La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco

La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco

Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre

Critiqué par Lolita, le 12 décembre 2001 (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans)
La note : 2 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 55 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (653ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 37 585  (depuis Novembre 2007)

Complètement illogique!

Personnages : M. et Mme Smith, M. et Mme Martin, Mary la bonne, et le capitaine des pompiers.
Malgré son titre, il n'y a dans la pièce aucune cantatrice chauve, ni même chevelue!! Et d'après son auteur, c'est bien pour ça qu'il a choisi ce titre!
Il n'y aucune intrigue, des personnages élémentaires dont les paroles dénoncent la banalité du quotidien. Puis les mécanismes linguistiques se faussent, se défigurent, et falsifient le réel. On tombe alors dans l'illogique, voire parfois le ridicule. "Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi à la rubrique de l'état civil, dans le journal, donne-t-on toujours l'âge des personnes décédées et jamais celui des nouveaux nés? C'est un non-sens." Ils parlent pour ne rien dire, de manière tout à fait illogique parce qu'ils n'ont rien à dire, à communiquer, parce qu'ils sont dépourvus de vie intérieure. Les personnages s'effondrent avec le langage qui les fait exister. Le comique de cette anti-pièce est basé sur de grosses bouffonneries et de parodie outrée, de grotesque caricatural. A la fin de la pièce, les mots qui envahissent la scène n'ont plus aucun sens.
Pour apprécier cette anti-pièce, il faut savoir la décrypter, la décoder car malgré le fait que cette pièce n'apporte rien par son côté illogique et ridicule, voire agaçant, l'auteur cherche à nous délivrer un message. Heureusement, la pièce n'est pas très longue. Conseillé surtout à ceux qui aiment les livres psychologiques pour pouvoir lire entre les lignes.
Un extrait :
"Mme Smith et M Martin : Coppée Mme Martin et M Smith : Coppée Sully! Mme Smith et M Martin : Prudhomme François Mme Martin : Espèces de glouglouteurs, espèces de glouglouteuses.
M Martin : Mariette, cul de marmite! Mme Smith : krishnamourti, krishnamourti, krishnamourti!
M Smith : Le pape dérape! La pape n'a pas de soupape. La soupape a un pape.
Mme Martin : Bazar, Balzac, Bazaine! M Martin : Bizarre, beaux-arts, baisers!
M Smith : A, c, i, o, u, a, c, i, o, u, a, c, i, o, u, i! Mme Martin : B, c, d, f, g, l, m, n, p, r, s, t, v, w, x, z! M Martin : De l'ail à l'eau, du lait à l'ail! Mme Smith imitant le train : Teuff, teuff, teuff, teuff, teuff,teuff, teuff, teuff, teuff, teuff, teuff, teuff! M Smith : C'est! Mme Martin : Pas!
M Martin : Par! Mme Smith : Là! M Smith : C'est! Mme Martin : Par! M Martin : I! Mme Smith : Ci!"

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Les éditions

  • La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco
    de Ionesco, Eugène
    Gallimard / Folio Théâtre
    ISBN : 9782070386536 ; 3,35 € ; 31/12/1998 ; 152 p. ; Poche
  • La cantatrice chauve [Texte imprimé], anti-pièce Eugène Ionesco
    de Ionesco, Eugène
    Gallimard / Collection Folio.
    ISBN : 9782070362363 ; 6,90 € ; 26/10/1972 ; 150 p. ; Poche
  • La cantatrice chauve [Texte imprimé], anti-pièce Eugène Ionesco dossier par Jean-Luc Vincent,...
    de Ionesco, Eugène Vincent, Jean-Luc (Editeur scientifique)
    Belin / Classico lycée
    ISBN : 9782701151410 ; 5,50 € ; 25/08/2009 ; 121 p. ; Broché
  • La cantatrice chauve [Texte imprimé] Eugène Ionesco lecture accompagnée par Martine Cécillon,...
    de Ionesco, Eugène Cécillon, Martine (Editeur scientifique)
    Gallimard / La Bibliothèque Gallimard.
    ISBN : 9782070405787 ; 1,39 € ; 01/01/1996 ; 142 p. ; Broché
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DE L’ABSURDE, EN VEUX-TU EN VOILÀ

8 étoiles

Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 3 juin 2016

Dès les premières lignes, les premières répliques dirai-je plutôt, l’auteur insiste sur les clichés anglais – thé et tout le tintouin. La conversation entière, qui n’est pas scindée, est totalement délirante, sans queue ni tête du début à la fin (je dirai même de la fin au début tant l’histoire se répète). Les personnages sont tous plus contradictoires les uns que les autres. Quand on arrive au bout de la pièce, elle ne se termine pas vraiment, elle recommence, reprend le début, et instantanément débute à nouveau toutes les absurdités que l’on vient de lire, mais qui cette fois-ci se déroulent dans notre esprit. Quand on a lu la pièce une fois, on la sait interminable.

Une bonne pièce de théâtre qui détend totalement, où il n’est pas nécessaire de réfléchir, au même titre que les personnages qui parlent sans réfléchir.

Non merci...

1 étoiles

Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 4 décembre 2013

« La cantatrice chauve » et « La leçon », deux courtes pièces réunies dans cette édition folio de 1972. Deux pièces… ou devrais-je dire tel que Ionesco l’indique : une anti-pièce, « La cantatrice chauve » et un drame comique, « La leçon ».
Une lecture imposée au collège (La cantatrice…) et qui ne m’inspira qu’ennui… Un huis clos entre M. et Mme Smith et leurs invités, les Martin, la bonne, Mary et partiellement le capitaine des pompiers, qui tiennent à qui mieux mieux des propos incohérents…
A l’époque, il ne m’était pas venu à l’idée de lire « La leçon »… C’est chose faite… On retrouve ici la même incohérence pataphysique…c’est peu dire… mais que dire de plus quand le courant n’est pas passé ? Que « La leçon » m’a plutôt moins dérangé que « La cantatrice… », c’est sans doute vrai… Quoique…
Tentative de résumé de « La leçon » : j’ai mal aux dents…
Une lecture à oublier très vite…

Moi j'aime bien les histoires...

4 étoiles

Critique de Pazuzu (, Inscrit le 10 mai 2012, 52 ans) - 4 janvier 2013

Le théâtre nouveau, ou théâtre de l'absurde, me fait le même effet que le "roman nouveau", c'est à dire un profond ennui. C'est marrant cinq minutes, mais pas plus...
Ionesco a le mérite d'être (parfois) un peu rigolo et avare de mots, c'est déjà ça de gagné, et le début de son texte reste très lisible pour ce genre d'expérimentation. Mais par la suite, ça devient du tout et n'importe quoi.

Ensuite qu'on parte dans des délires philosophiques à propos de ce livre, c'est une autre histoire... Moi personnellement je peux aussi me faire plein de films et plein de théories croustillantes rien qu'en regardant un abattant de WC...

Auberge espagnole littéraire

1 étoiles

Critique de Perlimplim (Paris, Inscrit le 20 mars 2011, 48 ans) - 3 juillet 2012

Adolescent, j'ai véritablement adoré cette oeuvre. Je trouvais "La Cantatrice chauve" pleine de fantaisie, inventive et drôle. Seulement, à présent, en la relisant, j'ai été étonné de trouver tout cela bien creux, facile et finalement, ennuyeux. Car la machine tourne à vide, et si la pièce est parfois brillante, elle ne parvient pas à convaincre. Elle ressemble avec les années à un grand fourre-tout convenu. Si la "Cantatrice chauve" peut aisément faire le bonheur des metteurs en scène et des troupes amateurs, c'est qu'elle est une sorte d'auberge espagnole littéraire, où chacun peut y apporter (y voir) ce que bon lui semble. Mais à la relecture, tout cela semble bien fragile. Et sans grand intérêt.

