La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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Complètement illogique!
Personnages : M. et Mme Smith, M. et Mme Martin, Mary la bonne, et le capitaine des pompiers.
Malgré son titre, il n'y a dans la pièce aucune cantatrice chauve, ni même chevelue!! Et d'après son auteur, c'est bien pour ça qu'il a choisi ce titre!
Il n'y aucune intrigue, des personnages élémentaires dont les paroles dénoncent la banalité du quotidien. Puis les mécanismes linguistiques se faussent, se défigurent, et falsifient le réel. On tombe alors dans l'illogique, voire parfois le ridicule. "Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi à la rubrique de l'état civil, dans le journal, donne-t-on toujours l'âge des personnes décédées et jamais celui des nouveaux nés? C'est un non-sens." Ils parlent pour ne rien dire, de manière tout à fait illogique parce qu'ils n'ont rien à dire, à communiquer, parce qu'ils sont dépourvus de vie intérieure. Les personnages s'effondrent avec le langage qui les fait exister. Le comique de cette anti-pièce est basé sur de grosses bouffonneries et de parodie outrée, de grotesque caricatural. A la fin de la pièce, les mots qui envahissent la scène n'ont plus aucun sens.
Pour apprécier cette anti-pièce, il faut savoir la décrypter, la décoder car malgré le fait que cette pièce n'apporte rien par son côté illogique et ridicule, voire agaçant, l'auteur cherche à nous délivrer un message. Heureusement, la pièce n'est pas très longue. Conseillé surtout à ceux qui aiment les livres psychologiques pour pouvoir lire entre les lignes.
Un extrait :
"Mme Smith et M Martin : Coppée Mme Martin et M Smith : Coppée Sully! Mme Smith et M Martin : Prudhomme François Mme Martin : Espèces de glouglouteurs, espèces de glouglouteuses.
M Martin : Mariette, cul de marmite! Mme Smith : krishnamourti, krishnamourti, krishnamourti!
M Smith : Le pape dérape! La pape n'a pas de soupape. La soupape a un pape.
Mme Martin : Bazar, Balzac, Bazaine! M Martin : Bizarre, beaux-arts, baisers!
M Smith : A, c, i, o, u, a, c, i, o, u, a, c, i, o, u, i! Mme Martin : B, c, d, f, g, l, m, n, p, r, s, t, v, w, x, z! M Martin : De l'ail à l'eau, du lait à l'ail! Mme Smith imitant le train : Teuff, teuff, teuff, teuff, teuff,teuff, teuff, teuff, teuff, teuff, teuff, teuff! M Smith : C'est! Mme Martin : Pas!
M Martin : Par! Mme Smith : Là! M Smith : C'est! Mme Martin : Par! M Martin : I! Mme Smith : Ci!"
Les éditions
-
La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco
de Ionesco, Eugène
Gallimard / Folio Théâtre
ISBN : 9782070386536 ; 3,35 € ; 31/12/1998 ; 152 p. ; Poche -
La cantatrice chauve [Texte imprimé], anti-pièce Eugène Ionesco
de Ionesco, Eugène
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070362363 ; 6,90 € ; 26/10/1972 ; 150 p. ; Poche -
La cantatrice chauve [Texte imprimé], anti-pièce Eugène Ionesco dossier par Jean-Luc Vincent,...
de Ionesco, Eugène Vincent, Jean-Luc (Editeur scientifique)
Belin / Classico lycée
ISBN : 9782701151410 ; 5,50 € ; 25/08/2009 ; 121 p. ; Broché -
La cantatrice chauve [Texte imprimé] Eugène Ionesco lecture accompagnée par Martine Cécillon,...
de Ionesco, Eugène Cécillon, Martine (Editeur scientifique)
Gallimard / La Bibliothèque Gallimard.
