Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda
(Un viejo que leía novelas de amor)

Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine

Critiqué par Leïa, le 2 mai 2001 (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 51 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (227ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 38 850  (depuis Novembre 2007)

Ode à la nature et à la littérature

Quelle belle ode à la nature et à ses habitants. Le vieux, c'est Antonio José Bolivar Poano, un amant de la nature et le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes.
Du début à la fin du bouquin, on assiste à l'évolution du personnage soit dans sa vie aux côtés des Indiens Shuars, soit dans sa découverte et son appréciation de la lecture.
Au fil du récit, le vieux développe une passion pour les romans, les romans d'amour. Il découvre ainsi, grâce à ses livres, ce qu'est le vrai amour, celui qui fait souffrir. Cette histoire est vraiment bien illustrée et l'on y sent l'omniprésence de la nature. J'ai particulièrement apprécié cet attachement qui lie le vieux aux romans d'amour, qui lui font miroiter que l'amour est plus beau et plus complexe que l'acte sexuel en soi. Que l'amour implique des émotions changeantes mais toujours marquées d'une grande intensité. Le personnage du vieux est très attachant et c'est partagé entre la chasse et sa passion pour les romans qu'il nous dévoile son coin de pays, l'Amazonie.
Très bon livre!

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Les éditions

  • Le vieux qui lisait des romans d'amour [Texte imprimé] Luis Sepúlveda trad. de l'espagnol (Chili) par François Maspéro
    de Sepúlveda, Luis Maspero, François (Traducteur)
    Métailié / Bibliothèque hispano-américaine.
    ISBN : 9782864241270 ; 14,50 € ; 22/04/1992 ; 130 p. ; Broché
  • Le vieux qui lisait des romans d'amour [Texte imprimé], roman Luis Sepúlveda trad. de l'espagnol (Chili) par François Maspero
    de Sepúlveda, Luis Maspero, François (Traducteur)
    Seuil / Points (Paris).
    ISBN : 9782020239301 ; 5,90 € ; 01/01/1997 ; 120 p. ; Broché
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Les livres liés

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Un roman divisé avec une moitié tellement attachante !

8 étoiles

Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 24 octobre 2024

L'ocelot était mort et sa femelle aussi, et Antonio José y voyait un amour d'autant plus éternel qu'il fut flamboyant, court, un amour de théâtre, Hamlet et Ophélie ; un amour de poème, Guillaume aimant sa Lou ; un amour de sculpture, Camille avec Auguste ; un amour de roman, désespéré et fou ; un amour imparfait sur le lit de Procuste.
Il aimait quand l'amour terminait bien sa course, quand, malgré les douleurs, il avait la ressource pour que les deux amants s'unissent dans la joie. Mais il n'en était rien pour cette histoire-là. Comme la vie est loin d'être douce aux émois ! Lui-même l'avait vu quand elle s'envola ; elle, qu'il avait aimée ; elle, qu'il avait chérie ; elle, qu'il a retrouvée au plus profond des nuits ; eux, que son œil patient, rêveur cherche toujours dans les remous encrés de ses romans d'amour.
Lui était l'ocelot vivant, agonisant ; seul, sur le sable blanc où elle n'était plus. Et lui vivait la vie qu'à deux ils n'ont pas eu dans chaque ventre rond que contaient ses romans.


J'ai vraiment adoré tout ce qui concernait la lecture des livres vue naïvement. C’est un nouveau venu, un tout petit enfant qui découvre le livre, et cela m’a touché. Qu’importe que le vieux les lisent de travers, en déforme le sens par l’imagination ! Il importe surtout qu’il vive une passion au-delà des discours des universitaires.
Par contre, je l’avoue, j’étais indifférent pour tout ce qui touchait au lieu, à la forêt. C’était une autre histoire, un deuxième roman par lequel je me suis moins senti concerné. Il avait quelque chose d’expédié, bâclé, de mal lié avec tous ces romans d’amour. L’ensemble souffre donc d’un manque d’unité.
J’en garde ce que j’aime et oublie les détours.

Honte aux chasseurs idiots

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 27 juillet 2023

Ce petit livre de 120 pages est absolument incroyable et prouve l’intelligence animale .

Ce jaguar femelle à qui un « gringo » un chasseur américain a tué les petits se venge contre tous les humains .

« Le vieux » comme on l’appelle dans le livre et qui aime lire les romans d’amour sait que la vengeance de cette femelle jaguar sera terrible.

Donc la seule alternative c’est de l’éliminer mais elle a plus d’un tour dans son sac et possède une patience à toute épreuve .

La connaissance de la jungle de « ce vieux » en fait la seule personne à exécuter ce travail

Belle ode à la nature sauvage de l’Amazonie et honte aux chasseurs idiots

Dépaysant

9 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 13 avril 2022

Voilà exactement ce dont j’avais besoin ! Un autre monde, une autre époque, un héros sympathique et sage, et cerise sur le gâteau ! qui aime lire ; découvrant au travers de la lecture de romans d’amour, des lieux, des mots, des relations, et même des sentiments inconnus.

