Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
( To kill a mockingbird)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 50 avis)
Cote pondérée : (155ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
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Un livre culte
En 1935, lors de la Grande Dépression, dans une petite ville d'Alabama, vit Atticus Finch - homme intégre - qui élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Cet avocat est alors commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
A travers le regard d'une jeune enfant, la réalité du sud profond nous est offert sans concession !
Des personnages attachants que l'on n'a pas envie de quitter ! Une réalité abordée de façon totalement innovante ...
Je vous invite à le découvrir
Les éditions
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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur [Texte imprimé], roman Harper Lee trad. de l'anglais par Isabelle Stoïanov [trad. rev. et] postf. de Isabelle Hausser
de Lee, Harper Hausser, Isabelle (Postface) Stoïanov, Isabelle (Traducteur)
Éd. de Fallois / Litterature
ISBN : 9782877065504 ; 13,98 € ; 19/01/2005 ; 345 p. ; Broché -
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur [Texte imprimé], roman Harper Lee traduit de l'anglais par Isabelle Stoïanov postface d'Isabelle Hausser
de Lee, Harper Hausser, Isabelle (Postface) Stoïanov, Isabelle (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253115847 ; 23/08/2006 ; 447 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (49)
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5 étoiles ne suffisent pas
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 22 mars 2024
Il dénonce parfaitement à lui seul les injustices en Alabama.
La discrimination envers les personnes de couleur est intolérable.
Scout, petite héroïne, est magistrale dans son rôle. Elle porte à merveille l'histoire de ce roman.
Le père est représenté comme un Sage qui va tout mettre en œuvre pour combattre sans violence l'injustice.
J'ai dévoré ce livre car il m'a interpellée.
Il rejoint la lignée des romans connus comme "La couleur des sentiments ".
A lire absolument.
Puissions-nous pleurer toujours
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 16 mars 2023
On parle souvent de la naïveté enfantine apportée par la narratrice mais, au contraire, je me suis souvent fait la réflexion que du haut de ses 8-9 ans, Scout Finch était parfois plus qu'alerte et mature pour son âge. Ce qui permet, dès lors, d'y croire sans y croire et de se laisser happer par un récit contrasté de fantaisie et de douleur. A travers son langage, nous pouvons aussi évaluer notre propre relation à la ségrégation, à la discrimination raciale, aux hypocrisies sociales et aux nombreuses contradictions des élans vertueux d'une société qui cache ses misères.
J'ai été touchée par les vagues émotionnelles teintées d'injustice, de jugement, d'effacement des individualités que cela soit dans la condition des femmes ou celle des noirs du début du 20e siècle. L'ignorance est à nouveau le terreau de la violence et la candeur se cherche un chemin au cœur de ça.
"Un jour, tu ne pleureras plus", entend un des jeunes protagonistes bouleversé par l'incohérente injustice et son insoutenable immuabilité.
Puissions-nous pleurer toujours.
Bien, sans plus
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 13 juillet 2021
Les premiers chapitres sont assez prenants, avec entre autres la description de la vie dans une bourgade de l'Alabama à travers les yeux d'une petite fille, puis cela commence à traîner un peu en longueurs avant d'arriver, une fois passée une bonne moitié du livre, au procès, partie la plus intéressante à mon goût mais malheureusement trop courte.
La narration de la fin ressemble à celle du début, agréable mais pas non plus exceptionnelle.
J'ai donc trouvé ce roman inégal, sans doute ai-je trop nourri d'espoir, m'attendant à plus de temps passé au tribunal et aux conséquences du verdict, c'est du moins ce que j'avais imaginé à la lecture de la quatrième de couverture.
La mort de l'innocence
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 octobre 2020
Je le place dans la même lignée que "la couleur des sentiments" par sa simplicité, la thématique évidemment, le traitement typé des personnages, une menace sourde qui plane tout au long de l'intrigue, les émotions contrastées qu'il prodigue.
Harper Lee n'avait écrit que ce roman, estimant "y avoir tout dit", jusqu'à ce qu'une suite apparaisse 50 ans plus tard, en 2015.
De la tolérance
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 10 septembre 2018
Attachant
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 13 octobre 2016
Vous reprendrez bien un peu de moraline?
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 15 novembre 2015
L'histoire a été résumée par ailleurs: Une famille de Maycombe, le père est avocat, deux enfants qui font des bêtises l'été, particulièrement précoces, leur voisins, membres des ligues de vertu ou, au contraire, "white trash" de la pire espèce. A côté de cette société, les "nègres" comme on les nommait à l'époque, faisant à la fois partie de cette société (Cal, la gouvernante noire est un personnage clé de l'histoire), ils sont tenus à part... Jusqu'au jour ou l'un des membres de la communauté noire est accusé d'avoir violé une blanche.
Afin de nuancer mon jugement, j'ai tenté de contextualiser le roman. Ecrit en 1960, et, comme le rappelle la postface à l'édition du Livre de Poche, en plein combat pour les droits civiques, le récit est clairement un plaidoyer pour l'égalité des droits entre les Noirs et les Blancs. Militant, il n'échappe pas aux écueils du genre: manichéen, partisan, simpliste... tout cela pour dire qu'on ne cherchera pas dans ce livre une quelconque description de la société américaine à cette époque, celle de la grande dépression. D'autres auteurs, beaucoup plus importants ont fait le travail, et de manière beaucoup plus satisfaisante.