ISBN : 9782070405787 ; 1,39 € ; 01/01/1996 ; 142 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (54)
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DE L’ABSURDE, EN VEUX-TU EN VOILÀ
Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 3 juin 2016
Une bonne pièce de théâtre qui détend totalement, où il n’est pas nécessaire de réfléchir, au même titre que les personnages qui parlent sans réfléchir.
Non merci...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 4 décembre 2013
Une lecture imposée au collège (La cantatrice…) et qui ne m’inspira qu’ennui… Un huis clos entre M. et Mme Smith et leurs invités, les Martin, la bonne, Mary et partiellement le capitaine des pompiers, qui tiennent à qui mieux mieux des propos incohérents…
A l’époque, il ne m’était pas venu à l’idée de lire « La leçon »… C’est chose faite… On retrouve ici la même incohérence pataphysique…c’est peu dire… mais que dire de plus quand le courant n’est pas passé ? Que « La leçon » m’a plutôt moins dérangé que « La cantatrice… », c’est sans doute vrai… Quoique…
Tentative de résumé de « La leçon » : j’ai mal aux dents…
Une lecture à oublier très vite…
Moi j'aime bien les histoires...
Critique de Pazuzu (, Inscrit le 10 mai 2012, 52 ans) - 4 janvier 2013
Ionesco a le mérite d'être (parfois) un peu rigolo et avare de mots, c'est déjà ça de gagné, et le début de son texte reste très lisible pour ce genre d'expérimentation. Mais par la suite, ça devient du tout et n'importe quoi.
Ensuite qu'on parte dans des délires philosophiques à propos de ce livre, c'est une autre histoire... Moi personnellement je peux aussi me faire plein de films et plein de théories croustillantes rien qu'en regardant un abattant de WC...
Auberge espagnole littéraire
Critique de Perlimplim (Paris, Inscrit le 20 mars 2011, 48 ans) - 3 juillet 2012
J'ai détesté ! Non, attendez, j'ai adoré !
Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 2 juillet 2012
D’après ce que j’ai compris, c’est deux couples qui s’apprêtent à dîner ensemble et qui racontent tout se qui leur passe par la tête excluant toute sorte de cohérence. Malgré le titre, la Cantatrice chauve est totalement absente de la pièce (enfin, elle évoquée juste dans une réplique).
Je ne vais pas m’attarder à faire une analyse approfondie de l’œuvre mais il me semble bien que Ionesco a réussi à critiquer plusieurs thèmes dans sa pièce derrière l’aspect complètement insensé qui en apitoiera plus d’un. Plus généralement, il dénonce surtout l’absurdité de la vie qui n’a jamais été aussi bien mise en avant et c’est ça qui fait de « la Cantatrice chauve » un classique du XXème siècle. Ce n’est pas non plus à se tordre de rire mais c’est enrichissant de lire le point de vue de l’auteur qui se moque entièrement de l’Humanité.
Une pièce délirante et hilarante
Critique de Eric Eliès (, Inscrit le 22 décembre 2011, 50 ans) - 25 juin 2012
Une pièce majeure
Critique de Nowhereboy (Rennes, Inscrit le 7 décembre 2010, 45 ans) - 8 décembre 2010
Un classique moderne
Critique de Bartleby (Piré sur seiche, Inscrit le 14 octobre 2010, 48 ans) - 27 novembre 2010
Chef-d'œuvre comique
Critique de Zagreus (, Inscrit le 16 novembre 2010, 40 ans) - 22 novembre 2010
Une absurdité qui me laisse songeur…
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 21 novembre 2010
Je n’ai pour l’instant pas l’intention de reprendre une pièce de cet auteur réputé.
Un chef-d'œuvre du théâtre
Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 16 novembre 2010
Le concept de l'absurde
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 13 novembre 2010
Le résultat est réjouissant bien que déroutant, si bien que l'on se demande dans quoi l'on s'est embarqué à certains moments. C'est peut-être le seul reproche que l'on peut formuler à l'encontre de cette pièce ; elle pousse peut-être un peu trop loin le concept de l'absurde et s'en révèle déstabilisante pour le lecteur.
