Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 24 : Astérix chez les Belges de René Goscinny (Scénario), Albert Uderzo (Dessin)

Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 24 : Astérix chez les Belges de René Goscinny (Scénario), Albert Uderzo (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour

Critiqué par Bookivore, le 5 juillet 2009 (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (26 658ème position).
Visites : 7 390 

R.I.P. Goscinny

Cet album est plutôt un mauvais souvenir pour Uderzo, selon ses propres dires, car René Goscinny, son ami et collaborateur, est décéde alors que l'album était entamé (scénario écrit), en 1977. C'est donc le premier album à être sorti après la mort de Goscinny, et Uderzo lu irend un hommage dans la dernière case (le petit lapin s'en allant, tristounet, du banquet : 'lapin' était le surnom affectif que Goscinny donnait à son épouse). Sans parler de la mention 'hommage à Goscinny' depuis présente sur la couverture (je possède l'édition originale parue en 1979, cette mention ne s'y trouve pas).

Que dire au sujet de ce 24ème tome ? Il n'est pas aussi réussi que les précédents (en fait, les 13 premiers tomes sont fantastiques, puis, à partir du 14ème, ça alterne entre réussites et semi-réussites), mais se lit quand même avec plaisir. Caricatures au programme (Annie Cordy, Eddy Merckx, le Mannekken-Pis), et hommages divers (envers Bruegel, mais aussi Hergé), pour une histoire amusante dans laquelle les Gaulois et les Belges, en Belgique, s'affrontent amicalement pour savoir quel est le plus brave des deux peuples (selon toute logique, et selon César, ça serait les Belges).

On ne s'ennuie pas, mais à coté de la maestria des premiers tomes, c'est un peu banal. Et puis on se dit que c'est le dernier avec Goscinny, et rien que ça nous laisse, comme pour Uderzo, un mauvais souvenir de ce 24ème tome...Si on y rajoute des embrouilles du duo Goscinny/Uderzo avec leur ancien éditeur Dargaud, qui ralentirent le processus d'écriture de l'album (je veux dire, avant la mort de Goscinny), on se rend compte que faire ce 24ème tome n'a vraiment pas été une partie de plaisir pour le duettiste restant...

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Les éditions

  • Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 24 : Astérix chez les Belges de René Goscinny, Albert Uderzo
    de Uderzo, Albert (Illustrateur) Goscinny, René (Scénariste)
    Hachette
    ISBN : 9782012101562 ; 9,99 € ; 22/03/2005 ; 48 p. ; Broché
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Mon premier

10 étoiles

Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 4 janvier 2015

Je rejoins l’avis général qui considère que cet album n’est ni le plus original ni le plus palpitant de la série. Les auteurs nous proposent une fois de plus un voyage à la rencontre d’un peuple éloigné du village de nos irréductibles gaulois. Mais cet album datant de 1978 a une valeur particulière à mes yeux car il s’agit de mon tout premier « Astérix ». Et même si j’ai lu des aventures gauloises plus riches et palpitantes par la suite (« Astérix aux Jeux Olympiques », « La Zizanie », « Le Devin », etc.) ; j’ai beaucoup ri et ris encore de nos gaulois blessés dans leur fierté parce que les romains viennent en Gaule pour se reposer de leur guerre contre belges (« De tous les peuples de la Gaule, ce sont les belges les plus braves » dixit Jules César lui-même). Partis défendre leur honneur, le chef Abraracourcix, Astérix, Obélix et Idéfix découvrent la Belgique, le plat pays. Ses habitants, des bons vivants gouailleurs avec un drôle d’accent (« ça est frugal »), amateurs de Cervoise et de nourriture (dont les choux de Bruxelles), ressemblent finalement comme deux gouttes d’eau à nos gaulois surtout dans leur façon de donner des baffes aux romains. Dans cet album, j’aime beaucoup les colères de Jules César. De même, les pirates, victimes de dommages collatéraux, sont comiques dans leurs vaines tentatives de dédommagement auprès des belligérants. La grande bataille finale en présence de Jules César met tout le monde d’accord. A ses yeux, gaulois et belges sont aussi fous les uns que les autres. J'ai également apprécié les dialogues qui font mouche, les caricatures (l’ex-animateur TV Pierre Tchernia en légionnaire, une femme belge ressemblant étrangement à l’ex-chanteuse Annie Cordy), les anachronismes (les Dupondt échappés de chez Tintin le temps d’une case), l’invention des frites (puis des moules-frites) lors de l’attaque d’un camp romain. Enfin, concernant les dessins, cela fait déjà longtemps que le style d’Uderzo a atteint sa pleine maturité.

