Tintin (Les aventures de), tome 13 : Les 7 boules de cristal de Hergé
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers
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Tintin et ses personnages...
Ce "Tintin" n'est pas un de mes favoris, c'est pourquoi je lui accorde seulement 3.5 étoiles.... Dès le départ se profile une énigme. Tintin se rend à Moulinsard pour rendre une petite visite au capitaine Haddock. Hergé passe beaucoup de pages dans des dessins inutiles tels que la course-poursuite entre Milou et le chat. Par la suite Tintin et le Capitaine se rendent à une représentation donnée au Music-Hall à cause d'un caprice du Capitaine. Là, nous retrouvons d'anciens personnages rencontrés dans les albums précédents comme le général Alcazar qui jouera un petit rôle dans l'histoire et la Bianca Castafiore qui n'en joue aucun. Mais à partir de cet instant là, l'intrigue se profile de plus en plus pour arriver à se douter que les incas auront un rapport avec la suite de l'histoire. Entre les multiples bêtises du Capitaine Haddock, on arrive enfin au principal, là où les Dupont-Dupond font leur entrée... A ce moment-là, Branle Bas de combat... L'histoire commence véritablement et les péripéties s'enchaînent à vive-allure. De mystérieuses boules de cristal, le sommeil intrigant des scientifiques, la momie inca, la disparition de Tournesol, lui aussi présent pour cette aventure... Bref, désormais la moindre petite intrigue se joue sur 4 bulles.
Pourquoi alors, avoir perdu autant de feuilles (environ une vingtaine) avant de faire démarrer l'aventure? J'avoue que Hergé a cette fois-ci été un "peu long à la détente"... Les idées auraient-elles été longues à venir?
En tout cas, cela reste avant une bonne bande dessinée que les inconditionnels de Tintin vont tout de même apprécier. Et sachez que si vous avez aimé, la suite se trouve dans l'album "Le temple du soleil".
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Mythique
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 mars 2012
Rien à dire de négatif.
Les Sept boules de Cristal
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 23 avril 2011
3 étoiles
Critique de Oursblanc (, Inscrit le 21 janvier 2011, 29 ans) - 5 février 2011
Toujours aussi bien!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 22 décembre 2010
J'aime beaucoup sa façon de faire avancer l'intrigue tout en y ajoutant des petites pointes d'humour. Le capitaine Haddock est un personnage que j'affectionne particulièrement pour cela d'ailleurs.
L'histoire est intéressante et les protagonistes attachants. C'est intelligent et agréable à lire. Bref, c'est excellent! Chapeau l'artiste!
Drôle
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 décembre 2009
J’ai aimé les références aux personnages secondaires d’autres aventures (la Castafiore, fidèle à elle-même et le général Alcazar recyclé en lanceur de couteaux), aussi, le capitaine Haddock en châtelain est hilarant ! Ce n’est peut-être pas un de mes préférés, mais je me suis bien amusée. Vivement la suite dans Le temple du Soleil pour retrouver notre pauvre Tournesol !
Un des meilleurs (pour moi)
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 16 juin 2008
Je trouve le scénario intéressant et mystérieux à souhait. Vraiment un pur plaisir.
Petit P.-S: Je n'ai jamais vu de critique aussi complète que celle de Shelton !! O_o
Un excellent travail d'Hergé
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 9 août 2005
Mais avant de prendre le livre en mains, avant d’entamer la lecture, il est bon de connaître quelques éléments historiques qui vont nous aider dans la perception populaire de cette aventure. Le 16 décembre 1943, commence la parution des 7 boules de cristal sous forme de feuilleton hebdomadaire dans le journal Le Soir. Certes, la publication n’est pas totalement régulière, mais le public est quand même au rendez-vous. Au moins jusqu’au jour de la libération de Bruxelles. En effet, ce jour là, les choses se compliquent pour Hergé qui a travaillé pendant toute la guerre pour un journal dit de collaboration. Il est donc momentanément interdit de presse et tintin avec lui. Il est certain qu’Hergé ne fut pas un collaborateur politique ou économique comme on en vit à Paris et Bruxelles pendant les années noires de ces deux capitales. Mais, il ne fut pas non plus un courageux intellectuel se révoltant contre l’Allemagne nazie. Donc, tout en n’ayant jamais joué un rôle politique, il lui fallut assumer cette sanction, et, avouons-le, il vécut cette période avec beaucoup de souffrance et il ne comprit jamais ce qu’on lui reprocha… Nous avons vu ensemble certains de ses dérapages, en particulier dans l’Etoile mystérieuse, mais je n’en dirai pas plus car ce dossier est très délicat. Faire d’Hergé un collaborateur d’extrême droite est aussi stupide que d’en faire un résistant de l’ombre… Non, en fait, il a du ressembler à un très grand nombre de ses compatriotes qui n’ont rien compris à ce qui se passait en Europe…