J'ai détesté ! Non, attendez, j'ai adoré !

8 étoiles

Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 2 juillet 2012

De Ionesco, je connaissais déjà « Rhinocéros » qui ne m’avait pas spécialement frappé. Mais pour « La Cantatrice chauve », c’est autre chose !
D’après ce que j’ai compris, c’est deux couples qui s’apprêtent à dîner ensemble et qui racontent tout se qui leur passe par la tête excluant toute sorte de cohérence. Malgré le titre, la Cantatrice chauve est totalement absente de la pièce (enfin, elle évoquée juste dans une réplique).
Je ne vais pas m’attarder à faire une analyse approfondie de l’œuvre mais il me semble bien que Ionesco a réussi à critiquer plusieurs thèmes dans sa pièce derrière l’aspect complètement insensé qui en apitoiera plus d’un. Plus généralement, il dénonce surtout l’absurdité de la vie qui n’a jamais été aussi bien mise en avant et c’est ça qui fait de « la Cantatrice chauve » un classique du XXème siècle. Ce n’est pas non plus à se tordre de rire mais c’est enrichissant de lire le point de vue de l’auteur qui se moque entièrement de l’Humanité.

Une pièce délirante et hilarante

8 étoiles

Critique de Eric Eliès (, Inscrit le 22 décembre 2011, 50 ans) - 25 juin 2012

Même à la simple lecture, cette pièce est hilarante. Les tirades sentencieuses ou délirantes des deux couples Smith et Martin, les autres personnages (le pompier, la bonne, etc.) qui se mêlent à la discussion et la font encore davantage dérailler, l'humour très britannique d'Eugène Ionesco (à la fois absurde et logique) m'ont véritablement fait rire aux larmes. En outre, le rythme est extrêmement rapide et jamais la pièce ne s'enlise dans la facilité. Un régal !

Une pièce majeure

10 étoiles

Critique de Nowhereboy (Rennes, Inscrit le 7 décembre 2010, 45 ans) - 8 décembre 2010

M. et Mme Smith reçoivent M. et Mme Martin lors d'une très ordinaire soirée petite-bourgeoise dans les environs de Londres. Les deux couples échangent des propos d'une banalité affligeante, des anecdotes parfaitement anodines jusqu'à ce que la bonne vienne y mettre son grain de sel... Satire de l'insignifiance et du superficiel des rapports humains qui s'achève dans les onomatopées et le non-sens, la pièce, inventive, novatrice et d'une drôlerie irrésistible est un chef-d'œuvre du théâtre de l'absurde...

Un classique moderne

10 étoiles

Critique de Bartleby (Piré sur seiche, Inscrit le 14 octobre 2010, 48 ans) - 27 novembre 2010

Révolutionnaire, la première pièce d'Ionesco dynamite les codes du théâtre: pas de héros (la cantatrice chauve du titre n'est citée que deux fois), d'action, d'intrigue, absence de division en actes, avec un dénouement presque similaire au début... C'est un traité désopilant sur l'absurde, la bêtise et le pouvoir du langage (les personnages sont tout droit sortis d'une méthode Assimil) auquel, passée la surprise des débuts, on ne peut résister...

Chef-d'œuvre comique

10 étoiles

Critique de Zagreus (, Inscrit le 16 novembre 2010, 40 ans) - 22 novembre 2010

Dans cette parodie de pièce, l'esprit de dérision l'emporte, révélant des personnages hauts en couleurs qui ne s'expriment que par clichés, proverbes ou phrases toutes faites sans autre logique que le jeu infini du langage. Les "dialogues" très souvent hilarants font ainsi naître le sentiment de l'absurdité de tout acte ou parole. Il ne faut donc pas s'étonner que cette "anti-pièce" ne raconte rien: c'est bien sûr voulu. De même, il ne s'agit pas d'une allégorie avec un "message" caché à "comprendre". Pour l'apprécier, il suffit juste de se laisser porter sans a priori par la poésie du texte...

Une absurdité qui me laisse songeur…

2 étoiles

Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 21 novembre 2010

Juste quelques lignes pour dire que je fais partie de ceux qui n’ont pas apprécié la pièce. Je n’ai pas du tout – mais alors pas du tout ! – saisi les tenants et les aboutissants de l’absurdité de cette œuvre. Cela me fait penser à ces peintures abstraites que les aficionados trouvent fascinantes, mais qui me laissent totalement interrogatif…
Je n’ai pour l’instant pas l’intention de reprendre une pièce de cet auteur réputé.

Un chef-d'œuvre du théâtre

10 étoiles

Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 16 novembre 2010

Pas d'histoire, pas d'action, juste une discussion étrange et des situations rocambolesques, on comprend vite que c'est pour montrer l'incommunicabilité des êtres (les dialogues ne sont là que pour souligner l'arbitraire de tout langage) et l'absurdité de l'existence. C'est une grande pièce avec des dialogues hilarants et au non-sens jubilatoire qui se lit avec un immense plaisir...

Le concept de l'absurde

7 étoiles

Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 13 novembre 2010

Avec la cantatrice chauve, Ionesco pousse l'absurde encore plus loin qu'il ne l'avait fait dans Rhinocéros. L'auteur se moque malicieusement des conventions sociales, montre la routine de la discussion et ses thèmes qui tournent en boucle, ou s'amuse encore à détourner les expressions courantes utilisées plus que de raison.

Le résultat est réjouissant bien que déroutant, si bien que l'on se demande dans quoi l'on s'est embarqué à certains moments. C'est peut-être le seul reproche que l'on peut formuler à l'encontre de cette pièce ; elle pousse peut-être un peu trop loin le concept de l'absurde et s'en révèle déstabilisante pour le lecteur.

Personnellement je lui ai préféré La Leçon et surtout Rhinocéros du même auteur.

A voir !

8 étoiles

Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 22 mars 2010

Le problème des pièces de théâtre c'est qu'elles ne sont pas faites pour être lues! Je n'ai jamais compris pourquoi on nous faisait lire des pièces de théâtre au collège, lycéen même à la fac sans qu'on ait vu la pièce jouée!
Dans le cas de Ionesco qui est quand même l'auteur de l'absurde par excellence, il est vraiment difficile d'apprécier ce qu'il a fait en lisant simplement son oeuvre. Pour ma part, je n'ai jamais lu une seule pièce de lui mais j'ai vu jouer deux fois la cantatrice chauve est c'est un pur bonheur! Quand c'est bien mis en scène cette pièce est incroyablement drôle!
Donc pour apprécier le théâtre mieux vaut aller le voir plutôt que de le lire!

Amusant

9 étoiles

Critique de Jgodinez12 (, Inscrit le 9 mars 2010, 30 ans) - 9 mars 2010

La Cantatrice Chauve est une histoire très amusante et bizarre. La première fois que j’ai lu cette histoire, j’ai pensé que le langage était difficile. Au commencement de la pièce, j’étais un peu confus, mais dès que la pièce se déroule, je suis devenu familier avec cette forme de langage et le contexte que l’auteur utilise. En général, je me suis habitué à la forme du langage, et j'apprécie cette histoire. Ma section favorite du livre est quand M. et Mme. Martin parlent ensemble, et ils ne savent pas que l’autre est son épouse. Avec toutes les « quelle coïncidence ! » je pense que c’est incontestablement amusant comment Eugène Ionesco a écrit cette scène. Les dialogues ont une mélodie comme « mais alors, mais alors, mais alors!». Une autre scène que j’aime est celle de M. et Mme. Smith qui parlent de la famille de Bobby Watson. Dans cette famille tous les membres s’appellent Bobby Watson, et quand M. et Mme. Smith parlent d’eux, ils confondent les Bobby Watsons quand l’autre parle par exemple M. Smith se trompe et dit, «De quel Bobby Watson parles-tu?» (22) à Mme. Smith, toute la scène est comme ca. Je voudrais voir cette pièce au théâtre, parce que je pense que dans un théâtre ce serait mieux et plus amusant. Eugène Ionesco est indubitablement intelligent. Je suis surpris comment cette histoire est écrite, parce qu’il y a beaucoup des blagues qui sont racontées et ce n’est pas une histoire qu’implique le sens commun. Quoiqu’Eugène Ionesco écrive cette très amusante pièce, je pense que l’histoire est un peu difficile à comprendre, pour cette raison, à mon avis cette histoire mérite quatre étoiles et demi. La Cantatrice Chauve est une histoire sûrement géniale, et c’est une pièce que je recommanderais à tous mes amis.

