Les fiches les plus visitées (nouvelle version)
La peste de Albert Camus
critiqué par Pétoman - (Tournai - 48 ans)
Système et systèmes
La peste chez Camus est symbolique du repli sur soi...c'est à dire ne pas pouvoir communiquer avec d'autres systèmes ( groupes ) que le sien. a la longue, on verra que s'ensuivra un genre de névrose collective...
La peste, pour moi, c'est un peu l'image des sacrifices que l'on fait par rapport aux fausses idoles, au "veau d'or": religion, argent et...
Les Liaisons dangereuses de Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos
critiqué par Nelle - (Bonne - 49 ans)
A lire absolument
Le roman épistolaire par excellence, transposé maintes fois au cinéma, et à des époques différentes. Mais ne vous arrêtez pas aux films, achetez le livre !
Les liaisons dangereuses, c'est un jeu entre un séducteur, Valmont et Mme de Merteuil, c'est à celui qui accumulera le plus de conquêtes, qui impressionnera l'autre. C'est aussi la manipulation, la tricherie, les plaisirs, et...
Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé
critiqué par Monito - (52 ans)
des olives avides de soleil
Ce roman est l’histoire d’une famille maudite qui de pied de nez en pied de nez au destin échappe à son malheur mais pas à sa destinée. Le style est simple et sobre, les phrases courtes. La terre des Pouilles, décrite comme une espèce d’enfer sur terre, suscite l’attachement et donne à cette partie de l’Italie une image de vérité.
De...
Parce que je t'aime de Guillaume Musso
critiqué par Babsid - (La Varenne St Hilaire - 37 ans)
Cette fois-ci, ça ne prend pas
L'histoire et le résumé de la 4ème de couverture sont attrayants.
Un couple qui a tout pour être heureux, se voit brutalement arracher sa petite fille de 5 ans. Layla a disparu.
Brisés, ils se séparent.
Cinq ans plus tard, elle est retrouvée vivante à l'endroit exacte de sa disparition.
Les interrogations succèdent à la joie des retrouvailles.
Où était-elle ?
Avec qui ?
Pourquoi est-elle revenue...
Fables de Jean de La Fontaine
critiqué par Fanfan1407 - (reims - 41 ans)
Un classique à relire
Je m'en vais vous parler aujourd'hui d'un livre qui ne s'adresse pas qu'aux enfants, et pour cause, j'ai nommé : les Fables de la FONTAINE. La fable est souvent associée au monde de l'enfant. Qui n'a jamais appris, alors qu'il était tout petit, le Corbeau et le Renard, le Chêne et le Roseau ou encore le Lièvre et la Tortue...
La mort est mon métier de Robert Merle
critiqué par Leura - (-- - 73 ans)
Une étude clinique
Sous forme d'une autobiographie imaginaire, Robert Merle nous raconte la vie du commandant d'un camp de concentration nazi, depuis sa naissance jusqu'à son exécution comme criminel de guerre.
Avec une précision clinique, il démontre comment un homme tout à fait ordinaire peut basculer dans l'abjection la plus totale, poussé par les circonstances.
Il n'a aucune compassion pour son personnage, mais plutôt...
Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot
critiqué par Sallygap - (47 ans)
" Bingo Crépuscule"...
L’histoire commence en hiver, en 1917, dans les tranchées ; 5 soldats avancent péniblement dans cet enfer, on les conduit vers la mort. Punis pour s’être mutinés et mutilés. Pour l’exemple, ils sont condamnés. Mais plutôt que fusillés, ils seront abandonnés dans le no man’s land, cette zone entre les deux lignes ennemies. Le plus jeune de ces soldats s’appelle...
Jacques Damour de Émile Zola
critiqué par Zagreus - (40 ans)
Le temps perdu qu'on ne rattrape plus
Ancien communard déporté au bagne de Nouméa, Jacques Damour a attendu dix longues années de misère, d’errances en Amérique ou en Angleterre avant d’être amnistié et de rentrer à Paris où on le croit mort après une tentative d’évasion. Il se souvient très bien de son ancienne vie à Ménilmontant : ciseleur sur métaux, marié à Félicie (« une grande...
La Voleuse de livres de Markus Zusak
critiqué par Chou60 - (36 ans)
Extraordinaire
Voilà une histoire magnifique qui se déroule en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Liesel, une petite fille, est recueillie par Hans et Rosa car sa mère ne peut pas s'occuper d'elle. Elle va apprendre à lire et va vivre sa passion des livres en se mettant à les voler. Dans le même temps, elle va connaître une relation très...
Le meilleur des mondes de Aldous Huxley
critiqué par Titi - (Bruxelles - 49 ans)
Vision éclairée d'un futur proche
Qui aurait cru dans les années 1930 que le monde décrit dans ce bouquin existerait un jour ?
Cette société aseptisée où ce qui n'est pas " beau à voir " est caché, où un produit chimique provoque " l'évasion " et le " bien-être " du corps, où les êtres sont " fabriqués " pour entrer dans le moule d'une...