Mais le public, lui, qui avait adhéré à ce premier épisode d’une nouvelle histoire de Tintin, dut attendre plus de deux ans pour avoir la suite et c’est probablement cette longue attente qui provoqua l’engouement autour du Temple du soleil, engouement justifié aussi par la qualité de la narration comme nous allons le constater. Mais revenons, tout d’abord, comme promis, à ces fameuses 7 boules de cristal…
La couverture nous montre bien que Tintin n’est pas le personnage central, mais nous allons commencer, pourtant en sa compagnie. Dans la version de 1948, contrairement à la version originale où Tintin arrivait à Moulinsart en autocar, il arrive à Moulinsart en train. C’est pendant le voyage, assez court au demeurant s’il vient de Bruxelles, que son voisin, un homme très sérieux fait des commentaires sur l’article de journal que Tintin lit, enfin, tente de lire… Il s’agit du retour d’une grande expédition en Amérique du Sud qui a découvert une tombe Inca… Et notre voisin de dire que tout cela finira mal avec des arguments qui, somme toute, tiennent bien la route «Que dirions-nous si les Egyptiens ou les Péruviens venaient, chez nous, ouvrir les tombeaux de nos rois ? ». Mais, il devait bien avoir raison, puisqu’une malédiction va effectivement tomber sur les scientifiques ayant participé à cette expédition… En attendant, lui, Tintin est bien arrivé à Moulinsart et il va à pied au château, ce qui représente trois kilomètres… Mais, il a la santé, ce petit jeune…
Quand il arrive au château, le fameux château de Moulinsart devenu très récemment propriété de Haddock, c’était à la fin de l’album précédent, la porte est ouverte par un Nestor grande classe, en tenue noir et blanc. Il ne porte plus le petit gilet noir et jaune qu’il avait dans Le secret de la Licorne et qu’il retrouvera au début d’Objectif lune. D’ailleurs Haddock, quand il arrivera, nous surprendra aussi avec sa tenue de cavalier, son monocle, enfin, quand il ne le perd pas… Mais, pour voir Haddock reprendre une tenue classique, il nous faudra attendre beaucoup moins longtemps, car dès la fin de cet album, il reprendra une tenue de marin, sa casquette, sa pipe, son pull bleu et son pantalon noir…
Mais ce début d’album est marqué par une très belle double page, très visuelle, avec très peu de texte : Milou attaque le chat, Nestor tente de sauver son plateau de rafraîchissements ( magnifiques dessins pleins de mouvements et débordants d’énergie, puis Milou arrive enfin… à tout renverser tandis que Haddock passe à son tour de magie… Toute cette séquence n’apporte pas grand chose dans l’histoire mais tant de bonheur au lecteur qui sait prendre son temps… Lire une bédé c’est lire les textes, mais, aussi, s’arrêter et regarder les dessins…
Enfin, après cet intermède visuel et ludique, Hergé nous emmène au music-hall, enfin, c’est le capitaine Haddock qui nous accompagne… Et il va s’en passer des choses, en quelques pages, même si l’intérêt pour le lecteur n’est pas évident… Le numéro de Yamilah va nous permettre de découvrir madame Clairmont Double information, d’une part, pour le scénario, c’est le début de la fameuse malédiction, d’autre part, pour notre connaissance d’Hergé, la preuve qu’il peut dessiner une femme tout à fait normale qui n’est ni désagréable, ni stupide, ni ridicule… Certes, elle ne restera pas longtemps en scène, mais c’est vrai qu’elle existe et que c’est bien Hergé qui l’a créée… Après ce numéro inachevé, nous avons le lanceur de couteaux, Ramon Zarate, qui n’est en fait que le général Alcazar. Tintin avait été son aide de camp dans l’épisode de ses aventures : L’oreille cassée. Hergé aime faire revenir ses personnages, même pour des rôles secondaires, d’autant plus que c’est l’occasion de présenter le général déchu au capitaine Haddock qui ne le connaissait pas. Nous le retrouverons, dans d’autres aventures et en particulier dans l’un des derniers épisodes, quand il reprendra le pouvoir au San Theodoros (Tintin et les Picaros). D’ailleurs, le numéro suivant met en scène la grande et fameuse Bianca Castafiore qui nous interprète, brillamment comme toujours, l’air des bijoux de Faust. Haddock ne savait pas que Tintin la connaissait (Le sceptre d’Ottokar) mais il nous confie, la larme à l’œil, « Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je l’entends, je pense à ce cyclone qui s’est un jour abattu sur mon bateau, alors que je naviguais dans la mer des Antilles… ». Mais, il est encore sympathique car ses relations avec la diva ne feront que s’aggraver au fur et à mesure des années (Les bijoux de la Castafiore), même s’il reste capable, jusqu’à la fin de sa vie, de parcourir le monde pour la sauver (Tintin et les Picaros). A mon humble avis, la Castafiore des 7 boules de cristal est la plus mal dessinée, mais c’est un avis strictement personnel, à vous de vous forger votre point de vue en allant la chercher partout où elle sévit : Le sceptre d’Ottokar, Les 7 boules de cristal, L’affaire Tournesol, Coke en stock, Les bijoux de la Castafiore et Tintin et les Picaros. Ce qui est sûr, c’est qu’en dehors d’Hergé, celui qui supporte le moins la voix de la soprano est Milou ce qui oblige Tintin et Haddock à quitter la salle du spectacle plus rapidement que prévu.
