La promesse de l'aube de Romain Gary
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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Que dire devant tant de beauté
"La Promesse de l'aube" est un récit autobiographique. Romain Gary raconte son enfance en Pologne, son adolescence à Nice, ses années estudiantines à Paris, son combat lors de la seconde guerre mondiale.
Le personnage central de ce récit, c'est la mère de Romain Gary. Cette mère à l'amour débordant a toujours su que son fils serait quelqu'un. Elle a imaginé pour lui les carrières les plus folles : musicien, chanteur d'opéra, peintre. Devant les échecs successifs, elle se décide pour la carrière diplomatique et littéraire. Et vous savez quoi? Romain Gary est devenu ambassadeur et écrivain!
A la fin de son existence, Romain Gary écrit un livre précieux et rare. L'histoire d'un homme qui a décidé de faire de sa vie une oeuvre d'art pour rendre justice à celle qu'il a tant aimée.
Dans un style limpide et d'une grande pureté, Romain Gary écrit une véritable ode à sa mère. Mais il parle aussi de ses amours, de ses amis morts à la guerre, de sa lutte pour un monde plus juste. Au fil des pages, on passe du rire au larmes avec un plaisir grandissant.
Un livre sur la solitude de l'homme face à son destin, sur la beauté du monde, sur l'importance de la lutte pour la justice et pour un monde meilleur. Romain Gary nous communique ainsi son enthousiasme débordant pour la vie. Etonnant pour un homme qui s'est suicidé peu après l'édition définitive de ce livre.
Certains d'entre vous feront probablement de "la Promesse de l'aube" leur livre de chevet. Quant à moi, je me vous quitte car je dois aller lire les oeuvres complètes de Romain Gary.
Les éditions
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La Promesse de l'aube [Texte imprimé] Romain Gary
de Gary, Romain
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070363735 ; 8,60 € ; 26/04/1973 ; 390 p. ; Poche -
La promesse de l'aube
de Gary, Romain
Gallimard / Ecoutez lire
ISBN : 9782070144181 ; 24,90 € ; 25/04/2014 ; Broché -
La promesse de l'aube [Texte imprimé] Romain Gary dossier et notes réalisés par Olivier Rocheteau lecture d'images par Stéphanie Cochet
de Gary, Romain Cochet, Stéphanie (Collaborateur) Rocheteau, Olivier (Editeur scientifique)
Gallimard / Folioplus classiques
ISBN : 9782070396566 ; 9,20 € ; 18/06/2009 ; 496 p. ; Poche -
La promesse de l'aube [Texte imprimé], première partie Romain Gary dossier par Antonia Maestrali
de Gary, Romain Maestrali, Antonia (Editeur scientifique)
Gallimard / Folio+ collège
ISBN : 9782072735738 ; 5,90 € ; 19/10/2017 ; 240 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (30)
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Tendresse et humour, dans un style superbe
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 17 novembre 2024
un des chefs-d'oeuvre de la littérature
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 12 février 2021
Si vous voulez passer un bon moment de lecture où seront évoquées la figure de Gary et les libertés qu'il a prises avec la réalité, ainsi que sur l'influence de cet auteur sur la génération des jeunes auteurs je vous encourage à lire le drôle et distrayant " UN CERTAIN M PIEKIELNY" de Désérable.
Un mot sur le film d'Eric Barbier qui est vraiment bien, à l'exception du choix de Pierre Niney.pour jouer le rôle de Gary. La présence physique et le calme caractérisaient Gary, Niney est frêle et tout en nervosité.
D'autres auteurs ont écrit des romans autobiographiques très différents les uns des autres mais qui contiennent la même force : "Le premier homme" Camus, "Mémoires sauvées du vent" Brautigan ou "Si c'est un homme" de Primo Levi.
Vous l'avez compris, si vous ne l'avez pas lu, précipitez-vous! Je mets 10 étoiles!
une mère castratrice
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 11 avril 2016
Je me pencherai sur le fond.
C’est vrai que Romain Gary est né en 1914, époque où la vision de la femme n’était pas celle d’aujourd’hui. Tout d’abord, il est élevé par une mère qui encourage son fils à rencontrer des prostituées – elle a tellement peur qu’il ne soit pas un « vrai » homme- . Cette conception implique qu’il existe deux sortes de femmes, celles qu’on présente au grand jour et celles de seconde zone.