Grand plaisir de lecture associé au plaisir de découvrir qu’il me reste à lire de nombreuses pépites trente ans après leurs parutions.
Merci à CL et mes amis céliens.

Sur ma faim

6 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 21 juin 2020

Un récit court saupoudré d'un peu d'humour. Une écriture agréable.
Pour le contenu, le sujet, c'est plus difficile à cerner. Le côté positif est que l'on découvre ce mode de vie éloigné géographiquement de la société que nous connaissons mais, malgré son éloignement, soumis aux vicissitudes administratives.
Pour l'intention de l'auteur, c'est plus difficile à cerner. Conte moral ? Il n'en a pas la structure. Fable ? Si morale il y a, elle n'est pas exprimée.
Conte philosophique ? Difficile de saisir le sens de cette philosophie.
Plutôt la narration d'une vie qu'il faut prendre sans autre recherche d'intention mais à prendre avec les résonnements que cette lecture aura par rapport au vécu personnel.
Un livre qui se lit plutôt avec plaisir en suivant le déroulement de l'histoire mais dont, une fois la dernière page tournée on se dit "Oui et alors ?". Faut-il le lire avec un esprit de polar ?
Je reste sur ma faim.

Fable amazonienne

9 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 7 juin 2018

Ce roman très court dégage une puissance inattendue. Celle de la jungle amazonienne, celle des populations qui l'habitent, celle de destins désespérés. En quelques pages Luis Sepúlveda nous plonge dans une atmosphère étouffante et dessine une galerie de personnalités marquées. L'histoire nous happe, l'homme face à la nature, l'homme face à l'homme. Sans concession. Un petit bijou.

Beau par nature

8 étoiles

Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 29 octobre 2014

J'adore ce type de livre : bref, simple, limpide et fort !

Luis Sepulveda crée dans cet ouvrage, en peu de pages, des personnages riches, une histoire entrainante et le tout en faisant passer des idées qui font réfléchir sur l'homme, sa place dans la nature et le sort qu'il réserve à celle-ci.

Le principal héros de cette histoire c'est l'Amazonie et sa force que l'homme subit, supporte et accompagne dans un combat féroce.

Au fur et à mesure des pages, on ne sait plus qui est l'ennemi de qui, entre la forêt, les autres hommes, les autres civilisations, le fauve qui rôde...

En toujours en filigrane, le simple et puissant plaisir de voir des mots former des phrases dans un livre...

Un beau message et une belle histoire

Une belle histoire, une friandise

8 étoiles

Critique de Maufrigneuse (Saulieu, Bourgogne, Inscrit le 1 novembre 2010, 35 ans) - 12 septembre 2013

C'est avant tout une belle histoire. Sepúlveda nous entraine par son écriture simple au confins de la civilisation et nous fait vivre une aventure dont on a tous rêvé dans notre enfance. Les décors sont splendides, les personnages truculents et le héros, ce fameux « vieux » , est à la fois mystérieux et émouvant, terriblement attachant. Une multitude d'anecdotes sur la vie dans la forêt attise la curiosité du lecteur. Par son originalité, son rythme, son univers, c'est le roman d'évasion par excellence et qui ne peut que plaire.
Il faut toutefois admettre qu'il ne s'agit pas d'un monument de la littérature. Tout y est un peu facile : certains protagonistes sont caricaturaux, le style est commun et la thèse principale est convenue (peut-être moins en 1992, date de sortie du roman et du sommet de la Terre à Rio).
Certaines scènes sont en revanche de véritable chefs d’œuvre, je pense principalement à celles de l'arracheur de dent et surtout à ce temps de lecture partagé au beau milieu de la nuit et de la forêt, dans l'angoisse du danger qui rode.
Ce court roman est une friandise dont il serait bien dommage de se priver.

Vie simple en Amazonie et rêve d’amour

6 étoiles

Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 11 août 2013

L’histoire est racontée de façon naturelle, sans fioriture dans un style alerte. Elle narre la vie d’un vieil homme qui a perdu sa femme dans le nouvel eldorado amazonien qu’ils étaient allés investir pour fuir la stérilité de leur union. Depuis qu’il a redécouvert qu’il sait lire, et qu’il ne connaît plus les plaisirs physiques, il se procure des romans d’amour qui lui donnent matière à émotion.

Le livre nous explique aussi les façons de vivre des tribus shuars, repoussées de plus en plus à l’intérieur de l’Amazonie et chez qui il a vécu de longs moments. En anthropologue, on voit comment cet homme s’est fait apprécier et a appris à prélever de quoi survivre, en mâchant lentement pour rassasier son corps sans produire de graisse superflue. Il constate qu’ils ignorent le baiser et que les femmes font l’amour accroupi. Il indique que les anciens boivent rituellement lors d’une grande fête lorsqu’ils comprennent qu’ils doivent mourir. Ils sont alors conduits dans une cabane et enduits de miel. Le lendemain, on vient récupérer les os nettoyés par les fourmis.

Il y a aussi un récit de chasseurs américains qui ont abattu une panthère mâle et ses petits et dont la femelle rode et tue l’un d’eux, puis des chercheurs d’or. Le vieil homme qui sait pister dans la forêt sera contraint de chercher l’animal car il a bâti sa cabane sur un territoire près du fleuve qui appartient à l’État.

