Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 81 avis)
Cote pondérée : (27ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 38 668 (depuis Novembre 2007)
Un chef-d'œuvre de la littérature anglaise
Les Hauts de-Hurlevent sont la propriété de Mr Earnshaw. Un jour, il ramène de voyage le jeune Heathcliff, un bohémien qu'il a découvert sur la route. L’enfant deviendra l'ennemi juré de son fils Hindley mais surtout, partagera un grand amour avec sa fille Catherine.
Malgré ses sentiments, cette dernière préfèrera faire un mariage selon son rang en épousant un de ses voisins, Edgar Linton. Heathcliff s’acharnera alors à détruire toute la descendance des Earnshaw et des Linton. L’amour triomphera-t-il de la malédiction impitoyable de Heathcliff ?
Emily Brontë laisse paraître tout le feu de sa personnalité dans son unique roman. On se demande comment une fille de pasteur, retirée au fin fond du Yorkshire en pleine période victorienne a pu écrire ces lignes d’une telle intensité. La soif d'aimer (et de haïr) des personnages s’intègre parfaitement dans les paysages sauvages de son Yorkshire natal. C’est tout simplement bouleversant.
Un grand roman, un grand classique, à lire absolument.
Les éditions
-
Les Hauts de Hurle-Vent [Texte imprimé] Emily Brontë
de Brontë, Emily
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253004752 ; 5,90 € ; 01/07/1974 ; 413 p. ; Poche -
Hurlevent des monts... [Texte imprimé] Emily Brontë trad. de Pierre Leyris préf. par Diane de Margerie
de Brontë, Emily Margerie, Diane de (Préfacier) Leyris, Pierre (Traducteur)
Flammarion / G.F.
ISBN : 9782080704115 ; 7,00 € ; 07/01/1993 ; 412 p. ; Poche -
Hurlevent [Texte imprimé] Emily Brontë présentation, postf. et dossier par Raymond Bellour trad. de Jacques et Yolande de Lacretelle
de Brontë, Emily Bellour, Raymond (Editeur scientifique) Lacretelle, Jacques de (Traducteur) Lacretelle, Yolande de (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio. Classique
ISBN : 9782070307692 ; 7,50 € ; 03/03/2005 ; 480 p. ; Broché -
Hurlevent [Texte imprimé] Emily Brontë présentation, postf. et dossier par Raymond Bellour trad. de Jacques et Yolande de Lacretelle
de Brontë, Emily Bellour, Raymond (Editeur scientifique) Lacretelle, Jacques de (Traducteur) Lacretelle, Yolande de (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070383054 ; 1,30 € ; 22/03/1991 ; 469 p. ; Poche -
WUTHERING HEIGHTS
de Brontë, Emily Daiches, David (Préfacier)
Penguin books
ISBN : 9780140430011 ; 29,55 € ; 01/01/1987 ; 384 p. ; Reliure inconnue -
Les Hauts de Hurle-Vent de Brontë, Emily
de Brontë, Emily
le Livre de poche
ISBN : SANS000001811 ; 01/01/1965 ; 441 p. -
WUTHERING HEIGHTS [Paperback] [Jan 01, 2017] BPI
de Brontë, Emily
BPI India Pvt
ISBN : 9789351215271 ; 56,12 € ; 01/01/2017 ; Broché -
Les Hauts de Hurle-Vent
de Brontë, Emily Salvayre, Lydie (Préfacier) Delebecque, Frédéric (Traducteur)
R. Laffont
ISBN : 9782221215531 ; 6,50 € ; 24/05/2018 ; 592 p. ; Poche -
Les Hauts de Hurle-Vent
de Brontë, Emily
Saga Egmont French
ISBN : 9788728125915 ; 02/02/2022 ; 511 p. ; Epub
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (80)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Une merveille
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 14 janvier 2024
Premier et unique roman d'une soeur Brontë (Emily), il fut publié sous le pseudonyme d’Ellis Bell.
La noirceur du thème et l'aspect dérangeant de l'ordre moral ne pouvaient être dénoncés par une femme.
Ce n'est qu'après sa mort que la vérité fut dévoilée.
Un livre d'amour et de haine, de ces deux familles : les Earnshaw qui occupent le haut (dit de hurle-vent) et les Linton le lieu dit Thrushcross Grange situé trois miles plus bas.
Vient se greffer aux Earnshaw un curieux gamin échevelé et sauvageon nommé Heathcliff. Il deviendra l'ami de Catherine (la fille ) et l'ennemi de son frère Hindley qui fera bien des bassesses au petit orphelin.
Le livre se lit avec avidité. Écrit et traduit de façon remarquable, il dissèque la lente dégradation qui va mener à la destruction de ces deux familles voisines.
Charlotte Brontë, Anne (poétesse) et sa sœur Emily ont vécu presque recluses dans un lieu reculé de l’Angleterre, les landes du Yorkshire. Mais toutes trois étaient fort érudites, elles s'intéressaient à tout. Elles connaissaient les tragiques grecs étaient bonnes latinistes, et possédaient une culture classique exceptionnelle pour des femmes de l’époque.
La famille Brontë lisait les revues et journaux de son temps et c'est sans doute là que les esprits fertiles de ces trois extraordinaires auteures ont pu trouver les germes de leur inspiration.
A noter que Charlotte publia JANE EYRE quelques mois seulement après la publication d'Emily (les Hauts). Ces deux titres obtinrent des records de vente et de notoriété.
Sans trop m'avancer je dirais que les trois grands romans du romantisme du 19ème siècles sont LES HAUTS DE HURLEVENT, JANE EYRE des soeurs Brontë et PORTRAIT DE FEMME d'Henry James. Ce serait sans hésiter à prendre dans la valise pour habiter l'île déserte de nos rêves.
5 étoiles sans hésiter pour ce tout grand coups de coeur.
Un chef-d'œuvre de la littérature anglaise
Critique de Missef (, Inscrite le 5 mars 2007, 59 ans) - 16 mars 2021
Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.
Mon avis:
Ayant décidé de relire des classiques anglais, je commence par les soeurs Brontë et en particulier le Hurlevent d'Emily, la benjamine. L'unique roman de cette auteure, qui comme ses soeurs a dû faire connaître son travail sous un pseudonyme masculin en son temps. Je n'ose imaginer ma vie littéraire sans ces trois-là.
Wuthering Heights est une épopée magnifique, avec des personnages qui ne sont ni complètement aimables ni totalement diaboliques, en dépit des apparences. le méchant Heathcliff, enfant perdu et ramené dans une famille qui va le transformer en garçon timide et mutique, qui ne semble aimer rien ni personne, hormis Catherine. Et elle, enfant trop gâtée de bonne famille, insupportable peste avec les autres enfants et sa gouvernante, ne s'adoucit que devant Heathcliff. Mais la vie et leur temps ne veut pas les réunir et, jusqu'à la mort de l'une, puis de l'autre bien plus tard et au terme d'une vie solitaire et maléfique, il ne seront plus réunis.
romantisme frénétique
Critique de Cyclo (Bordeaux, Inscrit le 18 avril 2008, 78 ans) - 10 mai 2020
C’est le roman de la tension entre nomade et sédentaire : Heathcliff, dont on ne connaît pas l’origine, est-il fils de bohémien ? C’est-ce que j’avais pressenti à ma première lecture, alors que lycéen interne, donc enfermé, j’enviais la libre circulation des gitans ou des saltimbanques à la "Sans famille". Mais Catherine aussi est à sa manière une nomade et n’est jamais aussi heureuse que quand elle peut arpenter les landes. Et tous deux se condamnent à l’échec, en faisant un mariage bourgeois et étouffant pour Catherine, en devenant sédentaire et propriétaire pour Heathcliff, qui mûrit sa vengeance en "ivrognant" délibérément Hindley. C’est le roman des mères absentes : le vieil Earnshaw est veuf, Catherine meurt en accouchant, Isabelle disparaît, et tous, Hindley, Catherine 1, Heathcliff, Hareton, Linton, Catherine 2, doivent grandir sans affection maternelle. Mais c’est aussi le roman de l’absolu, et surtout de l‘amour absolu : comme Tristan et Yseut, Heathcliff et Catherine ne se rejoindront que dans la mort.
