Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda
(Un viejo que leía novelas de amor)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
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Ode à la nature et à la littérature
Quelle belle ode à la nature et à ses habitants. Le vieux, c'est Antonio José Bolivar Poano, un amant de la nature et le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes.
Du début à la fin du bouquin, on assiste à l'évolution du personnage soit dans sa vie aux côtés des Indiens Shuars, soit dans sa découverte et son appréciation de la lecture.
Au fil du récit, le vieux développe une passion pour les romans, les romans d'amour. Il découvre ainsi, grâce à ses livres, ce qu'est le vrai amour, celui qui fait souffrir. Cette histoire est vraiment bien illustrée et l'on y sent l'omniprésence de la nature. J'ai particulièrement apprécié cet attachement qui lie le vieux aux romans d'amour, qui lui font miroiter que l'amour est plus beau et plus complexe que l'acte sexuel en soi. Que l'amour implique des émotions changeantes mais toujours marquées d'une grande intensité. Le personnage du vieux est très attachant et c'est partagé entre la chasse et sa passion pour les romans qu'il nous dévoile son coin de pays, l'Amazonie.
Très bon livre!
Les éditions
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Le vieux qui lisait des romans d'amour [Texte imprimé] Luis Sepúlveda trad. de l'espagnol (Chili) par François Maspéro
de Sepúlveda, Luis Maspero, François (Traducteur)
Métailié / Bibliothèque hispano-américaine.
ISBN : 9782864241270 ; 14,50 € ; 22/04/1992 ; 130 p. ; Broché -
Le vieux qui lisait des romans d'amour [Texte imprimé], roman Luis Sepúlveda trad. de l'espagnol (Chili) par François Maspero
de Sepúlveda, Luis Maspero, François (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020239301 ; 5,90 € ; 01/01/1997 ; 120 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (50)
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Un roman divisé avec une moitié tellement attachante !
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 24 octobre 2024
Il aimait quand l'amour terminait bien sa course, quand, malgré les douleurs, il avait la ressource pour que les deux amants s'unissent dans la joie. Mais il n'en était rien pour cette histoire-là. Comme la vie est loin d'être douce aux émois ! Lui-même l'avait vu quand elle s'envola ; elle, qu'il avait aimée ; elle, qu'il avait chérie ; elle, qu'il a retrouvée au plus profond des nuits ; eux, que son œil patient, rêveur cherche toujours dans les remous encrés de ses romans d'amour.
Lui était l'ocelot vivant, agonisant ; seul, sur le sable blanc où elle n'était plus. Et lui vivait la vie qu'à deux ils n'ont pas eu dans chaque ventre rond que contaient ses romans.
J'ai vraiment adoré tout ce qui concernait la lecture des livres vue naïvement. C’est un nouveau venu, un tout petit enfant qui découvre le livre, et cela m’a touché. Qu’importe que le vieux les lisent de travers, en déforme le sens par l’imagination ! Il importe surtout qu’il vive une passion au-delà des discours des universitaires.
Par contre, je l’avoue, j’étais indifférent pour tout ce qui touchait au lieu, à la forêt. C’était une autre histoire, un deuxième roman par lequel je me suis moins senti concerné. Il avait quelque chose d’expédié, bâclé, de mal lié avec tous ces romans d’amour. L’ensemble souffre donc d’un manque d’unité.
J’en garde ce que j’aime et oublie les détours.
Honte aux chasseurs idiots
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 27 juillet 2023
Ce jaguar femelle à qui un « gringo » un chasseur américain a tué les petits se venge contre tous les humains .
« Le vieux » comme on l’appelle dans le livre et qui aime lire les romans d’amour sait que la vengeance de cette femelle jaguar sera terrible.
Donc la seule alternative c’est de l’éliminer mais elle a plus d’un tour dans son sac et possède une patience à toute épreuve .
La connaissance de la jungle de « ce vieux » en fait la seule personne à exécuter ce travail
Belle ode à la nature sauvage de l’Amazonie et honte aux chasseurs idiots
Dépaysant
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 13 avril 2022
Grand plaisir de lecture associé au plaisir de découvrir qu’il me reste à lire de nombreuses pépites trente ans après leurs parutions.