Pertinence

9 étoiles

Critique de Kmizuno (, Inscrit le 9 mars 2010, 32 ans) - 9 mars 2010

Il n'y a aucun doute que la première pièce d’Eugene Ionesco était une œuvre théâtrale révolutionnaire et provocante. Même aujourd’hui La Cantatrice Chauve est un commentaire sous le déguisement d’une anti-pièce, qui garde sa pertinence dans notre ère. Son message de la futilité et de l’absurdité de communication, qui n’est pas clair immédiatement dans la pièce, peut s’appliquer dans le monde et la société d’aujourd’hui. C’est très facile de critiquer les modes de communication superflus que nous avons créés depuis que Ionesco a écrit La Cantatrice Chauve. C’est vrai que Facebook, les téléphones portables, et email sont très utiles mais, comme la pièce, ils sont aussi les arènes de la bataille. Une mêlée pour se faire entendre par dessus les autres et tout le bruit. Il faut qu’on écoute quelquefois dans la vie.

Aussi, l’idée non sequitur, que la vie terre-à-terre contient l’absurdité (et dans ce sens est absurde), peut très bien se rapporter avec nos vies assez compliquées qui sont aussi répétitives et banales. Mais la pièce elle-ême est une construction magnifique, son interminabilité, sa logique illogique, et surtout son absurdité travaillent ensemble pour créer une expérience unique. Ionesco n’utilise pas le complot pour atteindre le sommet du triangle de Freitag, le climax mais au contraire, il s’appuie sur l’interprétation des acteurs et actrices, avec leurs voix et gesticulation, pour atteindre un niveau de suspense et drame assez haut.

Pour l'apprécier il faut qu’on oublie tous nos préconceptions et expériences à propos de théâtre, de logique, et surtout, de communication et pour le comprendre, mais alors, il faut qu’on devienne fou.

La Cantatrice Chauve

8 étoiles

Critique de Sowens (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 8 mars 2010

Bien que la pièce de théâtre qui s’appelle la Cantatrice Chauve soit très bizarre, je l'aime vraiment. La pièce c'est très drôle et bien écrit. Les personnages de M. et Mme Smith et Martin sont très charmants dans toute la pièce et, en fait, tous les personnages sont magnifiques. Par exemple, un personnage, Mary, est très bizarre mais après avoir lu, je suis devenue plus à l’aise avec le style et maintenant, je peux apprécier l’humour dans la pièce. Parfois, la pièce était trop bizarre pour mon goût, mais j’ai vraiment apprécié en général. Au début, je ne comprenais pas tout dans la pièce, mais finalement la pièce est devenue plus facile à comprendre. Je doute que certaines personnes comprennent la pièce de tout parce que c’est difficile de vous permettre de comprendre l’humour parce que c’est trop bizarre. Il faut que vous oubliiez la logique pour cette pièce. Si quelqu’un utilise la logique pour comprendre cette pièce, il sera très confus et très frustrant de lire. Mais en général, la pièce seule est très drôle et très amusante à lire. Ma scène préférée, c’est quand M. Et Mme. Martin parlent de tous les « Bobby Watsons » dans leur famille. C’est très drôle parce qu’Eugene Ionesco, l’auteur de la pièce, essaie de se moquer des familles où tout le monde a le même nom. Cette scène est très amusante parce que le couple marié est très confus par les nombreux Bobby Watsons et donc, la conversation se poursuit pendant une longue période, même si c'est ridicule. En général, j’aime beaucoup ce style d’écriture maintenant. Avant que nous commencions la pièce, je n’aimais pas vraiment cette pièce parce que c’était très étrange et difficile à comprendre, mais quand j’ai vraiment regardé sans logique, j’ai aimé ce style.

La Cantatrice Chauve

9 étoiles

Critique de Anowell (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010

Si vous cherchez une grande pièce de théâtre, la Cantatrice Chauve est celle que vous devez voir ! Ce n’est pas une pièce typique ; son style absurde est très différent de toutes les autres pièces de théâtre. Chaque scène a des lignes inattendues et très drôles. Eugène Ionesco a créé une pièce unique dans son genre qu’on doit voir, et qui est parfaite pour tous les âges ! Je ne veux pas raconter trop mais soyez prêt pour des idées non conventionnelles et des personnages amusants. Vous devez mettre le jeu en perspective et réaliser où Eugène Ionesco a obtenu ses idées absurdes. C’est seulement là que vous apprécierez pleinement l’humour de cette pièce. Ionesco est inspiré d’écrire cette pièce par la haine des manuels d’anglais et leur façon absurde d’apprendre des langues. Ces manuels ont donné naissance à une pièce révolutionnaire.

Dans ma scène préférée, Monsieur et Madame Martin commencent à se demander pourquoi ils ont l’air familier, et se demandent s’ils se sont déjà rencontrés quelque part. Cette longue discussion les conduit à travers différents moments de leur vie jusqu'à ce qu’ils réalisent enfin qu’ils sont mariés et c’est pourquoi ils semblent si familiers. Ce qui est grand a propos de La Cantatrice Chauve est que vous ne pouvez pas prédire ce qui va se passer dans la scène suivante. Si vous aimez le théâtre et, de plus, le théâtre français, c’est la pièce que vous devez voir. Elle est vraiment unique de son genre !

Il est fascinant de comprendre les origines de ce théâtre car il a une histoire vraiment intéressante. Dans chacune des scènes, les personnages ont un problème ou une question par rapport à l’anglais, et M. et Mme Smith sont d’ailleurs anglais aussi. Eugène Ionesco a pris l’absurdité d’un manuel d’anglais et a créé un chef d’œuvre qui est admiré autour du monde.

La Cantatrice Chauve

8 étoiles

Critique de Jmillhouse (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010

Je donne à La Cantatrice Chauve trois étoiles et demi sur cinq. Je les donne parce que cette pièce de théâtre est très bizarre, absurde, et non-sens, mais il y a des événements satiriques qui sont drôles. La pièce commence avec Madame et Monsieur Smith qui se parlent, mais en réalité, Madame Smith parle seule, au début. C’est intéressant qu’elle puisse avoir une discussion toute seule. Puis, ils parlent au sujet de « Bobby Watson, » et je pense que c’est drôle parce que la pièce peut-être se moque des familles qui nomment leurs enfants comme eux-mêmes. C’est un thème de cette pièce : les choses bizarres de la vie journalière dont nous ne nous rendons pas compte. J’aime La Cantatrice Chauve parce qu’elle exagère et se moque des habitudes et de certaines actions, donc elle nous montre l’absurdité de notre vie par les exagérations d’absurdité et l’humeur. Un exemple de cette absurdité et moquerie est quand le Pompier arrive. Il dit qu’il ne peut pas s’asseoir, mais juste après qu'il l'ait dit, il s’assoit avec les Smiths et les Martins. Il explique aussi qu’il est en train de chercher un feu, et les autres disent « bonne chance, et bon feu ! » C’est bizarre parce que les incendies ne sont pas des raisons pour faire la fête, mais dans la pièce ils souhaitent que le feu soit bon. La Cantatrice Chauve aussi démontre l’arrogance de quelques familles : quand Mary veut raconter une anecdote et le Pompier répond, « pour qui se prend-elle ? » Cela signifie que les bonnes ne devraient pas parler beaucoup ou engager la conversation avec les autres. En conclusion, La Cantatrice Chauve est une bonne pièce de théâtre qui utilise l’humeur et l’absurdité pour se moquer de notre vie. Ionesco a réalisé l’humeur bizarre des humains que nous acceptons dans notre culture.

