Le chien jaune de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Concarneau sous la pluie
Une série de tentatives de meurtres est perpétrée dans un Concarneau pluvieux.
Les notables de la ville sont le centre de gravité du roman, en orbite se trouvent un mystérieux chien jaune, une fille de salle et une brute épaisse.
L'arrivée de Maigret permettra on s'en doute la résolution de l'affaire.
Une ambiance de province un dimanche après midi, des moeurs oubliées, nous sommes dans les années trente.
Tout n'est pas blanc ou noir, et les moins probables coupables font les plus beaux salauds.
Rien ne m'a enchanté dans ce livre, et à lire les critiques de Simenon sur le site, je m'interroge.
De deux choses l'une, ou le style ne me convient pas, ou il est complètement dépassé de nos jours et passera aux oubliettes.
Je garde martel en tête et m'oblige de ce pas à lire un deuxième titre de Simenon, ne voulant pas pénaliser l'auteur par l'avis d'une seule lecture.
On m'avait assuré qu'il s'agissait d'un classique de Simenon.
Attendons la suite.
Les éditions
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Le chien jaune [Texte imprimé] Georges Simenon
de Simenon, Georges
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253142928 ; 6,20 € ; 02/01/2003 ; 190 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (9)
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Vieux Maigret
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 3 mars 2023
A Concarneau, une série de meurtres ont lieu autour d’un petit café de banlieue fréquenté par des notables de la petite ville et où travaille Emma la jeune serveuse. Un chien jaune apparait (et disparaitra).
Maigret, sur les sables bancs.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 7 février 2017
Héroïne sans cœur
Bien de ceux qui se penchent
Sur toi, hélas sont morts.
Succinct :
Sortant de l’Hôtel de l’Amiral, M. Mostaguen se fait tirer dessus, alors qu’il s’était réfugié sous le porche d’une maison déserte pour allumer son cigare. Le tireur était embusqué dans la maison en question. Un chien jaune, surgi de nulle part, s’installe dans le café de l’Amiral. Maigret arrive le lendemain ainsi que des journalistes…
Un drame chaque jour
Disparition de notre collaborateur Jean-Servières
Des taches de sang dans sa voiture
A qui le tour ?
Maigret retint par la manche le gamin aux journaux.
-Tu en as vendu beaucoup ?
-Dix fois plus que les autres jours. Nous sommes trois à courir depuis la gare…
Notre excellent collaborateur Jean-Servières a raconté ici même les événements dont Concarneau a été récemment le théâtre. C’était vendredi. Un honorable négociant de la ville, M, Mostaguen sortait de l’hôtel de l’Amiral, s’arrêtant sur un seuil pour allumer un cigare et recevait dans le ventre une balle tirée à travers la boîte aux lettres de la maison, une maison inhabitée.
Samedi, le commissaire Maigret, récemment détaché de Paris et placé à la tête de la brigade mobile de Rennes, arrivait sur les lieux, ce qui n’empêchait pas un nouveau drame de se produire…
Avec Simenon, le choix des lieux d’intrigues sont nombreux, faut dire qu’il à voyagé le Georges ! Ici c’est à Concarneau qu’il a jeté son dévolu. Une cité touristique, prisée à juste raison. Et sur toile de fond, l’hôtel de l’Amiral et…
Polar d'ambiance...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 24 août 2016
Daté ? Forcément ! Le monde à bien changé depuis 1931, quoique la mentalité des petits bourgeois croqués ici ne doit pas être bien différente de celle de nos cités provinciales d'aujourd'hui. Je lis de ci de là dans les critiques des comparaisons avec Agatha Christie. Hérésie ! Simenon n'est pas Christie et Maigret n'a guère de points communs avec Poirot ! Les seuls reproches que l'on puisse faire aux premiers "Maigret", ce sont quelques incohérences dans les méthodes policières, choses qui changeront par la suite par la grâce du commissaire Guillaume (un "vrai" celui-là) qui chaperonnera Simenon au 36, Quai des Orfèvres et deviendra en quelque sorte son "conseiller technique".
Le Chien Jaune reste un excellent polar à l'intrigue bien ficelée et vaut surtout par le rendu du décor et de l'ambiance glauque et poisseuse d'un petit port atlantique en novembre... l'action se déroule sur 4 jours, du 8 au 11 novembre... 4 jours, le temps qu'il a fallu pour l'écrire. Coïncidence ?
Daté...?
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 23 août 2016
Concarneau dans tous ses états
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 25 février 2016
Plus qu'une enquête policière, Simenon conduit ici une enquête de moeurs, une étude sociologique presque... Il y a les fameux "notables" (le maire, l'ex-journaliste de Paris, le promoteur immobilier de la ville, le rentier,...) confrontés au petit peuple, celui des filles de salle et des capitaines de caboteurs.
Entre les deux, la justice et la police incarnés par les gendarmes et les douaniers, stupides, à la solde du pouvoir et par Maigret, le seul qui ose faire face au pouvoir de la ville. Maigret le justicier, l'incorruptible qui ne cède pas à l'appel du Maire d'arrêter le vagabond, ou, à la fin, rejette dédaigneusement la proposition du lieutenant de gendarmerie, là encore, d'arrêter le vagabond.