Merci à CL et mes amis céliens.
Sur ma faim
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 21 juin 2020
Pour le contenu, le sujet, c'est plus difficile à cerner. Le côté positif est que l'on découvre ce mode de vie éloigné géographiquement de la société que nous connaissons mais, malgré son éloignement, soumis aux vicissitudes administratives.
Pour l'intention de l'auteur, c'est plus difficile à cerner. Conte moral ? Il n'en a pas la structure. Fable ? Si morale il y a, elle n'est pas exprimée.
Conte philosophique ? Difficile de saisir le sens de cette philosophie.
Plutôt la narration d'une vie qu'il faut prendre sans autre recherche d'intention mais à prendre avec les résonnements que cette lecture aura par rapport au vécu personnel.
Un livre qui se lit plutôt avec plaisir en suivant le déroulement de l'histoire mais dont, une fois la dernière page tournée on se dit "Oui et alors ?". Faut-il le lire avec un esprit de polar ?
Je reste sur ma faim.
Fable amazonienne
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 7 juin 2018
Beau par nature
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 29 octobre 2014
Luis Sepulveda crée dans cet ouvrage, en peu de pages, des personnages riches, une histoire entrainante et le tout en faisant passer des idées qui font réfléchir sur l'homme, sa place dans la nature et le sort qu'il réserve à celle-ci.
Le principal héros de cette histoire c'est l'Amazonie et sa force que l'homme subit, supporte et accompagne dans un combat féroce.
Au fur et à mesure des pages, on ne sait plus qui est l'ennemi de qui, entre la forêt, les autres hommes, les autres civilisations, le fauve qui rôde...
En toujours en filigrane, le simple et puissant plaisir de voir des mots former des phrases dans un livre...
Un beau message et une belle histoire
Une belle histoire, une friandise
Critique de Maufrigneuse (Saulieu, Bourgogne, Inscrit le 1 novembre 2010, 35 ans) - 12 septembre 2013
Il faut toutefois admettre qu'il ne s'agit pas d'un monument de la littérature. Tout y est un peu facile : certains protagonistes sont caricaturaux, le style est commun et la thèse principale est convenue (peut-être moins en 1992, date de sortie du roman et du sommet de la Terre à Rio).
Certaines scènes sont en revanche de véritable chefs d’œuvre, je pense principalement à celles de l'arracheur de dent et surtout à ce temps de lecture partagé au beau milieu de la nuit et de la forêt, dans l'angoisse du danger qui rode.
Ce court roman est une friandise dont il serait bien dommage de se priver.
Vie simple en Amazonie et rêve d’amour
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 11 août 2013
Le livre nous explique aussi les façons de vivre des tribus shuars, repoussées de plus en plus à l’intérieur de l’Amazonie et chez qui il a vécu de longs moments. En anthropologue, on voit comment cet homme s’est fait apprécier et a appris à prélever de quoi survivre, en mâchant lentement pour rassasier son corps sans produire de graisse superflue. Il constate qu’ils ignorent le baiser et que les femmes font l’amour accroupi. Il indique que les anciens boivent rituellement lors d’une grande fête lorsqu’ils comprennent qu’ils doivent mourir. Ils sont alors conduits dans une cabane et enduits de miel. Le lendemain, on vient récupérer les os nettoyés par les fourmis.
Il y a aussi un récit de chasseurs américains qui ont abattu une panthère mâle et ses petits et dont la femelle rode et tue l’un d’eux, puis des chercheurs d’or. Le vieil homme qui sait pister dans la forêt sera contraint de chercher l’animal car il a bâti sa cabane sur un territoire près du fleuve qui appartient à l’État.
IF-0813-4076
Livre sud-américain
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 17 avril 2013
Cent pages en Amazonie
Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 20 mars 2013
Ce roman ne se lâche pas, se lit d’une traite et file tant de métaphores que sa polymorphie en fait une œuvre bien plus complexe qu’il n’y parait.