La Cantatrice Chauve

8 étoiles

Critique de Cbailinson8 (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010

La Cantatrice Chauve est une pièce bizarre du théâtre français. Mais si vous ne vous laissez pas influencer par la pièce, c’est une très bonne et intéressante pièce du théâtre absurdiste. Avec des dialogues drôles et des personnages excentriques, cette pièce ravit le grand public. Elle relate la vie d'un couple, les Smith, qui vivent dans les environs de Londres pendant les années 1950, avec un fils et une fille, et leurs amis fous.
Aspect Comique :
Il y a beaucoup des choses qui rendent La Cantatrice Chauve drôle. Par exemple, l'absence d'une intrigue, les personnages imprévisibles, l'ironie des personnages et l'intrigue ensemble. La pièce de théâtre est tellement drôle à cause de l’absurdiste nous n’avons pas arrêté de rire. Un chef cuisinier fou, un homme et une femme vivant près de la même vie, ne font qu'ajouter à l'humour.
Aspect Bizarrerie :
L'absurdité de la pièce crée une pièce très amusante et drôle. J'aime bien cette pièce de théâtre parce qu’on ne peut jamais savoir ce qui va se passer ensuite. Donc quand quelque chose de fortuit s'est produit, c'était toujours une surprise.
Je recommande que les personnes jeunes et les personnes plus âgées voient cette pièce du théâtre français. C'est une histoire drôle qui, à cause de ceci, est devenue intéressante. Ionesco a produit une grande pièce du théâtre français qui pourrait rapporter avec de toutes personnes. C'est une pièce de théâtre que tous les Français et étudiants français doivent voir… Bravo Ionesco, bravo!

La Cantatrice Chauve

9 étoiles

Critique de Jsykes (, Inscrite le 3 mars 2010, 30 ans) - 3 mars 2010

La Cantatrice Chauve est une amusante et absurde pièce. Il n’y a pas un complot de l’histoire et toutes les phrases sont fortuites. Si vous aimez bien les choses absurdes et amusantes, La Cantatrice Chauve est pour vous. À mon avis, La Cantatrice Chauve est intéressante parce qu’il n’y a pas une autre pièce qui soit du même genre. L’histoire: il s’agit de deux couples, Monsieur et Madame Martin et Monsieur et Madame Smith. Une scène très amusante est la scène avec les Bobby Watsons. Dans cette scène, Madame et Monsieur Smith parlent au sujet d’une famille dont toutes les membres ont le même nom. Cette scène est un exemple de quelque chose d'amusant, absurde, et aussi pas raisonnable dans la vie réelle. Dans la dernière scène de La Cantatrice Chauve, Monsieur et Madame Martin et Monsieur et Madame Smith disent des mots fortuits . Tous les mots n’ont pas un sens, mais ils sont comme des mots difficiles à prononcer ou des mots qui riment. Par exemple, Madame Martin répète « Les cacaoyers, des cacaoyères donnent pas des cacahuètes, donnent du cacao ! ». Madame Smith dit « Mouche ta bouche » et Monsieur Martin répondre avec « Mouche le chasse-mouche, mouche le chasse-mouche ». Ces phrases sont très amusantes et différentes auprès des histoires régulières ou populaires aujourd’hui. Je crois que La Cantatrice Chauve est très amusante à lire. Je suggère que tout le monde lise l’histoire. Bien que ca soit vrai, parfois l’histoire est répétitive. Par exemple, dans la scène quand Madame et Monsieur Martin parlent et découvrent qu’ils se sont mariés. Dans cette scène, ils parlent avec l’air étonné parce qu’ils oublient leur identité. Bien que cette scène soit amusante, si elle était plus courte, la scène serait meilleure et pas répétitive. Bien que c’est comme si Eugène Ionesco voulait créer un rythme, je pense qu’après beaucoup de lignes, touts les mots ont déjà été dits. Mais ça c'est le seul problème que j’ai avec La Cantatrice Chauve. En général, j’aime beaucoup la pièce. Je donne à cette histoire quatre étoiles et demi sur cinq.

La Cantatrice Chauve

9 étoiles

Critique de Thirsch (, Inscrite le 3 mars 2010, 32 ans) - 3 mars 2010

La Cantatrice Chauve, par Eugène Ionesco, raconte l’histoire des Smiths dans les environs de Londres. La pièce suit le couple pendant un rendez-vous avec un autre couple, les Martins. La pièce est intéressante parce qu’Ionesco l’écrit pour se moquer de la condition humaine. Le dialogue est humoristique parce qu’il reflète la réalité et avec cette réflexion, le lecteur doit voir comment elle est vraiment ridicule. En général, La Cantatrice Chauve est une pièce originale et géniale.
L’histoire commence avec Madame et Monsieur Smith. Dans cette scène, Monsieur Smith n’arrête pas de lire le journal tout le temps pendant que Madame Smith parle sans arrêt. L’idée que l’homme n’entend pas quand une femme parle beaucoup est un stéréotype très proéminent dans notre société. Avec l’usage de ce stéréotype, Ionesco se moque de la culture et société moderne. Quand le Pompier arrive dans la scène, il a l’air d’être arrogant. Il est un égoïste qui veut les compliments des couples. Cela montre comment le pouvoir peut changer des esprits drastiquement. Avec ce personnage, Ionesco se moque d’humeur puissante de l’autorité. Je pense que le message très important de cette histoire est la répétition du temps. Quand les Martins et les Smiths sont tous seuls, ils commencent à dire des phrases non-sens. Par exemple, ils disent des choses comme « Scaramouche ! » qui n’existe pas dans le dictionnaire. Je crois qu’il fait ça pour montrer l’absurdité de la langue Anglaise.
À la fin de la pièce, l’histoire recommence. Je pense qu’Ionesco veut montrer comment beaucoup de gens n’apprennent pas de leurs erreurs. Et si le monde n’apprend pas des erreurs du passé, les atrocités de l’histoire vont passer encore. Je crois qu’Ionesco écrit cette pièce pour forcer les lecteurs à réfléchir sur les réalités de la vie. Il écrit des choses pour montrer l’absurdité des humains. Je pense que cette pièce est intéressante pour les lecteurs de tous les âges. C’est une histoire que tout le monde peut comprendre. Pour ces raisons, je recommande cette pièce avec beaucoup d’enthousiasme. Je donnerai, à La Cantatrice Chauve, huit sur dix étoiles.

Critique de la pièce de La Cantatrice Chauve

7 étoiles

Critique de Ian (, Inscrit le 28 février 2010, 31 ans) - 28 février 2010

La pièce de La Cantatrice Chauve est une pièce unique, mais aussi très intéressante. Cette forme de théâtre—le théâtre absurde—a commencé pendant les années 1950 et a aidé à développer beaucoup de pièces contemporaines. Quand la comédie était publiée, ce n’était pas populaire, mais maintenant ce spectacle est mondialement connu. Le théâtre de l’absurde n’a souvent pas d’intrigue, est normalement drôle, et habituellement très bizarre. Ces pièces sont comparables aux œuvres d’art moderne qui sont au hasard et déroutantes, mais elles ont « un message ». La Cantatrice Chauve est unique pour son humeur, ses personnages, et son dénouement.