Mais le plus grave pour une oeuvre romanesque, c'est de lasser le lecteur, et ce que parvient à faire H.Lee en nous infligeant les réflexions de la petite Scout et les leçons de morale d'Atticus, le brave homme, héros de la bien-pensance qui est prêt à sacrifier sa vie pour sauver celle d'un Noir innocent.
Non, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ne m'a pas plu car il dévoie l'art du roman: c'est au mieux un conte pour enfant, au pire, un vulgaire outil de (mauvaise) propagande.
Scout toujours
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 30 avril 2015
Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé , le début est lent, les descriptions de l'Alabama des années 30 sont certes intéressantes mais j'ai l'impression d'avoir déjà lu tout cela.
Le personnage de Scout est certes attendrissant mais je la trouve très (trop) en avance sur son âge , ce qui pose des soucis de crédibilité.
La suite est sans réelle surprise .
Au risque de provoquer une levée de boucliers , j'ai l'impression d'avoir lu un "sous Steinbeck" ou un "sous Mark Twain".
Je m'attendais mieux à la lecture des critiques.
Superbe
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 13 septembre 2014
Voici le tableau : Alabama / 1930 / procès d'un noir / Le racisme vu avec des yeux d'enfants.
Sujet très malheureusement d'actualité, que je conseille à tous, ados comme adultes et de tout milieu : tout le monde y trouvera son compte !
Un seul regret : que Harper Lee n'ai écrit que ce roman !
Un bel oiseau
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 26 mai 2014
L’humanisme du père transpire et le caractère bien trempé des enfants est extrêmement bien rendu grâce à un style d’écriture très travaillé. La première partie sert davantage à planter le décor et à cadrer le caractère des personnages, tandis que la seconde partie donne au roman tout son sens et décolle véritablement. J’avoue tout de même que j’ai eu des difficultés à terminer.
Sans dire que le sujet a mal vieilli, le thème des affres du ségrégationnisme est certes moins au goût du jour, mais les amateurs de littérature américaine ne devront pas échapper à cet ouvrage de référence.
Sans qu’il ne s’agisse d’une autobiographie, l’auteure, âgée ce jour de 88 ans, s’est sans aucun doute inspirée de sa propre enfance. Cela a peut-être rendu la construction le scénario plus aisée et explique en partie pourquoi elle n’a jamais publié d’autres romans. Certains prétendent qu’elle a eu le malheur d’écrire trop vite un chef d’œuvre et espèrent des publications post-mortem.
En restant objectif, ce roman reste peut-être aussi un peu trop politiquement correct.
Un roman qu'il faut lire
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 23 octobre 2013
Nous savons combien l'époque de la ségrégation a été particulièrement horrible aux USA et pourtant c'est comme si nous le découvrions pour la première fois à travers ce roman et les yeux de la narratrice. Nous découvrons les choses en même temps qu'elle et nous tournons les pages vite pour connaitre la suite. Le personnage du père est très bien décrit, comme un homme qui a foi en ses convictions, dur et doux à la fois.
Le style d'écriture est simple sans l'être trop; il arrive à dégager beaucoup d'émotion.
A travers ce livre on se rend compte du chemin parcouru depuis mais également de tout ce qui reste à faire dans bon nombre de pays.
Crescendo
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 25 juillet 2013
Les thèmes qui y sont abordés m'ont certes touchée, mais j'ai été quasiment fascinée par le personnage d'Atticus, papa touchant qui feint une certaine autorité, avocat doué et homme de conviction, droit dans ses bottes, qui plie mais ne rompt pas.
La première partie du livre est un peu longue, puis arrive le procès et les pages défilent, le lecteur se trouve aussi impatient que Scout et son frère d'en connaître l'issue.
Magnifique
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 20 mai 2013
superbe
Critique de Gencive (, Inscrite le 26 décembre 2012, 44 ans) - 6 avril 2013
Puis tout s'enchaine, on capte bien l'ambiance à travers cette petite fille.
La lecture s'enchaine, nous sommes dans l'attente du jugement...
une seule déception... la fin trop abrupte selon moi, trop fidèle aux rêves de la petite fille. Tout se met en place et s'emboîte trop bien à mon goût. dommage
Un beau roman
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 1 janvier 2013
En conclusion, c'est un beau roman.
Sortie d’enfance
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 1 décembre 2012
Ce qui ressort également, c’est l’importance de la famille et d’avoir une vie droite, conforme aux principes de vérité et d’élever ses enfants sans mensonge ni faux-semblant, en leur expliquant les duretés et la complexité de la vie sans chercher à les surprotéger.
Scout, véritable garçon manqué, vit avec son père Atticus qui est avocat et siège à la chambre des représentant et Jem de 4 ans plus âgé qu’elle. Sa mère est morte peu après sa naissance et Calpurnia, la cuisinière domestique noire qui vient pendant le jour, les a élevés. Dill, le jeune neveu aux parents séparés d’un an plus âgé qu’elle d’une voisine sera leur compagnon de jeu pendant les étés. Atticus accepte d’être commis d’office pour défendre Tom, un noir accusé d’avoir violé une blanche, et donc de plaider une cause perdue d’avance et sa famille et de nombreux habitants le critiquent.