Un très belle histoire
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 12 mars 2013
Un livre qui dénonce la nature humaine, cette cruauté et brutalité humaine comme le montre et le résume ce dernier passage du livre "Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."
Oeil pour oeil...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 2 mars 2013
La loi de la Jungle, c'est ce que je retiendrai de ce livre en ayant lu l'histoire d'Antonio José Bolivar. Victime à son arrivée de cette jungle impitoyable, il saura s'y adapter et écouter les enseignements des Shuars, sans toutefois devenir un des leurs, mais "être comme eux". Cette expérience acquise auprès d'eux en fera un homme aguerri, de confiance, auquel on s'adressera en cas de danger de cette nature hostile. Et pour oublier ces atrocités, cette vie impitoyable, il lira...
Des romans d'amour, de préférence, l'amour sur lequel il s'interroge, celui qui fait souffrir...
Alors on verra le guerrier, le traqueur de serpents, le chasseur de fauves s'émouvoir et laisser les mots adoucir son âme...
Amazonie , mon amour !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 27 août 2012
Antonio José Bolivar Prano est un vieil ermite, retiré dans le village d'El Idilio .
Les circonstances de la vie et le vaste plan de colonisation de l'Amazonie soutenu par les autorités équatoriennes l'ont conduit à tenter sa chance dans ces régions inhospitalières et à en tomber éperdument amoureux.
Epris de cette liberté nouvelle et l'insolente explosition de vie animale et végétale.
A la rencontre de l'essence même de la vie; éduqué par les Shuars- hommes à moitié nus, aux parures multicolores -
La découverte de plusieurs corps mutilés, éviscérés et lacérés va provoquer l'émoi au village et contraindre le maire à mener une expédition pour débusquer le tueur, une femelle jaguar.
Un court roman (120 pages ) pour dénoncer la Mafia des destructeurs aveugles de la forêt-continent ; l'Amazonie, le poumon de la planète.
Sous couvert du " progrès ", ce sont des hommes et leur culture qui disparaissent.
L'avidité croissante des colons, des chercheurs d'or et d'émeraude, des gringos venus des installations pétrolières.
Le combat de la Nature face au roi dollar est inégal.
"Tout cela pour édifier l'oeuvre maîtresse de l'Homme civilisé: le désert !"
J'ai beaucoup aimé ce livre où l'histoire est anecdotique mais dans lequel les messages sont forts.
La nature magnifiée dans sa beauté virginale et sa cruauté implacable.
" Ce Jaguar; une bête superbe, une beauté, un chef-d'oeuvre de grâce impossible à reproduire même en imagination ".
La littérature comme porte de sortie :
"Ses romans d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes " .
Très agréable moment de lecture .
Minoritaire?
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 26 août 2012
À lire, si on veut lire un roman sympathique, prônant l'écologie et se passant dans une jungle, hostile par définition.
Un gentil roman pour ados …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 23 juin 2012
Tandis que rôde alentour un dangereux léopard qui a déjà fait des victimes parmi la population du village, c’est avec jubilation qu’Antonio passe d’un total analphabétisme au lent déchiffrage de textes de journaux et de romans d’amour qui le font rêver et pleurer tout en l’arrachant à son quotidien de grande misère.
Pour rassurer sa population, le caricatural maire du village, gros et suant, investit notre héros d’une mission de salubrité collective : celle de pister le fauve et de le tuer …
Le jeu de cache-cache entre l’homme et la bête est particulièrement bien rendu dans ce très court roman qui, le temps de 130 pages, nous extrait de notre confortable position de citadin occidental pour nous projeter dans la brousse amazonienne dense et humide, bruyante et violemment inhospitalière.
En cinq mots, un gentil roman pour ados !
ah la nature!!!
Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 27 ans) - 12 février 2012
C'est une belle histoire qui convient aux romantiques, aux aventuriers et à ceux qui aiment la nature.