Moyen chez les Belges

7 étoiles

Critique de Floreflo1 (, Inscrit le 30 mars 2011, 28 ans) - 24 décembre 2013

L'histoire est intéressante, mais l'humour n'est pas au RDV... dommage.
On retrouve tout de même l'esprit des histoires d'Astérix, mais il manque "le truc" ...

Astérix chez les Belges

6 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 44 ans) - 28 novembre 2011

Encore une fois, mon manque de connaissance sur les peuples européens me joue un tour lors de la lecture de cette bande dessinée. Je connais très peu les Belges. Je n'ai pas pu apprécier cette aventure d'Astérix à sa juste valeur. C'était bien mais sans plus.

Pas mal

7 étoiles

Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 25 ans) - 17 août 2011

Cette BD d'Asterix est la dernière faite par Goscinny avant que Uderzo reprenne ses projets. Il y a beaucoup de romains et je vois bien où est l'humour et comment Goscinny se moque des belges. On y passe un bon moment en lisant cette BD.

un album moyen, sans plus

6 étoiles

Critique de Kaftoli (Laval, Inscrit le 29 mai 2010, 58 ans) - 26 juillet 2011

Je suis d'accord avec la plupart des commentaires écrits jusqu'ici. Cet album n'est pas le meilleur, mais on y passe un bon moment.
Alors que, au village des irréductibles Gaulois, l'ennui règne et sème la pagaille chez les villageois désoeuvrés, Abraracourcix apprend une nouvelle qui touche son orgueil. En effet, depuis peu, la région accueille des Romains étrangement heureux d'avoir été assignés tout près du village rebelle et, comme le dit Panoramix, " la bonne humeur des Romains est mauvais signe pour [les Gaulois]". En fait, ce qui choque le chef, c'est d'apprendre que ces Romains, César à leur tête (surtout César d'ailleurs), estiment que les Belges sont les plus braves de tous les peuples de la Gaule (ce qui explique que les légionnaires se considéraient en vacances dans leur nouvelle affectation).Qui est vraiment le plus brave ? Abraracourcix se fait un point d'honneur de prouver aux Belges que les Gaulois sont supérieurs en bravoure, et par le fait même, César devra ravaler ses paroles. Peut-on faire un lien entre cette intention et le fait que César perd son sens de la phraséologie célèbre: il ne propose plus de citations, les scribes censurent même ses paroles.
Pour la vingt-quatrième aventure d'Astérix, les auteurs utilisent la même recette qui a bien fonctionné jusqu'ici avec les aventures antérieures, mais il ne révolutionne rien. Cette aventure n'est pas la plus palpitante de la série, mais le lecteur se plait à découvrir une allusion et une autre. Dans La Guerre des Gaules (Bellum Gallicum ou De Bello Gallico), César écrit dans le premier livre que, de toute la Gaule, les Belges sont les plus braves: l'élément déclencheur repose donc sur un note historique avérée. Puis les citations transformées abondent: par exemple, l'amateur de Brel reconnaitra "Le plat pays" dans la réplique suivante: "Oué, dans ce plat pays qui est le mien, nous n'avons que des oppidums pour uniques montagnes." (p. 20, planche 16 A). Il est aussi difficile de passer à côté de la référence à Hergé, quand une vignette présente les célèbres Dupont et Dupond (p. 31, planche 27 B). L'utilisation des textes de Hugo et la référence visuelle à Bruegel est annoncée dès la toute première page: les auteurs les remercient et les nomment leurs confrères. Ainsi, plusieurs passages sont puisés à même Les châtiments de Hugo ("L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme", page 44, planche 40 a); ces derniers, par leur rupture de ton, aborde un petit côté humoristique qui s'intègre assez bien à l'ensemble. De plus, toute une planche parodie le Repas des noces paysannes de Bruegel: ici aussi, visuellement en rupture de ton avec l'ensemble visuel de l'album, la référence fait sourire. Toutefois, ce procédé me semble surutilisé dans l'ensemble; bien des références sont plaquées au lieu d'être réellement intégrées au récit. C'est le cas notamment de l'apparition des détectives Dupont et Dupond et de la mise en scène du petit Manneken. Si la façon dont se nomment les personnages est la marque de Goscinny, et qu'elle est assez plaisante par ailleurs, dans Astérix chez les Belges, elle ne surprend plus: les personnages se nomment eux-mêmes, se présentent souvent, et la trouvaille parait trop souvent plaquée: on a droit à Madameboevarix, Sousentendus, Parterredecrocus par exemple, lesquels n'ont aucun autre rôle à jouer dans l'histoire que celui d'avoir un nom rigolo. À force de trop vouloir en mettre, on gâte la sauce !
En ce qui concerne l'histoire comme tel, le récit fait du sur place. En effet, une fois rendus en Belgique, le scénariste ne propose pas grand-chose de nouveau.
Au final, Astérix chez les Belges est un album moyen, qui n'entache pas nécessairement toute la série, mais ne la relève pas non plus.

