Le fou de Bergerac de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Le hasard fait parfois mal les choses
Maigret est invité chez Leduc, un de ses anciens collègues ayant pris sa retraite, il profite d'une vérification qu'il doit faire à Bordeaux pour prendre quelques jours de vacance. Pendant le trajet, un homme se comporte bizarrement et profite d'un ralentissement du train pour sauter en marche, Maigret a la mauvaise idée de vouloir le suivre et reçoit une balle dans l'épaule, il est conduit au village de Bergerac, où il est pris au départ pour le fou qui sévit dans la région. Maigret, bloqué au lit à l'hôtel, décide de s'occuper de cette affaire....
Ce Maigret est assez différent des autres, d'une part le commissaire se retrouve incapable de bouger à cause de sa blessure, les notables du village le discréditent (ça c'est un peu courant dans la série), sa blessure a l'air d'agir sur ses facultés mentales, sa femme a aussi un rôle plus important qu'à l'accoutumée puisqu'elle lui sert à la fois de garde-malade et d'assistante. Comme toujours l'atmosphère est très bien rendue par un Simenon qui excelle dans les descriptions de ses personnages, des lieux, bien que la plupart du roman se déroule à huis-clos. Encore un bon livre de plus dans cette série.
Les éditions
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Le fou de Bergerac [Texte imprimé] Georges Simenon
de Simenon, Georges
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253142508 ; 5,60 € ; 18/02/2004 ; 188 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Bien écrit.
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 19 octobre 2017
Maigret dans de beaux draps !
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 21 août 2017
Malgré à mon goût une fin quelque peu complexe, ce roman est une réussite.
Maigret à la manœuvre.
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 27 août 2015
Maigret et les personnages qui l’accompagnent dans cette petite enquête ont une liberté de parole qui choque si l’on ne remet pas cette histoire dans le contexte historique. Ecrit en 1932, la société française est encore loin d’avoir traversé la guerre et la révolution des mœurs de 1968. Ainsi, ce petit roman, outre l’intrigue policière qui est le véritable objet de l’histoire, rend-il une image très intéressante de la société française des années 30 : Une mme Maigret soumise, des stéréotypes raciaux incroyables aujourd’hui… (sans parler du vocabulaire utilisé), une bourgeoisie de province sûre d’elle et dominatrice, voilà le portrait que l’on a de Bergerac, petite ville lambda de province dont la structure sociale et culturelle pourrait se décliner partout ailleurs en France à l’époque. Simenon, portraitiste n’oublie cependant pas son talent de conteur d’histoire noire et donne l’envie au lecteur de vite achever ce roman pour connaître le fin mot de l’histoire.
Un bon petit roman policier qui « fait le travail » donc… un bon moment de détente.
Maigret, l'homme araignée.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 18 avril 2014
Tranquillement, comme une grosse araignée il va tisser sa toile, et immobilisé attendre que sa proie se prenne dans les fils.
Madame Maigret, un brin servile, va l'épauler dans cette enquête menée de main de maître.
Simenon est à son aise dans cette ville de province dans laquelle les notables cachent un lourd secret.
Cet air paisible est trop vrai pour ne pas cacher de mystères.
Un Maigret en grand forme, cousin de l'homme de fer, toujours aussi fin limier et percutant.
Maigret qui ne pense pas, qui ne juge pas, qui livre la vérité et qui tire sa révérence.
Un bon Simenon, comme d'habitude.
Maigret alité
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 20 décembre 2011
L'atmosphère d'une petite ville de province française dans les années trente est bien restituée, mais l'on sait que le point fort de Simenon constiste précisément en la description d'atmosphères.
On y verra aussi une référence aux articles d'Albert Londres décédé à cette époque.
Je ne suis pas fou !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 25 septembre 2010
Heureusement la méprise est vite solutionnée par un collègue qui habite la ville. L’enquête peut commencer. Car c’est Maigret qui s’en charge, cloué au lit, soit, mais fort de sa notoriété, il mène son petit monde à la baguette. Même madame Maigret qui est venue à son chevet, qui lui raconte ce qu’elle voit autour d’eux et bourre la pipe de son bonhomme de mari ( j’ai dit « bourré, restons sérieux ici … ). C’est donc peut-être le seul roman de Simenon où Maigret reste alité tout au long du récit. Et le coupable sera trouvé et l’enquête bouclée de main de maître.
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