femmes et à la...

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Le parfum des sentiments de Cristina Caboni

critiqué par Flo29 - (52 ans)

Un parfum doux et délicat

8 etoiles
Elena surprend son compagnon en bonne compagnie et dans une situation équivoque. Blessée par le manque de considération de celui-ci, elle décide de tout quitter pour retrouver la maison de son enfance à Florence. Dans ce lieu, sa grand-mère lui a enseigné tout ce qu'elle savait sur les parfums. Elena est un nez et peut...

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La nuit de Lisbonne de Erich Maria Remarque

critiqué par Fanou03 - (* - 49 ans)

Une histoire d’amour, belle et douloureuse

7 etoiles
En 1940, à Lisbonne, le narrateur, citoyen allemand, guette désespérément depuis les quais les cargos en partance pour les États-Unis, vers lesquels il aimerait émigrer avec son épouse pour fuir la guerre. Mais sans visa et sans billet, cela lui est impossible. Tandis que la nuit tombe, il est interpellé par un mystérieux individu, un...

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À la guerre comme à la guerre ! de Aleksandar Gatalica

critiqué par Deinos - (62 ans)

roman choral

6 etoiles
Il existe le film choral, genre caractérisé par de multiples personnages s'entrecroisant ou non, chacun poursuivant son chemin... il y a ce roman où une multitude de personnages se débattent au cœur de la Première Guerre Mondiale... roman où le lecteur croise Cocteau, Apollinaire, Vladislav Petkovic Dis, Heinrich Aufsneiter, Florey Ford, Fritz Haber... et de...

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Quarante roses de Thomas Hürlimann

critiqué par Hcdahlem - (65 ans)

Quarante roses… qui cachent bien des secrets

8 etoiles
Quand Marie se réveille, le 29 août, elle peut admirer le paysage qui s’offre sous ses yeux, le lac et les montagnes que la brume estompe encore. Elle peut se réjouir par anticipation, car elle sait qu’en ce jour son mari lui fera livrer quarante roses pour son anniversaire. Un rituel qui s’est installé entre...

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Les Effrois de la glace et des ténèbres de Christoph Ransmayr

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Prisonniers des glaces

6 etoiles
Brrr !!!! Je suis enfin sorti, congelé et terrifié, de l’enfer glacé du Grand Nord et de ce roman où, son auteur, selon une note liminaire, « raconte deux histoires à la fois parallèles et imbriquées, encadrées l’une dans l’autre et constamment reliées par le biais d’un narrateur omniprésent... D’une part, le voyage en...

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Les nuits de la Saint-Jean de Viveca Sten

critiqué par Hcdahlem - (65 ans)

Les nuits de la Saint-Jean… font ressurgir le passé

8 etoiles
Après La Reine de la Baltique (2013) et Du sang sur la Baltique (2014), voici la troisième traduction française des cinq tomes déjà parus mettant en scène l'inspecteur Andreasson et l'avocate Nora Linde. On peut rassurer d’emblée les inconditionnels de Viveca Sten, Les Nuits de la Saint-Jean est aussi bon que les précédents. On peut...

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D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds: Chronique familiale de Jón Kalman Stefánsson

critiqué par Miss Tigrette - (81 ans)

Et les hommes n'ont pas d'ailes...(même en avion)

8 etoiles
Roman riche, profond, dont la lecture est un peu difficile ( mais qui mérite l'effort..) Cadre : l'Islande, sur 3 générations, de "Jadis" à "Aujourd'hui". Sauf qu'on commence par la fin : Ari (3ème génération) rentre au pays, après un exil de plusieurs années au Danemark, suite à un divorce malheureux Son père...

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Le cycliste de Tchernobyl de Javier Sebastián

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

Entre travail d'investigation et création romanesque...

8 etoiles
Le 26 avril 1986 avait lieu l'explosion d'un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl avec les conséquences que l'on sait (ou pas). Trente ans après, l'actualité de notre vieille Europe a un peu relégué ces évènements à l'arrière-plan de nos mémoires et de nos préoccupations. Pourtant, non seulement certains de leurs effets perdurent et...

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Guerre & guerre de László Krasznahorkai

critiqué par Septularisen - (- ans)

UN LONG CONTE MÉTAPHYSIQUE

10 etoiles
L’histoire de « Guerre & guerre » est celle de György Korim. Celui-ci n’est qu’un modeste archiviste hongrois travaillant dans une petite ville située à 220 Kilomètres au Sud de Budapest. Le jour de ses 44 ans celui-ci a eu une « révélation » à son travail, sous la forme d’un mystérieux manuscrit, trouvé dans...

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Les Colonies de Tomasz Różycki

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie réaliste, à la fois étrange et familière.

10 etoiles
De prime abord, ce recueil est doublement trompeur. Tout d’abord, son titre, ainsi que ceux des poèmes (Le café et le tabac, Créoles et métisses, La route des Indes, Ivoire et ébène, Les voiliers de sa Majesté, etc.) peuvent susciter une impression d’exotisme à la mode du XIXème siècle mais la lecture dissipe rapidement cette...