"Les Hauts de Hurlevent" présentent des caractères splendides. Heathcliff, tout d’abord, placé comme un coucou dans un nid qui n’est pas le sien, et dont il finit par éjecter les occupants, indomptable, rétif, demandeur d’amour, qui se place dans un isolement résolu, anéanti par la trahison, puis par la mort de la bien-aimée, et qui, dès lors, n‘a de cesse de la rejoindre dans la mort, en se montrant odieux envers tout son entourage : Hareton, Linton, Catherine 2, son locataire aussi, mais en toute conscience : "Pourquoi cet air étonné ? C’est étrange, mais je me sens pris de sauvagerie envers tout ce qui peut paraître avoir peur de moi !" Catherine 1 l’aime intensément, mais ne veut pas déchoir, depuis que Heathcliff a été réduit à l’état de domestique, et s’enferre dans un mariage bourgeois impossible pour la fille libre et réfractaire qu’elle a toujours été.
Tous les personnages sont dessinés avec une maîtrise étonnante chez une jeune femme qui n’avait guère quitté son presbytère et connaissait peu le monde réel.
Mais Emily a mis beaucoup d’elle-même dans le livre. Elle l’a comme greffé à la terre du Yorkshire (bien qu‘il y ait fort peu de descriptions), à la lande dont on ne s‘éloigne que pour s‘enfermer dans les deux fermes ennemies. On y sent tout au long son silence autarcique, mais aussi son amour pour Branwell (modèle de Heathcliff, mais aussi de Hindley ? Il y a beaucoup d’elle aussi dans les deux Catherine, et sans doute dans Heathcliff), son besoin de trouver une place dans un monde régi par les hommes (le personnage de Nelly, la servante narratrice, a dû s’immiscer dans la vie de ses maîtres et raconte assez froidement, à la frontière entre masculin et féminin – comme Emily ?), son désir de brouiller les pistes par une structure narrative en spirale, en surimpressions, en ramifications, en bifurcations, en emboîtements, en déplacements perpétuels entre les deux fermes, en enchevêtrements, en va-et-vient entre présent et passé, entre raison (Nelly) et démesure (Heathcliff et Catherine), entre errance et ancrage, dans une sorte de ligne narrative nomade et fracturée.
Le vent qui hurle dans la lande tord le lecteur comme les arbres et les buissons. Le changement de narrateur en fait aussi un récit manipulateur, et on doit chercher la vérité au travers des marges de ce qui est écrit, dans le non-dit d’une sorte de géographie mentale, aux franges de l’écrit et de l’oralité, à la recherche de l‘intériorité.
Mais n’est-ce pas tout ce qui fait le prix de ce roman, un des plus beaux romans jamais écrit, et par une jeune femme qui avouait dans ses vers :
"Le monde visible est si dénué d’espoir
Que le monde intérieur m’est d’un plus grand prix"
I hated you, I loved you too
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 juin 2019
Emily Brontë a parfaitement construit son récit et réussi à installer une atmosphère oppressante. Elle dépeint ses personnages sans concession, aussi bien leur noirceur que leur faiblesse.
J'aurais cependant préféré une conclusion différente, qu'en quelque sorte tout soit consumé.
les hauts de hurlevent
Critique de Joursdepluie (, Inscrite le 24 juillet 2018, 69 ans) - 25 juillet 2018
Le tour de force de l'auteure réside dans
- L'intelligence de la mise en scène; son talent donne une touche magique là où le commun des mortels aurait fait du cadre un descriptif banal.
- Un romantisme sans mièvreries , les deux personnages principaux, Heathcliff et Cathy affichent un comportement débridé, aussi sauvage que la lande anglaise dans laquelle ils évoluent, .. C'est l'amour "vache" dicté par la fierté et l' orgueil mais également animé par la fusion de deux âmes qui se perdent et se retrouvent au seuil de la mort.
La thématique porte à la réflexion :
les méandres de la vengeance froide et calculée d'un être charismatique, Heathcliff, fera le malheur de deux générations.Pendant 18 ans, il dépouillera un à un les héritiers fortunés qui ont participé au pillage de sa seule richesse : Cathy.
La rumination mentale d'Heathcliff, la douleur mêlée de la haine et de l'amour inconditionnel le mènent à l'épuisement puis à la mort qui lui rendra Cathy
J'ai aimé ce livre intemporel.
Une œuvre puissante, sombre, âpre, violente
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 21 décembre 2016
Mais ce qui fait selon moi l’originalité du roman, c’est que les personnages s’y montrent sans fard, sans cacher de ce qu’ils pensent et de ce qui les motive. Il n’y a presque pas de mensonges. Chacun dit son opinion à l’autre, même si elle est odieuse ! C’est ainsi que les mépris, les dédains, les détestations, les haines, les vengeances sont dits, étalés à la connaissance des uns et des autres sans rien dissimuler. Les relations humaines qui sont décrites dans ce livre sont exposées sous un aspect très sombre. Tout se passe comme si les conventions de politesse, de tact, de bienséance étaient inexistantes ou non nécessaires. C’est cette mise en lumière si poussée des sentiments les plus noirs de l’âme humaine qui surprend et ravit à la fois ! Plutôt édifiant et novateur !
À la fin, l’auteure conserve quand même la tradition du happy-end, car l’amour finit par triompher enfin de toutes les turpitudes, mais cette fin n’arrive pas à me convaincre vraiment. Voir Catherine Linton se rapprocher de Hareton m’a paru peu crédible. Je trouve dommage qu’Emilie Brontë ne nous ait pas concocté une fin plus en accord à la tonalité générale de son roman ! Quoique pour Heatcliff, la fin n’est pas mal non plus !
En tout cas, un livre qui se lit facilement avec passion et qui fait ressentir souvent l’impatience d’en savoir la suite ! Une œuvre très bien composée, complexe, aux dialogues élaborés et sans concessions, souvent bruts, sans bavardages inutiles, qui se répondent l’un l’autre, à l’action se déroulant quasi exclusivement sur un espace compris entre le domaine des Hauts de Hurle-Vent et celui des Linton et qui réussit le tour de force, grâce à une intrigue construite de bout en bout sans temps mort, à ne pas lasser, avec quelques longueurs malgré tout.
Oeuvre unique, tragédie antique!
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 5 février 2015
La sombre, inoubliable histoire de Catherine Earnshaw et de l’obscur Heathcliff “est mauresque, déchaînée, aussi noueuse qu’une racine de bruyère”; et Emily Brontë raconte l’évolution de leur amour avec tellement de réalisme, d’imagination et d’intensité émotionnelle qu’un récit tout simple des landes du Yorkshire acquiert ainsi la profondeur et l’ingénuité d’une tragédie antique.
Si je suis en mesure de reconnaître toute la qualité littéraire de cette oeuvre magistrale, j’avoue du même souffle avoir eu un bonheur mitigé à la lire, mais aucun regret, au contraire!
“Plus forte qu’un homme, plus simple qu’une enfant, sa nature était unique.”
C’est ainsi qu’apparaissait Emily Brontë aux yeux de sa soeur Charlotte…
N.B. Lu en version originale anglaise.