Personnellement je lui ai préféré La Leçon et surtout Rhinocéros du même auteur.
A voir !
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 22 mars 2010
Dans le cas de Ionesco qui est quand même l'auteur de l'absurde par excellence, il est vraiment difficile d'apprécier ce qu'il a fait en lisant simplement son oeuvre. Pour ma part, je n'ai jamais lu une seule pièce de lui mais j'ai vu jouer deux fois la cantatrice chauve est c'est un pur bonheur! Quand c'est bien mis en scène cette pièce est incroyablement drôle!
Donc pour apprécier le théâtre mieux vaut aller le voir plutôt que de le lire!
Amusant
Critique de Jgodinez12 (, Inscrit le 9 mars 2010, 30 ans) - 9 mars 2010
Pertinence
Critique de Kmizuno (, Inscrit le 9 mars 2010, 32 ans) - 9 mars 2010
Aussi, l’idée non sequitur, que la vie terre-à-terre contient l’absurdité (et dans ce sens est absurde), peut très bien se rapporter avec nos vies assez compliquées qui sont aussi répétitives et banales. Mais la pièce elle-ême est une construction magnifique, son interminabilité, sa logique illogique, et surtout son absurdité travaillent ensemble pour créer une expérience unique. Ionesco n’utilise pas le complot pour atteindre le sommet du triangle de Freitag, le climax mais au contraire, il s’appuie sur l’interprétation des acteurs et actrices, avec leurs voix et gesticulation, pour atteindre un niveau de suspense et drame assez haut.
Pour l'apprécier il faut qu’on oublie tous nos préconceptions et expériences à propos de théâtre, de logique, et surtout, de communication et pour le comprendre, mais alors, il faut qu’on devienne fou.
La Cantatrice Chauve
Critique de Sowens (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 8 mars 2010
La Cantatrice Chauve
Critique de Anowell (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010
Dans ma scène préférée, Monsieur et Madame Martin commencent à se demander pourquoi ils ont l’air familier, et se demandent s’ils se sont déjà rencontrés quelque part. Cette longue discussion les conduit à travers différents moments de leur vie jusqu'à ce qu’ils réalisent enfin qu’ils sont mariés et c’est pourquoi ils semblent si familiers. Ce qui est grand a propos de La Cantatrice Chauve est que vous ne pouvez pas prédire ce qui va se passer dans la scène suivante. Si vous aimez le théâtre et, de plus, le théâtre français, c’est la pièce que vous devez voir. Elle est vraiment unique de son genre !
Il est fascinant de comprendre les origines de ce théâtre car il a une histoire vraiment intéressante. Dans chacune des scènes, les personnages ont un problème ou une question par rapport à l’anglais, et M. et Mme Smith sont d’ailleurs anglais aussi. Eugène Ionesco a pris l’absurdité d’un manuel d’anglais et a créé un chef d’œuvre qui est admiré autour du monde.
La Cantatrice Chauve
Critique de Jmillhouse (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010
La Cantatrice Chauve
Critique de Cbailinson8 (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010
Aspect Comique :
Il y a beaucoup des choses qui rendent La Cantatrice Chauve drôle. Par exemple, l'absence d'une intrigue, les personnages imprévisibles, l'ironie des personnages et l'intrigue ensemble. La pièce de théâtre est tellement drôle à cause de l’absurdiste nous n’avons pas arrêté de rire. Un chef cuisinier fou, un homme et une femme vivant près de la même vie, ne font qu'ajouter à l'humour.
Aspect Bizarrerie :
L'absurdité de la pièce crée une pièce très amusante et drôle. J'aime bien cette pièce de théâtre parce qu’on ne peut jamais savoir ce qui va se passer ensuite. Donc quand quelque chose de fortuit s'est produit, c'était toujours une surprise.