IF-0813-4076

Livre sud-américain

6 étoiles

Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 17 avril 2013

Sépulvéda fait une critique des occidentaux, cupides et non respectueux de la nature. Cet homme qui lit des romans d'amour doit s'imaginer les villes européennes comme Paris ou Rome car il n'est jamais sorti de sa jungle, il voyage grâce à la lecture. L'homme se fait rattraper par la nature qui est plus forte que lui, il faut connaître la jungle par coeur. Les animaux sauvages y sont très intelligents et sans pitié, ils se vengent. Sépulvéda a voulu montrer la volonté de conquérir de l'homme occidental, la malhonnêteté. L'homme blanc ne se sert des indigènes que pour conquérir car ils ne connaissent pas la jungle et sont incapables d'y survivre. Une ode à la nature, il faut la respecter sinon c'est elle qui vous punira un jour ou l'autre.

Cent pages en Amazonie

8 étoiles

Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 20 mars 2013

Un délice ce court roman, une nouvelle presque qui au prétexte d’une chasse de l’homme par un jaguar nous donne l’occasion de rencontrer Antonio José Bolivar, le peuple shuar mais aussi tout à la fois un plaidoyer pour la lecture, un appel à lutter contre la bêtise des Hommes dans la destruction de leur milieu naturel. Une plume ciselée et drôle dans sa finesse comme dans sa crudité.

Ce roman ne se lâche pas, se lit d’une traite et file tant de métaphores que sa polymorphie en fait une œuvre bien plus complexe qu’il n’y parait.

Un très belle histoire

8 étoiles

Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 12 mars 2013

La beauté de ce livre résulte dans sa simplicité, une histoire simple d'un homme(qu'on découvre son origine, son passé et sa passion) à la quête d'un félin dans une atmosphère amazonienne, un combat entre l'homme et la nature.
Un livre qui dénonce la nature humaine, cette cruauté et brutalité humaine comme le montre et le résume ce dernier passage du livre "Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."

Oeil pour oeil...

9 étoiles

Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 2 mars 2013


La loi de la Jungle, c'est ce que je retiendrai de ce livre en ayant lu l'histoire d'Antonio José Bolivar. Victime à son arrivée de cette jungle impitoyable, il saura s'y adapter et écouter les enseignements des Shuars, sans toutefois devenir un des leurs, mais "être comme eux". Cette expérience acquise auprès d'eux en fera un homme aguerri, de confiance, auquel on s'adressera en cas de danger de cette nature hostile. Et pour oublier ces atrocités, cette vie impitoyable, il lira...
Des romans d'amour, de préférence, l'amour sur lequel il s'interroge, celui qui fait souffrir...
Alors on verra le guerrier, le traqueur de serpents, le chasseur de fauves s'émouvoir et laisser les mots adoucir son âme...

Amazonie , mon amour !

7 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 27 août 2012

Romancier chilien né en 1949, Luis Sepulveda est l'auteur de Best-sellers mondiaux dont le très controversé "Le vieux qui lisait des romans d'amour" ( récompensé par les Prix " Relais H " et " France Culture " ..... )

Antonio José Bolivar Prano est un vieil ermite, retiré dans le village d'El Idilio .
Les circonstances de la vie et le vaste plan de colonisation de l'Amazonie soutenu par les autorités équatoriennes l'ont conduit à tenter sa chance dans ces régions inhospitalières et à en tomber éperdument amoureux.
Epris de cette liberté nouvelle et l'insolente explosition de vie animale et végétale.
A la rencontre de l'essence même de la vie; éduqué par les Shuars- hommes à moitié nus, aux parures multicolores -
La découverte de plusieurs corps mutilés, éviscérés et lacérés va provoquer l'émoi au village et contraindre le maire à mener une expédition pour débusquer le tueur, une femelle jaguar.

Un court roman (120 pages ) pour dénoncer la Mafia des destructeurs aveugles de la forêt-continent ; l'Amazonie, le poumon de la planète.
Sous couvert du " progrès ", ce sont des hommes et leur culture qui disparaissent.
L'avidité croissante des colons, des chercheurs d'or et d'émeraude, des gringos venus des installations pétrolières.
Le combat de la Nature face au roi dollar est inégal.
"Tout cela pour édifier l'oeuvre maîtresse de l'Homme civilisé: le désert !"

J'ai beaucoup aimé ce livre où l'histoire est anecdotique mais dans lequel les messages sont forts.
La nature magnifiée dans sa beauté virginale et sa cruauté implacable.
" Ce Jaguar; une bête superbe, une beauté, un chef-d'oeuvre de grâce impossible à reproduire même en imagination ".
La littérature comme porte de sortie :
"Ses romans d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes " .

Très agréable moment de lecture .

Minoritaire?

7 étoiles

Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 26 août 2012

Je dois faire partie d'une minorité qui a bien aimé cet ouvrage, sans plus. J'avoue qu'au vu des critiques dithyrambiques que j'avais lues précédemment, je m'attendais vraiment à une intrigue emballante. J'ai été légèrement déçue, peut-être parce que mes attentes étaient trop hautes.

