Thérèse Raquin de Émile Zola
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Incendiant !
Je regrette donc seulement d’avoir attendu la fin plutôt que de l'avoir lue en me laissant posséder par la merveilleuse et géniale écriture de Zola. Ce roman parle d'un couple dont l’histoire commence par celle d’une femme qui n’a jamais vécu que repliée sur elle-même, privée (par les autres mais aussi par elle-même) des libertés de penser et de choisir. Jusqu’au jour où, mariée à celui à qui on l’a mariée, elle choisit de vivre SON histoire avec cet homme qui arrive un jour au domicile familial. Mais très vite Thérèse se rendra compte qu’elle n'est déjà plus maître des différents jeux (ni de celui des autres, ni du sien) qui se jouent dans l'antre très restreint de cette petite maison parisienne… Comme Zola l’écrit dans sa préface (réalisée en réaction à l’incompréhension des gens de l’époque !), il décrit des "tempéraments" ("Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères", p. 24 ; et plus loin d’ajouter: "Je me suis perdu dans la copie exacte et minutieuse de la vie, me donnant tout entier à l'analyse du mécanisme humain", p. 25) qu'on ne peut faire que vivre et comprendre comme si c'était les nôtres…
Les éditions
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Thérèse Raquin [Texte imprimé] Émile Zola éd. présentée et annotée par Robert Abirached,...
de Zola, Émile Abirached, Robert (Editeur scientifique)
Gallimard / Classique
ISBN : 9782070418008 ; 1,77 € ; 16/05/2007 ; 344 p. ; Poche -
Thérèse Raquin [Texte imprimé] Émile Zola
de Zola, Émile Xenakis, Françoise (Préfacier) Dezalay, Auguste (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253010074 ; 3,30 € ; 01/01/1997 ; 316 p. ; Poche -
Thérèse Raquin [Texte imprimé] Émile Zola préf. et comment. de Philippe Hamon [dossier par Gérard Gengembre]
de Zola, Émile Gengembre, Gérard (Editeur scientifique) Hamon, Philippe (Editeur scientifique)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266082587 ; 4,10 € ; 24/02/2000 ; 333 p. ; Poche -
Thérèse Raquin de Zola, Émile
de Zola, Émile
Fasquelle / Le livre de poche
ISBN : SANS000001625 ; 01/07/1957 ; 246 p. ; Poche -
Thérèse Raquin
de Zola, Émile Jaubert, Alain (Autre)
Gallimard
ISBN : 9782070313969 ; 6,30 € ; 01/04/2004 ; 336 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (30)
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Un roman décevant dans l'ensemble
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 29 juin 2020
A chacun son avis, mais le mien est que le récit, au moins pour ce qu’il raconte après le forfait, est bizarrement construit, les changements d’humeur et de comportement des personnages sont trop brusques, trop marqués jusqu'à l’improbable, jusqu'à basculer dans le grand guignol. Je trouve qu’Emile Zola en a fait trop, cela manque de finesse et de vraisemblance dans l’analyse du travail intérieur qui se fait chez Thérèse et Laurent, même si l’auteur, dans sa préface, fait profession de foi « d’étudier les tempéraments et non les caractères ». La première partie du livre, qui décrit le terrible cheminement vers l'accomplissement du crime est plus équilibré. D’ailleurs mon sentiment critique sur ce livre rejoint assez celui de l’une des critiques précédentes, faite par Lejak. J’ai la même constatation d’une étude psychologue mal expliquée, trop disproportionnée entre les différentes étapes du comportement de Thérèse et de Laurent pour nous permettre d’y croire.
Le livre n’est donc qu’à moitié réussi, à mon avis. Et puis ce titre de « Thérèse Raquin », qui nous penser que le livre est surtout centré sur ce personnage, alors que celui de Laurent est tout aussi primordial, voire même plus, car il a un rôle plus actif, qui pousse aux événements, celui de Thérèse est plus passif, même si elle a sa part du jeu. Au-delà du titre, c’est un récit qui mélange plusieurs genres littéraires, récit policier, psychologique, fantastique, social, et qui est noir, très noir. Ici, l’humain n’est pas montré sous son meilleur jour, avec quelques scènes parfois insoutenables dans la cruauté.