Je recommande que les personnes jeunes et les personnes plus âgées voient cette pièce du théâtre français. C'est une histoire drôle qui, à cause de ceci, est devenue intéressante. Ionesco a produit une grande pièce du théâtre français qui pourrait rapporter avec de toutes personnes. C'est une pièce de théâtre que tous les Français et étudiants français doivent voir… Bravo Ionesco, bravo!
La Cantatrice Chauve
Critique de Jsykes (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010
La Cantatrice Chauve
Critique de Thirsch (, Inscrite le 3 mars 2010, 32 ans) - 3 mars 2010
L’histoire commence avec Madame et Monsieur Smith. Dans cette scène, Monsieur Smith n’arrête pas de lire le journal tout le temps pendant que Madame Smith parle sans arrêt. L’idée que l’homme n’entend pas quand une femme parle beaucoup est un stéréotype très proéminent dans notre société. Avec l’usage de ce stéréotype, Ionesco se moque de la culture et société moderne. Quand le Pompier arrive dans la scène, il a l’air d’être arrogant. Il est un égoïste qui veut les compliments des couples. Cela montre comment le pouvoir peut changer des esprits drastiquement. Avec ce personnage, Ionesco se moque d’humeur puissante de l’autorité. Je pense que le message très important de cette histoire est la répétition du temps. Quand les Martins et les Smiths sont tous seuls, ils commencent à dire des phrases non-sens. Par exemple, ils disent des choses comme « Scaramouche ! » qui n’existe pas dans le dictionnaire. Je crois qu’il fait ça pour montrer l’absurdité de la langue Anglaise.
À la fin de la pièce, l’histoire recommence. Je pense qu’Ionesco veut montrer comment beaucoup de gens n’apprennent pas de leurs erreurs. Et si le monde n’apprend pas des erreurs du passé, les atrocités de l’histoire vont passer encore. Je crois qu’Ionesco écrit cette pièce pour forcer les lecteurs à réfléchir sur les réalités de la vie. Il écrit des choses pour montrer l’absurdité des humains. Je pense que cette pièce est intéressante pour les lecteurs de tous les âges. C’est une histoire que tout le monde peut comprendre. Pour ces raisons, je recommande cette pièce avec beaucoup d’enthousiasme. Je donnerai, à La Cantatrice Chauve, huit sur dix étoiles.
Critique de la pièce de La Cantatrice Chauve
Critique de Ian (, Inscrit le 28 février 2010, 31 ans) - 28 février 2010
Le premier élément unique de cette pièce est l’humeur. Les types d’humeur de cette pièce sont ceux de la contradiction, les exercices de diction, de la confusion, et de la répétition. Un exemple de l’humeur de la contradiction est quand le Pompier est triste parce qu’il n’y a pas assez de feu dans la ville. Un exemple de l’humeur des exercices de diction est quand monsieur Smith dit « touche la mouche, mouche pas la touche ». Le meilleur exemple de l’humeur de la confusion est avec Madame et Monsieur Martin qui se posent des questions et ils se rendent compte qu’ils sont des époux. En fin, un exemple de l’humeur de répétition est quand Madame Smith dit « quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade ».
Le deuxième élément unique de cette pièce est la comédie ambiguë et ses personnages. Les personnages sont un élément unique car ils ajoutent à l’atmosphère bizarre et ainsi drôle de la pièce parce qu’ils disent le contraire de ce qu’on dit dans la société actuelle. Par exemple, quand les Smith et les Martins parlent avec le Pompier au sujet des feux, et le Pompier dit : «[les feux sont] très mal. Il n’y a presque rien, quelques bricoles, une cheminée, une grange. Rien de sérieux». Cependant, dans notre société, on dirait dans les mêmes contingences «Heureusement, il y a de moins en moins des feux maintenant qu’avant».
Le troisième point qui est unique de la pièce est sa fin. La fin de cette pièce est vraiment surprenante car c’est comme si les personnages remontaient le temps, ou bien si rien ne s'était passé. Cette dernière scène laisse la terminaison de la pièce ouverte, et le spectateur dans un état pensif.