Un roman limpide
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 28 novembre 2011
Jolie fable
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 19 septembre 2011
Ode à la nature, fable écologiste, voilà comment ce court roman est décrit. Un texte optimiste qui est un véritable conte moral que chacun devrait lire, toutes générations confondues. Poétique, drôle et touchante, cette lecture réjouissante peut certes paraître simpliste et manichéenne, mais je vous conseille de suivre les traces de ce vieux sage dont la philosophie de vie est propre à rendre le lecteur souriant et de bonne humeur.
la lecture comme moyen de survie
Critique de Augustus (, Inscrit le 6 juillet 2011, 58 ans) - 16 juillet 2011
Fascinant !
Critique de Ulrich (avignon, Inscrit le 29 septembre 2004, 49 ans) - 3 juillet 2011
J’avais toujours eu un à priori. Je n’arrivais pas à ouvrir mon premier Sépulvéda. Ne me demandez pas pourquoi ? Je ne saurais pas vous le dire…Mais voilà, le temps, des conseils répétés et j’ouvre enfin ce grand auteur Chilien. Tant qu’à faire, j’ai pris le plus connu. Fabuleux, prodigieux, merveilleux. Il y a du Hemingway dans ce roman. J’en frissonne encore. L’histoire est fabuleuse. Elle nous interroge sur nos rapports à la nature, sur les débuts de la dévastation amazonienne, sur le sens de la vie, sur la survie, sur la domination de l’homme par l’homme. L’écriture est tout aussi époustouflante et maîtrisée. Quelle puissance dans les descriptions ! Chaque mot a sa juste place. Court, il se dévore. Il entre sans conteste dans la rubrique de ces livres qui résonneront encore bien longtemps dans mon esprit.
Sans aucun doute le plus beau livre de ce genre écrit ces 20 dernières années !!!!!!!!
Critique de Adamlog (, Inscrit le 25 juin 2011, 25 ans) - 25 juin 2011
Personnellement, je l'ai lu en une journée.
Les descriptions crues des cadavres que le félin laisse derrière lui sont déconcertantes tout simplement parce qu'elles décrivent avec limpidité et précision ce qui est, dans d'autres livres, laissé dans l'obscurité.
De plus, le caractère extrêmement original d'Antonio ajoute une pointe de mystère à ce livre.
Je n'ai qu'un mot pour ce livre :
RENVERSANT !!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce livre est le plus beau livre que j'ai lu jusqu'ici
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 23 juin 2011
Le roman est écrit avec une telle finesse, d'une telle beauté.
Sepùlveda décris l'Amazonie avec une telle précision que cette endroit devient au fil de la lecture mon second habitat.
Et quel merveilleux personnage sentimental cet Antonio José Bolivar.
Une lecture Merveilleusement Magistrale.
Eblouissant !!
Critique de LaCritiqueuse (, Inscrite le 14 avril 2011, 35 ans) - 6 mai 2011
Lisez-le, c’est un pur régal !
Plein de Poésie
Critique de Oursblanc (, Inscrit le 21 janvier 2011, 29 ans) - 25 janvier 2011
On se croirait dans la jungle!
Lu il y a bon nombre d'années et je m'en souviens à peine
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 12 août 2010
Un roman d'amour ?
Critique de Cloclo (, Inscrite le 30 novembre 2009, 41 ans) - 30 novembre 2009
une véritable découverte
Critique de Geparijo2 (, Inscrite le 26 avril 2009, 61 ans) - 26 avril 2009
Un naturel qui transcende
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 26 avril 2009
Mon avis : Une écriture pleine de charme, à la fois caressante comme de l'eau sur un feuillage et instinctive comme la nature sauvage d'une jungle trop humide. Les personnages sont savoureux et j'aurais souhaité vivre davantage en leur présence. Bien que le roman, après réflexion, soit parfait en frais d'équilibre, mon senti aurait aimé continuer. Mais comment passer à côté d’une nature si belle, si pénétrante ? Je ne suis habituellement pas attiré par la littérature aussi éloignée de moi, mais Sepuldeva, sans le savoir, s'est fait un nouveau lecteur !
Un conte intéressant...
Critique de Pourpre (, Inscrite le 13 janvier 2009, 44 ans) - 13 janvier 2009
L'écriture est agréable et l'on se laisse porter volontiers dans ce roman exotique et coloré.