Très intense.
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 27 janvier 2015
L'histoire d'amour est simplement bouleversante, elle nous frappe de plein fouet. L'auteure a le don de nous faire comprendre les sentiments des personnages sans même les décrire... Elle raconte une action de manière à ce qu'on sache "palper" le ressenti des personnages, sans pour autant décrire proprement ce dernier. Les émotions se laissent deviner et nous envahissent d'autant plus.
Un bouquin incontournable.
Un chef-d'oeuvre!
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 5 novembre 2014
J'ai été très étonnée que ce livre ne soit pas encore critiqué. Je l'avais déjà lu il y a vingt ans quand je faisais mes études de lettres, et je l'avais déjà adoré. C'est une histoire de passion, de folie, d'amour et les descriptions y sont très travaillées. A lire si l'on aime les grands espaces, les manoirs lugubres et les histoires fortes.
Wuthering Heights, 1847
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 11 août 2014
Ce livre reste une énigme dans l’histoire de la littérature anglaise. Comment une jeune fille recluse dans ses appartements, ne connaissant presque rien de l’amour, a pu imaginer une telle histoire ? Le portrait de son frère, Branwell, dont elle connaît bien les tourmentes et les déboires, a peut-être bien pu lui inspirer celui de Heathcliff.
J’ai rarement lu de romans aussi sombres que celui-là, aux personnages aussi étoffés, et surtout dont pas un seul ne nous épargne son côté mauvais ou malicieux. On suit le parcours de chacun, de sa naissance à sa mort, décrivant dans le détail ses succès, ses sentiments et ses tourments. Ainsi, le lâche Edgar Linton, faible de corps et de tempérament, se fait aimer du lecteur ; le chétif et désagréable Linton Heathcliff est pris en pitié. Hindley Earnshaw, irascible et violent, apparaît bientôt comme notre dernier rempart contre le tyran abhorré : le lecteur fera le deuil de sa mort ! Heathcliff senior, dont l’attitude réservée et l’intelligence m’a aussitôt attendri, devient rapidement le personnage le plus redoutable de tous. Et bien sûr, qui n’est pas ému devant cet ours de Hareton Earnshaw ?
C’est cela qui m’a fasciné : Nos sentiments pour les personnages connaissent des évolutions radicales au fil des pages. Quel coup de maître ! Quel génie !
Dans ce livre, il n’y a que deux endroits. La Thrushcross Grange et les Wuthering Heights. A la Grange, demeure des Linton, tout est paisible, tranquille, sensible, et tout y est blond ou écarlate. Dans les Hauts, repaire des Earnshaw, au contraire, tout est froid, inquiétant et sinistre. La compagnie des domestiques y est désagréable et le maître fait peser sa tyrannie sur toutes les têtes. C’est un peu le même contraste entre le bien et le mal, l’amour et la haine. Pourtant, ce n’est pas un roman moralisateur où le bien doit, à la fin, écraser le mal de son talon : non. Les Hauts de Hurle-Vent nous raconte comment une atmosphère familiale envenimée peut mener à l’emprisonnement et à la souffrance. Comment la vengeance va peu à peu louvoyer entre les membres de la famille, séparant les oppresseurs et les opprimés – en comptant parmi ses victimes les uns comme les autres.
Une œuvre atemporelle et que tout individu digne du nom de lecteur doit avoir lu.
Le souffle de la passion
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 25 juillet 2014
Le vent de la passion souffle tout au long de ce beau roman.
Extraordinaire
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 6 mars 2014
Dès les deux premières pages j'ai senti que je n'en décrocherai plus. L'atmosphère isolée et sombre du roman vous transporte dès les premiers instants.
J'ai tout aimé: Heatcliff bien sûr pour sa folie et sa passion, le rôle de témoin de Nelly, l'ébahissement du narrateur qui reflète celui du lecteur, la vengeance qui s'acharne sur toute la famille, la douceur du brutal Harreton, le désespoir de Hindley
Une oeuvre, un chef-d'oeuvre splendide qui est beaucoup trop méconnu. Une fresque familiale incroyable qu'on ne peut oublier
Heathcliff et Cathy, le mal du siècle ou la victimisation jusqu'à la bêtise ?
Critique de Som Lang (Ecrouves, Inscrit le 28 octobre 2011, 51 ans) - 3 février 2014
Pardon du terme que je vais utiliser, mais s'il l'avait chopée avant, on n'en serait pas là ? Car on a compris dès le début qu'ils s'aiment.
Commençons:
D'abord, Heathcliff encaisse les coups et ne proteste pas : Ouah, balaise le gars ! me suis-je dis. Mais en fait, c'est pour pouvoir s'en servir contre son demi-frère et lui prendre ses jouets ( ici, en l’occurrence, son poulain). On y voit du caractère ou de la bassesse, c'est selon !
Ensuite, ce demi-frère justement, qui, à la mort du père, revient au domaine, avec une pouliche et devient le maître en son château. A partir de ce moment, Catherine et lui subissent humiliations et privations. A tel point qu'Heathcliff serait prêt à tout pour se venger, quitte à regretter le sauvetage du jeune Hareton et de songer un instant à lui fracasser la tête contre une marche d'escalier. Comme noblesse d'esprit, c'est moyen quand même !
Mais continuons : Ils font connaissance des enfants du riche voisin. Catherine se fout un peu de la gueule d'Edgar, ...puis décide de l'épouser ...mais veut garder quand même Heathcliff (vouloir 2 hommes, en porno, il y a un mot pour ça).
Ou plutôt, grâce à l'argent de son futur mari, elle imagine vaguement d'aider son Heathcliff (dans le code fiscal, un agent des impôts pointilleux pourrait l'assimiler à de la prostitution ) Passons..
L'autre-là, Heathcliff, ne la chope toujours pas. Il a surpris la conversation de Catherine et de Nelly, n'écoute pas jusqu'à la fin, comprend tout de travers, s'énerve, boude, ne veut plus manger ... Bon! passons. Il préfère se barrer...
Il disparaît et revient comme ça, quelques années plus tard : « non ! mais tu sais, en fait! je t'aime toujours et rien ne pourra plus nous séparer ..patati-patata.. »
Ben.. c'est un peu tard mon gars, fallait la choper avant.
Car la jeune demoiselle, entre-temps est devenu femme puis mère. Comble de malheur, elle meurt peu de temps après.
Et là se déchaine Heathcliff :
La victime devient bourreau, et sadique par dessus le marché, certainement pour oublier sa propre lâcheté: Tout le monde y passe: Hindley, Edgar (qui finalement, ne lui a rien fait), la jeune Cathy ( qui aurait pu être sa fille), le jeune Hareton, (qui est un peu son neveu) et Isabelle, qu'il va torturer (on peut dire).
Heathcliff est méprisable, lâche, manipulateur, n'a aucune noblesse. Il n'a donc pas à respecter la bienséance. Il aurait dû la choper, s'il était vraiment victime de cette passion destructrice. Et Catherine, parlons-en :
A part ses beaux cheveux blonds, et certainement une courbure de rein avantageuse, je ne lui trouve rien. On peut très bien courir les cheveux aux vents, se donner des airs de rebelle et n'être finalement qu'une personne soucieuse de garder de son rang. Heathcliff lui permet d'être elle-même, dit-elle. Quelle hypocrisie ! Elle agit exactement à l'inverse. Qu'est-elle finalement dans le roman, sinon une enfant capricieuse, voulant à la fois son rang et son jouet.
« je vais épouser Edgar, profiter de sa fortune pour aider Heathcliff ! »
ensuite, elle gifle sa domestique fidèle et revient 5 mn après lui raconter ses chagrins d'amour !
non mais vraiment ! Elle n'a rien compris à la vie, la pauvre fille !