La question autour la qualité de cette pièce dépend du point de vue individuel. Cette comédie abstraite est drôle, spontanée, et folle. Mais, c’est dépourvu d'intrigue, de morale, et de sentiments personnels hormis l’humour. La Cantatrice Chauve n’a pas le sentiment d’intensité ou un sentiment mystérieux accompagné d’une histoire. Par exemple, si on compare Wicked et La Cantatrice Chauve, Wicked est comme un film avec d’action-soulèvement, un point culminant, d’action-tombant, et une solution, tandis que La Cantatrice Chauve est différente. La Cantatrice Chauve n’a pas d’action-soulèvement, un point culminant, d’action-tombant, et une solution, c’est comme un petit film abstrait, on dirait que cette pièce est une déception. Cependant, cette comédie est plus profonde que l’impression initiale Cette pièce est bonne aussi parce qu’elle est drôle et spontanée. C’est pour ces raisons que La Cantatrice Chauve, bien qu'inexplicablement bizarre, est très intéressante.
La Cantatrice Chauve
Critique de Kmclaughlin (, Inscrite le 26 février 2010, 32 ans) - 26 février 2010
Française
2.9.10
Une Critique de la Cantatrice Chauve
La Cantatrice Chauve est une anti-pièce très drôle. Ionesco, l’auteur, a un sens de l’humour unique. C’est évident dans toutes les pages qu’il se moque des méthodes la quelle la langue anglaise ont enseigné. Les personnages, M. et Mme. Smith et M. et Mme. Martin sont des exemples parfaits de comme Ionesco se moque des anglais. Ces noms, Smith et Martin sont des noms Anglais plus typiques. Les conversations et les disputes qu’ils ont, sont déroutantes et drôles parce qu’ils sont un stéréotype. Au début de l’histoire, M. et Mme. Smith ont une conversation très déconcertante au sujet d’une famille dont les membres sont nommés Bobby Watson. Ionesco est très bon à se moquer de la nature humaine. A mon avis, M. et Mme. Martin sont très drôles, et très bizarres.
Une scène remarquable est quand M. et Mme. Martin ont oublié qui l’autre était. Les deux ont essayé de se souvenir de leur identité. Ils rencontré Manchester, et le train à Londres, et éventuellement ses appartement. La scène est très drôle et amusante pour tout le public. Cette anti-pièce est pour beaucoup des gens, les petits enfants la trouveront amusante, et les adultes comprennent l’humour d'une manière différente. Je donne quatre étoiles sur cinq pour cette pièce, parce que en général je crois que la pièce est très bizarre et divertissante, mais troublante par moments. L’humour dans La Cantatrice Chauve été amusant hier, aujourd’hui et demain.
Critique de la Cantatrice Chauve
Critique de Kevin3651 (, Inscrit le 26 février 2010, 31 ans) - 26 février 2010
Du nouveau rayon théâtre
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 28 octobre 2009
Un extrait plus que réjouissant: "Le pompier- J'ai le temps d'enlever ma casquette, mais je n'ai pas le temps de m'asseoir." (Le pompier s'assied mais n'enlève pas sa casquette).
Original
Critique de Phaya (Saintes, Inscrite le 2 août 2009, 36 ans) - 2 août 2009
J'adorerais le voir sur scène !
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 24 mai 2009
Sans queue ni tête
Critique de Strawberriiz (, Inscrite le 9 novembre 2008, 32 ans) - 9 novembre 2008
Un livre qui ne contient aucune histoire! =O
Certains passages m'ont amusée tellement cela n'avait pas de sens, c'était à se tirer les cheveux tellement qu'on était perdu! ^^
Enfin, je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre, il faut un sacré talent pour écrire une histoire qui n'a aucun sens!!
A lire, ça se lit très vite !
