Pietr le letton de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Plus normand que letton !
Je reste souvent sur ma faim avec Simenon.... En une journée, c'est avalé mais je trouve qu'il manque de profondeur, il n y a aucune psychologie... Maigret se contente d'être ce qu'il est. Pietr a un frère, ils se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, etc...
On trouve encore bien des clichés et tous les relents nauséeux des années 30, antisémitisme, peur des communistes, faible femme dont on abuse, riche américain cynique...
Bof, très bof !
Les éditions
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Pietr le Letton [Texte imprimé] Georges Simenon
de Simenon, Georges
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253142942 ; 6,20 € ; 02/01/2003 ; 191 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Fais quand même gaffe à toi, Jules !
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 16 juillet 2024
La police criminelle de Cracovie signale l’arrivée imminente en France d’un escroc international venu de l’Est et dont l’objet de la visite est de rencontrer un milliardaire américain pressenti pour devenir le banquier de criminels en tous genres. Maigret se propose de le cueillir à sa descente du train pour le prendre en filature et tenter de le coincer sur le fait. Sauf que dans les toilettes du train est retrouvé un cadavre qui répond au signalement de Pietr-le-Letton….. qui par ailleurs circule en toute liberté dans Paris. Il s’agit donc d’un sosie et le commissaire subodore très vite un drame familial.
Filant le jumeau restant à la trace, Maigret aura rarement été aussi près du cœur de l’action. Et à propos de cœur, le sien a bien failli voler en éclat sous l’effet d’une balle tirée presque à bout portant, lui causant une blessure qui aurait conduit le commun des mortels à l’hôpital, mais que lui-même juge superficielle. À ce moment-là de l’histoire, j’ai soudain été pris d’une frayeur rétrospective : à quelques millimètres près, le commissaire Maigret laissait sa peau dans l’une de ses premières enquêtes d’envergure. Et la face du roman-polar en eût été particulièrement impactée. Mais ouf, le pire n’est pas advenu et de nombreux Maigret ont suivi.
Furieux d’avoir perdu un collègue et camarade dans l’affaire, le commissaire n’entend pas la lâcher et marque son suspect à la culotte, dans un jeu du chat et de la souris dans divers hôtels parisiens et jusqu’à Fécamp où notre souris sera faite comme un rat.
Vu sa place dans la ligne du temps j’estime que la lecture de Pietr-le-Letton s’impose à tous les amateurs de la série.
Retour aux sources, avec l’homme à la pipe.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 2 septembre 2016
De plus, cette histoire de deux frères Letton essayant de se sortir de la misère par des voies pas très orthodoxes, et qui donne du fil à retordre à Maigret qui perdra dans la bataille son fidèle équipier ne manque pas de suspense dans un Paris d’antan si pittoresque… Me fait assez adhérer à ce premier Maigret .
Un premier Maigret et un premier prix !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 1 mars 2014
« Pietr-Le-letton « est le tout premier « Maigret «. Il fut écrit par Simenon en 1930. Il est – déjà ! – magnifiquement ficelé. Et c’est probablement la seule fois où Maigret se retrouve en robe de chambre avec un coupable, habillé dans la même tenue. Et, sauf erreur, la seule fois où le commissaire laisse un coupable se suicider devant lui en se tirant une balle dans la bouche. Et un des rares romans où notre ami reçoit une balle en pleine poitrine. Ambiance !
Extraits :
Certains lecteurs, du site littéraire « critique libre «, entre autre, accusent Simenon de raciste. Il ne l’était guère plus que la plupart des écrivains de sa génération et en tout cas pas de quoi lyncher notre homme. Voici donc tout d’abord quelques phrases relevées dans ce roman qu’on pourrait qualifier de « limite racistes «.
* Elle paraissait plus que les vingt-cinq ans qu’accusait le registre. Cela tenait sans doute à sa race. Comme beaucoup de Juives de son âge, elle s’était empâtée, sans perdre pourtant une certaine beauté.
* Le commissaire avisa un loqueteux : « - Voici cent sous … Va porter ce billet au flic «.
* Et il y a par-dessus le marché les Juifs qui, disséminés partout, forment néanmoins un peuple à part. (…) Et enfin tout un métissage de Juifs qui mangent de l’ail et tuent les bêtes autrement que nous.
* Chaque race a son odeur que détestent les autres races.
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- ( une manière scientifique de tuer quelqu’un) :
La serviette chloroformée d’abord qui, en vingt ou trente secondes, réduit la victime à l’impuissance. Puis cette longue aiguille que l’assassin, sans hâte, enfonce entre deux côtes, cherchant le cœur, cueillant la vie, sans bruit et sans souillure. (…) L’aiguille, qu’on introduit dans le cœur d’un homme inerte, tue scientifiquement, sans erreur possible.
- (…) recevant au visage la poussière d’eau de la fontaine qui émettait un bruit flûté.
- Et comme tous les ratés, je buvais, passant d’une période d’abattement à une période d’exaltation.
Des fondations très solides
Critique de Fredericpaul (Chereng, Inscrit le 19 mai 2013, 63 ans) - 28 juillet 2013
Il y a déjà beaucoup du Maigret "définitif" dans ce premier "Maigret", preuve que le personnage initial avait une solide consistance littéraire.
Bien sûr l'intrigue - vue de 2013 - est un peu lourde. Mais le roman a été écrit en 1930 et il devait être à cette époque nécessaire d'inclure dans un "roman de gare" du sensationnel.
Pour le style, ce n'est pas du grand Simenon mais c'est déjà du Simenon....
Dispensable
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 6 mai 2013
Nous n'avons donc pas ici affaire au meilleur Maigret : trop d'action, domaine où précisément l'auteur n'excelle pas. Il abandonnera fort heureusement cette dérive par la suite.
L'antisémitisme latent cadre hélas avec le contexte de l'époque. En clair, pour lire du Maigret, autant commencer par un autre titre.
le premier Maigret de Simenon
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 6 janvier 2008
Mais je n'ai pas le souvenir de remarques de ce genre dans les autres Simenon que j'ai lus.
Inacceptable.
Critique de Alcofribas nasier (, Inscrit le 27 février 2004, 53 ans) - 2 février 2007
Elles sont inacceptables car je place G. SIMENON parmi les plus grands écrivains de langue française du XXème siècle.
Ce qui m'a le plus surpris au-delà de l'intrigue assez limitée, c'est cet antisémitisme de base, fréquent entre les deux guerres dans certaines classes sociales qui me gêne dans ce roman.
Il me semble d'ailleurs que SIMENON a eu quelques démêlés avec la justice lors de la libération...
Piètre Letton
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 2 février 2007
Deuxième tentative après Le chien jaune et seconde déception.
Une histoire de jumeau, avec une gémellité destructrice, le fort et le faible.
Des ambiances de gare du nord dans la tempête, des crimes, des intérêts, la Normandie sous la pluie et Maigret quasiment inexistant, fantomatique, diaphane. Malgré les descriptions physiques du commissaire.
Cependant pourrait-on encore écrire à propos des juifs, que " chaque race a son odeur que les autres races détestent " .
A part cela rien de bien provocant ni de quoi fouetter un chat, j'abandonne définitivement le commissaire.
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