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La venue d'Isaïe de László Krasznahorkai

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Cher lecteur solitaire, fatigué, sensible»...

8 etoiles
Le 3 mars 1992 vers quatre heures du matin, Korim, un petit archiviste travaillant au fin fond de la province hongroise, débarque dans le buffet non-stop d’une gare routière. C’est un bâtiment miteux, violemment éclairé par des néons. Il n'y a personne pour servir au comptoir et seules trois personnes sont présentes à cette heure tardive....

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Présence à la nuit de Nelly Sachs

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et je pose en hésitant mon pied sur la corde vibrante de la mort déjà commencée

7 etoiles
LE CYGNE (Der Schwan) Rien sur les eaux Et déjà est suspendue au battement des yeux la figure d’un cygne qui s’enracine dans l’onde grimpe et de nouveau s’incline Absorbant la poussière et prenant avec l’air mesure de l’univers La vie de Nelly SACHS commence véritablement le 16 mai 1940. Ce jour-là, grâce à l’intervention de son amie, l’écrivaine suédoise Selma LAGERLÖF - l’auteur du fameux...

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Le Manucure de Christos Chryssopoulos

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Les mains vues par un fétichiste

8 etoiles
Philippos Dostal est manucure, sans doute parce qu'il est fasciné par les mains, il les vénère, les voit indépendamment du corps auxquelles elles sont rattachées. Il peut tomber complètement amoureux de mains, converser quasiment avec elles, comme si elles étaient des êtres vivants à part entière. Ce personnage étrange et fétichiste tombera amoureux d'une femme...

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A une heure incertaine de Primo Levi

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et que le cours du temps fait une pause.

10 etoiles
Si Primo LEVI est surtout connu pour son témoignage sur l'expérience des camps de la mort avec son œuvre majeure et monumentale : "Si c'est un homme", (et sa suite « La Trêve), cela ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, puisque, à ses heures, le grand écrivain italien a aussi été… poète...

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J'appelle mes frères de Jonas Hassen Khemiri

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

La peur d'un immigré après un attentat

8 etoiles
Ce texte a des accents de vérité dans ces heures sombres. Il a été écrit après un attentat en Suède et témoigne du trouble des immigrés qui ont conscience qu'ils vont être désormais vus différemment par les autres parce qu'ils sont d'origine arabe. Ces dialogues enfiévrés traduisent une urgence, une angoisse irrépressible et le sentiment...

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La nuit des femmes qui chantent de Lídia Jorge

critiqué par Tistou - (68 ans)

« Afortunada »

9 etoiles
Je ne sais pas trop où Lidia Jorge va chercher ses histoires mais le fait est qu’elles sont généralement d’une très grande originalité. Nous avons ici affaire à cinq jeunes femmes, à Lisbonne (Portugal), qui en 1987, toutes de retour des colonies portugaises en Afrique (où l’on sait que Lidia Jorge a passé six ans,...

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Shosha de Isaac Bashevis Singer

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Intéressant et bizarre

7 etoiles
Comme pour beaucoup de ses romans, Isaac Bashevis Singer situe celui-ci à Varsovie en 1939. Une partie du récit se passe dans la fameuse rue Krochmalna qui est le centre de la vie des Juifs de cette ville où le yiddish est la langue la plus parlée. Venant de ce lieu, Arele Greidinger cherche à...

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Le plus bel endroit du monde est ici de Francesc Miralles, Care Santos

critiqué par Flo29 - (52 ans)

Un peu simpliste

3 etoiles
Iris vient de perdre ses parents dans un accident de voiture. Elle est désespérée et songe à mettre fin à ses jours. De plus, son travail l'ennuie, la vie ne lui a pas apporté le bonheur. Bref, tout va mal... Mais alors que son destin la conduit au-dessus d'une voie ferrée, là où elle a...

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Le rivage des murmures de Lídia Jorge

critiqué par Tistou - (68 ans)

Le chaud et le froid avec Lidia Jorge

8 etoiles
Etonnant ! « Le rivage des murmures » n’est que le troisième ouvrage de Lidia Jorge (1988). Il s’insère entre « La journée des prodiges » et « La dernière femme », deux romans qui m’avaient été pénibles à lire et ce « rivage » me parait tellement différent ! Etonnant ! Lidia Jorge s’appuie sur...

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La journée des prodiges de Lídia Jorge

critiqué par Tistou - (68 ans)

Irritant

3 etoiles
Irritante lecture que cette « Journée des prodiges ». Irritante sur le fond, sur la forme surtout. Et je ne pense pas que ce soit un problème de traduction. Plutôt le parti pris de Lidia Jorge d’un style passablement décousu et curieusement ponctué, avec des phrases découpées à l’emporte-pièce : « Le cantonnier dit. Vous pouvez...