Oui, assez déçu par la psychologie des personnages :
Attention je vais encore être vulgaire : mais je pense que cela est dû au fait qu'Emily Brontë était encore vierge quand elle a écrit ce livre. Je gage que si ça n'avait pas été le cas, le développement de l'histoire aurait été différent.
Qu'on le veuille ou non, la libido influence notre vision du monde.
Déçu par le développement, mais pas par le style littéraire.
Quelle dommage que ce soit son seul roman. J'aurais aimé voir ce qu'elle aurait écrit, devenue femme, puis mère..
Extrémisme sentimental
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 7 décembre 2013
Portée par une belle écriture et des dialogues forts, elle nous permet d'observer avec un oeil extérieur, tous les dérapages de la nature humaine et de ses sentiments. L'amour, la vengeance, la jalousie et la bêtise sont les ingrédients utilisés pour nous dépeindre cette fresque familiale. Avec pour détonateur l'incroyablement cruel Heathcliff, les évènements plus mortels les uns que les autres, se succèdent dans le temps, au delà des générations.
Emily Brontë utilise cette histoire pour dénoncer les ravages de l'extrémisme sentimental. Quand l'amour est trop fort, quand la vengeance n'a plus de limites, quand l'isolement est trop intense...on obtient "Les Hauts de Hurlevent": des personnages torturés, des actes foncièrement méchants, de l'acharnement interminable, des décisions stupides et finalement des drames à profusion.
Toute cette atmosphère étouffante et cette noirceur intérieure permettront à cette oeuvre de laisser une trace indélébile dans mon esprit...une boule dans le ventre!
Une violente tempête d'amours et de haines
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 28 novembre 2013
Sur une lande isolée de l’Angleterre aux alentours de la fin du 18e siècle se déchaîne les passions d’êtres tumultueux détruisant tout sur leur passage.
C’est une des rares fois que j’ai été autant fascinée par des personnages aussi antipathiques, haïssables, égoïstes, à la fois victimes et bourreaux. J’ai été prise au piège malgré moi, hypnotisée. Je suis encore sous le choc.
J'ai adoré Heathcliff
Critique de MargueriteEsc (, Inscrite le 24 octobre 2013, 28 ans) - 25 octobre 2013
J’ai à l'admettre, j'ai aimé Heathcliff. Il est un homme avec une forte attitude mais il est très viril et déterminé. Mais je ne l'ai aimé plus que j'ai aimé Hareton. Les deux avaient le désir de progresser par la femme qu'ils aimaient. Bien que Heathcliff seul l’ait tenté au commencement et après l'avoir vue très loin il a décidé d'abandonner ses efforts ; Hareton a lutté jusqu'à ce qu'il ait réussi à être près de la femme qui aimait. Catherine Earnshaw et son neveu, je les déteste de la même façon, elle est une femme gâtée et pourrie, pour avoir fait souffrir ainsi Heathcliff, puisqu'elle ne voulait pas être avec lui mais elle lui disait qu'il l'aimait et il voulait le voir. Après le séjour chez-Linton elle s'est convertie en la petite fille la plus odieuse, je détestais qu'elle fît sentir mal à Heathcliff. Je détestais Linton pour être si fragile et écœurant, en plus d'être hypocrite et égocentrique.
J'aime l'idée que, contrairement à Rousseau, Emily Brontë nous fait voir comme étant encore à la campagne, loin de la société, la plupart des personnages ont un mal inné.
Pour conclure, j'ai aimé le travail, bien que beaucoup de choses soient implicites il est facile de comprendre. Aussi, je ne pouvais m'attendre à autre chose de la fin, j'ai adoré.
Oh, Nelly, je suis Heathcliff!
Critique de Chuisanluize (, Inscrite le 24 octobre 2013, 28 ans) - 25 octobre 2013
Emily Brontë nous a donné un cadeau; une histoire pleine de références philosophiques, de mystères et de situations un peu bizarres qu'on doit savoir interpréter pour comprendre vraiment le message que l'auteur voulait nous communiquer.
Les Hauts de Hurle-Vent est un livre qui peut être un peu compliqué avec tous ces changements de narrateur et de temporalité et c'est pour ça qu'on doit le lire soigneusement et plus d'une fois pour vraiment le comprendre. C'est le livre parfait pour lire tranquillement un jour de pluie avec une délicieuse tasse de thé!
Les Hauts de Hurle-Vent est une vraie oeuvre d'art et, pour moi, l'un des plus beaux livres du monde. C’est sans doute mon livre préféré !
De la nature humaine...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 3 avril 2013
C'est l'ambiance qui me trouble le plus, cette atmosphère suffocante qui pèse sur chaque page et qui, à mon sens, apporte à cette oeuvre toute son intensité. Certains personnages brillent par leur cruauté, on comprend toutefois ce qui les a menés à de tels ressentiments et obsessions, comme Heathcliff qui semble être devenu ce qu'il est à force d'encaisser les coups du sort et d'autres encore, coups portés et coups bas. La vie s'écoule dans un quotidien plus que lourd, très peu de distractions et la volonté de posséder à tout prix l'inaccessible. D'autres personnages, plus sympathiques, se trouvent happés par cette noirceur et ce sordide, essayant de se préserver tant bien que mal, mais n'en sortent pas indemnes.
Emily Brontë décortique ici la nature humaine et ses travers, ce roman semble à certains surréaliste, mais de quoi serions-nous capables en de telles circonstances, si près du désespoir et de la folie ?
Une grande surprise
Critique de Chloe-44 (, Inscrite le 13 février 2013, 27 ans) - 19 février 2013
Quant l’amour et la haine se mélangent
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 31 janvier 2013
J’ai du mal à me prononcer sur ce livre. Je ne peux pas dire si je l’aime ou non. Même si le style me plait bien et facile à lire. L’histoire elle est plutôt confuse et plutôt dérangeante. Je pense qu’il faudra lire une deuxième fois ce livre pour tout comprendre les subtilités de l’histoire.
Amants maudits et tourmentés à souhait
Critique de Fleur-de-lyss (, Inscrite le 12 juin 2011, 29 ans) - 30 octobre 2012
Emily Brontë a su manier avec brio ce style particulier. Elle nous propose une histoire qui compense un éventuel manque d'action par une psychologie creusée. Le personnage d'Heathcliff est à coup sûr son chef-d’œuvre. Elle a su en faire un héros tour à tour victime et bourreau. Son amour pour Catherine parfait ajoute une facette encore plus troublante à son caractère.
On se prend à s'attacher ces amoureux cruels, à s'émerveiller devant la passion tourmentée qui les dévore, à leur souhaiter une fin heureuse, et qu'importe les Linton!
On comprend sans toujours approuver les démarches de Heathcliff. Et quand bien même l'auteur en dresse par moment un portrait noir comme le diable, il n'en est pas moins attachant.
I love Heathcliff
Critique de Pierrequiroule (Paris, Inscrite le 13 avril 2006, 43 ans) - 28 septembre 2012
J’ai trouvé tous les personnages intéressants. Certains d'entre eux sont nettement positifs, comme Edgar Linton ou Catherine Linton Junior, d’autres plus complexes tels Hindley Earnshaw. Quant à Heathcliff et à Catherine l'aînée, ils fascinent par leurs caractères excessifs et l’amour absolu qui les unit. Dans certaines parties du roman, Heathcliff se montre franchement odieux (violent, vindicatif envers des innocents...). Mais malgré sa noirceur, sa nature torturée inspire de la pitié, voire de l'empathie, au lecteur.