Le premier élément unique de cette pièce est l’humeur. Les types d’humeur de cette pièce sont ceux de la contradiction, les exercices de diction, de la confusion, et de la répétition. Un exemple de l’humeur de la contradiction est quand le Pompier est triste parce qu’il n’y a pas assez de feu dans la ville. Un exemple de l’humeur des exercices de diction est quand monsieur Smith dit « touche la mouche, mouche pas la touche ». Le meilleur exemple de l’humeur de la confusion est avec Madame et Monsieur Martin qui se posent des questions et ils se rendent compte qu’ils sont des époux. En fin, un exemple de l’humeur de répétition est quand Madame Smith dit « quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade ».

Le deuxième élément unique de cette pièce est la comédie ambiguë et ses personnages. Les personnages sont un élément unique car ils ajoutent à l’atmosphère bizarre et ainsi drôle de la pièce parce qu’ils disent le contraire de ce qu’on dit dans la société actuelle. Par exemple, quand les Smith et les Martins parlent avec le Pompier au sujet des feux, et le Pompier dit : «[les feux sont] très mal. Il n’y a presque rien, quelques bricoles, une cheminée, une grange. Rien de sérieux». Cependant, dans notre société, on dirait dans les mêmes contingences «Heureusement, il y a de moins en moins des feux maintenant qu’avant».

Le troisième point qui est unique de la pièce est sa fin. La fin de cette pièce est vraiment surprenante car c’est comme si les personnages remontaient le temps, ou bien si rien ne s'était passé. Cette dernière scène laisse la terminaison de la pièce ouverte, et le spectateur dans un état pensif.

La question autour la qualité de cette pièce dépend du point de vue individuel. Cette comédie abstraite est drôle, spontanée, et folle. Mais, c’est dépourvu d'intrigue, de morale, et de sentiments personnels hormis l’humour. La Cantatrice Chauve n’a pas le sentiment d’intensité ou un sentiment mystérieux accompagné d’une histoire. Par exemple, si on compare Wicked et La Cantatrice Chauve, Wicked est comme un film avec d’action-soulèvement, un point culminant, d’action-tombant, et une solution, tandis que La Cantatrice Chauve est différente. La Cantatrice Chauve n’a pas d’action-soulèvement, un point culminant, d’action-tombant, et une solution, c’est comme un petit film abstrait, on dirait que cette pièce est une déception. Cependant, cette comédie est plus profonde que l’impression initiale Cette pièce est bonne aussi parce qu’elle est drôle et spontanée. C’est pour ces raisons que La Cantatrice Chauve, bien qu'inexplicablement bizarre, est très intéressante.

La Cantatrice Chauve

8 étoiles

Critique de Kmclaughlin (, Inscrite le 26 février 2010, 32 ans) - 26 février 2010

Katie McLaughlin
Française
2.9.10
Une Critique de la Cantatrice Chauve
La Cantatrice Chauve est une anti-pièce très drôle. Ionesco, l’auteur, a un sens de l’humour unique. C’est évident dans toutes les pages qu’il se moque des méthodes la quelle la langue anglaise ont enseigné. Les personnages, M. et Mme. Smith et M. et Mme. Martin sont des exemples parfaits de comme Ionesco se moque des anglais. Ces noms, Smith et Martin sont des noms Anglais plus typiques. Les conversations et les disputes qu’ils ont, sont déroutantes et drôles parce qu’ils sont un stéréotype. Au début de l’histoire, M. et Mme. Smith ont une conversation très déconcertante au sujet d’une famille dont les membres sont nommés Bobby Watson. Ionesco est très bon à se moquer de la nature humaine. A mon avis, M. et Mme. Martin sont très drôles, et très bizarres.
Une scène remarquable est quand M. et Mme. Martin ont oublié qui l’autre était. Les deux ont essayé de se souvenir de leur identité. Ils rencontré Manchester, et le train à Londres, et éventuellement ses appartement. La scène est très drôle et amusante pour tout le public. Cette anti-pièce est pour beaucoup des gens, les petits enfants la trouveront amusante, et les adultes comprennent l’humour d'une manière différente. Je donne quatre étoiles sur cinq pour cette pièce, parce que en général je crois que la pièce est très bizarre et divertissante, mais troublante par moments. L’humour dans La Cantatrice Chauve été amusant hier, aujourd’hui et demain.

Critique de la Cantatrice Chauve

6 étoiles

Critique de Kevin3651 (, Inscrit le 26 février 2010, 31 ans) - 26 février 2010

J'ai donné trois étoiles à La Cantatrice Chauve, une pièce du théâtre absurdiste, car je n'aimais pas le style de son auteur. À mon avis, une bonne pièce de théâtre est une pièce qui a une bonne intrigue et malheureusement La Cantatrice Chauve n'a absolument pas d'intrigue. Cette pièce est une pièce de théâtre absurdiste alors il y a beaucoup d'éléments absurdes comme la conversation entre M. et Mme Smith à propos des membres de la famille de Watson qui, selon les Smith, sont tous appelés Bobby et à un moment l'audience n'a aucune idée de quel Bobby Watson les Smith référencent; par exemple quand M. Smith dit, "C'est Bobby Watson, le fils de la vieille Bobby Watson, la tante de Bobby Watson, le mort" (La Cantatrice Chauve 22). Un autre exemple d'éléments absurdiste est la conversation entre Mme et M. Martin où ils ne se reconnaissent pas même s'ils sont mariés. Mais au lieu d'intégrer des éléments absurdistes dans une pièce qui est bien structurée et a une intrigue intéressante, Ionesco décide de faire l'opposé. Au lieu de commencer une pièce de théâtre avec une bonne intrigue et d'ajouter des éléments absurdistes, il a commencé avec des idées absurdistes et il les a mis toutes ensemble et a fait une pièce de théâtre. À cause de cette façon d'écrire, La Cantatrice Chauve est très incohérente et plusieurs des scènes sont intolérables à cause de ça. Par exemple, la dernière scène, tous les personnages sauf le pompier et la domestique, Mary, ont une conversation à propos de rien et tout ce qu'ils disent est au hasard. En plus, quelquefois les personnages ont des lignes qui répètent des mots; par exemple M. Smith, à un moment dans la dernière scène, dit "Kakatoes" dix fois (La Cantatrice Chauve 94). Le style de cette pièce de théâtre n'est pas structuré et c'est à cause de cette inorganisation que je donne à La Cantatrice Chauve 3/5.

Du nouveau rayon théâtre

10 étoiles

Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 28 octobre 2009

Une fantaisie débridée totalement inimitable, impayable, incontournable. Les répliques absurdes s'enchaînent à un rythme effréné. C'est un nouveau langage. Un nouveau théâtre. De nouvelles perspectives.

Un extrait plus que réjouissant: "Le pompier- J'ai le temps d'enlever ma casquette, mais je n'ai pas le temps de m'asseoir." (Le pompier s'assied mais n'enlève pas sa casquette).

Original

10 étoiles

Critique de Phaya (Saintes, Inscrite le 2 août 2009, 36 ans) - 2 août 2009

Ce livre n'a pas d'histoire ? Et alors, cela fait son originalité !! Vies banales, questions idiotes que l'on se pose... Ce livre est bien et pour l'avoir joué au théâtre, je dis même qu'il est excellent !

J'adorerais le voir sur scène !

8 étoiles

Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 24 mai 2009

Ca doit donner quelque chose ! A lire, c'est drôle, c'est absurde... Comme la vie quoi.

Sans queue ni tête

7 étoiles

Critique de Strawberriiz (, Inscrite le 9 novembre 2008, 32 ans) - 9 novembre 2008

J'ai dû lire ce livre pour l'école, et j'avoue que je me suis demandée à un moment à quoi cela servait de lire un livre pareil !