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
critiqué par Biblio - (57 ans)
Un livre culte
En 1935, lors de la Grande Dépression, dans une petite ville d'Alabama, vit Atticus Finch - homme intégre - qui élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Cet avocat est alors commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
A travers le regard d'une jeune enfant, la réalité du sud profond nous est offert sans concession...
Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda
critiqué par Leïa - (Montréal - 47 ans)
Ode à la nature et à la littérature
Quelle belle ode à la nature et à ses habitants. Le vieux, c'est Antonio José Bolivar Poano, un amant de la nature et le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes.
Du début à la fin du bouquin, on assiste à l'évolution du personnage soit dans sa vie aux côtés des Indiens Shuars, soit dans sa découverte et son appréciation...
Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë
critiqué par Maya - (Eghezée - 49 ans)
Un chef-d'œuvre de la littérature anglaise
Les Hauts de-Hurlevent sont la propriété de Mr Earnshaw. Un jour, il ramène de voyage le jeune Heathcliff, un bohémien qu'il a découvert sur la route. L’enfant deviendra l'ennemi juré de son fils Hindley mais surtout, partagera un grand amour avec sa fille Catherine.
Malgré ses sentiments, cette dernière préfèrera faire un mariage selon son rang en épousant un de ses...
La guerre et la paix de Léon Tolstoï
critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)
Comme un marathon...
La guerre et la paix: 1650 pages. Au rythme de 50 pages par heure: 33 heures.
Au prix de 50 euros (belle édition), cela fait 66 cents de l'heure. C'est nettement moins cher que le cinéma, même avec la carte UGL unlimited, et franchement bon marché pour un "chef d'oeuvre mythique de la littérature mondiale", comme ils disent au verso. Alors...
La promesse de l'aube de Romain Gary
critiqué par CptNemo - (Paris - 50 ans)
Que dire devant tant de beauté
"La Promesse de l'aube" est un récit autobiographique. Romain Gary raconte son enfance en Pologne, son adolescence à Nice, ses années estudiantines à Paris, son combat lors de la seconde guerre mondiale.
Le personnage central de ce récit, c'est la mère de Romain Gary. Cette mère à l'amour débordant a toujours su que son fils serait quelqu'un. Elle a imaginé pour...
Le monde de Sophie de Jostein Gaarder
critiqué par Platonov - (Vernon - 41 ans)
Une bonne blague...
Imaginez un dialogue, forcément socratique, entre Vanessa Paradis et Richard Bohringer. Imaginez ce que pourrait être la correspondance qu'échangerait un Bernard Kouchner norvégien avec une Francoise Giroud, version adolescente de grande banlieue, socquettes blanches et cheveux filasses. Correspondance qui aurait débuté par deux lettres anonymes au contenu sibyllin: "qui es-tu?" et "D'où vient le monde?" La suite, l'écrivain Jostein Gaarder...
Le symbole perdu de Dan Brown
critiqué par Kernitou - (Genève - 64 ans)
Les francs-maçons envahissent Washington !
La trame du "Symbole perdu" de Dan Brown se déroule sur une période de douze heures à Washington, la capitale américaine, dans certains de ses lieux historiques les plus célèbres, dans un monde – semble-t-il – dirigé depuis l'ombre par des francs-maçons et leur société secrète.
Après un premier chapitre où l'on assiste à une ordination franc-maçonne, on retrouve le héros...
Thérèse Raquin de Émile Zola
critiqué par Dada - (Bruxelles - 48 ans)
Incendiant !
Je regrette donc seulement d’avoir attendu la fin plutôt que de l'avoir lue en me laissant posséder par la merveilleuse et géniale écriture de Zola. Ce roman parle d'un couple dont l’histoire commence par celle d’une femme qui n’a jamais vécu que repliée sur elle-même, privée (par les autres mais aussi par elle-même) des libertés de penser et de choisir....
La nuit des temps de René Barjavel
critiqué par Bluewitch - (Charleroi - 45 ans)
Prodigieux !
Je ne serai pas la seule à affirmer que « La nuit des temps » fait partie des meilleurs romans de science-fiction du XXe siècle. Mais c'est aussi une fascinante histoire d'amour qui nous fait découvrir un monde à la fois mystique et fabuleux.
L’histoire : une mission scientifique en Antarctique détecte un étrange signal provenant des profondeurs de la...
La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco
critiqué par Lolita - (Bormes les mimosas - 38 ans)
Complètement illogique!
Personnages : M. et Mme Smith, M. et Mme Martin, Mary la bonne, et le capitaine des pompiers.
Malgré son titre, il n'y a dans la pièce aucune cantatrice chauve, ni même chevelue!! Et d'après son auteur, c'est bien pour ça qu'il a choisi ce titre!
Il n'y aucune intrigue, des personnages élémentaires dont les paroles dénoncent la banalité du quotidien....