Il me laisse cependant un sentiment d'inachevé, quelquechose de manquant qui en aurait fait un très bon livre, je l'ai trouvé un peu "court", au sens propre comme au figuré.
Evadez-vous vers d'autres cieux
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 3 janvier 2009
Le style est proche de celui des romans de gare, ce qui convient au profil du citadin stressé qui lit peu de livres, mais qui souhaite retrouver les petites anecdotes crues qu'il voit régulièrement dans les faits divers journalistiques, transposées toutefois dans un décor plus "exotique".
Pour ma part, attiré par un quatrième de couverture mettant en avant un certain romantisme et la découverte de l'Amazonie, je fus vraiment très déçu. Ne vous laissez pas abuser par ce titre : il n'y a ni romantisme, ni évasion littéraire, et le rapport à la nature se résume à s'entretuer !
Un roman magique
Critique de Fanyoun06 (, Inscrite le 19 août 2008, 55 ans) - 1 septembre 2008
Pour les personnes, dont je suis, qui ne connaissent l'Amazonie qu'au travers de leur imagination (voire de leur TV), les odeurs, les couleurs, l'humidité, la chaleur équatoriale nous enveloppent page à page, mot par mot. Antonio José Bolivar est involontairement le lien entre deux civilisations, l'une dite primitive, vivant en communion avec la nature, l'autre civilisée : les européens colonisateurs. Le combat de l'homme contre l'homme y est fortement présent.
Vieux sage ou vieux fou, l'homme connaît la forêt comme sa poche et le meurtre d'un colon va l'amener à pourchasser un jaguar, escorté du maire du petit village et d'autres. Seul ensuite, il poursuit la traque et un duel "un contre un" s'engage alors avec l'animal. Ce combat inévitable mais ô combien respectueux m'a rappelé un certain Hemingway et son "Vieil homme et la mer". Etrange parabole que la victoire dans la défaite...
Ce n'est certes pas le roman du siècle, ni même peut-être un chef-d'oeuvre. Mais la qualité d'écriture certaine et les thèmes développés malheureusement très actuels font que "Le vieux qui lisait des romans d'amour" est un roman qu'il faut avoir lu.
C'est un roman touchant, magique. C'est un roman d'amour.
Voilà un vieux qui a trouvé une bonne raison pour lire
Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 9 août 2008
Sans avoir l'air d'y toucher, il parvient rapidement à nous passionner, ce que j'ai fait. C'est le genre de livre que l'on commence et que l'on veut rapidement terminer.
Moi, je le recommande et et dès le début, on est plongé dans l'étrange avec ce pari où le type se fait arracher toutes les dents.
un conte initiatique
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 50 ans) - 9 juin 2008
quel plaisir à lire, tant de couleurs, de bruits, d'eau, de bêtes rampantes et grouillantes. c'est un véritable enchantement, même si l'auteur tombe un peu dans la facilité du bon sauvage et du méchant blanc ! outre le coté crypto-new-age à la sauce coelho/schmitt, j'en recommande vivement la lecture à tous et plus particulièrement à ceux qui n'aiment pas trop lire.
La nature et l'homme
Critique de AntigoneCH (La Roche sur Yon, Inscrite le 19 octobre 2007, 51 ans) - 21 octobre 2007
Magnifique
Critique de Loutarwen (NANTES, Inscrite le 1 mars 2007, 40 ans) - 26 juillet 2007
Le style du roman m'a un peu fait penser au style de Paulo Coelho, c'est l'histoire d'une quête, la quête de soi-même. On y retrouve également beaucoup de sacré: les rites des indiens Shuars, la nature qui domine les hommes,... Le livre peut sembler court et pourtant l'histoire est vraiment intense.
Un roman à lire absolument.