Dans cette autobiographie, on perçoit déjà que l’auteur aura des problèmes dans ses relations amoureuses au vu de la manière dont il perçoit les femmes. Selon sa vision, les femmes préfèrent les machos, ceux qui les font souffrir, comme sa mère a souffert pour un homme qu’elle aime encore et qui l’a abandonnée dès l’enfant conçu.
Son amie suédoise le trompe avec un autre, ses autres relations amoureuses se terminent mal. Dans sa vie privée, il provoquera en duel l’amant de sa femme, bref, on se demande si cette mère castratrice qui voulait tellement le bien de son fils, à savoir devenir un Français célèbre, écrivain, diplomate, toutes choses qu’il obtiendra sur les conseils de sa mère, mais n’est-elle pas la responsable d’une vie amoureuse désastreuse qui le mènera finalement au suicide.
Attachant
Critique de Ussopu3000 (, Inscrit le 6 décembre 2015, 23 ans) - 6 décembre 2015
De plus, les personnages sont pour la plupart originaux, presque ridicules, ce qui donne un aspect parfois très comique.
Cependant, je crois être passé à côté de ce que l'auteur essaye de dire à cause de ça.
Je ne sais pas si je recommanderais ce livre, parce qu'il y a franchement mieux venant de Romain Gary, mais ça ne l'empêche pas d'être bon et à la portée de tous.
Une excellente autobiographie
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 12 août 2015
Dès le départ l'auteur met le lecteur en confiance, le style est élégant tout en restant accessible. La prose est belle et la lecture agréable. Il se dégage de ce roman de l'humour, de la tendresse, de l'intelligence, beaucoup de sensibilité. D'ailleurs j'ai été vraiment surpris car je ne m'attendais pas à un roman si profondément humain. C'est tout simplement pour moi la meilleure autobiographie que j'ai eu entre les mains.
J'ai été touché par ce roman d'une vie, passé du statut de réfugié en Pologne à celui d'ambassadeur de France comme l'avait si bien prophétisé sa mère. D'ailleurs comment ne pas l'évoquer, car là réside l'autre fait majeur du roman : le personnage de la mère. En effet, bien au delà de l'autobiographie classique, La promesse de l'aube, cette promesse de réussite faite à sa mère, est une lettre d'amour à une femme, la mère de l'auteur, qui ne cessera jamais d'être au côté de son fils, jusque dans ses pensées, le poussant à devenir quelqu'un, une sorte de personnage romanesque guidé par son amour d'une France rêvée et idéalisée.
Un très beau roman qui m'a donné envie de lire les autres œuvres du romancier au double Goncourt.
Mourir de soif auprès de chaque fontaine
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 29 juillet 2014
Pour ceux que le thème de l'amour maternel, certes maintes fois abordé, ne rebute pas, cette fiction auto-biographique de Romain Gary est un incontournable. Amour filial aussi, amour passionné, inconditionnel, aux limites du pathologique, mais entier et inaliénable.
D'une enfance à Wilno (actuelle Lituanie) à l'adolescence à Nice, c'est la dentelle d'une relation qui s'installe, c'est l'ode à la Mère, cette artiste refoulée, prise par le flux et le reflux de la vie. Mère qui projette en permanence sur lui les attentes les plus folles, ne doutant jamais des stupéfiantes capacités d'un fils qu'elle modèle, encourage, pousse et pousse encore, ne lui évitant pas les pires humiliations lorsque le rêve rencontre la réalité avec brutalité. Tu seras musicien, danseur, peintre, ambassadeur… écrivain. Et voulant guérir les douleurs, les ratés de l'existence maternelle, Gary fera tout son possible pour être ce qu'elle espère de lui.
Longue évocation de la guerre, de la distance, de ces élans héroïques aux accents fratricides qui laisseront Gary sensible aux "états d'âme" de la moindre créature vivante. Mort frôlée et pourtant déjouée, la vie ne pouvant lui être ôtée tant que réparation n'est pas faite : accomplir ce que sa mère espère et, par-delà, lui permettre de vivre à travers lui. Être sa procuration existentielle, cette entité tenue fébrilement par un cordon ombilical invisible. Ce roman se termine par la mort de sa mère et, là-encore, toutes les nuances de cette relation si singulière nous sont soufflées sauvagement au visage.