À lire, si on veut lire un roman sympathique, prônant l'écologie et se passant dans une jungle, hostile par définition.

Un gentil roman pour ados …

6 étoiles

Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 23 juin 2012

L’action se passe en Equateur. Le vieux héros, Antonio José Bolivar Poano, nous conte ses expériences de survie en forêt d’Amazonie à la suite de ses rencontres avec les fiers Shuars (indiens Jivaros). L’objet commun de leur mépris, c’est l’amerloque (le gringo) chercheur d’or à la détente trop facile et qui ignore ce qu’est le respect de la Nature et de ses codes d’honneur …

Tandis que rôde alentour un dangereux léopard qui a déjà fait des victimes parmi la population du village, c’est avec jubilation qu’Antonio passe d’un total analphabétisme au lent déchiffrage de textes de journaux et de romans d’amour qui le font rêver et pleurer tout en l’arrachant à son quotidien de grande misère.

Pour rassurer sa population, le caricatural maire du village, gros et suant, investit notre héros d’une mission de salubrité collective : celle de pister le fauve et de le tuer …

Le jeu de cache-cache entre l’homme et la bête est particulièrement bien rendu dans ce très court roman qui, le temps de 130 pages, nous extrait de notre confortable position de citadin occidental pour nous projeter dans la brousse amazonienne dense et humide, bruyante et violemment inhospitalière.

En cinq mots, un gentil roman pour ados !

ah la nature!!!

6 étoiles

Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 27 ans) - 12 février 2012

Ce livre est très bien écrit, on perçoit bien la nature, les animaux... quand le vieux lit des romans le fait qu'il... comment dire?... qu'il essaie de s'imaginer les lieux où se passe l'histoire du livre et les objets qui sont cités est un peu étrange comme il ne connait pas grand chose du monde (par exemple, le vieux ne sait pas se qu'est une gondole, ...). L'histoire en elle-même est assez banale mais intéressante. Le maire qui est un personnage "un peu lourd" et bête, accuse tout de suite les shuars du meurtre avant même d'examiner le cadavre contrairement au vieux qui lui réfléchit et observe. Comme il a vécu avec les shuar on peut dire qu'il est en harmonie avec la nature et intelligent car il sait reconnaitre une piqûre de serpent...
C'est une belle histoire qui convient aux romantiques, aux aventuriers et à ceux qui aiment la nature.

Un roman limpide

9 étoiles

Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 28 novembre 2011

Un petit livre limpide, touchant, un personnage attachant, une nature hostile que le personnage principal connait tellement bien, qu’elle apparait belle et agréable à vivre. Il nous interroge sur le sens de la vie. La lecture de romans à l’eau de rose lui permet de mieux appréhender ses sentiments, la littérature ne nous aide-telle pas à cela ?

Jolie fable

7 étoiles

Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 19 septembre 2011

Ce vieux est Antonio Jose Bolivar, qui se réfugie dans les romans d’amour pour oublier la barbarie des hommes. Ces hommes inconséquents qui ne savent que détruire la nature par souci de conquête et de profit. Alors lorsque les animaux se rebellent et attaquent, ils ne comprennent même pas ce qui se passe. Et ils se tournent vers Antonio, qui vit depuis de longues années en symbiose avec son environnement au point de se confondre avec lui, et est donc le seul à pouvoir les aider.

Ode à la nature, fable écologiste, voilà comment ce court roman est décrit. Un texte optimiste qui est un véritable conte moral que chacun devrait lire, toutes générations confondues. Poétique, drôle et touchante, cette lecture réjouissante peut certes paraître simpliste et manichéenne, mais je vous conseille de suivre les traces de ce vieux sage dont la philosophie de vie est propre à rendre le lecteur souriant et de bonne humeur.

la lecture comme moyen de survie

9 étoiles

Critique de Augustus (, Inscrit le 6 juillet 2011, 58 ans) - 16 juillet 2011

Ce très beau récit démontre comment la pratique de la lecture, dans un univers hostile et très pauvre, fait qu'un individu se relève et ne sombre pas dans le malheur et le désespoir. Il montre aussi comment, loin de couper l'homme de la nature, la lecture lui permet de mieux la sentir et être en harmonie avec elle, bien mieux que ceux qui cherchent à l'exploiter. La lecture ne serait-elle pas alors la pratique la plus naturelle à l'homme? C'est la question que l'on se pose après avoir refermé le livre.

Fascinant !

10 étoiles

Critique de Ulrich (avignon, Inscrit le 29 septembre 2004, 49 ans) - 3 juillet 2011


J’avais toujours eu un à priori. Je n’arrivais pas à ouvrir mon premier Sépulvéda. Ne me demandez pas pourquoi ? Je ne saurais pas vous le dire…Mais voilà, le temps, des conseils répétés et j’ouvre enfin ce grand auteur Chilien. Tant qu’à faire, j’ai pris le plus connu. Fabuleux, prodigieux, merveilleux. Il y a du Hemingway dans ce roman. J’en frissonne encore. L’histoire est fabuleuse. Elle nous interroge sur nos rapports à la nature, sur les débuts de la dévastation amazonienne, sur le sens de la vie, sur la survie, sur la domination de l’homme par l’homme. L’écriture est tout aussi époustouflante et maîtrisée. Quelle puissance dans les descriptions ! Chaque mot a sa juste place. Court, il se dévore. Il entre sans conteste dans la rubrique de ces livres qui résonneront encore bien longtemps dans mon esprit.