Sans plus
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 10 août 2006
Aventures dans la jungle amazonienne
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 10 août 2006
Un livre que j'ai lu avec grand plaisir et que j'aurais aimé plus long afin de rester plus longtemps en compagnie des personnages et les voir vivre plus d'aventures. Le côté écologiste ressort nettement surtout quand l'auteur décrit les ravages de l'être humain sur la forêt qu'il est en train de transformer en désert. Mais sans conteste, l'auteur rend hommage à la lecture qui console de la réalité barbare que vivent certaines personnes placées dans des situations plus ou moins heureuses. Certains passages sont hilarants et d'autres répugnants surtout les descriptions de cadavres. Le livre donne une bonne idée des conditions de vie difficiles d'un petit village isolé dans la jungle que la civilisation a du mal à rejoindre.
Le roman est remarquable pour son atmosphère de jungle étouffante et grouillante de vie et de dangers à chaque tournant. Et la moiteur du vent, la chaleur torride, on peut presque les sentir tellement c'est bien décrit. Ce livre vaut le détour mais il est beaucoup trop court et c'est dommage.
La jeune qui lisait ce roman... encore et encore
Critique de Tezca (, Inscrite le 10 mars 2006, 48 ans) - 14 mai 2006
Parce que je suis chaque fois transportée. « Le vieux » n’est à mon sens pas un roman écologique, il est bien plus. Au travers de ces pages, c’est notre condition d’homme qui se dessine ; à nous ensuite de méditer les problématiques soulevées en filigrane par Sepulveda : l’écologie certes, l’homme face à ses racines, son rapport au monde sauvage, l’amour, mais au-delà encore l’absurdité de ce monde, l’élitisme culturel à l’occidentale qui semble finalement bien désuet au regard de ce que nous apprend José Bolivar -qui oserait dire que ce fan d’Arlequin semi-analphabète est un inculte ? On sourit de sa naïveté, on s’incline devant son savoir. Ce roman remet les pendules à l’heure.
La simplicité stylistique pose les jalons : ici, pas d’artifice, pas de superficiel ; c’est du brut, c’est frais, profond.
beau moment
Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 25 février 2006
Le vieux qui nous a fait lire un superbe roman!
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 30 décembre 2005
A la fin, laissé seul face à lui-même par ses équipiers, dans la forêt, il traquera la bête...jusqu'à la mort, de l'un ou de l'autre.
Un superbe roman, une ode à la forêt, au respect de Dame Nature, plein de poésie, rythmé, contre la déforestation, et pour l'attention due a cette splendeur qu'est la forêt, et qui malgré tout fait que nous, humains, respirons. A lire, sans préjugés, ni par rapport au titre, ni par rapport au thème!
une merveille
Critique de Hermion (villeurbanne, Inscrite le 3 août 2005, 36 ans) - 6 novembre 2005
Livre à lire absolument.
Sans plus...
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 24 juillet 2005
Beau à lire
Critique de Toundra (Paris, Inscrite le 16 février 2005, 34 ans) - 13 mars 2005
J'ai beaucoup aimé l'histoire du vieil homme, les passages dans la forêt et l'humour de ce livre.
A lire.
Le vieux contre les hommes
Critique de Aktiana (, Inscrite le 13 mars 2005, 39 ans) - 13 mars 2005
Sepúlveda donne à ce roman une poésie qui m'a ému aux larmes, à travers el viejo ( le vieux ) et sa vision des hommes, de l'amazonie et de la cohabitation entre eux.
Les images sont simples mais fortes, un livre que je garde dans mon coeur.
Je conseille à chacun de le lire. En espagnol pour ceux qui peuvent :D
Est-ce un conte?
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 23 février 2005
C'est une belle histoire, avec des notes d'humour plaisantes et de superbes descriptions d'une forêt meurtrie qu'il faut absolument considérer comme une entité à part entière qui a droit au respect, comme nous l'exigeons pour nous-même. La dédicace à Chico Mendès rappelle que la nature ne représente pas grand chose aux yeux des spéculateurs et le contenu du récit nous laisse constater que l'homme sera toujours le plus faible. Une leçon d'humilité?
Chico Mendès
Critique de Malou (Rennes, Inscrite le 26 août 2004, 40 ans) - 27 août 2004
Symbiose
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 1 juillet 2004
Trésor à partager
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 22 janvier 2004
Un peu plus d'écologie ne ferait pas de mal...
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 11 mai 2003
Un merveilleux conte
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 7 septembre 2001
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