Un livre qui ne contient aucune histoire! =O

Certains passages m'ont amusée tellement cela n'avait pas de sens, c'était à se tirer les cheveux tellement qu'on était perdu! ^^

Enfin, je ne peux pas dire que c'est un mauvais livre, il faut un sacré talent pour écrire une histoire qui n'a aucun sens!!

A lire, ça se lit très vite !

PS : Ce qui m'a perturbé, c'est que le titre n'avait absolument rien à voir avec l'histoire . Enfin...un esprit tordu! ^^

Sciemment déconcertante, la cantatrice

6 étoiles

Critique de Plumette (Milan, Inscrite le 30 octobre 2008, 40 ans) - 31 octobre 2008

Avec ses répliques hermétiques défiant tout sens logique ou sémantique, La Cantatrice Chauve peut mettre en péril l’intérêt du lecteur. Empruntant volontairement un détour surréaliste dans le but de représenter la complexité et l’absurdité du monde et de cette époque en particulier, cette pièce aussi cocasse que dramatique tient en ce sens toutes ces promesses. Encore reste-t-il à les déchiffrer.

OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) ?

9 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 22 juillet 2008

Je n’ai pas mis longtemps à être conquise. C’est dynamique, c'est fou, c’est drôle, c'est génial ! Complètement illogique ? Je veux, oui, je VEUX ! C’est un indispensable de la littérature absurde. Une de mes pièces préférées de l’auteur avec Le roi se meurt et La leçon. La cantatrice chauve est une pièce que je peux bien me représenter mentalement, les dialogues et les personnages sont savoureux.

Aux futurs lecteurs, je vous souhaite un bon moment de détente anglais !

Parler pour ne rien dire

9 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 14 septembre 2007

Première pièce de théâtre écrite par Ionesco, La Cantatrice chauve pousse au maximum les limites de l'absurde. Ionesco s'est inspiré d'une méthode Assimil pour apprendre l'anglais et a su retirer la substantifique moelle d'un tel ouvrage pour le transposer dans un texte drôle et grinçant. Les Smith et les Martin sont des personnages étonnants, qui font hésiter le lecteur entre rires et agacement, tant ils sont caricaturaux. La bonne, Mary, n'est pas mal dans son genre non plus. Tout ce qu'ils disent est pathétiquement banal mais, sous la plume de Ionesco, cela prend un sens nouveau. L'ordinaire devient extraordinaire et ces petits riens font tout.
J'ai beaucoup aimé le chassé-croisé entre les personnages, leur apparente complicité qui peut se transformer en moins d'une seconde en amicale rivalité.
Il y a derrière tout cela un regard caustique lancé sur nos habitudes, sur nos moeurs sociales et la manière d'être avec son conjoint, ses voisins, ses amis.
Tout comme une approche intéressante de divers aspects du langage. Notamment son rôle de lien et de tissu social. Même lorsque les mots ne veulent plus rien dire, que leur alignement ressemble à du vide, l'échange de paroles crée un lien entre plusieurs êtres. Le langage devient vecteur de sociabilité, de courtoisie, voire d'affection et d'amour; il joue dès lors un rôle très important pour maintenir à flot un semblant de normalité. On échange, peu importe sur quoi, donc on est. Tout simplement. Et Ionesco le démontre habilement par l'absurde.

La totale

8 étoiles

Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 13 juin 2007

L'idée de la pièce est venue à Ionesco en essayant d'apprendre l'anglais avec la Méthode Assimil. Ébranlé par la teneur des dialogues, à la fois très sobres et étranges, il décide d'écrire une pièce dans le même genre intitulée L'anglais sans peine. Ce n'est qu'après un lapsus lors d'une répétition que le titre de la pièce est fixé. En effet, l'acteur qui jouait le Pompier, devait parler, dans une très longue tirade, d'une institutrice blonde qui devint une "cantatrice chauve".

Dans Notes et contre-notes, Ionesco explique que l'absurde est venu se surajouter à une simple copie d'un manuel d'apprentissage. L'absurde devient le moteur de la pièce, car Ionesco a le projet de "Grossir les ficelles de l'illusion théâtrale."

Pour ma part, je trouve encore plus débiles et absurdes les titres généralement publiés de nos jours : des romans de hard punk ou de nombrils égoïstes et vides, des nouvelles fantastiques à la Harry Potter ou celle new age ''Découvrez votre voie intérieure'' ou des ''jokes'' de blondes.

Le théâtre de Ionesco est sauvage, comme la vie humaine. Certes, il doit connaître un tant soit peu l'histoire occidentale et posséder une culture générale de base pour apprécier ses subtilités. Par exemple, dans La Leçon, autre pièce de Ionesco, il s'agit d'une violente critique du totalitarisme.

Du quoi ? diront les plus jeunes lecteurs...

un bon livre

10 étoiles

Critique de Zouzoue (, Inscrite le 28 septembre 2005, 35 ans) - 3 décembre 2006

J'ai dû lire ce livre en cours de français et je ne le regrette pas! Ce livre m'a beaucoup plu: il est marrant et fait réfléchir sur la société actuelle je trouve! Un livre à lire.

Surréalisme

2 étoiles

Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 3 juillet 2005

La cantatrice chauve rompt complètement avec le théâtre classique; ici le dialogue n'a pas de sens, pas de logique, les liens temporels et spatiaux sont bousculés pour donner un ensemble qui met le doigt sur la non-communication, le non-sens. Le surréalisme de Ionesco met l'accent sur la forme et non sur le fond et cette forme cherche à éviter l'incontournable intrigue du théâtre classique.
Me concernant, je dois être trop classique car même si beaucoup ont crié au génie, le surréalisme ne m'a jamais parlé, qu'il soit littéraire, cinématographique, graphique, il m'a toujours profondément ennuyé. Désolé.

surréaliste

5 étoiles

Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 2 juin 2005

Etrange qu'est cette pièce de théâtre. Difficile à résumer. La scène se passe dans un quartier de Londres dans un salon bourgeois.
Il n'y a pas d'intrigue pas d'action, seulement des dialogues incohérents, absurdes rythmés par une horloge déréglée! Il n'est pas question de Cantatrice chauve, si ce n'est qu'elle apparaît comme un cheveu sur la soupe.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé, ni dire que j'ai détesté, c'est à lire plusieurs fois je pense. On peut y voir la non-communication des êtres, le parler pour ne rien dire.
Je pense qu'à voir sur scène ce doit être très intéressant !

Un joyau de l'absurde

10 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 6 mai 2005

Visiblement, à lire mes prédécesseurs ici, tout le monde n'est pas sensible à l'humour absurde, et certains y perçoivent un clivage générationnel.
J'ai découvert cette pièce à quatorze ans, et j'ai immédiatement adoré. Les répliques sans queue ni tête et justement l'absence de cohérence due à un manque de conversation des protagonistes est une caricature des dîners qui se déroulent mal, entre gens insipides qui n'ont rien à se dire et personnes farfelues n'ayant pas deux sous de suite dans les idées.
C'est très rafraîchissant et distrayant, ainsi que très drôle.

Bizarre!!!

5 étoiles

Critique de Jessica (, Inscrite le 11 janvier 2005, 37 ans) - 11 janvier 2005

Voilà je sais que je n'ai que 17ans, probablement pas assez mature pour comprendre ce livre comme vous mais sans vouloir être méchante car je ne juge en aucun cas Ionesco mais j'ai du lire ce livre pour l'école "la cantatrice chauve" suivi de " la leçon" et je n'ai ressenti aucune envie d'en rire!!! c'est la première fois que je lis un tel style d'écriture et cela ne me plait pas. Maintenant demain je me retrouve avec une interrogation sur cette oeuvre en espérant que je puisse en ressortir des choses intéressantes aux yeux de mon professeur!!!! comme quoi les goûts et les cultures diverses les choix de lecture

Message de la jeune génération...