PS : Ce qui m'a perturbé, c'est que le titre n'avait absolument rien à voir avec l'histoire . Enfin...un esprit tordu! ^^
Sciemment déconcertante, la cantatrice
Critique de Plumette (Milan, Inscrite le 30 octobre 2008, 40 ans) - 31 octobre 2008
OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) ?
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 22 juillet 2008
Aux futurs lecteurs, je vous souhaite un bon moment de détente anglais !
Parler pour ne rien dire
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 14 septembre 2007
J'ai beaucoup aimé le chassé-croisé entre les personnages, leur apparente complicité qui peut se transformer en moins d'une seconde en amicale rivalité.
Il y a derrière tout cela un regard caustique lancé sur nos habitudes, sur nos moeurs sociales et la manière d'être avec son conjoint, ses voisins, ses amis.
Tout comme une approche intéressante de divers aspects du langage. Notamment son rôle de lien et de tissu social. Même lorsque les mots ne veulent plus rien dire, que leur alignement ressemble à du vide, l'échange de paroles crée un lien entre plusieurs êtres. Le langage devient vecteur de sociabilité, de courtoisie, voire d'affection et d'amour; il joue dès lors un rôle très important pour maintenir à flot un semblant de normalité. On échange, peu importe sur quoi, donc on est. Tout simplement. Et Ionesco le démontre habilement par l'absurde.
La totale
Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 13 juin 2007
Dans Notes et contre-notes, Ionesco explique que l'absurde est venu se surajouter à une simple copie d'un manuel d'apprentissage. L'absurde devient le moteur de la pièce, car Ionesco a le projet de "Grossir les ficelles de l'illusion théâtrale."
Pour ma part, je trouve encore plus débiles et absurdes les titres généralement publiés de nos jours : des romans de hard punk ou de nombrils égoïstes et vides, des nouvelles fantastiques à la Harry Potter ou celle new age ''Découvrez votre voie intérieure'' ou des ''jokes'' de blondes.
Le théâtre de Ionesco est sauvage, comme la vie humaine. Certes, il doit connaître un tant soit peu l'histoire occidentale et posséder une culture générale de base pour apprécier ses subtilités. Par exemple, dans La Leçon, autre pièce de Ionesco, il s'agit d'une violente critique du totalitarisme.
Du quoi ? diront les plus jeunes lecteurs...
un bon livre
Critique de Zouzoue (, Inscrite le 28 septembre 2005, 35 ans) - 3 décembre 2006
Surréalisme
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 3 juillet 2005
Me concernant, je dois être trop classique car même si beaucoup ont crié au génie, le surréalisme ne m'a jamais parlé, qu'il soit littéraire, cinématographique, graphique, il m'a toujours profondément ennuyé. Désolé.
surréaliste
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 2 juin 2005
Il n'y a pas d'intrigue pas d'action, seulement des dialogues incohérents, absurdes rythmés par une horloge déréglée! Il n'est pas question de Cantatrice chauve, si ce n'est qu'elle apparaît comme un cheveu sur la soupe.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé, ni dire que j'ai détesté, c'est à lire plusieurs fois je pense. On peut y voir la non-communication des êtres, le parler pour ne rien dire.
Je pense qu'à voir sur scène ce doit être très intéressant !
Un joyau de l'absurde
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 6 mai 2005
J'ai découvert cette pièce à quatorze ans, et j'ai immédiatement adoré. Les répliques sans queue ni tête et justement l'absence de cohérence due à un manque de conversation des protagonistes est une caricature des dîners qui se déroulent mal, entre gens insipides qui n'ont rien à se dire et personnes farfelues n'ayant pas deux sous de suite dans les idées.
C'est très rafraîchissant et distrayant, ainsi que très drôle.
Bizarre!!!
Critique de Jessica (, Inscrite le 11 janvier 2005, 37 ans) - 11 janvier 2005
Message de la jeune génération...