IF-1112-3987
Un livre qui mérite d'être lu
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 12 octobre 2012
L’ouvrage est divisé en deux partie. J’ai trouvé, comme bon nombre de critiqueurs, que la première partie était longue, et que l’histoire mettait trop de temps à démarrer : c’est vrai qu’on se lasse vite des jeux d’enfants, qui sont, il faut bien l’avouer, un peu répétitifs, et les problématiques existentielles d’une gamine de 8 ans ont du mal à retenir mon attention sur plus de 100 pages. Ceci dit, dans cette première partie, Harper Lee plante le décor de son roman, tisse les liens existants entre les individus de cette petite communauté de Maycomb. Son talent de conteuse nous transporte dans les jardins plein de fleurs aux parfums capiteux dans lesquels les dames du sud gardent leur fierté et leur sacré caractère. Par contre, la seconde partie est très vite lue : dès lors que le procès de Tom Robinson commence, il devient sacrément difficile de lâcher le livre, car l’histoire et les rebondissements nous prennent par les sentiments pour nous emmener jusqu’au bout de l’ouvrage.
Certains passages sont jubilatoires (quand la maitresse explique la montée au pouvoir d’Hitler et condamne sa propension à emprisonner les Juifs par exemple), d’autres émouvants, et l’histoire, l’ambiance, les personnages, les dialogues sont très réussis et sonnent très justes. Je mets un tout petit bémol quand même quant à un personnage qui ne me parait pas trop crédible : Atticus Finch est trop parfait, en tant qu’homme, avocat, père, voisin, il est à la fois éclairé, tolérant, pèse aussi bien ses paroles que ses actes, humaniste, courageux, honnête, etc… et la liste est longue. J’aurais aimé qu’il fume un cigare en s’envoyant un whisky derrière la cravate de temps en temps ou s’énerve une fois au moins après ses gamins, ça l’aurait rendu plus humain ! Si j’ai trouvé cette « perfection » un peu crispante dans la première partie, je n’y ai plus fait attention dans la deuxième, j’étais bien trop captivée par l’histoire.
Au-delà de la description sociale de l’Alabama dans les années 30 et de la dénonciation du « racisme ordinaire », Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur nous parle de façon très juste et pudique de la perte de l’enfance, du moment où le regard que l’on porte sur les gens que l’on connait, apprécie (ou pas) et côtoie depuis toujours change quand on s’aperçoit, au travers d’un évènement révélateur, de leurs limites, mesquinerie, ou violence, mais aussi de leur grandeur d’âme. Pas à pas, Scout, et avant elle Jem et Dill, changent de grille de valeurs, d’opinions, et se prennent de plein fouet une vérité première si amère à avaler : le monde n’est pas juste. Cette défloraison de la naïveté marque le moment de l’entrée abrupte dans le monde complexe de l’adulte. Ce passage est perçu douloureusement par les jeunes protagonistes, d’autant qu’ils doivent accepter qu’être un homme consiste à combatte l’injustice sans garantie aucune de « gagner ».
Enfin, Harper Lee nous montre une société, une culture en cours de changement, en train d’évoluer, et comment, chaque petit grain amené à la cause de la tolérance amène petit à petit chacun à évoluer également. Je me demande comment elle aurait réagi si, à la sortie de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, on lui avait dit qu’un jour le président des Etats-Unis aurait du sang noir dans les veines !
Dans la postface, Isabelle Hausser nous informe que ce livre faire partie des classiques étudiés dans les lycées américains ; de par son message et sa portée, je trouve que ce petit livre devrait être lu dans tous les lycées !
"Sans doute en avait-il assez des chances des hommes blancs et a-t-il préféré tenter la sienne"
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 13 mai 2012
Le combat que mène Atticus en défendant Tom Robinson est marqué par la volonté de rompre l'inéluctabilité du sort réservé aux noirs dans ce pays profondément marqué par la haine. Et même s'il ne se fait pas d'illusion sur l'issue de cette affaire, il veut croire que les choses peuvent changer.
C'est un très beau roman qui dépeint une société engoncée dans ses réflexes racistes ataviques issus d'un passé esclavagiste dont les états du sud ne sont jamais parvenus à se défaire totalement. A travers le regard de Scout on assiste à la fin du temps de l'innocence d'une enfant farouchement éprise de justice et qui découvre l'obscurantisme dont font preuves certains adultes gorgés de haine.
Intelligent, touchant et tendre
Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 47 ans) - 24 janvier 2012
Vraiment très beau!
Quel ennui…
Critique de Romela (CESTAS, Inscrite le 5 juillet 2011, 44 ans) - 3 janvier 2012
Pour ma part cette lecture a été d’un total ennui. L’histoire est longue, l’écriture fade, sans accroche. J’ai lutté pour lire ce livre que je n’ai pas terminé…
Pour tuer l'oiseau moqueur
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 13 décembre 2011
Un jour, Atticus décide de prendre sincèrement fait et cause pour Robinson, jeune ouvrier noir accusé d'avoir violé une blanche et risquant la peine de mort pour cette raison, dont il est l'avocat commis d'office. Pour le reste de la ville, il n'est pas sincère et joue la comédie pour se faire passer pour un esprit libre et courageux. Petit à petit il devient le bouc-émissaire de la lâcheté de ceux qui ont peur d'aller contre le troupeau haineux et de ceux qui s'y laissent aller sans remords ni culpabilité. Toute la famille en paiera les conséquences, Scout devra se défendre la première, et Jem sera également malmené. Ils seront protégés par l'étrange Boo (un genre de personnage que l'on trouve aussi chez Truman Capote dans « la Harpe d'herbes ») et découvriront que leur père est capable d'héroïsme la nuit où il devra aller devant la prison empêcher la foule populacière de lyncher son client, et qu'il était le tireur d'élite du comté. Comme dans « Baby Doll », autre monument de la littérature et du cinéma sudistes américains que j'aime beaucoup, loin des clichés, les petites villes prises dans la gangue de la chaleur omniprésente sont le théâtre de tragédies qui naissent des préjugés, des ragots et de la bêtise ordinaire, qui est la pire. Les enfants et Atticus, malgré toute sa complexité et son passé, qui a gardé cet esprit d'enfance, sont les seuls dans leur famille à être capables de générosité et d'altérité, les autres étant marqués par le puritanisme et la pudibonderie. Et comme dans la plupart des petits villages de campagne, loin des lieux communs champêtres, l'étranger, vienne-t-il du village voisin, y est d'abord considéré avec méfiance, avant de devenir vecteur de déséquilibre et des haines recuites.