On s'est longtemps demandé comment une fille de pasteur vivant dans l'isolement comme Emily Brontë a pu, au cours de sa brève vie, imaginer des passions aussi dévastatrices. Certains critiques pensent que le roman aurait été conçu par Emily en collaboration avec son frère Branwell, personnage torturé et ravagé par l'alcool. Mais cette hypothèse fait débat.
Quoi qu'il en soit, ceux qui n'ont pas encore lu ce roman sont à envier car ils ont quelques heures merveilleuses – ou devrais-je dire terribles ?- en perspective!
Ce n'est pas Cathy, mais Heathcliff qui me hante
Critique de June (Rennes, Inscrite le 19 septembre 2012, 28 ans) - 19 septembre 2012
Passionnant car une fois que je l'ai eu en main, je n'ai pas pu le lâcher, quand bien même je savais que le lendemain (lecture nocturne, bien évidemment!) allait être chargé, quand bien que j'apercevais de temps à autre que mes heures de sommeil s'amenuisaient.
Au final, peut-être me suis-je levée avec une tête pas possible, mais il est sûr que je ne le regrette pas. Tous les personnages de ce roman sont intéressants, certains sont bien plus que ça, et le résultat en est un magnifique classique.
Pour Sorcius qui l'a lu à 13 ans, je la comprends aisément, puisque c'est à quelque chose près les sentiments que j'ai eu à l'égard de Heathcliff.
Deuxième grand classique britannique, grand coup de coeur. A relire, encore et encore, rien que pour savourer la tortueuse psychologie de ces personnages.
Certainement la plus belle découverte de cette année, et pourtant, de bouquins, il y en a eu un bon paquet.
Je mets un cinq, mais comment peut-on noter un chef-d'œuvre comme celui-ci ?
la vengeance est un plat qui se mange froid
Critique de Fanettepouet (agde, Inscrite le 4 février 2009, 32 ans) - 28 juin 2012
chaque personnage est unique dans sa personnalité et dans ses paroles. ce livre montre que l'amour triomphe toujours de la haine bien que celle ci peut entrainer des conséquences funestes. J'ai adoré ! à lire et à relire ...
Une (re)découverte
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 10 juin 2012
Malgré tous les efforts de ma professeur, l'intrigue me paraissait ennuyeuse, les relations entre les personnages obscures,... Bref, il ne m'avait laissé aucun souvenir.
Et puis j'ai persisté. Je l'ai gardé dans ma bibliothèque, pensant qu'un jour, je serai peut-être capable de m'y replonger et de mieux le comprendre.
Voilà comment, 15 ans plus tard, j'ai véritablement savouré les Hauts de Hurlevent.
Les Hauts Hurlent Tant...
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 23 avril 2012
Le vent sur les landes qui siffle à tue-tête, les cris d'un Heathcliff fou de rage, les gémissements d'un fils battu, les pleurs d'une Catherine passionnée... l'ambiance un peu étrange car à la fois romantique et gothique se plante vite et nous emporte rapidement dans un tourbillon d'affaires familiales qui tournent à la tragédie.
C'est avec une plume experte qu'Emily Brontë nous décrit ce lieu escarpé et ces cris de démons qui viennent emplir le silence cérémonial de la nuit. L'histoire des familles Earnshaw et Linton est relatée par la servante Nelly qui nous donne moult détails. Et parfois... Trop de détails tuent le détail. Il arrive que certaines scènes soient totalement inutiles à l'intrigue et souvent, celles-ci sont longues et lourdes. C'est dommage car ça plombe un peu ce style pourtant prodigieux si l'on s'en réfère aux personnages et à l'intrigue en elle-même.
Heathcliff, par exemple, possède un caractère, une mentalité très recherchée par l'auteur. Il se révèle très difficile à cerner et cela, pour notre plus grand plaisir. Démon ? Homme sans coeur ? ou désespéré ? On ne saura de lui que seul l'amour peut l'abattre et cela, uniquement quand il en aura décidé.
Catherine Linton aussi se montre très complexe. Simple bourgeoise hautaine ? Ou folle passionnée ?
A mes yeux, Heathcliff représente la part gothique du roman et Catherine, celle empreinte de romantisme. La terreur succédera-t-elle à l'amour ?
Mais qu'ils sont prodigieux ces fantômes qui parcourent les landes, qui regardent aux fenêtres ! Qu'elle est horrifiante la belle Catherine qui vient frapper au carreau !
Un chef-d'oeuvre par excellence, Les Hauts de Hurle-Vent, me semble être aussi un fabuleux Huis-Clos. En effet, la majorité des scènes (du moins, celles qui ont une importante place dans le récit) se passent en intérieur, et dans un intérieur verrouillé, fermé à double-tour, s'il-vous-plaît ! Ainsi relégués aux mains du maître Mr. Heathcliff en personne, qu'adviendra-t-il de nos jeunes héros ?
Ca hurlera, gémira et... s'éteindra, pour une courte pause silencieuse trouvée en la mort, jusqu'à ce que celle-ci fasse des siennes aussi.
Je t'aime moi non plus
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 23 mars 2012
Le style a bien sûr vieilli et on se perd parfois entre les personnages, mais ce roman est d'une telle force, est tellement étouffant et pourtant impossible à poser avant d'avoir atteint la dernière ligne qu'il s'agit, vraiment, d'un pur joyau de Littérature.
Du grand Art.
Quand l'amour et la haine ne font qu'un
Critique de Amy37 (Tours, Inscrit le 13 octobre 2011, 39 ans) - 14 décembre 2011
Des personnages complexes (Heathcliff en particulier) et des décors magnifiquement décrits (la lande brumeuse d'Angleterre) font de cet ouvrage un incontournable de la littérature classique.
Ce roman d'Emily Brontë doit se trouver INEVITABLEMENT sur les étagères de votre bibliothèque!
A connaitre
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 4 septembre 2011
L'écriture est superbe, et je comprend pourquoi ce livre doit être classé parmis les classiques. Je le conseille vivement !
"La traîtrise et la violence sont des lances à deux pointes ; elles blessent ceux qui y ont recours plus grièvement que leurs ennemis." E. BRONTE, Les Hauts de Hurle-Vent.
Etrange...
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 28 juillet 2011
Ce qui est étonnant c'est que ce soit accrocheur alors qu'il n'y a rien qui ressort vraiment à part le personnage d'Heathcliff. C'est un livre plein de passion, de masochisme aussi, dans des décors bien posés.
Passionnant et envoûtant
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 28 juillet 2011
Et bien maintenant que j'ai repris ce livre, je m'en veux de ne pas avoir creusé plus à l'époque.
Emilie Brontë a crée des personnages totalement passionnels et réalistes. Le personnage de Heatcliff est pour le coup un personnage subjuguant. les paysages décrits sont précis et on imagine aisément tout ce qui entoure les deux demeures.
L'auteure a créé une histoire complètement originale et envoutante.
Magnifique !
Critique de Romela (CESTAS, Inscrite le 5 juillet 2011, 44 ans) - 11 juillet 2011
C’est un livre déchirant, bouleversant. Il dégage une haine et un amour intense tout au long de ses pages à travers les personnages d’ Heathcliff et de Catherine.
L’histoire narrée par « Mrs Deans » nous captive jusqu’à la dernière page.
Un vrai chef d’œuvre de la littérature anglaise, Une « Emily Brontë » surprenante, très surprenante……
Beaucoup de promesses non tenues
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 28 juin 2011
Cette histoire est celle d’Heathcliff, un orphelin adopté par la famille Earnshaw. Cet enfant sombre qui deviendra un homme sans scrupule vouant une haine sans limite à ceux qui l’entourent et n’aura de cesse de détruire cette famille à l’exception de Cathy la fille Earnshaw dont il est amoureux mais qui épousera le fils de la famille voisine, les Linton. Il détruira donc également cette famille et s’accaparera les biens.