Un roman décevant dans l’ensemble par rapport à ce qu’il se proposait.
Un mari, une femme et un amant un mélange toxique,
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 16 juin 2017
Moyen
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 10 avril 2016
Plongée dans la noirceur humaine
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 28 septembre 2015
Dans cette tragédie, on assiste à la lente (trop lente même par moments, car il y a beaucoup de redites) descente aux enfers de nos deux criminels, nos deux amants qui liés par l’horreur de leur crime finiront par sombrer dans la haine et la folie.
J’avoue que le personnage qui m’a fait le plus de peine est celui de la vieille Madame Raquin qui doit assister aux aveux de ces deux monstres alors qu’elle est totalement infirme et muette.
Dans Thérèse Raquin, Zola provoque et choque pour montrer la réalité humaine dans tout ce qu’elle a de plus vil.
Absence d'amour
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 1 septembre 2014
Conditionnée par un environnement propice à l'ennui où fermentent, en même temps qu'elle se fragilise par une médecine imposée qui n'est nécessaire qu'à son cousin, des désirs qui resteront longtemps non seulement inassouvis mais surtout dissimulés au plus profond de son être ; Thérèse est une jeune fille passive, qui suivra les directions de vie, non pas ordonnées mais placées sur son chemin, par sa tante qui fut chargée de l'élever et de prendre soin d'elle par son père militaire et décédé au combat.
Sa vie n'était qu'un long fleuve tranquille, sans péripéties ni volonté de vouloir faire autre chose que ce qui avait été prévue par sa tante, aux côtés d'un cousin (Camille) malade et lui aussi très protégé mais qui disposait d'une volonté d'agir un peu plus grande et explicite.
Puis vient la rencontre avec Laurent un jeune homme oisif, ancien peintre au talent médiocre dont la nature parasitaire se dissimule derrière une attitude charmante et qui aura tôt fait de séduire Thérèse pour se divertir et économiser sur les filles de joie. Mais la relation va devenir contre toute attente plus passionnée que jamais et va conduire les amants illégitimes à décider et provoquer le meurtre de Camille, afin de jouir en toute sérénité de leur amour (?) et du confort et des biens matériels de la mercière.
L'amour marque vraiment par son absence le roman d’Émile Zola ; le lien qui unit les fougueux Thérèse et Laurent tient avant tout du désir charnel et d'une symbiose physique (en tout cas avant le meurtre), l'union préalable entre Camille et Thérèse est plus une convenance et jamais n'ira au delà de l'ennui et de la froideur malgré ce que Thérèse essaiera de faire à croire à Laurent pour lui donner des remords, et les deux jeunes gens ne se montreront bienveillants envers la tante que tant que l'intérêt du gain sera présent.
L'ennui et la routine eux sont bien présents et froidement mis en avant par la plume de l’écrivain, mais en sortir par le crime à des conséquences plus grandes pour les deux jeunes meurtriers. Assouvir son besoin égoïste de vivre une passion sans contraintes par le meurtre aura des répercussions terribles sur leur santé mentale. Ils se haïront, ne pourront plus se supporter, ne pourront plus même se divertir de cette lancinante impression de vivre avec un cadavre. Zola excelle alors à nous faire ressentir le dégoût et les côtés les plus sombres de l'humain (lorsque les deux époux se rejettent la faute, lorsqu'ils jouent la comédie sur leurs ressentiments ou bien lorsqu'ils en viennent à traiter la tante paralysée comme un meuble) ; mais prolonge ce don et l'étire sur trop de pages et trop de chapitres.
Le roman n'est pas bien long et pourtant inéluctablement on en vient à espérer que cela s'achève. Est-ce parce que le récit est étouffant de cruauté et nous suffoque par ses considérations pessimistes sur le genre humain (toute une vie de simagrées sans amour réel pour en arriver à la haine la plus "pure") ou est-ce parce que l'auteur n'a pas su créer un rythme cohérent et adapté, faisant durer au delà du soutenable des descriptions de nature humaine monstrueusement déformées. Il n'en reste pas moins que la dernière partie du livre est trop longue tout simplement.