Ce que j'aime dans ce roman, c'est son côté émotif, sensible, à fleur de peau, à fleur d'intelligence et d'humanité. Les personnages n'y sont pas des blocs monolithiques, ils ont des travers, des petits défauts, ils souffrent et rient, sont capables de se dépasser quitte à perdre leurs rêves et abandonner leurs illusions sur l'humaine espèce, souvent pitoyable, il faut bien le dire ; Scout y perd son enfance à la fin, mais dans laquelle on essaie toujours de trouver un peu d'espérance. Tant qu'il restera des auteurs, des créateurs ou des musiciens, capables de rechercher la beauté même infime autour d'eux telle Harper Lee, il demeurera néanmoins le léger espoir que l'humanité survive à ses insuffisances.
Ad Astra per Aspera !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 10 novembre 2011
Oui , sans aucun doute , ce roman ( Prix Pulitzer 1961 ) est savoureux , tendre , sensible et intelligent .
Les personnages sont attachants et brillamment peints par l'auteur.
Le fait que la narration soit l'oeuvre d'une maligne et attendrissante petite fille donne une pointe d'humour et de naïveté supplémentaire .
Quelques passages succulents :
" L'Amour de Dieu commence par l'Amour de soi " !
" C'est un péché de tuer un oiseau moqueur ; ils ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir "
" les jurés sont toutes des personnes raisonnables mais quelque chose se met entre eux et la raison . Ils apportent leurs préjugés dans le box du jury ."
Comme beaucoup , je me suis laissé prendre par l'histoire ( celle de la famille Finch et celle des Etats-Unis des années 1930 )
Comment résister à Scout , Jem , Dill et Gentleman Atticus ?
Je suis convaincu que le phénoménal succès international rencontré est mérité mais je trouve qu'il manque quelque chose.
Un zeste de " profondeur " , la Puissance d'un Grand roman.
En résumé , très agréable à lire mais pas une oeuvre impérissable !
To kill a mockingbird...
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 7 août 2011
Encore engluée dans un racisme évident et quotidien l’histoire de Scout nous entraine vers des idées de justice et décrit l’apprentissage du respect de la différence. Harper Lee nous montre à l’aide de son écriture pleine de retenues et de nuances comment il est facile de haïr et difficile de tendre la main tant le poids de la société est lourd sur les épaules des héros de cette histoire.
Un merveilleux roman au style agréable et habile qui ne peut que nous faire regretter qu’Harper Lee n’en ai écrit qu’un seul et unique.
Une leçon d'humanitée
Critique de Zaza772 (cannes, Inscrite le 6 juin 2011, 37 ans) - 8 juin 2011
Ce roman est une belle leçon d’humanité et de respect!!
Diabolo menthe
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 2 mai 2011
"Ne tirez par sur l'oiseau moqueur" est un bon livre, facile à lire, bien écrit, prix Pullitzer tout de même, et vraiment intéressant pour sa retranscription des Etats-Unis de l'entre deux guerres où il ne faisait pas bon être un Noir en Alabama.
De plus, le personnage d'Atticus m'a particulièrement plu pour son courage et sa façon de pensée, la fin m'ayant tout de même un peu déçu.
Bref une lecture plaisante à recommander tout de même.
Hush,little baby
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 12 mars 2011
Les personnages sont infiniment attachants, et comment ne pas se laisser embarquer dans le récit de cette petite fille pleine d'humour, témoin privilégiée d'une époque historiquement fascinante, et du combat de son père qui tente de garder la tête haute et d'être un juste en ces temps obscurs. Comment ne pas retenir son souffle à la lecture du procès, comment ne pas s'émouvoir de l'histoire de ce voisin reclus, comment ne pas devenir pendant quelques heures une petite Scout en salopette dans les rues chaudes et poussiéreuses d'un village d'Alabama?
Un roman humaniste avant d'être littéraire
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 12 mars 2011
Les critiques dithyrambiques de ce roman m'ont fait tenir jusqu'à ce que le récit devienne un peu plus intéressant. Mais il me semble qu'une fois sorti de son contexte (parution du livre dans les années 60), cette lecture est bien creuse.
Une oeuvre sans doute fondamentale dans la littérature américaine, mais plébiscitée sans doute avant tout pour la vision égalitaire qu'elle défend plutôt que pour ses qualités romanesques inhérentes.
WAHOU
Critique de Mister-H (, Inscrit le 31 octobre 2010, 28 ans) - 6 mars 2011
Je suis désolé si je ne suis pas fort pour résumer l'histoire, mais celle-ci est tellement riche et belle, on est loin des clichés.