Tous les ingrédients pour un formidable roman, hélas…
Comme dans une série télévisée populaire vous pouvez sauter des dizaines de pages sans vous perdre dans ce roman. Il y aura toujours un homme sombre qui par séduction ou par force avilira les autres. Certes certains disparaissent mais ils sont remplacés par leur progéniture, martyrisée à leur tour. Cette fatigante répétition des événements vous refuse même la compassion pour ces victimes résignées.
superbe
Critique de Madoka (, Inscrite le 22 mai 2011, 43 ans) - 22 mai 2011
Une vraie révélation !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 13 avril 2011
Et ... quelle claque ! Un livre assez fantastique avec des personnages à caractères très forts. Une atmosphère lourde, vraie, authentique vraiment bien décrite ! Quelques pages ont été tout de même nécessaires pour rentrer dans le livre et s'adapter au style Brontë.
Ce livre a été une révélation : ma première réponse quand on m'a demandé, "alors ce livre ? bien ?", j'ai répondu "je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté pendant d'aussi nombreuses années !! ".
Voilà, je ne peux que le conseiller : vous ne le regretterez pas !
Une pure envie de gambader dans la Lande aux côtés des personnages.
Critique de Apolline (, Inscrite le 13 avril 2010, 26 ans) - 6 avril 2011
"C'est un si beau roman, une merveille, il faut que tu t'accroches, tu verras tout va se mettre en place très naturellement"
Très naturellement est le juste mot, et j'ajouterais à cela que ce livre fait réfléchir, et que les paysages dits par Emily ne me donnent qu'une envie: C'est d'y aller, et bien qu'un peu violent à certains moments, je l'ai beaucoup apprécié. Ce sont souvent les mots les plus simples qui permettent de faire les plus merveilleux romans.
Dommage que cette auteur au talent incroyable soit partie trop tôt, je suis sûr qu'elle aurait écrit d'autres livres qui nous auraient tout autant éblouis.
Quel beau livre !
Critique de Daoud (LYON, Inscrit le 8 février 2011, 49 ans) - 23 février 2011
Tout simplement...
Critique de Fenitra (, Inscrit le 12 novembre 2010, 35 ans) - 8 décembre 2010
Essentiel
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010
Epoustouflant
Critique de Clemsi (, Inscrite le 11 octobre 2010, 68 ans) - 11 octobre 2010
A lire absolument!!!!
à liiiiiiiiiiiire absolument
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 18 septembre 2010
Livre époustouflant.
Emily était un génie. La façon dont elle décrit les personnages, sans jamais tomber dans le surfait. Elle ne leur épargne rien, c'est ce qui fait toute la force du roman. Le personnages ne sont pas gentils, ne sont pas beaux, ils sont humains simplement avec leurs faiblesses.
A surtout ne pas manquer.
Quelle Horreur !
Critique de Corasirene (, Inscrite le 29 avril 2010, - ans) - 8 juin 2010
Une très grosse déception, donc! Je mets une étoile car ce roman a le mérite de provoquer des émotions, il n'est pas fade.
Il m'a redonné l'envie de lire
Critique de Poussynette (, Inscrite le 3 juin 2010, 58 ans) - 3 juin 2010
Et on me parle de ce livre... qui me parait bien long suivant les critiques.
J'ai donc acheté la BD !! et le livre ensuite, ce qui permet de beaucoup mieux comprendre l'arbre généalogique des 2 familles.
Je n'arrive pas à le poser, j'ai retrouvé le goût de la lecture, l'évasion...
Passionnante histoire !!!
J'adore !!!! ^^'
Critique de Tiaa-du-70 (, Inscrite le 30 avril 2010, 30 ans) - 30 avril 2010
D'habitude, j'ai du mal à lire des classiques. Mais là !!! Je me suis tout de suite plongée dans le livre. Et je dois en avoir lu le tiers en 3 jours =( C'est vrai que c'est un peu compliqué de s'y retrouver avec les personnages ... mais j'y arrive =)
Je ne sais pas si les films valent le coup d'être vus (la plupart du temps ils sont décevants car ils ne ressemblent pas au livre).
Pour ceux qui ont lu Twilight, on y parle aussi des livres de Jane Austen. Les avez-vous lu ? Sont-ils bien ? Je ne connais pas du tout cet auteur.
A savourer pendant la digestion...
Critique de Ludy (, Inscrite le 2 avril 2010, 32 ans) - 2 avril 2010
Un bon livre, mais je ne pense pas que je le relirai très souvent.
Pffffff !
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 30 janvier 2010
Un livre étonnant!
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 10 janvier 2010
Je mets seulement 3 étoiles car il m'a fallu plusieurs centaines de pages pour apprécier le roman.
Un classique
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 25 décembre 2009
Faut-il connaître les origines et la vie de son auteur pour mieux apprécier un roman ?
Pas sûr... Cette histoire raconte les conséquences que peuvent engendrer l'amour, la jalousie et la rancune et ce sur trois générations. Outre l'écriture que j'ai trouvé pour ma part assez aseptisée bien que très agréable et élaborée, les ingrédients m'ont manqué pour me le rendre inoubliable. Aucun personnage n'a trouvé de véritable sympathie à mes yeux, sauf peut-être Hareton (qui est au final un personnage assez mineur). En particulier je n’ai pas trop aimé la narratrice, Nelly, qui avec sa faiblesse et son caractère délateur est finalement celle par qui le malheur transite assez souvent.
En somme, malgré le fait qu’Emily Brontë a sans aucun doute fait naître une œuvre étonnante compte tenu de l’époque où elle vivait et de sa condition, je n’en suis pas moins un peu déçue.
Chef d'oeuvre.
Critique de Ellcrys (Marseille, Inscrite le 24 décembre 2009, 40 ans) - 24 décembre 2009
Ce roman est magnifiquement écrit : les paysages se dressaient devant mes yeux. La lande, Thrushcross Grange, les Hauts... m'ont bouleversée, charmée, tout comme l'écriture poétique de l'auteur. A l'image des sentiments auxquels sont en proie les protagonistes du roman, j'ai ressenti tantôt de l'amour, de l'amitié, tantôt de la haine, de la colère à l'égard parfois d'un même personnage. Comme j'ai aimé Catherine Earnshaw et sa fille Cathy Linton ; comme j'ai haï parfois Heathcliff et comme parfois je l'ai aimé. Souvent je l'ai compris... J'ai tout de suite eu un sentiment de méfiance à l'égard de Joseph. J'ai aimé comme un frère Hareton. Chaque personnage, en fait, ne m'a pas laissée indifférente, car le talent d' Emily Brontë est là : psychologie des personnages rondement mené, sentiments rendus à la perfection, caractère des personnages éblouissant... J'ai été émerveillée par la passion qui existait entre Catherine Earnshaw et Heathcliff. Je vivais cette passion comme si c'était la mienne. L'auteur l'écrit si parfaitement que ce sentiment si puissant s'est inscrit en moi.
Ce classique anglais, annoncé comme le plus célèbre de XIXème siècle m'a vraiment passionné. Impossible de quitter cette lecture, même dans mes rêves, Catherine, Heathcliff et tous les autres me hantaient, un peu comme le fantôme de Catherine hantait le malheureux et haineux Heathcliff. Jamais un roman ne m'avait emmenée autant au plus profond de mon être, là où tous sentiments s'entrechoquent, se côtoient. Je déifie d'ores et déjà Emily Brontë. Elle est sans conteste un auteur de talent et son récit restera à jamais inscrit dans mon âme. Merci Miss Brontë.