Thérèse Raquin est au final un livre surprenant, du bon comme du mauvais côté ; lorsque l'on débute le récit on ne s'attend pas forcément à y trouver autant de noirceur, et lorsqu'on le termine on se dit que le roman aurait gagné à se terminer plus vite alors qu'il n'est pas très épais.
Comme pour mieux symboliser une plongée dans les abysses humaines qui n'en terminerait pas...
Un livre Génial.
Critique de MaMa (, Inscrite le 26 novembre 2013, 25 ans) - 26 novembre 2013
J'ai été prise dans l'histoire du début jusqu'à la fin. ( Une fin qui est des plus inattendue ! )
Je pense que je pourrais relire ce livre 10 fois sans me lasser!
ce que j'ai surtout apprécié c'est la précision des détails, dans certains passages du livre les détails étaient tellement précis que j'avais l'impression de participer à la scène.
Ce n'était pas le premier livre de Zola que je lisais, j'avais déjà lu L'assommoir. qui m'avait également beaucoup plu. et j'aime beaucoup le style de Zola.
Bref c'est vraiment un livre à lire !
Compliqué mais délirant!
Critique de Perryne (, Inscrite le 23 octobre 2013, 28 ans) - 23 octobre 2013
Thérèse Raquin ou comment inciter des collégiens à délaisser Zola
Critique de Bzh35 (, Inscrite le 17 août 2013, 27 ans) - 17 août 2013
C'est ma prof de Français qui m'a fait découvrir Zola en troisième. Je ne prétend pas que ce soit trop jeune pour commencer, mais je doute qu'elle ait choisi la meilleure œuvre de Zola pour le faire aimer à des collégiens. En vérité les trois quarts de ma classe ont décroché dès le premier chapitre et ceux qui sont allés au bout ont été pour la plupart dégoûtés de Zola. Ce n'était pourtant pas le choix qui manquait et je pense que les élèves auraient préféré un roman moins glauque comme Au bonheur des dames.
De plus je ne comprends pas l'entêtement de l'éducation nationale à vouloir faire lire des romans "classiques" aux jeunes. Ce sont ces lectures forcées qui leur font perdre le goût de lire et qui alimentent le préjugé sur les ados qui ne lisent jamais.
Pas transportée
Critique de Matou (, Inscrite le 30 octobre 2012, 32 ans) - 24 novembre 2012
Je pense tout de même le relire un jour afin de voir si mon point de vue a changé .
Pour le moment j'ai encore beaucoup d'oeuvres à lire.
Livre à éviter pour les jeunes du moins ( j’entends par là collège, lycée ) cependant pour les mordus de l’écrivain Zola je vous le conseille.
Bonne lecture
insipide
Critique de Vdlleclone (, Inscrit le 8 octobre 2012, 52 ans) - 28 octobre 2012
120 pages auraient été plus digestes.
C'est pas le genre de livre que l'on relit 2 fois
Le mari, l'épouse et l'amant.
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 28 octobre 2012
Ce roman est une merveille d'analyse psychologique. On reconnaît le Zola attentif aux réactions et aux troubles de l'être humain. Certains choix sont même audacieux par rapport à son époque. Les personnages sont souvent monstrueux et certaines scènes sont véritablement embarrassantes, voire très cruelles ( passages avec la vieille dame paralysée ... je reste flou volontairement ! ).
Ce roman est diablement passionnant !
Le vitriol et le sucre
Critique de Scruggs (, Inscrit le 10 décembre 2011, 36 ans) - 16 décembre 2011
Des personnages névrosés, quasiment sans libre-arbitre, dont les motivations sont réduits à de simples réactions chimiques ( le roman a pour exergue une formule de Taine: " Le vice et la vertu sont des produits comme le vitriol et le sucre " ) basculent dans la rêverie noire, le fantastique. Un mélodrame aux effets appuyés mais d'une grande richesse (aspects physiologiques très intéressants) et à l'exceptionnelle intensité dramatique.
Une torture paisible?!