Pour ceux qui ont lu la couleur des sentiments, on fait plusieurs fois allusion à ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur dans ce roman
Un vrai bonheur
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 18 février 2011
Il nous est raconté à travers les yeux de la jeune Scout, qui aime s'inventer tout un tas d'histoires, et qui va devoir se confronter à la réalité: son père, avocat, doit défendre un noir accusé de viol par une blanche. Par ce biais, le sérieux indéniable du thème abordé est ponctué de moments plus légers. C'est très agréable à lire.
Certains pourront trouver que le début est un peu long, que l'intrigue se met en place trop lentement; il n'en est rien à mon avis. Si les premières pages ne parlent pas de l'affaire qui est au centre du livre, c'est pour mieux planter le décor, mieux installer l'atmosphère du sud profond, et appréhender ces petits détails qui font la vie de la famille Finch. C'est tout le charme du livre.
N'oublions pas la fin, émouvante à souhait...
Que dire de plus ? J'ai adoré!
Un livre à découvrir
Critique de Samba (, Inscrite le 3 mars 2010, 46 ans) - 8 septembre 2010
Ce livre est agréable à lire, frais, émouvant, attachant et très drôle par moment... Quelques passages qui tirent un peu longueur quand même mais : A lire absolument !
Laissez-vous embarquer dans l’histoire de Scout
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 15 mars 2010
Un début laborieux pour une fin attachante
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 27 novembre 2009
L'ensemble est un roman attachant, dont la point culminant reste quand même le fameux procès, et ses dialogues en tout point succulents. Un livre à lire, malgré quelques imperfections.
On ne connaît vraiment un homme...
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 19 juin 2009
Le roman très fort, l’écriture est simple et directe, teintée d’humour, comme le regard de Scout. Les personnages sont attachants et nous les découvrons à travers le regard de l’enfant, au fur et à mesure qu’elle grandit, que les incidents lui révèlent leur véritable personnalité, leurs mesquineries et leurs grandeurs, leur complexité secrète au-delà des apparences,. Je crois que c’est là l’essentiel du roman car, comme l’apprend Atticus à Scout et Jem : on ne connaît vraiment un homme que lorsqu’on se met dans sa peau.
J’ai trouvé les critiques de certains sur la soit disant lenteur de la première partie injustifiées : la littérature c’est aussi le plaisir de la mise en ambiance, des atmosphères. Tout ne doit pas être soumis au diktat du sensationnel et de la vitesse, comme à la TV !
Autre remarque, par rapport à la trop grande maturité de Scout et Jem : si vous explorez la littérature d’avant les années 50 ou si vous interrogez des personnes de plus de 70 ans, vous découvrirez que si aujourd’hui on hésite à enseigner le passé simple à l’école primaire, il était couramment utilisé dans les livres pour la jeunesse, que les enfants étaient élevés souvent « à la dure », en tous cas soumis à une éducation plus exigeante et qu’ils gagnaient effectivement plus vite en maturité. Le phénomène de l’enfance qui se prolonge par la préadolescence puis l’adolescence, puis l’adolescence attardée d’un Tanguy est un phénomène récent !
Bref, ce roman d’initiation est à lire et à faire lire à vos enfants vers 10-12 ans pour à la fois leur faire découvrir la complexité du monde et leur donner des modèles de grandeur et de dignité.
Un peu trop lent au début
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 20 avril 2009
Puis commence la deuxième partie du livre et le procès, qui n'était qu'effleuré jusqu'ici, même si les premières conséquences s'étaient montrées précédemment. Là, le livre s'envole, le rythme devient plus rapide, le suspense plus présent et le plaisir de lecture encore plus grand. Oscillant entre les impressions d'une petite fille (la narratrice) et quelques "analyses" plus poussées de l'auteur (la narratrice qui écrit, quelques années plus tard, ses souvenirs d'enfance) on se laisse porter par cette histoire, mais aussi par toutes les contradictions de la société américaine de l'époque, toujours présentes aujourd'hui, même au-delà des frontières américaines. Passant de la naïveté de l'enfance à l'incompréhension face au monde des adultes, on arrive toujours à trouver des événements contemporains qui font écho à l'histoire de nos jeunes héros.
Si ce n'est une première partie bien trop lente, la suite est en effet parfaitement maîtrisée, la fin plutôt réussie et on réfléchit à tout ce qui a évolué depuis dans la société depuis cette époque, mais aussi aux relents de toutes les peurs trop présentes encore aujourd'hui. Si le livre nous touche et qu'on se laisse porter malgré cette première partie trop lente, c'est aussi parce que, quelque part, on se reconnait, d'une manière ou d'une autre, dans la vie de ces enfants, nous rappelant la nôtre et nous enfonçant dans une certaine nostalgie. Ce n'était pas une raison suffisante, je pense, pour une première partie aussi longue, mais ça permet sûrement d'apprécier encore plus la fin du roman.
Même si je ne lui attribue qu'une note un peu moyenne, je pense que c'est un livre à lire !
Ode à l'enfance
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 28 janvier 2009
C'est une ode à l'enfance tellement pure et fraîche. L'histoire est racontée par une petite fille qui découvre la vie, ses injustices avec ses yeux d'environ 10 ans. C'est aussi l'histoire d'Amour d'un papa qui souhaite donner des valeurs humaines et la force de les assumer à ses enfants.