Critique de Dreana (Le Pecq, Inscrite le 15 octobre 2004, 36 ans) - 16 octobre 2004
Peut-être l'ambiance conviviale de cette salle m'a-t-elle aidée à apprécier, mais aucun doute n'est permis: éclats de rires garantis pour cette pièce de l'absurde qui n'est pourtant pas aussi dénuée de sens que certains se plaisent à le penser ("et aussi un constat existentiel post guerre-mondiale" de B.Josef un peu plus haut dont je me permets de reprendre les mots ^^).
Preuve qu'à 16 ans aussi, on peut être perméable à l'esprit de Ionesco! Et conseiller, sinon le livre que je n'ai pas encore acheté, la pièce elle-même (la première fois ne m'a personnellement pas suffit, puisque j'y suis retournée 15 jours plus tard, retrouvant intact le plaisir de rire que j'y avais éprouvé!).
Très très rigolo
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 21 septembre 2004
Et la carotte dans tout cela....
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 16 septembre 2004
PS : Avis aux membres de la SPL (Société protectrice des livres), je n'ai jamais maltraité un livre mis à part celui-là. Mes bouquins même après 10 ans sont comme neufs.
C'était la remarque décalée pour un bouquin tout aussi décalé
très drôle
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 13 septembre 2004
Un monument que même la jeunesse peut aimer !
Critique de Jarkus (, Inscrit le 11 août 2004, 39 ans) - 17 août 2004
Ma meilleure expérience du théâtre revient à la cantatrice chauve.
J'ai lu la pièce à 15 ans et je ne crois pas qu'elle soit décalée du temps, elle n'a pas pris de ride et le conflit de génération sur la pièce m'étonne.
Rions!
Critique de B.Josef (, Inscrit le 17 juin 2004, 38 ans) - 18 juin 2004
Quelle joie de voir que Ionesco provoque toujours et suscite de telles réactions. Moi qui pensais que selon le vice tout littéraire de consacrer des oeuvres intouchables, Justes et Sacrées après de longues décennies, Ionesco avait perdu toute sa force!
"La cantatrice chauve" n'a pas vocation de chef-d'oeuvre, de modèle littéraire. Cette pièce ne construit rien. Mais quel délice de se laisser tout simplement guider par l'hilarité provoquée par la déconstruction du théatre, du langage... Pas de psychologisme auto-suffisant, pas de discours rigoureux, une euphorie absurde comme une soupape littéraire! (et aussi un constat existentiel post guerre-mondiale)
Bravo pour ce duel mené de main de maître. Tout ne fait pas toujours sens et parfois, il faut savoir se laisser aller à rire. Et puis, n'est-il pas savoureux ce quotidien anglais? Je remarque que l'expérience de mettre le lecteur ou le spectateur dans l'inconfort marche toujours, même après des années de non-sens, d'absurde et d'art moderne (je ne suis le vif défenseur d'aucun des trois, et m'abstient de tout corrélat hatif!).
alors, de la part de jeunes!!! (salut au passage à Lolita dont j'ai beaucoup aimé la critique de Nadja!).
Rendons hommage à Ionesco sans déférence : rions!
Réponse
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 25 février 2004
D'ailleurs je suis bien décidé à ne jamais dire le contraire de ce que je ne pense pas à moins que l'inverse ne soit pas le contraire de mon assertion de départ bien sûr ! Et vice et versa...
Bon...
Si on aime le non-sens évidemment... Moi j'adore ! Monty Python, le Chat, Beckett , Ionesco... même combat ( ? )
Sur ce je vous laisse, je ne dois pas ouvrir la porte, quelqu'un sonne !
pièce incarnée (comme l'ongle du même nom)
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 25 février 2004
La Cantatrice Chauve est une des très rares exceptions à ce qui me semble être la règle. Jusque maintenant, c'est l'une des seules pièces (avec peut-être l'Escurial de Michel de Ghelderode) qui m'ait vraiment secoué à la lecture. C'est drôle, voire hilarant tellement ça ne veut rien dire. Je ne sais pas si il faut y voir une parabole sur l'incommunicabilité, en tout cas, si c'est ça, on peut dire que c'est extrêment réussi.