10 étoiles

Critique de Dreana (Le Pecq, Inscrite le 15 octobre 2004, 36 ans) - 16 octobre 2004

J'ai également eu le plaisir de découvrir La Cantatrice Chauve (et la Leçon par la même occasion) au théâtre de la Huchette il y a quelques semaines, et j'ai tout bonnement adoré.

Peut-être l'ambiance conviviale de cette salle m'a-t-elle aidée à apprécier, mais aucun doute n'est permis: éclats de rires garantis pour cette pièce de l'absurde qui n'est pourtant pas aussi dénuée de sens que certains se plaisent à le penser ("et aussi un constat existentiel post guerre-mondiale" de B.Josef un peu plus haut dont je me permets de reprendre les mots ^^).

Preuve qu'à 16 ans aussi, on peut être perméable à l'esprit de Ionesco! Et conseiller, sinon le livre que je n'ai pas encore acheté, la pièce elle-même (la première fois ne m'a personnellement pas suffit, puisque j'y suis retournée 15 jours plus tard, retrouvant intact le plaisir de rire que j'y avais éprouvé!).

Très très rigolo

10 étoiles

Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 21 septembre 2004

J'ai lu cette fameuse "Cantatrice hauve" qui se coiffe toujours de la même facon hier soir. Et quest-cce que j'ai rigolé. C'est absurde, c'est vrai, mais quest-ce que c'est drôle.Les anecdotes du capitaine, la retrouvaille des Martin, le pétage de plombs de la faim... c'est culte. Je le conseille vivement à toutes les personnes qui ne l'ont pas encore lu. Il mérite ses 5 étoiles, en tant que référence avec Beckett comme le plus grand auteur de théâtre absurde. Un classique.

Et la carotte dans tout cela....

6 étoiles

Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 16 septembre 2004

Si je devais le coter au premier degré je mettrais un beau zéro pointé. Mais quand on le prend au 35ème degré alors on s'amuse... J'en garde un drôle de souvenir car j'ai du jouer cette pièce durant mes études secondaires et je pense avoir envoyé au moins 3 fois par jour le livre à travers la pièce car je trouvais le contenu débile. Avec le recul (et l'âge certainement :o)) je ne le trouve plus si désagréable.

PS : Avis aux membres de la SPL (Société protectrice des livres), je n'ai jamais maltraité un livre mis à part celui-là. Mes bouquins même après 10 ans sont comme neufs.

C'était la remarque décalée pour un bouquin tout aussi décalé


très drôle

9 étoiles

Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 13 septembre 2004

je l'ai lu et vu au théâtre, et j'ai trouve cela très drôle. c'est vraiment excellent ! Cela fait peur effectivement de voir des personnages mus par on ne quelle force.

Un monument que même la jeunesse peut aimer !

10 étoiles

Critique de Jarkus (, Inscrit le 11 août 2004, 39 ans) - 17 août 2004

Je manque de superlatif pour cette pièce de théâtre qui est de bien loin ma préférée. Non seulement Ionesco nous offre là le texte le plus drôle de la littérature pour ceux qui aiment ce type d'humour absurde ( moi par exemple), mais en plus il se paie le luxe de nous faire réfléchir !
Ma meilleure expérience du théâtre revient à la cantatrice chauve.
J'ai lu la pièce à 15 ans et je ne crois pas qu'elle soit décalée du temps, elle n'a pas pris de ride et le conflit de génération sur la pièce m'étonne.

Rions!

8 étoiles

Critique de B.Josef (, Inscrit le 17 juin 2004, 38 ans) - 18 juin 2004


Quelle joie de voir que Ionesco provoque toujours et suscite de telles réactions. Moi qui pensais que selon le vice tout littéraire de consacrer des oeuvres intouchables, Justes et Sacrées après de longues décennies, Ionesco avait perdu toute sa force!

"La cantatrice chauve" n'a pas vocation de chef-d'oeuvre, de modèle littéraire. Cette pièce ne construit rien. Mais quel délice de se laisser tout simplement guider par l'hilarité provoquée par la déconstruction du théatre, du langage... Pas de psychologisme auto-suffisant, pas de discours rigoureux, une euphorie absurde comme une soupape littéraire! (et aussi un constat existentiel post guerre-mondiale)

Bravo pour ce duel mené de main de maître. Tout ne fait pas toujours sens et parfois, il faut savoir se laisser aller à rire. Et puis, n'est-il pas savoureux ce quotidien anglais? Je remarque que l'expérience de mettre le lecteur ou le spectateur dans l'inconfort marche toujours, même après des années de non-sens, d'absurde et d'art moderne (je ne suis le vif défenseur d'aucun des trois, et m'abstient de tout corrélat hatif!).
alors, de la part de jeunes!!! (salut au passage à Lolita dont j'ai beaucoup aimé la critique de Nadja!).

Rendons hommage à Ionesco sans déférence : rions!

Réponse

8 étoiles

Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 25 février 2004

Et bien Messieurs, vous êtes des femmes que tout le monde jalouse !

D'ailleurs je suis bien décidé à ne jamais dire le contraire de ce que je ne pense pas à moins que l'inverse ne soit pas le contraire de mon assertion de départ bien sûr ! Et vice et versa...

Bon...

Si on aime le non-sens évidemment... Moi j'adore ! Monty Python, le Chat, Beckett , Ionesco... même combat ( ? )

Sur ce je vous laisse, je ne dois pas ouvrir la porte, quelqu'un sonne !

pièce incarnée (comme l'ongle du même nom)

8 étoiles

Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 25 février 2004

Il me semble que la lecture d'une pièce de théâtre laisse généralement de glace. J'en ai déjà lu quelques unes et il est rare qu'elles atteignent une quelconque intensité : il est beaucoup plus facile de communiquer quelque chose à travers un roman, je pense. Pour moi, la plupart des pièces demandent une incarnation (par un acteur) pour que les émotions, le charme, le sens passent enfin et deviennent perceptibles par le spectateur.
La Cantatrice Chauve est une des très rares exceptions à ce qui me semble être la règle. Jusque maintenant, c'est l'une des seules pièces (avec peut-être l'Escurial de Michel de Ghelderode) qui m'ait vraiment secoué à la lecture. C'est drôle, voire hilarant tellement ça ne veut rien dire. Je ne sais pas si il faut y voir une parabole sur l'incommunicabilité, en tout cas, si c'est ça, on peut dire que c'est extrêment réussi.

Petite précision...

6 étoiles

Critique de Khayman (Chicoutimi, Inscrit le 25 février 2004, 44 ans) - 25 février 2004

Bonsoir,

Je voudrais simplement préciser que le titre de l'oeuvre, "La Cantatrice chauve", est, selon les informations données dans l'une des éditions (je ne peux malheureusement pas vous préciser laquelle) du livre, le résultat d'un lapsus fait par le comédien jouant le rôle du chef des pompiers lors de l'une des premières présentations de la pièce. Le comédien devait initialement dire "l'institutrice blonde".

Je ne pense donc pas que l'auteur ait choisi ce titre parce qu'il n'y a pas de cantatrice chauve dans le roman.

Une suite de non-sens...........

4 étoiles

Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 18 septembre 2002

Eh oui, cette pièce de Ionesco n'a absolument aucun sens, elle n'a pas de vrai début ni de fin réelle, et la totalité de la pièce est une suite de questions, de réponses et de remarques sans grand sens, ni intérêt en soi, si ce n'est celui de prouver le peu d'attrait de certaines conversations entre les membres d'une même famille, en l'occurrence la famille Smith, mais cela n'empêche pas la pièce d'être très drôle....

Pas triste, la cantatrice!