Ainsi commence le récit de trois enfants en vacances scolaires qui imaginent des scénarii et mettent leurs peurs en scène. Comme tous les gosses du monde, ils jouent. Leur père, avocat est commis d'office pour défendre un « nègre » (je reprends le terme du livre) accusé de viol sur une « blanche ». Il va le faire avec conviction et à contre courant de l'état d'esprit des années 30 ou la ségrégation était la norme la plus commune. A cette époque, un « nègre » n'est pas « présumé coupable », il est condamné...
C'est également un récit qui illustre les prémices des luttes contre le racisme et l'injustice aux Etats-Unis et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est devenu un livre culte....
Sous un autre angle, c'est un formidable récit initiatique de tolérance, de respect et de force que nous propose ce papa qui n'a de cesse, au delà de la défense de son client, que d'assumer ses convictions par pur respect de sa propre personne et de transmettre cette force à ses enfants afin qu'il puisse être intègre, malgré une pression sociale injuste mais majeur à cette époque.
C'est un livre plein de force et de délicatesse...
Leçon d'histoire américaine
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 6 janvier 2009
Jusqu'ici le style tranche de vie racontée avec humour par une enfant nous en avait écartés mais le livre traînait sur les étagères de P & M entre Noël et le Jour de l'An ...
Belle occasion de découvrir cet excellent bouquin et rattraper ainsi notre retard !
Oublions vite le côté tranche de vie racontée avec humour par une enfant puisque, s'il y a bien une enfant au centre du roman, l'histoire nous est contée sans niaiserie et avec un regard d'adulte (ce qui fut d'ailleurs reproché par certains à Ann Harper Lee avant qu'elle ne reçoive le Pulitzer).
Ce fameux bouquin, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été écrit dans les années 60 en pleine campagne des Noirs pour leurs droits civiques et l'action se situe dans les années 30, en pleine Dépression (encore !), dans un état du Sud (l'Alabama) à un moment où la ségrégation avait encore de beaux jours devant elle.
L'auteure nous conte l'histoire d'enfants qui grandissent élevés au fil des saisons par leur père : Scout, la cadette, garçon manqué et son frère aîné, Jem.
À qui Atticus le père offre un jour une carabine :
[...] - Je préfererais que vous ne tiriez que sur des boîtes de conserves, dans le jardin, mais je sais que vous allez vous en prendre aux oiseaux. Tirez sur tous les geais bleus que vous voudrez, si vous arrivez à les toucher, mais souvenez-vous que c'est un péché que de tuer un oiseau moqueur.
Ce fut la seule fois où j'entendis Atticus dire qu'une chose était un péché et j'en parlai à Miss Maudie.
- Ton père a raison, dit-elle. Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur coeur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur.
En 1935, dans cette petite ville du fond de l'Alabama, on trouve effectivement ces fameux mockingbirds mais aussi des Noirs, employés aux champs ou dans les cuisines, qui chantent du gospel de tout leur coeur.
Jusqu'à ce que l'un d'eux, Tom Robinson, se retrouve accusé d'avoir violé une blanche, Mayella Ewell, ...
Les Ewell sont une bande de pouilleux et de crêve-la-faim (on est en 1930) mais ils sont blancs ...
[...] - Pendant la déposition de Tom Robinson je pris conscience que Mayella Ewell devait être la personne la plus seule au monde. Elle l'était plus encore que Boo Radley qui n'était pas sorti une fois de chez lui en vingt-cinq ans. Lorsque Atticus lui avait demandé si elle avait des amis, elle avait paru ne pas savoir ce qu'il voulait dire, puis croire qu'il se moquait d'elle. Elle était aussi triste, me dis-je, que ce Jem appelait un enfabnt métis : les Blancs ne voulaient rien avoir affaire avec elle parce qu'elle vivait dans une porcherie, les Noirs parce qu'elle était Blanche.
Tom sera défendu par le père des enfants et la deuxième partie du bouquin nous vaut quelques belles pages de ce procès.
Une plongée dans l'amérique raciste la plus profonde, annonciatrice des changements à venir (Martin Luther King sera assassiné 9 ans après la parution du bouquin, 35 ans après les faits relatés).
Une belle leçon également pour nos ados.
Une histoire universelle
Critique de Cyrus (Courbevoie, Inscrit le 3 novembre 2008, 47 ans) - 12 novembre 2008
La beauté mais aussi la cruauté des sentiments humains dans la simplicité du récit...
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Critique de Corail (Ottawa, Inscrite le 8 mars 2008, 64 ans) - 1 juin 2008
Ce récit censé se dérouler en 1935 préludait fictivement aux secousses sociales qui allaient bientôt ébranler les États-Unis. Publié en 1960, nous y voyons en effet, l’empreinte des luttes (luttes anti-ségrégation ; luttes afin d’assurer le droit de vote aux Noirs ; luttes pour les droits des femmes etc. ) sociales des années 50 qui connurent leur apogée pendant les années 60 et 70. Ce n’est sûrement pas par hasard qu’il fut publié la même année que celle où un amendement fut apporté au ’Civil Right Act’ afin d’aider les Noirs à s’enregistrer pour voter. Il ne faut pas oublier, dans le droit fil de ce roman, que chaque lutte connaît une naissance nébuleuse et que les années 30, comme l‘a représenté Harper Lee, nourrissaient et édifiaient les grands bouleversements à venir.