Comme un loukoum: bon, mais lourd
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 11 août 2009
Bon, ce qu'il faut savoir, c'est que cette Emily Brontë est une fille qui a vécu une bonne partie de sa vie totalement recluse, dans un coin paumé, au sein d'une famille très traditionnelle. D'où l'ambiance vaguement "Petite maison dans la prairie" qu'on ressent tout au long du livre. Pas au niveau des personnages, mais plutôt du décor: lande, fermes, paysans, maîtres et serviteurs, etc. Amateurs de littérature urbaine, passez votre chemin.
Pour vous situer l'intrigue, en gros, ça raconte la destinée croisée, sur trois générations, de deux familles cousines possédant des propriétés voisines, avec tout ce que cela comporte de mariages, de divorces, de consanguinité, de folie et d'ignominies.
Il n'y a pas vraiment de héros, tous les personnages ayant, tour à tour, leur importance capitale. En revanche, il y un anti-héros (plus ou moins "anti" selon la compréhensivité de chacun) qui nourrit le récit et sert de fil rouge, et de lien pourri entre les deux familles. Petite originalité, Heathcliff (c'est son nom) est le seul personnage à n'avoir aucune filiation de sang avec les familles, puisqu'il a en fait été recueilli orphelin lorsqu'il était enfant. Il a en revanche grandi à leurs côtés. C'est assez dingue de voir comment malgré tout, il parvient à régner en despote sur ses terres (et un peu aussi sur celle des autres). C'est un vrai dingue.
On retiendra de cette oeuvre le fait qu'elle se déroule sur une très longue période, lui donnant un petit côté "fresque" pas désagréable du tout. A noter également, la profondeur des personnages, tous réussis dans leur bonté, leur justesse ou leur rancoeur, surtout leur rancoeur. Heathcliff en effet, qu'on le comprenne ou qu'on le déteste (ce qui était mon cas), ne laisse pas indifférent, il est bien trop complexe pour cela.
Malgré tout, je ne peux pas affirmer avoir trippé durant ma lecture. L'écriture est très soutenue, propre, mais parfois indigeste (vous savez, cette tendance qu'on certains bouquins à faire buter sur les mots). Et l'histoire en elle-même, malgré ses charmants attraits relatés plus haut, ne vont pas jusqu'à vous tenir en haleine et à vous empêcher de reposer le livre sur votre chevet.
Conclusion: sympa, et intéressant pour ce qu'il contribue à la diversité de lecture, mais pas exceptionnel non plus.
"Heathcliff...It's me, Cathy..."
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 8 juillet 2009
LE roman de la passion ...
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 16 mars 2009
L'histoire en elle-même est fascinante. Heathcliff, héros énigmatique, qui nous arrache des sentiments aussi incompatibles que le dégoût et la compassion, nous captive par la constance de ses sentiments, amour comme haine et vengeance, dont la personnalité a été parfaitement ciselée par la plume précise d'Emily Brontë et dont le souvenir laisse une empreinte la dernière page refermée.
C'est aussi un amour pour les landes exprimé avec une tendresse et une passion violente et irréversible, à l'image de cet amour inaltérable entre Heathcliff et Catherine, un amour que rien ne saurait détruire, pas même la mort.
Dans ce tourbillon de violence, tous seront happés, complices ou coupables seulement d'être d'une ascendance haïe, personne ne sera épargné par les plans du héros. Bien peu auront la force de s'en sortir ...
Un roman fort, incontournable, beau et cruel. Une lecture marquante, qui me laissera un souvenir impérissable.
Passionné et torturé
Critique de Mariebel (Paris, Inscrite le 1 novembre 2008, 37 ans) - 23 février 2009
histoire intense, violente et forte d'un amour impossible. Des personnages qui restent gravés dans votre mémoire, du fait de leur caractère et de la précision des descriptions.
un livre fort, dense et passionné.
Fougueuse Catherine
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 6 décembre 2008
Dès l'arrivée d'Heathcliff, on peut voir que le malheur s'abat sur la famille. Les deux autres sont déçus car leur père n'a pas les cadeaux attendus. Catherine renonce sciemment à son bonheur par ambition sociale, pour assurer son confort personnel mais aussi pour aider l'élu de son cœur. Elle se fait donc du mal en refusant d'écouter son cœur et va en payer le prix fort.
Cette histoire de "malédiction" familiale me fait penser aux Atrides. Le malheur perdure, se propage à une vitesse effrayante jusqu'à ce que la parade soit trouvée pour stopper ce mal. La quatrième de couverture de mon édition révèle très clairement cet élément.
L'histoire est racontée du point de vue de Mme Dean. Certains points resteront donc obscurs, à la libre interprétation du lecteur.
La campagne du 19° siècle...
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 2 octobre 2008
C’est l’égoïsme d’un homme qui est parti de rien pour devenir riche. Il parvient à son souhait mais à quel prix… Il dit adieu à son amour, à son humanité, et à sa gentillesse. Il est peint comme un homme caractériel, austère, sévère. Les Catherines, quand à elles, sont très libres intellectuellement mais prisonnières de leur vie. Les Heathcliff sont des opposés avec les Catherines, car eux se retrouve très libre dans leur vie mais coincés dans une évolution inévitable. Les mariages se font uniquement entre les 2 familles Linton- Earnshaw(Heathcliff) ce qui peut paraître un peu choquant pour la consanguinité mais j’avoue que lors de la lecture, on ne remarque plus ce fait mineur. C’est un livre néanmoins où les personnages se montre peu spontanés et assez complexes. C’est un bon classique qui est beau à lire mais qui est triste jusqu’à la fin, moins trois pages. Emily Brontë nous impressionne par cet ouvrage qui nous transporte à une époque différente et avec beaucoup de facilité.
les hauts de hurle-vent
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
La famille Brontë vue de Budapest
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 6 mars 2008
La dragédie par Heathcliff
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 3 février 2008
Heureusement, cette pesanteur s'allège rapidement pour nous emmener dans le récit d'une épopée familiale dont les acteurs sont tous différents, intéressants et attachants ... mis à part le personnage principal, Heathcliff, qui m'a laissée une impression de répugnance.
L'arbre généalogique du début du livre fait craindre une complexité de l'histoire et une confussion des personnages mais il se révèle rapidement inutile tant le récit est détaillé et clair et les personnages parfaitement dépeints dans l'entièreté de leur caractère et leur complexité, provoquant parfois notre affection, notre compassion et à d'autres moments notre désaprobation ou notre perplexité.
L'écriture est fluide et agréable et on a rapidement du mal à relever le nez du récit des Linton et des Earnshaw tant on souhaite en connaître le dénouement.
Un tumulte de sentiments ?
Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 12 ans) - 29 décembre 2007
De la noirceur aussi côté décor. "En vérité, c'est au milieu d'une rafale d'air pur et vivifiant que l'on doit vivre là-haut par tous les temps." Une demeure imposante, froide, austère. Le ton est donné. La folie et la mort rôdent dès le début du roman. Les sentiments des différents personnages s'entremêlent et s'entrechoquent. Tout est ambigü. Même l'histoire racontée dans la bouche de M. Lockwood ou de la nourrice de Catherine, Nelly Dean. Très vite, les filiations des personnages deviennent complexes. Le lecteur s'égare dans cet arbre généalogique.