Pour avoir plus d'informations sur les allusions dans Astérix voir:
http://mage.fst.uha.fr/asterix/allusion/…

Aussi plat que la Belgique ?

4 étoiles

Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 6 avril 2011

Encore un Astérix chez les... !

Cette fois c'est en Belgique que cela se passe. Passons sur LA chose étrange de ce tome : comment les belges font-ils pour écraser les romains sans potion magique ? C'est assez absurde mais bon... on aurait oublié ce détail, pourtant significatif, si le voyage du trio gaulois ne s'était pas révélé aussi plat que le pays belge. On ne voit pas grand chose du pays en lui-même et les auteurs semblent avoir manqué d'imagination pour caricaturer et souligner les traits du peuple belge. Le "schisme" au sein du village ? Tout juste mentionné ! La façon de parler ? Elle est bien là... mais traitée d'une manière guère drôle !
Seule l'évocation du Maken Pis est assez habile.

Au final ce volume ne se révèle pas ennuyant mais souffre de tentatives d'humour qui tombent à l'eau et d'une exploitation maladroite de son thème principal. Dommage !

Drôle

6 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 7 juillet 2009

Les soldats romains dans les campements près du village de nos irréductibles sont heureux et chantent, ce qui n’est pas très normal, il se trouve qu’ils reviennent d’une campagne contre les belges.

« - Et ça nous met de bonne humeur, de ne plus être chez eux. Jules César a raison de dire que de tous les peuples de la Gaule ce sont les belges les plus braves...
- ?!
- Bref, nous sommes ici au repos. »

Abraracourcix est insulté qu’on envoie des romains en repos près de son village.

« [Panoramix :] Il n’y a pas de quoi s’indigner ; je trouve plutôt flatteur que les romains aiment se reposer chez nous. »

Abraracourcix part avec nos héros en Belgique pour montrer à César que sont eux les plus braves.

Ce n’est pas une de mes préférées, mais j’ai aimé cette aventure où nos gaulois irréductibles rencontrent les non moins fiers belges. C’est drôle, pas autant qu’avec les corses, mais mieux qu'avec les espagnols.

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