Sans aucun doute le plus beau livre de ce genre écrit ces 20 dernières années !!!!!!!!

10 étoiles

Critique de Adamlog (, Inscrit le 25 juin 2011, 25 ans) - 25 juin 2011

Le schéma narratif de ce livre est d'une simplicité presque exemplaire qui engendre un style clair comme l'eau de roche.
Personnellement, je l'ai lu en une journée.
Les descriptions crues des cadavres que le félin laisse derrière lui sont déconcertantes tout simplement parce qu'elles décrivent avec limpidité et précision ce qui est, dans d'autres livres, laissé dans l'obscurité.
De plus, le caractère extrêmement original d'Antonio ajoute une pointe de mystère à ce livre.

Je n'ai qu'un mot pour ce livre :

RENVERSANT !!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce livre est le plus beau livre que j'ai lu jusqu'ici

10 étoiles

Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 23 juin 2011

Magnifique ! Éblouissant ! Émouvant ! Comique ! Écologique !
Le roman est écrit avec une telle finesse, d'une telle beauté.
Sepùlveda décris l'Amazonie avec une telle précision que cette endroit devient au fil de la lecture mon second habitat.
Et quel merveilleux personnage sentimental cet Antonio José Bolivar.
Une lecture Merveilleusement Magistrale.

Eblouissant !!

9 étoiles

Critique de LaCritiqueuse (, Inscrite le 14 avril 2011, 35 ans) - 6 mai 2011

Court et intense, ce petit bijou m’a touchée, m'a transportée en plein cœur de l’Amazonie. Sa force réside dans sa simplicité trompeuse, sa mélancolie, sa dérision et son humour. Oui, j’ai bien dit humour.

Lisez-le, c’est un pur régal !

Plein de Poésie

10 étoiles

Critique de Oursblanc (, Inscrit le 21 janvier 2011, 29 ans) - 25 janvier 2011

Très beau livre, facile à lire.
On se croirait dans la jungle!

Lu il y a bon nombre d'années et je m'en souviens à peine

7 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 12 août 2010

Effectivement on a dû le lire à l'école et je n'avais pas beaucoup accroché. Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas arrivée à bien rentrer dans l'histoire. Maintenant, peut-être que j'étais trop jeune je ne sais pas. Je mets plus de la moitié car l'idée est bonne et l'écriture est pas mal.

Un roman d'amour ?

6 étoiles

Critique de Cloclo (, Inscrite le 30 novembre 2009, 41 ans) - 30 novembre 2009

ce livre est censé être un livre d'amour mais je n'en vois pas. Antonio et le maire n'ont rien d'attachant. En revanche c'est très poétique malgré les grossièretés, cet auteur a réussi à me transmettre une vision différente du monde et à me faire quelquefois même rire. Les Shuars sont très attachants mais le scénario est très ennuyant avec aucune action. A lire quant même comme lecture du soir (il ne fait que 120 pages)

une véritable découverte

10 étoiles

Critique de Geparijo2 (, Inscrite le 26 avril 2009, 61 ans) - 26 avril 2009

ce roman est un vrai bijou de joie, de simplicité et de plaisir de lecture simple mais certain

Un naturel qui transcende

10 étoiles

Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 26 avril 2009

Résumé : Antonio José Bolivar Proano habite dans une jungle, seul avec une solitude qu'il cherche à percer grâce aux romans d'amour. Il sera toutefois dérangé par une requête qui l'obligera à pister une bête.

Mon avis : Une écriture pleine de charme, à la fois caressante comme de l'eau sur un feuillage et instinctive comme la nature sauvage d'une jungle trop humide. Les personnages sont savoureux et j'aurais souhaité vivre davantage en leur présence. Bien que le roman, après réflexion, soit parfait en frais d'équilibre, mon senti aurait aimé continuer. Mais comment passer à côté d’une nature si belle, si pénétrante ? Je ne suis habituellement pas attiré par la littérature aussi éloignée de moi, mais Sepuldeva, sans le savoir, s'est fait un nouveau lecteur !

Un conte intéressant...

6 étoiles

Critique de Pourpre (, Inscrite le 13 janvier 2009, 44 ans) - 13 janvier 2009

qui m'a laissée néanmoins sur ma faim.
L'écriture est agréable et l'on se laisse porter volontiers dans ce roman exotique et coloré.
Il me laisse cependant un sentiment d'inachevé, quelquechose de manquant qui en aurait fait un très bon livre, je l'ai trouvé un peu "court", au sens propre comme au figuré.