Les chaussures italiennes de Henning Mankell
critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)
Remarquable !
Mankell nous surprend toujours. Il signe là un de ses meilleurs romans ( il ne s'agit pas d'un policier...) ; il y exprime une sensibilité étonnante, sans mièvrerie et disserte longuement sur la vie, la mort, la signification de l'existence...
Son héros, 65 ans passés, est "réfugié" depuis dix ans dans une petite île isolée d'un archipel suédois : pas de...
Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué de Howard Buten
critiqué par Le petit K.V.Q. - (Paris - 31 ans)
Un bijou de sensibilité et d'émotion
Quoi ? Personne n'a lu Howard Buten ? Bon, je m'y colle pour la première critique de ce grand écrivain, clown, spécialiste des autistes américano-français. Howard Buten est un chouette type qui écrit de chouettes bouquins. Créateur du clown Buffo, il est aussi psychologue clinicien, spécialiste des enfants autistiques, il est aussi écrivain. Il a un don réel pour l'écriture....
Et si c'était vrai... de Marc Lévy
critiqué par Corto - (Bruxelles - 51 ans)
Prix Internet 2000 : Un conte moderne pour grands enfants
Un joli petit brin de femme solitaire et attachant, Lauren, exerçait jusque-là le difficile métier de médecin aux urgences d’un hôpital de San Francisco.
Elle aurait pu continuer à s'y abîmer tranquillement la santé si un stupide accident de voiture ne l'avait presque envoyée ad patres. Immobilisée et comateuse, elle se retrouve, ô ironie du sort, dans un grand lit froid...
Saga Twilight - Tome 1 - Fascination de Stephenie Meyer
critiqué par Danaëlle - (35 ans)
Fascinant est le mot juste!
Bella, jeune adolescente de 16 ans, quitte la Californie où elle vivait avec sa mère pour déménager chez son père dans un coin perdu où il pleut à longueur d'année. Alors qu'elle croyait devoir mourir d'ennui dans la platitude qu'est la ville de Forks, elle rencontre un lycéen de son école si beau et si parfait qu'il ne peut...
Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier
critiqué par Ludmilla - (Chaville - 69 ans)
Un livre à savourer
Gregorius, professeur de latin/grec à Berne, à la vie réglée et raisonnable depuis des années, sauve par hasard une femme portugaise du suicide, puis se rend dans la librairie espagnole de Berne dans l’espoir de l’y retrouver. Il y fait la rencontre d’un livre portugais : « Un orfèvre des mots » de Amadeu de Prado. Après lui avoir...
Les matinées sombres de Narcisse Eyi Menie
critiqué par Imani - (Toulouse - 44 ans)
saisissant.
Ce roman est touchant. Il nous plonge dans la vie d'une adolescente qui se débat avec les vicissitudes de la vie qui l'ont fait naitre dans une famille pauvre vivant dans un taudis et tirant le diable par la queue.
Elle se nomme Atsame et est dès sa naissance prédestinée, par sa mère, à se prostituer pour enrichir la famille. On...
Le Mur de Jean-Paul Sartre
critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)
Dur mais vaut la peine
« Le mur » est un recueil de cinq nouvelles publiées par Jean-Paul Sartre en 1939. L’auteur a, à ce moment là, trente cinq ans. Il n’avait donc pas encore écrit ses deux livres principaux traitants de la philosophie dite « existentialiste » qui ne sortiront qu’en 1943, pour « L’être et le néant » et 1946 pour « L’existentialisme...
Au bonheur des dames de Émile Zola
critiqué par Pétoman - (Tournai - 48 ans)
Waoh
Zola devait être un visionnaire pour ainsi deviner ce qu'allait devenir le monde de la grande consommation par le biais des grandes surfaces.
Il nous brosse un portrait remarquable des clients, des vendeurs, du patron Octave Mouret. Ce roman se veut être une description sociale du monde des magasins à travers le parcours initiatique de Denise Baudu qui découvrira les affres...
L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre
critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)
Une vision de l'homme et de la vie
Ce livre reprend les paroles de Jean-Paul Sartre prononcées lors d’une conférence qu’il a donnée au « Club Maintenant ».
Sartre entend essentiellement répondre aux attaques dont sa philosophie a fait l’objet. Le terme « existentialiste » est, à l'époque, assimilé à ce qui est farfelu, désespéré, révolté, dévoyé, etc. Or, dit-il, sa philosophie est tout le contraire. C'est une pensée...
L'Idiot de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)
Bienheureux les simples d’esprit
Au moment ou le prince Mychkine débarque du train à Saint Petersbourg - il arrive de Suisse où il était soigné pour "Idiotie" - le lecteur embarque lui dans le train grande vitesse Dostoïevskien pour un trajet chaotique de près de mille pages. Il en sortira hébété, comme à la sortie d'un rêve tourmenté. Un rêve, c'est exactement de ça...