10 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 20 mai 2002

En week-end à Paris, j’ai eu l’idée d'aller voir «La cantatrice chauve» au théâtre de la Huchette. Vous savez, ce petit théâtre qui représente chaque soir, depuis 1957, les deux premières pièces d’Ionesco. On a dépassé la quatorze millième! C’est dans le sixième, dans un dédale de petites rues où, le soir venu, la foule grouillante des touristes – l'anglais semble la langue nationale & se fait racoler par une meute bigarrée de crieurs vantant les charmes des restaurants chinois, thaïlandais, indiens ou. alsaciens. Rue de la Huchette, rue de la Harpe, rue Saint-Séverin... A deux pas du Quartier Latin, entre le «boul Mich'» et les quais.
«La cantatrice chauve» est programmée à 19 heures, «La leçon» à 20 heures. 16 euros pour un spectacle, 25 pour les deux. Si vous arrivez, comme moi, vers 7 heures moins deux, vous disant que, depuis le temps, l'intérêt pour ces spectacles usés jusqu’à la trame du rideau a dû s’émousser, vous en serez quitte pour prendre place sur un tabouret tandis que votre compagne s’arrangera pour déplier le dernier strapontin. La salle, un peu plus petite que votre living, sera pleine comme un Ïuf d’une foule bon enfant. Chauffage humain garanti, vous pourrez ôter la veste. A 7 heures tapantes, le rideau s'ouvrira sur une scène minuscule, si minuscule que vous craindrez un moment assister à une version guignol du classique. Et puis, la magie s'enclenchera. Les six excellents acteurs, rodés comme des moteurs de DS de collection, vous donneront pourtant l'impression de redécouvrir un texte d’une nouveauté sidérante. Et… vous rirez! Vous rirez pendant une heure, emporté par la contagion de ce public sans façons, par le jeu éprouvé de ces comédiens qui croient encore en ce qu’ils font.
Je me suis demandé un moment quelle partie du public riait le plus : celle qui, connaissant le texte par cœur, attendait les grands moments – l'histoire des Bobby Watson, les retrouvailles du couple Martin, les anecdotes du capitaine des pompiers & ou celle qui, plus simplement, découvrait la pièce d'Ionesco comme s'il s’agissait d'une nouveauté. Et je me suis dit que la seconde moitié était peut-être la plus enthousiaste, la plus surprise par un texte qui n’a pas pris une ride, qui garde après plus de cinquante ans toute sa puissance explosive.

Conflit de génération ?

10 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 3 mai 2002

Peut-être que s'attaquer à Ionesco à l'âge de Lolita et Jessie, c'est un peu trop tôt ? Du moins pour la génération actuelle, j'avais 16 ou 17 ans quand j'ai abordé cet auteur ainsi que d'autres tels que Becket, Queneau ou Jarry. Nos profs de français de l'époque étaient-ils meilleurs ? Ou nous plus matures ? Je n'en ai pourtant pas l'impression. La génération actuelle est peut-être insensible au non-sense et à l'absurde ? Dommage.

Tout à fait, Lucien...

9 étoiles

Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 17 décembre 2001

Je suis bien d'accord avec toi parce que j'en ai fait l'expérience. En rhéto, nous devions interpréter un extrait d'une pièce de théatre de notre choix et avec deux de mes camarades, nous avions choisi... "la Cantatrice Chauve" (et comme par hasard l'extrait dont parle Lucien dans sa critique éclair). Pourquoi, je n'en sais rien mais je sais que l'expérience a été vraiment concluante. Bien sûr j'étais plus âgée que Lolita et Jessie, je devais avoir 17 ans. Mais il est tout à fait vrai qu'avoir interpréter un extrait de cette pièce m'a "obligée" à lire l'entièreté de la pièce. Depuis, je ne l'ai pas relue mais cette critique m'a donné envie d'y replonger...

He bien moi,

8 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 14 décembre 2001

J'ai vu la Cantatrice chauve, le Rhinocéros, les Chaises et la Leçon au théâtre, et j'ai ADORé. C'est exquis! Ha! Ionesco et ses syllogismes illogiques... Vraiment, ça c'est de l'humour, c'est bien vrai Lucien. De l'humour et de quoi réfléchir aussi, comme le dit Bluewitch. Le roi se meurt est moins drôle, mais tout aussi bon. Le Rhinocéros? J'avais 17 ans. Les autres, plus de 20. Quand on voit ce qu'on donne à lire à l'école, parfois, on se dit que la seule chose recherchée est le dégoût de la lecture. Heureusement, Lolita en tout cas ne semble pas dégoûtée par cette mauvaise expérience!

La cantatrice chauve? Elle se coiffe toujours de la même façon!

10 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 14 décembre 2001

Eh bien oui, Jessie et Lolita, lire Ionesco à 14 ou 15 ans, c'est peut-être un peu tôt. Si vous en croyez un vieux prof de français, refaites une tentative dans quelques années et, vous verrez, le livre aura changé... parce que vous aurez grandi. Et vous y verrez peut-être alors ce que j'y vois d'abord : une pièce terriblement comique, digne des Monthy Pythons (avez-vous vu le film "Sacré Graal?") Je vous conseille d'ailleurs d'aller la voir, cette pièce, plutôt que de la lire (le théâtre est-il fait pour être lu? La réponse va de soi), ou encore d'en JOUER un extrait ("Mes excuses, chère madame, mais il me semble que nous nous sommes déjà rencontrés quelque part...") avec un copain, en JOUANT fort, exagéré, comme des enfants que vous êtes presque encore. Vous verrez, c'est magique... Pour Jessie : une anti-pièce? Ben, c'est le contraire d'une pièce "normale". Ionesco en avait un peu marre du "vieux théâtre" et il a décidé de s'amuser. On pourrait peut-être, en 2001, inventer l'anti-télé, avec une émission "Star Academy" où des personnages vides comme des baudruches diraient des conneries à longueur de leur vie bidon, comme les Martin et les Smith... Tiens, mais si ça existait déjà??? Alors, rien que par provoc, je lui donne 5 étoiles, à Eugène!

Forme du texte incohérente

1 étoiles

Critique de Jessie (Albertville, Inscrite le 28 février 2001, 37 ans) - 14 décembre 2001

Je trouve beaucoup de défauts à ce livre:
- A la fin de la Scène 11, on dit que les répliques sont répétées. Pourquoi ne pas les marquer?
- Le texte est incompréhensible.
- Pourquoi pas de découpage en scènes?
- Personnellement, j'ai trouvé ce livre minable, on ne comprend pas tout.
- La définition d'une anti-pièce n'est pas indiquée.
- Il n'y a pas de notice bibliographique.
- Les circonstances de l'écriture ne sont pas indiquées.
Bref, on ne donne pas ce livre à lire à des enfants de notre âge!

Attention à la méprise

8 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 14 décembre 2001

Je ne crois pas du tout à l'illogisme que Lolita attribue à Ionesco. Je n'ai pas lu "La cantatrice chauve" mais j'ai eu l'occasion de découvrir "Rhinocéros" sous ses moindres détails puisque je l'ai joué avec d'autres élèves lorsque j'étais en dernière année de secondaire. Pour un oeil non averti, quoi de plus illogique qu'une bande de personnages plus caricaturaux les uns que les autres se transformant chacun leur tour en disgracieux et pathétiques rhinocéros??? Pas grand chose me direz-vous... mais ceux qui connaissent un peu Ionesco ou aiment simplement chercher plus loin que l'histoire y verront l'allégorie, je n'en doute pas, de la montée du totalitarisme et du régime Nazi. Chacun s'interroge, personne ne comprend. Et pourtant, presque tout le monde y passe...
Je ne pense pas du tout que l'aspect caricatural du théâtre selon Ionesco soit un non-sens tel que l'affirme Lolita.

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  La Cantatrice chauve 39 Sahkti 13 mars 2010 @ 03:19
  moi aussi, je fais des coquilles 7 Le petit K.V.Q. 3 octobre 2004 @ 00:09

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