Maigret et l'indicateur de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un mari trompé mais ce n'est pas un vaudeville.
Ce sont pas les portes qui claquent dans ce livre mais les coups de revolver.
Trois personnages principaux, la femme, l'amant et le mari cocu.
Nous ne sommes pas au cœur des beaux-quartiers mais en plein Pigalle et le la Butte. Celui des cabarets où s'effeuillent les filles, des bandits rangés des voitures dont les restaurants ont pignon sur rue, la petite faune des rabatteurs.
Mais la caque sentira toujours le hareng.
Une histoire qui n'est pas passionnante, qui est même banale, mais le style et le climat de Simenon donnent une autre dimension à cette banalité.
La morale de ce livre est qu'il ne faut jamais sous- estimer l'impact d'une vexation sur un homme, quelque qu'il soit.
Certains l'ont appris à leurs dépens.
Les éditions
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Maigret et l'indicateur [Texte imprimé] Georges Simenon
de Simenon, Georges
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253142102 ; 5,60 € ; 01/01/1997 ; 187 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Médiocres affranchis
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 12 avril 2016
Bien sûr la peinture de la faune de Pigalle est très vraisemblable (et même si, de nos jours, le fait est que cela n'existe plus vraiment dans ce quartier, et que ses habitants sont beaucoup moins folkloriques) avec toutes ses brutes médaillés et aussi ses entraîneuses trop assoiffées d'argent pour tromper le client, on sent la connaissance véridique de l'écrivain mais comme l'intrigue est un peu trop en colimaçon, le lecteur se lassera un peu vite de l'issue fatale et de ses dénouements divers.
Puisque tout est écrit, et que Maigret voit toujours juste. D'autre part certains personnages plus équivoques - tels que les deux frères canailles et bien sous tous rapports - ne sont pas développés alors que les stéréotypes le sont en permanence... ainsi que les nuages de fumée de tabac du commissaire qui noient le tout ! Mais l'apparence ne suffit pas.
Un peu trop larbin des puissants au final, le Simenon ?
Pas le meilleur de la série
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 4 mars 2015
Un Maigret plaisant, certes, mais pas le meilleur de la série.
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