Evadez-vous vers d'autres cieux

4 étoiles

Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 3 janvier 2009

Curieux de l'enthousiasme que portent certaines personnes à cet ouvrage, je me le suis procuré et je l'ai (très) rapidement lu.
Le style est proche de celui des romans de gare, ce qui convient au profil du citadin stressé qui lit peu de livres, mais qui souhaite retrouver les petites anecdotes crues qu'il voit régulièrement dans les faits divers journalistiques, transposées toutefois dans un décor plus "exotique".
Pour ma part, attiré par un quatrième de couverture mettant en avant un certain romantisme et la découverte de l'Amazonie, je fus vraiment très déçu. Ne vous laissez pas abuser par ce titre : il n'y a ni romantisme, ni évasion littéraire, et le rapport à la nature se résume à s'entretuer !

Un roman magique

8 étoiles

Critique de Fanyoun06 (, Inscrite le 19 août 2008, 55 ans) - 1 septembre 2008

Je ne connaissais pas Sepulveda mais j'ai pressenti à la lecture du "Vieux qui lisait des romans d'amour" que ses thèmes de prédilection y sont développés et notamment la survie de la forêt équatoriale qui agonise chaque jour un peu plus.
Pour les personnes, dont je suis, qui ne connaissent l'Amazonie qu'au travers de leur imagination (voire de leur TV), les odeurs, les couleurs, l'humidité, la chaleur équatoriale nous enveloppent page à page, mot par mot. Antonio José Bolivar est involontairement le lien entre deux civilisations, l'une dite primitive, vivant en communion avec la nature, l'autre civilisée : les européens colonisateurs. Le combat de l'homme contre l'homme y est fortement présent.

Vieux sage ou vieux fou, l'homme connaît la forêt comme sa poche et le meurtre d'un colon va l'amener à pourchasser un jaguar, escorté du maire du petit village et d'autres. Seul ensuite, il poursuit la traque et un duel "un contre un" s'engage alors avec l'animal. Ce combat inévitable mais ô combien respectueux m'a rappelé un certain Hemingway et son "Vieil homme et la mer". Etrange parabole que la victoire dans la défaite...

Ce n'est certes pas le roman du siècle, ni même peut-être un chef-d'oeuvre. Mais la qualité d'écriture certaine et les thèmes développés malheureusement très actuels font que "Le vieux qui lisait des romans d'amour" est un roman qu'il faut avoir lu.

C'est un roman touchant, magique. C'est un roman d'amour.

Voilà un vieux qui a trouvé une bonne raison pour lire

8 étoiles

Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 9 août 2008

Il s'agit là de mon premier livre de cet auteur.
Sans avoir l'air d'y toucher, il parvient rapidement à nous passionner, ce que j'ai fait. C'est le genre de livre que l'on commence et que l'on veut rapidement terminer.
Moi, je le recommande et et dès le début, on est plongé dans l'étrange avec ce pari où le type se fait arracher toutes les dents.

un conte initiatique

7 étoiles

Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 50 ans) - 9 juin 2008

quel merveilleux conte ! évidement, ce n'est pas un grand roman psychologique, ce n'est pas du Henry James , mon cher Saule!
quel plaisir à lire, tant de couleurs, de bruits, d'eau, de bêtes rampantes et grouillantes. c'est un véritable enchantement, même si l'auteur tombe un peu dans la facilité du bon sauvage et du méchant blanc ! outre le coté crypto-new-age à la sauce coelho/schmitt, j'en recommande vivement la lecture à tous et plus particulièrement à ceux qui n'aiment pas trop lire.

La nature et l'homme

10 étoiles

Critique de AntigoneCH (La Roche sur Yon, Inscrite le 19 octobre 2007, 51 ans) - 21 octobre 2007

Je n'avais jamais lu ce court roman, pourtant un classique, souvent inscrit sur des listes d'élèves. Je ne sais pas ce qui me retenait, sans doute mon habitude de ne pas aller dans des chemins tout tracés, de fuir les best-sellers, et cette histoire de chasseur... Et bien, j'avais tort, ce petit livre exotique tient toute sa force de son universalité, ce combat ancestral, cette incompréhension entre les hommes et la nature. Et comment ne pas être touchée par ce personnage, dur et sage, se penchant avec délices sur des romans d'amour à l'eau de rose ? La lecture ici devient acte de résistance et de survie. C'est beau, vraiment !

Magnifique

10 étoiles

Critique de Loutarwen (NANTES, Inscrite le 1 mars 2007, 40 ans) - 26 juillet 2007

Ce livre est tout simplement magnifique. Magnifique dans sa simplicité, magnifique pour l'histoire de ce vieil homme, magnifique pour les paysages, magnifique pour l'écriture. Le titre peut faire penser à un livre plutôt ennuyeux alors qu'en fait on se retrouve très rapidement tapi dans la forêt amazonienne aux côtés de Antonio José Bolivar à traquer des animaux sauvages, à essayer d'analyser leur comportement. J'ai littéralement été transportée par cette histoire.
Le style du roman m'a un peu fait penser au style de Paulo Coelho, c'est l'histoire d'une quête, la quête de soi-même. On y retrouve également beaucoup de sacré: les rites des indiens Shuars, la nature qui domine les hommes,... Le livre peut sembler court et pourtant l'histoire est vraiment intense.
Un roman à lire absolument.