Que l’auteur ait choisi de rédiger son roman de la main d’une petite fille de huit ans, bien qu’exécuté avec force doigté, agace tout de même à diverses occasions et ce, même si la prérogative d’un écrivain est justement de s’arroger certaines libertés. ‘’Comment une enfant de huit ans ou un enfant de douze ans (son frère Jem) peut-il comprendre et exprimer avec autant de clairvoyance la complexité des enjeux en question ?’’ telle est souvent la réaction spontanée surgissant dans l’esprit du lecteur. En dépit de ces irritations mineures, ‘Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur’ s’avère solide, rédigé d’une plume assurée et proposant à la réflexion des questions sociétales pertinentes de manière intelligente et sensible. Ce qui demeure néanmoins plus difficile à comprendre est le statut révérentiel iconique dont jouit ce roman ; selon un sondage réalisé par la Bibliothèque du Congrès, il serait en effet, après la Bible, le deuxième livre le plus souvent cité ayant un impact. ( La vaste utilisation qui en est faite dans le système éducatif américain a sûrement contribué à ces statistiques). De plus, ajoutons qu’il a été traduit en 40 langues à travers le monde (D’autres pays l’emploient aussi comme outil d’apprentissage ).
Donc, malgré sa réputation quelque peu surfaite, en particulier d’un point de vue littéraire, ‘Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur’ mérite à coup sûr d’être lu et considéré comme représentatif d’une époque historique décisive.
drôle et tendre petite Scout !!!
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 10 mai 2008
Et sous la plume d'une fillette-garçon manqué, c'est un vrai bonheur, plein de fraicheur et d'humour !!!!
Mon livre fétiche
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 27 février 2008
Enfance et préjugés
Critique de -lilas- (Aix-en-Provence, Inscrite le 15 mai 2007, 41 ans) - 2 février 2008
Le récit se découpe au rythme de la vie enfantine, au fil des saisons. L’été se passe avec les jeux, l’arrivée de Dill et la recherche de Boo Radley et le reste de l’année à l’école avec les autres enfants.
Ce découpage se rompt avec le procès et la scène finale. J’ai trouvé cela judicieux. De même, le fait d’aborder un sujet comme le racisme sous l’œil d’enfants, qui ne comprenne pas tout mais peuvent tout penser et tout dire aux adultes, permet beaucoup de chose à l'auteur.
Je me suis aussi amusé à la lecture de ce livre par les remarques de Scout et Jem, mais aussi par des situations cocasses.
ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Critique de Clemclemi (, Inscrite le 9 janvier 2008, 31 ans) - 9 janvier 2008
Pour ceux qui veulent plus de précisions où qui n'ont pas compris le style littéraire, c'est la narratrice adulte qui raconte trois années de son enfance selon ses souvenirs. Le style adopté n'est donc pas celui de l'enfant mais de l'adulte, qui a eu le temps de murir et d'analyser les différents évènements...
Je dirais donc finalement que le livre m'a beaucoup plu et je vous encourage à le lire le plus vite possible !!
Je ne mets que 4.5 pour la "difficulté d'adaptation", c'est à dire par rapport au style...
laborieuse lecture
Critique de Angie8244 (, Inscrite le 2 décembre 2005, 41 ans) - 5 août 2007
je pousse un ouf de soulagement et pense avec réjouissance à ma prochaine lecture.
Histoire du racisme ordinaire
Critique de Xerinata (Amiens, Inscrite le 5 avril 2006, 67 ans) - 30 avril 2007
Scout raconte avec drôlerie sa vie dans cette petite ville tranquille écrasée de chaleur :
"… les cols durs des hommes se ramollissaient dès neuf heures du matin. Les dames étaient trempées de sueur dès midi, après leur sieste de trois heures et, à la nuit tombante, ressemblaient à des gâteaux pour le thé, glacés de poudre et de transpiration."
Ou ses démêlés avec son frère :
"Jem avait douze ans. Il était difficile à vivre, inconsistant et lunatique. Il avait un appétit épouvantable et il me disait si souvent d'arrêter de l'enquiquiner que j'en vins à consulter Atticus : " Tu ne crois pas qu'il a un ver solitaire ?"
Atticus est avocat. C'est un homme intègre et un bon père qui essaie d'inculquer une notion de la justice à ses enfants. Au cours du récit, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé de viol. Et à travers ce procès et les réactions de leur entourage, Scout et Jem vont peu à peu prendre conscience de ce que sont les préjugés et le racisme…
Le mockingbird, oiseau moqueur, est un oiseau du sud des Etats-Unis qui imite cris, chants et bruits divers. "Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leur nid dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur cœur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur."
En fait Harper Lee est une femme et elle n'a écrit que ce livre, mais qui a connu un immense succès.
Débuts laborieux
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 2 septembre 2006
J'ai fait ce que je ne fais jamais: je suis retournée voir les critiques en pensant que je m'étais basée sur des avis de lecteurs pour lesquels j’ai, par la suite et par mon expérience de CL, constaté que je ne partageais pas les goûts littéraires. Quelle ne fut pas ma stupeur en voyant que Jules, lui aussi, a attribué une excellente cote à ce livre. Plongée dans mon abyme de perplexité, j’ai pris la peine de relire les critiques et j’ai constaté que Jules émettait la même remarque que moi : le début est long et sans intérêt.