Critique de Tim (Limas, Inscrit le 3 août 2011, 30 ans) - 4 août 2011
L’auteur des Rougon-Macquart, en parlant de ce livre disait « chercher en eux la bête, ne voir que la bête » et c’est ainsi qu’un amour virtuel celui de Camille et Thérèse devient une machine infernale évoluant en passion dévastatrice avec Laurent. Ce qui marche dans cette métamorphose des deux êtres, c’est la façon dont Zola distille des événements de plus en plus atroces, la noyade puis le silence, la morgue puis les tournois de cartes paisibles, le chat puis le visage de Camille qui hante les toiles de tableaux et enfin l’empoisonnement suivi du silence terrible de Madame Raquin. De plus, Zola est un maître incontesté en ce qui concerne la peinture d’une ambiance feutrée, angoissante.
Mais ce qui fait de ce livre un livre vivant c’est que ce livre regroupe à lui seul, nombre de styles de romans différents : policiers, réalistes, psychologiques. Un livre dont la noirceur est si profonde que votre vie en sera, un moment, entaillée. Gare aux frissons !
100 pages de trop ?
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 13 juin 2011
Je reste dubitatif quant à celui-ci. Néanmoins, je n'en resterai pas là, sachant que "Thérèse Raquin" est le premier roman de Zola. Mais peu importe, le style est bien présent. On entre rapidement dans l'histoire et on se prend au jeu du rapprochement qui s'opère entre Thérèse et Laurent, et Camille le mari, au milieu, le trait d'union qu'ils vont briser.
Lorsque Laurent élimine son rival, le tournant de l'histoire, le roman s’appesantit tout à coup. En effet, nos deux meurtriers vont passer par tous les stades, changer souvent et brutalement d'humeur, au point de m'agacer. Zola parle dans sa préface d'un "travail analytique" du comportement humain. On imagine tout à fait l'auteur faire passer ses "cobayes" par différentes phases de folie, au service d'une étude psychanalytique fantasmée. Le résultat est un exercice de style lourd et plutôt long à se conclure.
Je trouve cela dommage, car s'il en était resté au niveau du fait divers, et s'il avait opté pour davantage de simplicité et de naturel, le roman aurait dégagé beaucoup plus d'intensité dramatique. Les deux "bêtes" dont parle Zola deviennent malgré eux des animaux de cirque, et perdent en sincérité.
Pou conclure, je trouve que nous restons ici au niveau de l'essai, à un ouvrage démonstratif, dont le trait forcé manque en authenticité.
Les Rougon-Macquart en puissance
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 14 septembre 2010
Déjà s'y annoncent les Rougon-Macquart : la folie du crime et les pulsions sexuelles (la bête humaine, Germinal), Paris (pot-bouille, le Ventre de Paris,...), le déclin du petit commerce (Au bonheur des dames,...), la vie en province (La fortune des Rougon,...), ...
Tout y est déjà : des personnages marqués par le déterminisme, la construction impeccable du récit, le phrasé à la fois riche et parfaitement lisble, avec ça et là quelques redondances au niveau du vocabulaire ("se roidir") que l'on rencontre parfois chez Zola.
Evidemment, ce n'est pas le genre de roman qu'on lit "pour l'histoire". Il s'agit bien plus d'une collection de tableaux, de la description d'une atmosphère.
Certes, le roman fait parfois dans le sordide (cf. les tableaux sinistres, les visites à la morgue,...) et l'on comprend mieux les réactions courroucées de l'époque, qui ont justifié une excellente réponse de Zola en préface à la deuxième édition.
L'amour putride
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 24 août 2010
Le déroulement de cette passion qui débute dans le sang, jusqu'à sa fin inéluctable, m'a tenue en haleine. La noirceur nauséabonde du livre fait mouche, la finesse de Zola à pénétrer les âmes répugnantes de ses protagonistes nous livre un très bon ouvrage, qui ne laisse certainement pas indifférent, en particulier la scène de la nuit de noce, ou celle du noyé ...
Une autre réussite de Zola.
du grand ZOLA !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 30 avril 2010
Roman très noir et dur mais qui se vit comme un film.....
Du très grand Zola ; un Classique !
Jubilatoire !
Critique de Le Cerveau-Lent (, Inscrit le 4 avril 2010, 31 ans) - 8 avril 2010
Le style de Zola s'accomode très bien avec cette histoire des plus poignantes. Je trouve d'énormes ressemblances entre ces malheurs de famille et ceux décrits par Mauriac...
noir...et beau !