Sans plus

6 étoiles

Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 10 août 2006

J'ai vexé une amie qui m'avait prêté ce livre qu'elle chéri (à tel point qu'elle en a plusieurs exemplaires chez elle). Je l'ai vexée en lui disant que ce livre ne m'avait pas franchement emballé. Et en effet, même si j'aurais mieux fait de ne pas lui dire, j'ai trouvé l'histoire et les personnages assez simplistes. Je ne comprends pas le battage autour de ce que j'aurais tendance à considérer comme un petit conte écologique gentil.

Aventures dans la jungle amazonienne

8 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 10 août 2006

Ce livre possède le don de plonger le lecteur en plein coeur de la jungle amazonienne. Il nous fait vivre des aventures palpitantes dont une chasse à l'ocelot assez rocambolesque grâce à la présence de personnages haut en couleurs. Il y a le maire obèse que tout le monde déteste allègrement et dont on se moque lorsqu'il a le dos tourné mais qu'on appelle "excellence" quand on s'adresse à lui directement ; le dentiste ambulant qui revient une fois par année au village pour soigner (!!!) les dents gâtées des villageois et qui transporte avec lui sa chaise de dentiste qu'il pose sur un genre d'estrade qu'il appelle "sa consultation" ; il y a le vieux amoureux des livres qui ne trouve l'amour que dans les pages des romans et non dans la vraie vie.

Un livre que j'ai lu avec grand plaisir et que j'aurais aimé plus long afin de rester plus longtemps en compagnie des personnages et les voir vivre plus d'aventures. Le côté écologiste ressort nettement surtout quand l'auteur décrit les ravages de l'être humain sur la forêt qu'il est en train de transformer en désert. Mais sans conteste, l'auteur rend hommage à la lecture qui console de la réalité barbare que vivent certaines personnes placées dans des situations plus ou moins heureuses. Certains passages sont hilarants et d'autres répugnants surtout les descriptions de cadavres. Le livre donne une bonne idée des conditions de vie difficiles d'un petit village isolé dans la jungle que la civilisation a du mal à rejoindre.

Le roman est remarquable pour son atmosphère de jungle étouffante et grouillante de vie et de dangers à chaque tournant. Et la moiteur du vent, la chaleur torride, on peut presque les sentir tellement c'est bien décrit. Ce livre vaut le détour mais il est beaucoup trop court et c'est dommage.

La jeune qui lisait ce roman... encore et encore

9 étoiles

Critique de Tezca (, Inscrite le 10 mars 2006, 48 ans) - 14 mai 2006

J’ai découvert par hasard ce roman en 1996. Il ne s’est pas passé une année depuis sans que je ne le relise… Pourquoi ?
Parce que je suis chaque fois transportée. « Le vieux » n’est à mon sens pas un roman écologique, il est bien plus. Au travers de ces pages, c’est notre condition d’homme qui se dessine ; à nous ensuite de méditer les problématiques soulevées en filigrane par Sepulveda : l’écologie certes, l’homme face à ses racines, son rapport au monde sauvage, l’amour, mais au-delà encore l’absurdité de ce monde, l’élitisme culturel à l’occidentale qui semble finalement bien désuet au regard de ce que nous apprend José Bolivar -qui oserait dire que ce fan d’Arlequin semi-analphabète est un inculte ? On sourit de sa naïveté, on s’incline devant son savoir. Ce roman remet les pendules à l’heure.
La simplicité stylistique pose les jalons : ici, pas d’artifice, pas de superficiel ; c’est du brut, c’est frais, profond.

beau moment

6 étoiles

Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 25 février 2006

On est tout de suite plongé dans cette rude forêt Amazonienne. On en croit sentir les odeurs, la chaleur, l’humidité. Ça se lit vite, sans difficulté, ça glisse. L’écriture est dure et tendre, comme l’Amazonie. Le message final est simple et beau. Un joli roman sans prétention.


Le vieux qui nous a fait lire un superbe roman!

10 étoiles

Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 30 décembre 2005

Pas trop la peine de rappeler l'histoire, un gringo ramené au village, atrocement déchiqueté ; on accuse les Shuars, mais Bolivar n'est pas dupe : c'est un félin qui a fait le coup, on voit les traces de griffes, et le cadavre sent l'urine. Le vieil homme partira alors en quête du félin, avec des hommes du village, pour tuer la bête. Tout le long, on nous livre des tranches de la vie de cet homme, comment il a appris la forêt, pourquoi aime-t-il tant ces fameux romans d'amour (qui n'ont pas grand chose à voir avec le titre, si c'est ça qui vous rebute), etc...
A la fin, laissé seul face à lui-même par ses équipiers, dans la forêt, il traquera la bête...jusqu'à la mort, de l'un ou de l'autre.
Un superbe roman, une ode à la forêt, au respect de Dame Nature, plein de poésie, rythmé, contre la déforestation, et pour l'attention due a cette splendeur qu'est la forêt, et qui malgré tout fait que nous, humains, respirons. A lire, sans préjugés, ni par rapport au titre, ni par rapport au thème!

une merveille

9 étoiles

Critique de Hermion (villeurbanne, Inscrite le 3 août 2005, 36 ans) - 6 novembre 2005

Ce livre est une merveille. Le lire était sublime et le terminer était un supplice. On regarde, on écoute avec patience, la façon que ce vieux a d'aimer.
Livre à lire absolument.