J’ai donc poursuivi la lecture et je confirme les propos de Jules : l’histoire ne commence réellement qu’à la deuxième partie du roman. Elle devient à ce moment-là vraiment intéressante et passionnante, en développant une intrigue portée par des valeurs antiracistes et antisexistes, et qui peut réellement marquer les lecteurs surtout à l’époque de la sortie du livre, en pleine période de combats pour les droits civiques et de lutte contre la ségrégation.
Deux étoiles pour la forme, cinq étoiles pour le contenu.
Un livre épatant qui restera en mémoire
Critique de Hamnesa (montluçon, Inscrite le 16 juin 2006, 41 ans) - 29 juin 2006
L'auteur écrit avec une telle simplicité que les enfants nous font voir à travers leurs yeux la méchanceté de certains hommes. J'ai été pris dans l'émotion qui se dégage de cette famille Finch, Atticus est un homme vraiment exceptionnel et qui élève très bien leurs enfants. Il leur apporte tout ce qu'il faut même si tante Alexandra croit le contraire
Et puis quand on regarde le voisinage on voit qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent comme les Finch.
Pour l'histoire de Boo Radley et bien c'est fou ce que le enfants peuvent imaginer
Cependant quand j'ai lu la postface c'est vrai que je me suis posée les questions qu'Isabelle Hausser:
pourquoi Atticus a cessé de tirer? pourquoi les enfants appellent-ils leur père par son prénom? Qui était leur mère?
Lisez-le le si vous ne l'avez pas encore fait!!
Un très beau livre
Critique de Alandalus (BORDEAUX, Inscrite le 1 juillet 2004, 67 ans) - 25 octobre 2005
Vous pensez, en Alabama ! Début des années 30. L'apartheid le plus total régne en maître.
Et là, une gamine nous prend par la main et nous entraîne dans trois années de sa vie au coeur de son village, de ses habitants, de leur instinct primitif.
Je ne suis pas étonnée que ce livre soit au programme des lycées aux Etats-Unis, même si ses bienfaits n'y sont pas flagrants.
Un très beau livre.
Un très grand livre !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 25 septembre 2005
Et pourtant !… Je suis vraiment gêné de l’avouer, mais j’ai failli l’abandonner, tellement je trouvais la première partie longue et sans grand intérêt. D’accord que l’auteur campe ses personnages, mais ces jeux d’enfants me semblaient tirés en longueur et je n’en voyais pas l’utilité. Je trouve d’ailleurs toujours que l’auteur aurait pu nous faire grâce de quelques pages à ce moment.
Mais dès que j’ai attaqué la seconde partie du livre tout s’est dégagé et la passion m’est tombée dessus. Je m’étais tout d’abord déjà réveillé avec les histoires de Calpurnia et de la « Tatie » si revêche. C’est donc bien vaillant que j’ai entamé le procès et celui-ci est du plus finement mené.
Le génie de l’auteur réside, dans ce livre, à nous raconter toute cette histoire, vraiment universelle, au travers de la compréhension et du langage d’une gamine.. Elle devine parfois plus qu’elle ne comprend vraiment mais elle ne se trompe pas. Elle a l’intelligence du cœur et, avec le père qu’elle a, cela n’étonne pas. Mais cela n’étonne pas non plus qu’elle lui reproche, au début, de ne rien avoir d’extraordinaire, comme celui de ses amis ou amies, alors qu’il l’est.
Oui, le message transporté par ce livre est vraiment universel et il l’est sans verser dans le sentimentalisme inutile ou de mauvais alois. Les choses sont ce qu’elles sont et rien n’y changera.
Je me suis vraiment régalé quand l’institutrice parle de la démocratie et de la dictature. C’est un grand moment et un grand exemple de la paille et la poutre : Hitler est un dictateur et opprime les Juifs, l’Amérique est une démocratie et elle entend n’opprimer personne !…Tout cela tient, en supposant que les noirs ne seraient pas des « personnes » !… Et nous sommes nombreux de par le monde à avoir nos « noirs » à nous !…
Mais quelle merveilleuse description du Sud nous donne l’auteur et Isabelle Hausser a tout à fait raison en attirant notre attention sur le fait que le discours tenu à l’époque ressort de façon tout à fait semblable aujourd’hui depuis l’arrivée de Bush et de sa clique d’obscurantistes. Le refus d’enseigner l’évolution dans les écoles est toujours d’actualité aux Etats-Unis aujourd’hui…
Oui, c’est un très grand livre, pour ces raisons et bien d’autres encore !…
Si ce n’est déjà fait, lisez-le !… Vous vivrez un grand moment.
Je ne mets que 4,5 à cause de la petite longueur soulignée au début de ce texte.
Harper Lee ou l'art d'un vrai roman
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 8 août 2005
Voilà donc une bonne entrée en matière qui définit bien ce à quoi vous devez vous attendre en lisant ce livre.. Vous ne serez pas déçu et de ceci je suis certaine parce qu'au-delà de votre goût et de votre genre, ce livre est multiple et peux plaire à tous et toutes indifféremment de votre sexe ou de votre âge. (Ce que dit très bien Isabelle Hausser dans sa très belle postface.)
N'est-ce pas ce que l'on demande à un livre d'être universel, Harper Lee réussi ici cette prouesse.
Depuis ce livre, elle n'a plus rien écrit et dans une interview à la question, à quand le prochain livre. Elle répond, probablement jamais de peur de décevoir ses lecteurs et de ne pas réussir à faire aussi bien.
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Aide (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur) | 15 | Alexou | 12 novembre 2009 @ 01:14 |
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