Les personnages se déchirent, s'emportent, s'égarent. Leurs sentiments sont forts. Et au fil des pages, le lecteur s'imprègne de cette atmosphère bien particulière. Mais personnellement, je n'ai ressenti aucun sentiment fort au cours de la lecture de ce grand roman. Peut-être ne suis-je pas attirée par la littérature romanesque et ses codes : grandes histoires d'amour déchirantes, mort inéluctable des personnages dont les fantômes hantent les vivants. Mais cela reste un beau roman. Un classique à lire.
Un exemple parfait de portrait de personnages!
Critique de Mayft (Toulouse, Inscrit le 17 mars 2006, 42 ans) - 11 octobre 2006
tout simplement envoûtant...
Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 12 décembre 2005
Il faut au départ se référer souvent à l'arbre généalogique qui accompagne le roman mais la complexité des liens entre les personnages n'empêche pas le lecteur d'être envoûté par ce roman UNIQUE ! les sentiments y sont exprimés avec une puissance presque irréelle et poignante, tout y est féroce ( haine ou amour ).
j'ai relu ce livre 4 ou 5 fois depuis et j'éprouve le besoin régulièrement de m' y replonger malgré son côté sombre et tragique. C'est un Chef d'oeuvre de la littérature anglaise, tout simplement. Il fait partie des livres qu'on aime ou qu'on déteste mais qui ne laisse pas insensible ... A lire pendant les froides soirées d'hiver au coin du feu et surtout à savourer.... lentement.
Un livre admirable !
Critique de Alicia753 (, Inscrite le 30 août 2005, 40 ans) - 30 août 2005
Si l'histoire d'amour est totalement sublime -je pense notamment à cette incroyable déclaration de Catherine "Je suis Heathcliff", y-eut-il jamais plus bel exemple de transgression amoureuse?-, ce roman restera pour moi le roman de la cruauté, un roman où cette dernière est telle qu'elle en finit par se dissoudre dans un paradoxal apaisement. Les morts qui reposent dans la lande n'auront pas le sommeil troublé, l'amour est finalement trop farouche pour être corrodé par le mal, et, selon les belles paroles de Diane de Margerie dans la préface qu'elle a consacré à l'oeuvre, le domaine de Hurlevent peut devenir "un paradis d'où nul ne sera plus chassé, car Satan et Dieu sont morts ensemble."
Il s'agit d'un des rares livres que j'ai relu bien des fois, sans m'en blaser.
Alors, bien sûr, le style est extrêmement beau, les personnages charnellement incarnés, pourrait-on presque dire, et tous inoubliables du fait de ne correspondre à aucun stéréotype, mais ce roman est tellement davantage que son étiquette d'oeuvre romantique.
Je crois sincèrement que lire "Les hauts de hurlevent", c'est, en tant que lecteur, être convié à une expérience.
Une histoire d'amour ?
Critique de Antinea (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans) - 30 août 2005
Cependant j'ai bien aimé ce livre parce que c'est une sorte de huit-clos dans cette maison lugubre, avec ces personnages dérangés. Emily Brontë n'a pas lésigné sur les descriptions et les évènements morbides, allant jusqu'à déterrer le cadavre de Catherine, nous entraînant aux portes de la folie.
On peut en effet se demander comment une fille de pasteur a-t-elle pu écrire ce roman si riche en sentiments contraires à son éducation... Elle avait sans doute besoin de "crier" toute la rage que la bienscéance de son époque lui interdisait de montrer. C'est réussit, au combien.
Version anglaise
Critique de ZenZoo (, Inscrite le 29 août 2005, 44 ans) - 29 août 2005
Je conseillerais, pour ceux qui n'ont pas un fantastique niveau d'anglais, de commencer à appréhender le style des soeurs BrontË par "Jane Eyre", qui est tout à fait accessible en anglais et qui permet d'appréhender la densité du personnage central.
Les soeurs Brontë
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 26 juin 2005
J'ai trouvé le personnage de Heatcliff formidable, sombre et tourmenté comme je les aime... Et cet amour si obsessionnel, si désesperé m'a charmé et m'a bouleversé! C'est un roman fort et passionné, et même si la lecture de ce roman commence à dater je me souviens parfaitement de tous les plaisirs que j'ai eu en le lisant... C'est ce genre de livre que je n'oublie pas...
Par contre ce qui m'a toujours intrigué, c'est surtout la vie de l'auteur, je ne sais pas, ca m'a toujours trotté dans la tête, j'aimerais en connaître plus sur les trois soeurs Brontë, leurs personnalités, leurs façons de vivre... Je ne sais pas, elles m'ont toujours attiré et intrigué en mêm temps... Il y a comme un voile de mystère qui plane, à mes yeux, sur elles...
Je n'ai lu ni Jane Eyre ni Agnes Grey, mais les critiques que j'ai lues sur le site m'ont vraiment donné envie de m'y mettre...
Chef d'œuvre
Critique de Thomasdesmond (, Inscrit le 26 juillet 2004, 43 ans) - 23 mai 2005
On ne s'en lasse pas
Critique de Pohjola (, Inscrite le 30 novembre 2004, 41 ans) - 23 avril 2005
Il y a des lectures dont on ne se remet jamais
Critique de Eléonora (, Inscrite le 11 novembre 2004, 53 ans) - 9 décembre 2004
Heathcliff et Catherine
Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 69 ans) - 27 novembre 2004
Les amoureux légendaires
Critique de Polimnye (, Inscrite le 26 novembre 2004, 35 ans) - 27 novembre 2004
Catherine est un personnage avec qui je me sens très proche,c'est une fille qui à un fort caractère ,elle est très proche de tous les êtres qui vivent sur cette Terre .
Fabuleux livre à lire pour toute la famille
un pur roman...
Critique de Florie (, Inscrite le 30 mai 2004, 48 ans) - 15 octobre 2004
La vie tout simplement!
Critique de Heathcliff (, Inscrit le 30 septembre 2004, 43 ans) - 30 septembre 2004
Très beau
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 21 septembre 2004
Une curiosité
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 22 avril 2004
Autrement je suis parfaitement d'accord avec Sorcius: Heathcliff est plutôt attirant qu'antipathique.
A Bolcho
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 21 novembre 2001
mais écrire une vraie critique, c'est autre chose... Mais je vais y penser, je cherchais justement quelque chose à lire... :-)
Ah ! Sorcius
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 21 novembre 2001
Ha! les amours de légende
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 20 novembre 2001
la découverte des transports de l'âme
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 15 novembre 2001
Depuis lors je crois bien ne jamais avoir passé un jour sans un livre possible à portée de main, sauf peut-être quand mes fils étaient petits et que le temps manquait vraiment (je vais effrayer Bluewitch et Sorcius...). Il y en a eu un autre avant, où je me souviens avoir vraiment oublié le monde qui m'entourait, c’était le comte de Monte-Christo (Dumas). Ah...Edmond Dantès, j'en frissonne encore... Les hauts de Hurle-Vent ne m'ont laissé qu'un parfum, j’ai oublié l’histoire mais je me souviens des sentiments incroyables que je ressentais pendant la lecture...( pour sûr, bien plus ineffables que ceux que m'inspirait celle de Madame Bovary...) et mon étonnement qu'on pouvait pleurer sur du papier. Mais peut-être après ces fantastiques destins , après des rêves peuplés d'Heathciff, est-on mal armé pour affronter la vie simplement quotidienne...et peut-être est-ce pour cela qu’on ne s’arrête plus de lire ? Allez savoir...
A relire très certainement!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 15 novembre 2001
Oui, c'est superbe!
Clin d'oeil...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 15 novembre 2001
Forums: Les Hauts de Hurle-Vent
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Relecture | 14 | Cyclo | 5 juillet 2015 @ 20:54 | |
Pour Thomasdesmond | 3 | Sahkti | 11 octobre 2006 @ 12:49 |