Dans la loge d’Alcazar, il fallait bien meubler le temps après la sortie rapide, Haddock manque de s’étouffer avec de l’alcool ce qui est surprenant, c’est plutôt avec de l’eau que ce genre de chose lui arrivait jusqu’à maintenant… Mais l’aguardiente est vraiment forte… Lors de mon passage au San Theodoros, je me souviens… Mais revenons à notre histoire…
Pendant ce temps-là, les savants de l’expédition Sanders-Hardmuth continuent d’être victimes agressions mystérieuses, on les retrouve endormis avec juste quelques éclats de cristal à leurs côtés… Les Dupondt sont assez inquiets de cette situation et c’est l’occasion pour Hergé d’offrir quelques gags avec ces policiers inimitables… Nous ne retiendrons que deux aspects particuliers, l’arrivée dans leur langage de contrepèteries et leur distraction. Les contrepèteries, l’art de décaler les sons, donnent généralement naissance à des allusions placées au-dessous de la ceinture. Mais comme la bêtise des Dupondt est de notoriété publique, leurs contrepèteries sont du même acabit et ne signifient rien du tout… « Le professeur Laubépin ! C’est inouï ! » devient « Le professeur Laubépi !…….. C’est inouïn ! »… Quant à leur distraction légendaire, elle est renforcée par un petit fait que vous chercherez : Dupont téléphonant avec sa canne… en se plaignant de ce téléphone toujours en dérangement…
Mais laissons, un instant l’intrigue, pour regarder les voitures de cet album. Elles seront très nombreuses et leur rôle important. Tout commence par un train à vapeur, puis un cheval sans cavalier, mais très rapidement voilà la Ford V8 de 1937. C’est un taxi et c’est à l’intérieur que Marc Charlet sera agressé. A noter que le dessin de la page 21, quand la voiture est garée devant chez Tintin, me semble un peu particulier, la voiture semble en suspension dans les airs et pas reposer sur l’asphalte… En suite nous verrons la voiture du capitaine Haddock, une Lincoln Zéphyr Cabriolet de 1939. C’est, a priori, la seule voiture qu’il ait achetée dans sa vie… et que nos héros vont beaucoup utiliser dans cette histoire, Moulinsart-Saint Nazaire, puis La Rochelle ! Enfin, il y aura les véhicules qui vont permettre à Tournesol, prisonnier, de rejoindre, lui aussi, la côte atlantique : une conduite intérieure noire, une Opel, puis, lorsque cette voiture est abandonnée dans les bois, une grosse voiture beige de série, plus difficile à identifier, enfin pour moi qui ne suis pas spécialiste des autos… Pour finir avec les moyens de transport, citons des motos et vélos pour les forces de l’ordre, des cargos, ce qui ne pouvait que réveiller l’humeur du vieux loup de mer qu’est Haddock, et un hydravion qui permettra à nos amis d’arriver au Pérou avant Tournesol et ses kidnappeurs… Car Tournesol, qui pourtant ne faisait pas partie de l’expédition victime de la malédiction, a bien été enlevé… parce que ce distrait a trouvé un bracelet, qu’il se l’est mis autour du bras et qu’il a commis ainsi l’irréparable, le sacrilège absolu… et voilà comment on expédie Tintin, Milou et Haddock au bout du monde à la rencontre d’une civilisation Inca que nous ne connaissons que fort mal…
Je sais que vous êtes un certain nombre à aimer jouer avec ces bandes dessinées de Hergé, alors quelques petites questions pour vous occuper un peu… Dans le Music-Hall Palace, lors de l’intrusion bruyante de Haddock, en plein spectacle, on peut découvrir, dans une loge, Edgar Pierre Jacobs. Dans le même temple du spectacle, on découvre un samouraï qui a les trait des asiatiques dessinés par Jacobs dans les aventures de Blake et Mortimer… A la fin de l’album, sur les quais de La Rochelle, Hergé arrive à provoquer une rencontre entre deux de ses bandes dessinées… mais à vous de trouver…
Cet album des 7 boules de cristal est très réussi au niveau de la narration, Hergé nous y montre toute l’étendue de son talent et c’est là que je puise beaucoup de mes exemples du mouvement dans l’image fixe (pensez à Nestor et ses performances avec son plateau), d’ellipses (Tintin qui casse une branche et la fait tomber sur Haddock), les dessins pour évoquer l’alcool et ses conséquences (pour Milou comme pour Haddock…)… Bref, un très bon album à découvrir, à redécouvrir et à relire le plus régulièrement possible…
Magique!
Critique de Lulu (Liège, Inscrit le 10 janvier 2002, 33 ans) - 2 août 2002
Lent, ce début ?
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 13 mars 2002
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Personnages des aventures de Tintin par Hergé | 28 | Shelton | 23 décembre 2010 @ 17:36 |
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