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Un amour aussi grand que le désert de Gobi vu à travers une loupe de Tilman Rammstedt

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Un roman d'une grande originalité très agréable à lire.

8 etoiles
Les longs titres étranges sont de plus en plus à la mode, avec une qualité d'écriture très variable. Celui-ci est une belle surprise et séduit sont lecteur et laisse de belles images à l'esprit. Pour les quatre-vingts ans de leur grand père, ses petits-enfants lui offrent un voyage. La Chine sera la destination choisie. Et un...

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Une lampe entre les dents : Chronique athénienne de Christos Chryssopoulos

critiqué par Rotko - (Avrillé - 50 ans)

Flâneur dans une ville en crise.

10 etoiles
Deux indices pour caractériser ce livre : 1) une citation de Walter Benjamin qui caractérise l’attitude du flâneur, révélateur et conscience de la ville. 2) le sous titre « Chronique athénienne » ou le visage d’Athènes par le spectacle de ses rues et de ceux qui la peuplent. Le texte est donc personnel, il rapporte des...

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Demain à Santa Cecilia de María Dueñas

critiqué par DE GOUGE - (Nantes - 68 ans)

Drôle de livre !

8 etoiles
Une femme espagnole, Docteure en littérature, à un moment douloureux de vie : 45 ans, rupture de couple, décide de partir "là où on ne la connait pas, là où elle ne connait personne" ! Le hasard l'embarque en Californie où elle va travailler sur les archives d'un écrivain espagnol exilé. De très beaux...

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Pixley Mapogo de Tore Renberg

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Quel tour de force !

9 etoiles
Comment Jarle Klepp voit-il va vie basculer quand il voit sa fille blonde coucher avec un homme noir en pleine nature ? C'est sur cet épisode qu'est construit ce roman qui se déroule sur une seule nuit, qui semble condenser de nombreux éléments sources de tourments. Jarle Klepp est journaliste et il est chargé de rédiger...

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La dernière femme de Lídia Jorge

critiqué par Tistou - (68 ans)

Difficile de faire plus compliqué …

6 etoiles
Oh ! Pas plus compliqué pour le fil de l’histoire, ce qui sous-tend le propos, non, compliqué pour la forme employée. Et à dire vrai, ayant attaqué un second ouvrage de Lidia Jorge ; pour l’écriture de Lidia Jorge. Ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler du « easy-reading » ou du « page-turner »....

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Sable mouvant : Fragments de ma vie de Henning Mankell

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Adieu Mankell...

9 etoiles
Henning Mankell, qui nous a enchantés avec Kurt Wallander et ses nombreux romans policiers nous a quittés il y a peu. Quelques mois auparavant les médecins avaient diagnostiqué un cancer déjà bien avancé et lui avaient laissé peu d'espoir. Il décida de réagir en rédigeant ce livre qui rapporte les souvenirs qui ont jalonné son...

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La splendeur de la vie de Michael Kumpfmüller

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

la petite dora

10 etoiles
Les derniers moments de la vie de Franz Kafka. Gravement malade, pensionné de l'administration où il avait accompli l'essentiel de sa courte carrière, le voici en convalescence dans une petite ville au bord de la Baltique. Il va faire la connaissance de Dora, qui va être le dernier amour de sa vie. Elle va l'accompagner...

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Surprises de Métro de Lucretia Bârladeanu

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 73 ans)

LA MOLDAVIE AU COEUR

7 etoiles
Le récit de Lucretia Barladeanu n’est pas à proprement parler un roman fictionnel ; il s’agirait plutôt d’observations diverses qui portent par exemple sur les individus observés dans le RER , des gens un peu bizarres, originaux, ou bien des musiciens écoutés dans les rames, musiciens qui ramènent Lucretia Barladeanu à la puissance d’évocation de...

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Six femmes au foot de Luigi Carletti

critiqué par Marvic - (Normandie - 66 ans)

Ne pas se fier aux apparences

7 etoiles
Quel est donc le point commun entre Guendalina, jeune fille rebelle au crâne rasé, Letizia, policière armée jusqu'aux dents, Annarosa, femme d'affaires et épouse d'homme d'affaires, Gemma, octogénaire veuve et son fantôme de mari, Lola, superbe brésilienne commentatrice sportive et Renata, paraplégique raciste et acariâtre ? Elles assistent toutes au match de foot crucial entre deux clubs...

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Tétraméron : Les contes de Soledad de José Carlos Somoza

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 44 ans)

Alice au pays des merveilles, version 21ème siècle.

8 etoiles
Soledad est une ado de douze ans qui lors d'une visite scolaire dans un ermitage, va s'éloigner du groupe pour pénétrer dans un lieu mystérieux où se retrouvent quatre personnes, assises autour d'une table, conversant. Elle qui se sent transparente et seule ne passe pas inaperçue dans ce lieu énigmatique. Chaque personnage raconte deux histoires,...