Petite précision...
Critique de Khayman (Chicoutimi, Inscrit le 25 février 2004, 44 ans) - 25 février 2004
Je voudrais simplement préciser que le titre de l'oeuvre, "La Cantatrice chauve", est, selon les informations données dans l'une des éditions (je ne peux malheureusement pas vous préciser laquelle) du livre, le résultat d'un lapsus fait par le comédien jouant le rôle du chef des pompiers lors de l'une des premières présentations de la pièce. Le comédien devait initialement dire "l'institutrice blonde".
Je ne pense donc pas que l'auteur ait choisi ce titre parce qu'il n'y a pas de cantatrice chauve dans le roman.
Une suite de non-sens...........
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 18 septembre 2002
Pas triste, la cantatrice!
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 20 mai 2002
«La cantatrice chauve» est programmée à 19 heures, «La leçon» à 20 heures. 16 euros pour un spectacle, 25 pour les deux. Si vous arrivez, comme moi, vers 7 heures moins deux, vous disant que, depuis le temps, l'intérêt pour ces spectacles usés jusqu’à la trame du rideau a dû s’émousser, vous en serez quitte pour prendre place sur un tabouret tandis que votre compagne s’arrangera pour déplier le dernier strapontin. La salle, un peu plus petite que votre living, sera pleine comme un Ïuf d’une foule bon enfant. Chauffage humain garanti, vous pourrez ôter la veste. A 7 heures tapantes, le rideau s'ouvrira sur une scène minuscule, si minuscule que vous craindrez un moment assister à une version guignol du classique. Et puis, la magie s'enclenchera. Les six excellents acteurs, rodés comme des moteurs de DS de collection, vous donneront pourtant l'impression de redécouvrir un texte d’une nouveauté sidérante. Et… vous rirez! Vous rirez pendant une heure, emporté par la contagion de ce public sans façons, par le jeu éprouvé de ces comédiens qui croient encore en ce qu’ils font.
Je me suis demandé un moment quelle partie du public riait le plus : celle qui, connaissant le texte par cœur, attendait les grands moments – l'histoire des Bobby Watson, les retrouvailles du couple Martin, les anecdotes du capitaine des pompiers & ou celle qui, plus simplement, découvrait la pièce d'Ionesco comme s'il s’agissait d'une nouveauté. Et je me suis dit que la seconde moitié était peut-être la plus enthousiaste, la plus surprise par un texte qui n’a pas pris une ride, qui garde après plus de cinquante ans toute sa puissance explosive.
Conflit de génération ?
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 3 mai 2002
Tout à fait, Lucien...
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 17 décembre 2001
He bien moi,
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 14 décembre 2001
La cantatrice chauve? Elle se coiffe toujours de la même façon!
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 14 décembre 2001
Forme du texte incohérente
Critique de Jessie (Albertville, Inscrite le 28 février 2001, 37 ans) - 14 décembre 2001
- A la fin de la Scène 11, on dit que les répliques sont répétées. Pourquoi ne pas les marquer?
- Le texte est incompréhensible.
- Pourquoi pas de découpage en scènes?
- Personnellement, j'ai trouvé ce livre minable, on ne comprend pas tout.
- La définition d'une anti-pièce n'est pas indiquée.
- Il n'y a pas de notice bibliographique.
- Les circonstances de l'écriture ne sont pas indiquées.
Bref, on ne donne pas ce livre à lire à des enfants de notre âge!
Attention à la méprise
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 14 décembre 2001
Je ne pense pas du tout que l'aspect caricatural du théâtre selon Ionesco soit un non-sens tel que l'affirme Lolita.
Forums: La Cantatrice chauve
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La Cantatrice chauve | 39 | Sahkti | 13 mars 2010 @ 03:19 | |
moi aussi, je fais des coquilles | 7 | Le petit K.V.Q. | 3 octobre 2004 @ 00:09 |