Sans plus...

5 étoiles

Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 24 juillet 2005

J'avais moyennement apprécié ce livre, malheureusement je ne sais plus trop pourquoi... Peut-être que je devrais le relire au vue de ces si bonnes critiques...

Beau à lire

10 étoiles

Critique de Toundra (Paris, Inscrite le 16 février 2005, 34 ans) - 13 mars 2005

Superbe livre qui émeut profondement. Les personnages sont particulièrement bien définis, avec justesse et précision (le dentiste, le héros aussi)
J'ai beaucoup aimé l'histoire du vieil homme, les passages dans la forêt et l'humour de ce livre.
A lire.

Le vieux contre les hommes

10 étoiles

Critique de Aktiana (, Inscrite le 13 mars 2005, 39 ans) - 13 mars 2005

Le titre peut paraître "gnan gnan"... mais c'est à l'opposé de ce livre!!!
Sepúlveda donne à ce roman une poésie qui m'a ému aux larmes, à travers el viejo ( le vieux ) et sa vision des hommes, de l'amazonie et de la cohabitation entre eux.
Les images sont simples mais fortes, un livre que je garde dans mon coeur.

Je conseille à chacun de le lire. En espagnol pour ceux qui peuvent :D

Est-ce un conte?

8 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 23 février 2005

Les romans d'amour du titre m'ont semblé être avant tout un prétexte pour introduire un personnage, pour le rendre attachant au lecteur et lui permettre de nous prendre par la main pour nous guider dans la forêt. Sa forêt. La forêt amazonienne. Un territoire qu'il vénère et respecte. Profession de foi d'un homme qui a quitté sa civilisation pour en apprivoiser une autre ou plutôt se faire accepter par celle-ci, car la nature, on ne la domine pas, c'est elle qui nous gouverne et cette histoire le démontre parfaitement, dans un langage tendre et imagé. Est-ce un conte écologique? Ce pourrait l'être, mais il faut y ajouter la dimension psychologique, ces questions qui se posent sur l'épanouissement personnel, sur les troubles de la cohabitation humaine, sur les dérives du pouvoir et sur la survie de l'âme au milieu des présences invisibles.
C'est une belle histoire, avec des notes d'humour plaisantes et de superbes descriptions d'une forêt meurtrie qu'il faut absolument considérer comme une entité à part entière qui a droit au respect, comme nous l'exigeons pour nous-même. La dédicace à Chico Mendès rappelle que la nature ne représente pas grand chose aux yeux des spéculateurs et le contenu du récit nous laisse constater que l'homme sera toujours le plus faible. Une leçon d'humilité?

Chico Mendès

9 étoiles

Critique de Malou (Rennes, Inscrite le 26 août 2004, 40 ans) - 27 août 2004

Très beau roman qui ne laisse pas indifférent. Il est dédicacé à Chico Mendès, un ami très proche de Sepulveda, personnage très connu en Amérique Latine qui a été assassiné par des hommes de main de grands propriétaires terriens. Je vous conseille de vous intéresser à son histoire qui est directment liée au roman.

Symbiose

8 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 1 juillet 2004

Un court roman qui nous plonge au coeur de l'Amazonie avec brio. Plusieurs clins d'oeil jolis mais il manque en effet un peu d'étoffe pour en faire un grand titre écologique. Néanmoins, une excellente lecture si ce n'est que pour l'évasion qu'elle procure.

Trésor à partager

9 étoiles

Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 22 janvier 2004

Toujours en avoir un exemplaire à la maison à donner à ceux qui n'ont pas eu l'occasion de plonger dans le monde de Sepulveda.

Un peu plus d'écologie ne ferait pas de mal...

7 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 11 mai 2003

Ce petit roman se lit très vite. J'ai passé un moment agréable entre ces pages, l'histoire n'est pas mal et le personnage central est attachant. Mais bon je ne crois pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable. Une jolie petite histoire avec un gentil message, à lire uniquement à mon avis si vous êtes convaincus que la conquête du monde sauvage est une réussite de l'homme histoire de vous détromper. Ou alors entre deux briques de mille pages histoire de souffler un peu!

Un merveilleux conte

9 étoiles

Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 7 septembre 2001

Ce livre est une merveille, un trésor. J'ai eu un véritable coup de foudre : pour le sujet, pour l'écriture, mais surtout pour l'imagination géniale de l'auteur. Certains paragraphes du livre sont de purs moments de bonheur (notamment certains dialogues), on rit, on est ému, on se stresse, on relit le passage, mais où l'auteur a-t'il été chercher des idées pareilles ? (l'histoire du dentier et le nom de de la femme du héros sont topissimes dans le genre...). Ne passez pas à côté de ce livre !

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  devoir 0 Fairy tall 7 octobre 2009 @ 17:50
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