De cette grande capacité d'observation de lui-même, que d'aucuns qualifieront d'égocentrisme avancé, Gary ressort une succession d'images et d'analyses délicates, sans concession, de celui qu'il fut, de celui qu'il s'imagina être. La mère comme une partie de lui, guidant ses gestes, indissociables de ses choix et de ses amours. De ses besoins. De son jusqu'au-boutisme et de sa lutte permanente pour gravir les échelons menant vers le ciel de ses idéaux.
Gallimard propose une splendide version audio lue par Hervé Pierre, dont la voix rauque et charismatique fait résonner le récit d'une puissance minérale. Onze heures d'écoute, d'une fluidité incroyable : voilà qui devrait permettre à ceux que les quelques longueurs de ce roman effraient un peu, de découvrir ce livre mémorable et fort, qui vous suit encore bien après le point final.
Très beau et intense !
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 29 juin 2014
Gary a la capacité de nous émouvoir, de nous faire rire ou sourire et de nous faire réfléchir dans un seul et même paragraphe. Le tout avec un style volontairement outré qui me plait beaucoup.
La raison pour laquelle j'ai enlevé un demi-point, c'est que l'accumulation d'aventures finit par faire "too-much" et n'ajoute rien aux propos de l'auteur sur la violence et l'incohérence du monde, sur l"amour total de sa mère et sur ses effets bénéfiques mais aussi négatifs, sur sa philosophie de vie.
A cet égard, l'accumulation de morts autour de lui dans l'aviation des forces françaises libres, son mariage "curieux" avec une jeune fille indigène mineure, et sa (relative) indifférence (quoiqu'il s'en défende) pour le sort de ces personnages vient presque atténuer le propos (à moins que ce ne soit qu'une une façon supplémentaire et indirecte de démontrer les faiblesses de l'homme...).
Un excellent moment de lecture cependant à recommander absolument !
L'abîme n'a pas de fond.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 22 mai 2014
Il me semblait que c'était celui qu'il fallait lire avant les autres. La suite dira si j'ai eu raison !
Le livre en lui même dépeint cet amour tentaculaire entre mère et fils. Ils fusionnent jusque dans l'absence. C'est écrit juste, avec humour et dérision.
Donc je pense que l'approche de l'auteur est largement réussie, il se présente comme un acteur sur un scène.
Un excellent livre, pas démodé pour un sou
folie d'amour
Critique de Mine2 (, Inscrite le 11 octobre 2013, 64 ans) - 3 mai 2014
avis mitigé
Critique de Emma02 (, Inscrite le 16 février 2011, 30 ans) - 7 mars 2011
Bof
Critique de Sasha (, Inscrite le 17 février 2011, 54 ans) - 17 février 2011
c'est nul
Critique de Mat007 (, Inscrit le 17 février 2011, 31 ans) - 17 février 2011
La mère et le fils
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 3 janvier 2011
Ce livre m'a rappelé certaines lectures: par exemple "Tu m'appelles en arrivant !" de Patrick Sébastien où l'on retrouve un rapport identique entre une mère qui l'élève seule et qui a un caractère bien trempé et qui l'empêchera à plusieurs reprises de sombrer dans la délinquance ou de se perdre dans son métier, assez similaire au destin de Romain Gary dont la mère fera tous les sacrifices pour que son fils ne manque de rien et suive la voie qu'elle a tracée pour lui.
Le style de Gary et sa manière de se raconter m'ont beaucoup fait penser au "Mes mémoires" d'Alexandre Dumas. La verve de Dumas à raconter ses souvenirs en les arrangeant un peu et le fait que Dumas ait aussi pris les armes à une époque critique de la France le rapprochent de Gary qui lui choisira de suivre de Gaulle. L'amour qu'ils ont pour leur mère les rapproche également.
Un excellent livre, de toute façon quand un écrivain parle de sa mère, que ce soit de manière positive ou négative, Hervé Bazin, donne toujours (selon mon expérience de lecteur) une grande oeuvre, "la promesse de l'aube" est un exemple qui confirme la règle. "On revient toujours pleurer sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné".
Une mère, un fils
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 14 décembre 2010
J'ai bien aimé l'écriture de Gary et sa pointe d'humour, un bon moment de lecture.
Un amour éternel
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 25 août 2010
Si la partie concernant l'enfance de l'auteur n'a guère représenté qu'un intérêt littéraire, j'ai été littéralement happée par son récit de la guerre, où l'on perçoit la grande sensibilité de l'auteur, une tristesse sous-jacente, malgré les brillantes touches d'humour dont Romain Gary parsème son œuvre.