L'enquête policière est donc reléguée au second plan mais la critique sociale est, elle, bien présente bien que quelquefois caricaturale.
Par ailleurs, le style de Simenon se relâche un peu, notamment dans les dialogue. On appréciera au contraire la "mise en place" de l'histoire, et notamment l'ambiance de Concarneau, vrai personnage du roman.
Concarneau en Novembre
Critique de Fredericpaul (Chereng, Inscrit le 19 mai 2013, 63 ans) - 28 juillet 2013
Des personnages de ratés plus vrais que nature.
Et un Maigret sentimental et généreux..... certes, c'est bien mais étant habitué à sa pudeur, cela m'a un peu gêné...
N'en demeure pas moins qu'il s'agit ici d'un bon roman.
Un brave et généreux commissaire
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 23 juillet 2012
« Je ne pourrai jamais vous remercier, criait-elle entre ses sanglots. Ce que vous avez fait, monsieur le commissaire, c’est… c’est tellement merveilleux ».
Ou encore :
« - Que coûte le train d’ici au Havre ?...
- Non ! Ne faites pas ça, commissaire… Parce qu’alors … On ne saurait comment … Vous comprenez ?
Maigret frappa du doigt la vitre de la voiture, car on passait devant une petite gare. Il tira deux billets de cent francs de sa poche.
- Prenez-les ! … Je les mettrai sur ma note de frais. »
On ne peut que s’émouvoir quand on apprend l’histoire d’amitié qu’a fait preuve ce sacré chien jaune pour Léon ( à vous à la découvrir à votre tour …)
Une brillante enquête, une fois de plus.
A La Tables des Ratés...
Critique de Noir de Polars (PARIS, Inscrit le 28 mai 2011, 56 ans) - 21 février 2012
Appelé sur les lieux, Maigret commence son enquête par ce fameux bar. Les clients en sont aussi des notables, des types semble-t-il à l’aise, des gens du type de ceux qu’on écoute.
J’ai lu de mauvaises critiques sur ce grand classique de Simenon : l’un trouvait que le livre datait, l’autre regrettait de ne pas retrouver l’ambiance Agatha Christie. Eh oui, ma bonne dame, Simenon n’a (heureusement, de mon point de vue) rien à voir avec l’auteur d’énigmes à la chaine bien connue. Simenon, c’est l’intérieur, l’interne humain, pas le cheveu oublié sur l’oreiller, cheveu qui prouve que, décidément non, la victime n’était pas chauve !
J’ai lu aussi parlant de Simenon (elle s’appelle Lune, joli, non ?) « Vous nous ouvrez la porte de l'Hôtel de l'Amiral, nos narines reçoivent les odeurs de tabac, d'alcool, de bière, de repas tristes et gras. Nous épions, tapis sans être vus, une frange misérable de la population, les regards sournois de quelques notables dont nous devinons la laideur sous leur dehors de bien-pensants de petite ville de province où chacun se sourit, se déteste, magouille lâchement. Nous suivons Maigret, nous approuvons sa placidité et sa non-méthode qui, en fin de compte, en est une, la sienne ». En voilà au moins une qui a tout compris.
Simenon, ça se mâche, surtout à Concarneau, par la pluie qui remplit ce pot de chambre. Les hommes, leurs défauts, leur lâcheté, leur petitesse, ça se déguste en connaisseur. Ils sont vrais, ni héroïques ni dignes d’admiration, ils existent, tout simplement.
Autre aspect remarquable du roman, l’opposition entre l’intelligence sensitive de Maigret et la méthode plus « jugulaire-jugulaire » de son adjoint, apprise à l’école de police et répétée sans génie, la méthode à la mode de nos jours, faite d’indices, de preuves matérielles, de matériel tout simplement, qui ne permet pas de comprendre les ressorts d’une affaire mais de remplir les tôles françaises, si accueillantes comme chacun sait…
Lorsqu’Arletty s’indignait de paraître avoir une gueule d’atmosphère, c’est peut-être (peut-être seulement, hein ?) au « Chien jaune » qu’elle pensait, car ce bouquin, c’est de l’atmosphère mer saline, pluie sale, réflexes petits, trouillards-combinards, c’est de l’atmosphère d’exception, un des très grands écrits du Maître Georges.
Vraiment ?
Critique de Mister-H (, Inscrit le 31 octobre 2010, 28 ans) - 31 octobre 2010
Cela faisait longtemps que j'avais entendu parler de Maigret et enfin une opportunité de lire un livre de Simenon.
L'inicipit paraît intéressant, l'intrigue bien faite, le style bien écrit, mais en fait, ce livre ne m'a pas du tout emmené dans une ambiance Agatha Christie que j'espérais retrouver ici.
Les personnages n'inspirent pas la sympathie, et Maigret ne m'est apparu qu'à la cheville du célèbre détective Belge, la ville de Concarneau y apparait vide et terne, comme le livre.
En espèrant m'être trompé et découvrir une bonne surprise la prochaine fois.
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