Critique de Alexnoc (Carignan, Inscrite le 6 septembre 2005, 45 ans) - 17 avril 2009
Moyen
Critique de AIP83 (, Inscrit le 2 février 2009, 30 ans) - 2 février 2009
Il est bon: l'histoire est intéressante, certaines scènes sont accrochantes (meurtre de Camille, suicide des deux amants...) mais à la fois long et ennuyeux! En effet, certaines scènes sont rébarbatives, comme les interminables descriptions de lieux!
Je dois avouer que je suis un peu déçu!
Une histoire forte
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 18 juin 2008
Le premier roman de Zola (je crois) et déjà l'auteur brosse le portrait de caractères. En résumé, c'est l'histoire d'une passion contrariée (le moins que l'on puisse lire) dans un huis clos au coeur de Paris.
En disant cela, je n'ai pas défloré le sujet. Personnellement, je n'aime pas non plus lire des critiques qui racontent l'histoire! Alors restons-en là...
Il n'empêche, même si je l'avoue, j'ai lu certains passages en diagonale, cette histoire est troublante et finalement très morale et l'épilogue théâtrale.
AUX SOURCES DU NATURALISME
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 12 mai 2008
Cela peut en partie s’expliquer par le fait que ce livre en fait la première grande œuvre d’Emile ZOLA bien avant le cycle des Rougon-Macquart qui allait le rendre si cèlebre et l’auteur semble y chercher son style, sa prose, sa façon d’écrire si authentique, qui sera (re)connue quelques années plus tard comme le naturalisme…
Le livre n’en est pas moins intéressant ne fut-ce que pour les descriptions des mœurs de l’époque, et oui on y reconnaît déjà là le style naturaliste qui se profilera mieux encore quelques années plus tard…mais aussi pour les personnages inoubliables, si bien faits, si bien décrits, si bien fouillés psychologiquement… à la ZOLA quoi!
En tous cas très bon livre et très bonne «porte d’entrée» pour découvrir l’immense œuvre de ce très grand écrivain français…
Je déconseille ce livre
Critique de Shakespeare11 (, Inscrite le 12 avril 2008, 43 ans) - 18 avril 2008
ha ça oui, le premier Zola...!!
Critique de Estrella del sol (, Inscrite le 29 décembre 2007, 50 ans) - 29 décembre 2007
Mon seul regret , c'est que Thérèse était laide on le sait tous et que son mari est mort noyé (cela a une importance capitale par rapport au tableau qui est dans la chambre et qui hante Thérèse faisant la relation entre le cadavre du noyé et la couleur verdâtre du visage sur le tableau) Mon seul regret donc c'est d'avoir vu le film.... Thérèse est jouée par Simone Signoret jeune, comme laideron il y a pire et le mari est jeté hors d'un train, rien à voir!!! c'est bien la peine d'écrire des tableaux!!!!
Mort et folie
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 14 mars 2007
Zola est excellent peintre de la société. On peut bien sûr lui reprocher certaines longueurs ou une légère notion de vieillesse dans son style plus vraiment à la mode, mais il demeure (longtemps encore je pense) un maître dans l'art de dépeindre ses contemporains et la société qui l'entoure.
Thérèse Raquin est une personnage hautement intéressant, ne serait-ce déjà que par ses sautes d'humeur et le travail incessant de réflexion qu'elle mène. Etrange bonne femme qui se conçoit comme une parfaite héroïne de roman. Un personnage assez complémentaire de celui de Laurent.
Outre ces personnages très caractérisés, j'ai également apprécié l'impression très forte de huis-clos qui se dégage de plusieurs parties du livre, ce sentiment d'enfermement qui ne peut au final que conduire à une certaine forme de folie, celle qui permet de commetre tout, même l'irréparable.
Mécanisme sordide très bien décrit par Zola!
La grande question !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 30 avril 2003
Fantastique!
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 29 avril 2003
Je n'ai rien contre Zola, mais......
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 29 avril 2003
Souvenir, Souvenir
Critique de Le Biblio (Waterloo, Inscrit le 4 avril 2001, 47 ans) - 19 octobre 2001
Et lire son premier Zola, c'est comme prendre sa première cuite, embrasser pour la première fois une femme, regarder son premier film porno, un événement inoubliable quoi
Un sacré personnage !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 15 octobre 2001
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