L'histoire d'un amour inconditionnel d'un fils pour une mère usante, excessive, harcelante, mais tellement aimante qu'il ne pourra jamais donner autant à une autre femme.
En dépit d'un premier tiers comportant de nombreuses longueurs, cette autobiographie reste d'une grande qualité, se faisant tour à tour amusante ou émouvante, toujours fine et souvent percutante.
Pour l’amour d’une mère
Critique de Grégoire M (Grenoble, Inscrit le 20 septembre 2009, 49 ans) - 1 août 2010
Un livre plein d’humour dans la description du personnage excessif et hors norme de la mère, sur ses combines et les situations souvent humiliantes dans lesquelles elle place son fils. Un peu trop pittoresque à mon goût.
3 étoiles !
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 23 juillet 2010
merci Germain
Critique de Cstl (, Inscrite le 9 septembre 2008, 53 ans) - 24 septembre 2008
Mon commentaire rejoint celui de Rcapdeco : que c'est mou!
Romain Gary est tout de même aussi sauvé par l'humour qu'il distille au fil des pages.
Je me lance ce soir dans "la vie devant soi".
Sublime autant qu'attachant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 10 septembre 2006
Ceci est corroboré par la troisième partie sur la guerre et la résistance.
Le style est sobre et efficace, le ton toujours juste, réaliste et un brin humoristique, jamais larmoyant, ce qui eût été insupportable.
J'ai passé de bons moments, notamment dans le train, avec.
Commencé à Nantes le 31 août, fini de lire ce matin-même à Paris. Et oui, je bosse, mon rythme de lectures va un peu s'amoindrir...
Autobio
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 31 janvier 2006
Disons le tout net, R. Gary n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Aux premiers passages du livre, R. Gary est encore en Russie, où il est né, élevé par sa mère, seule. Précisons qu’il s’agit d’une mère juive qui semble rassembler sur sa tête tous les poncifs de mère castratrice qu’on attribue aux mères juives, justement.
Cette mère là, il semble très vite prendre conscience qu’elle l’aura tant aimé qu’aucune autre femme ne parviendra à la dépasser, voire l’égaler.
De Russie, la mère et le fils arrivent en Pologne, pauvres et vivant misérablement. Mais qu’à cela ne tienne, la mère a un dessein, son dessein c’est son fils, et son fils sera ambassadeur et écrivain. Et français. Car il se trouve qu’elle a fait une fixation sur la France, seul pays digne de les abriter, et dans lequel, admirable acharnement de cette mère indomptable et inconsciente, ils finissent par échouer.
Il y aura alors les études-et pour R. Gary l’obligation d’être à la hauteur, à une hauteur inhumaine- la formation d’aviateur, la guerre …
Un peu de complaisance tout de même transparait dans ce roman autobiographique mais c’est un magnifique hymne à l’amour de sa mère. Un amour castrateur, inhumain et fou. On ne choisit pas sa mère et R. Gary ne l’a pas choisie. Il a eu du mérite à survivre à son éducation « commando ».
Et puis R. Gary raconte tellement bien, avec juste ce qu’il faut de considérations annexes pour nourrir notre intelligence sans brider notre curiosité. Ca me fait penser à un destin à la Saint Ex, la mort glorieuse en moins.
Chef-d'oeuvre d'humour et d'humanité
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 19 janvier 2006
Ce livre est magnifiquement écrit, d'un style allègre et foisonnant et est parcouru d'un souffle qui ne faiblit pas : c'est le genre de livre qu'on ne ferme que difficilement. Romain Gary fait preuve d'une grande humanité, il y a toujours en arrière plan l'envie de se battre et de reculer les limites malgré la défaite finale inéluctable qui se profile derrière chaque vie humaine. En outre et surtout il possède un humour grandiose. On peut juste regretter une certaine complaisance (mais comme dit Jules la mémoire est sélective) et d'ailleurs, sous couvert d'auto-dérision, c'est parfois la condescendance des gens trop sûrs de leur succès qu'on ressent.
Superbe
Critique de Pistil (, Inscrite le 14 janvier 2006, 50 ans) - 15 janvier 2006
Très bien écrit... Mais ça ne vaut rien!
Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 19 mai 2005
Je suppose que le reste de ma prose ne sera pas lu que par les inconditionnels (il faut l'être pour aller jusqu'au bout de ce machin monotone qu'est "La Promesse de l'Aube"). mais peut-être par quelques futurs lecteurs. Ne dépassez pas le stade du projet :
- Ecriture monotone, talentueuse mais monotone. Or, ce qui fait un bon livre, c'est sa nervosité, sa fougue, pas ses jolies phrases, ses jolies métaphores, ses jolies gentillesses assénées par-ci, par-là, partout, et finalement nulle part, puisque l'auteur fait le modeste tout en ne parlant que de soi (ce qui n'est pas obligatoire, même pour un roman autobiographique)
- Si vous voulez un résumé, malgré tout, si vous êtes aussi faiblard comme lecteur que moi, que vous êtes incapable de ne pas aller au bout d'un bouquin, si nul soit-il (Les Versets sataniques exceptés, même les plus faibles natures ont un degré de soumission), en voici un : l'auteur, il a été élevé par sa maman toute seule, qui était pôôôôôvre, et même qu'elle disait qu'elle était végétarienne alors que c'était juste pour lui offrir son steak (elle est gentiiiiiiille, comme tout le monde, c'est bien connu (M. Gary, au passage, vous apprendrez à connaître les gens : ils nous emmerdent, point barre, tout est dit)). Elle est étrangère, elle se rêve la France, et elle se sacrifie pour qu'il soit bien éduqué (elle le voit comme un grand écrivain, heureusement qu'elle n'était plus là pour lire la Promesse de l'Aube). Au final, l'auteur concrétise tous les espoirs de sa maman, c'est un gentil résistant, un gentil consul, un gentil écrivain...
Mais mou...
Petit éclaircissement sur ce chef d'oeuvre
Critique de Guillaume01 (, Inscrit le 17 mai 2005, 36 ans) - 17 mai 2005
Je vous conseille toute l'oeuvre de Gary car elle est exceptionnelle dans son ensemble et particulièrement ceux signé Emil Ajar.
Cependant une petite rectification... C'est un roman autobiographique et non une autobiographie pure ce qui explique beaucoup de choses... En effet il existe une incohérence : comme vous le savez peut-être Gary et donc sa mère étaient juifs, or comment sa mère pouvait-elle écrire, à l'avance, des lettres à son fils parti au front, sans retranscrire son angoisse de la montée fulgurante de l'antisémitisme? C'est bien simple, après des recherches biographiques et des entretiens avec des biographes, il s'est avéré que finalement la mère de Gary n'avait jamais écrit une réserve de lettres comme il le décrit mais c'était bien lui qui l'avait fait au cas où il tomberait sous les balles ennemies... Le terme de roman biographique prend donc toute son importance...
P.S. si vous savez où l'on peut trouver des oeuvres qui ne sont plus éditées de Gary, vos conseils sont les bienvenus...
@+
si vous avez aimé
Critique de Tartoline (, Inscrite le 7 février 2005, 46 ans) - 7 février 2005
Aérien !
Critique de Sophi (Paris, Inscrite le 2 février 2005, 56 ans) - 7 février 2005
Indécise
Critique de Fabienne (, Inscrite le 12 septembre 2004, 46 ans) - 21 septembre 2004
Ce livre m'avait déprimé. J'ai trouvé le personnage de la mère (si envahissante) insupportable, à tel point de ne pas avoir envie continuer. (J'ai cependant dû le faire, il était au programme du bac de français).
Je me souviens aussi d'une impression de tristesse languissante, qui dure tout le long du roman, et qui m'a très vite lassée.
Cependant, après la lecture des critiques, je me dis que peut-être je devrais le relire. Avec 10 ans de plus, je serais peut être plus ouverte à l'écriture de Romain Gary. Ce jour là, il faudra que j'aie quand même beaucoup de courage pour m'y replonger.
P.S. : Ne tenez aucun compte de mes étoiles : je les ai mises parce qu'il n'y a pas le choix. Mais quelle note mettre avec un titre comme "indécise" ?
merci !
Critique de Karl glogauer (, Inscrit le 17 mai 2004, 50 ans) - 15 septembre 2004
Promesse tenue : un excellent livre
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 21 novembre 2001
Je voudrais juste préciser que Romain Gary disait lui-même qu'avant d'être une autobiographie, ce livre est un roman...
Un très grand écrivain
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 2 juillet 2001
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La promesse de l'aube de Gary comparé au Labyrinthe du monde de Yourcenar | 4 | Vda | 22 mai 2014 @ 14:18 |