Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 18 : Les Lauriers de César de René Goscinny (Scénario), Albert Uderzo (Dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour
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Petite forme
Suite à un pari avec son beau-frère lutécien, après avoir passablement bu, et après qu'ils aient réciproquement vanté les avantages comparatifs de Lutèce et l'Armor, Abraracourcix émet le pari de le recevoir en lui servant de la viande garnie aux lauriers de César.
Suite à cette bravade plutôt basse de plafond, Astérix et Obélix se rendent à Rome, essaient de devenir les esclaves de César, et de l'approcher par tous moyens pour arriver à leur fin, lui subtiliser ses lauriers, pour honorer la parole du chef de leur village.
Certes, il y a certains moments savoureux, mais l'intrigue est assez faiblarde, et la fin est assez franchement décevante.
Relativement agréable à lire, somme toute, mais pas l'un des meilleurs.
Les éditions
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Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 18 : Les Lauriers de César de René Goscinny, Albert Uderzo
de Uderzo, Albert (Illustrateur) Goscinny, René (Scénariste)
Dargaud
ISBN : 9782205006001 ; 12,11 € ; 01/05/1972 ; 48 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Les lauriers de César
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 17 octobre 2011
Du rire, tout simplement !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 6 mars 2011
Cela permet à la bande dessinée de Goscinny de se maintenir à un bon niveau... autrement dit de faire rire le lecteur.
De rire on en a souvent l'occasion avec cet excellent volume cumulant gags concernant l'alcool, esclavage et condamnation à mort. Des thèmes pourtant guère réjouissants mais ici habilement détournés et mis en valeur, sans aucun humour noir mais plutôt avec gaieté et jovialité.
Dommage que le final soit si abrupt ; après toutes ces pérégrinations il est étonnant que la solution à la quête entreprise se révèle si simple.
Un léger accroc qui ne gâche toutefois pas le plaisir.
Faible
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 4 juillet 2009
« - Venez dans mon village, toi et Gélatine... Galantine... et je vous ferai manger quelque chose que tout ton or ne pourrait pas payer ! Hips !
- Et quel est donc ce mets raffiné ?
- Il s’agit d’un ragoût... mais d’un ragoût parfumé avec des lauriers... AVEC LA COURONNE DE LAURIERS DE CÉSAR ! *HIPS!* »
La scène du tribunal m’a vraiment fait rire avec sa « plaidoirie peu classique, mais combien émouvante », mais ce n’est pas un de mes tomes préférés. Je trouve que ça manque de souffle épique. « Farpaitement ! »
Pas trop mal, sans plus
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 19 avril 2008
Quel goût ça donne les lauriers de César ?
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 21 décembre 2005
Tout commence par une cuite magistrale doublée d’une dispute familiale… Ah, comme il est pénible de supporter son beau-frère, sa belle sœur… Alors bien sûr, l’alcool faisant son œuvre, les mots prenant un peu plus d’altitude, de force et de puissance, on retrouve notre pauvre Abraracourcix, le chef du village gaulois, vous savez celui qui résiste toujours et encore à l’envahisseur, en train de pleurer dans les bras d’Obélix, le livreur de menhirs qui dans cet album boit beaucoup plus que de raison… mais la raison, il n’en a jamais eu beaucoup…
Et c’est comme ça qu’Astérix et Obélix se retrouvent à Rome pour récupérer la couronne de lauriers de César pour parfumer un ragoût… Un pari stupide dirait Prévert, une idée saugrenue pour un nouvel album des aventures du gaulois Astérix, le-dix huitième… Quand je travaille sur les Astérix, ce n’est pas le nombre qui m’étonne le plus, mais c’est plutôt le rythme de travail des auteurs : 1959, naissance des personnages dans la revue Pilote, 1972, Les lauriers de César, dix-huitième titre ! Quand on voit aujourd’hui des auteurs ne produire qu’un album tous les deux ans ! Certes, ce ne serait que banal si en plus la qualité n’avait pas été présente, mais elle bien là, enfin très souvent…
S’emparer de la couronne de César n’est pas chose aisée à réaliser et les auteurs ne sont pas excellents dans le stratagème utilisé. L’intérêt ne tient pas dans cet aspect du scénario.
Le sommet de l’album, c’est plutôt le passage d’Astérix et Obélix dans le monde des esclaves. La vente, le snobisme pour les origines, le cours des ventes et, surtout, la vie de la famille dans laquelle ils se retrouvent par erreur… Et quelle famille : le paterfamilias, Claudius Quiquilfus, sa matrone Alpaga, sa fille Tibia et l’extraordinaire fils que j’aime beaucoup, Gracchus. Ce pauvre malheureux est un fêtard et noceur comme on n’en voit que trop peu dans la bande dessinée… et quand il a la gueule de bois, le lendemain matin, il est impayable… Ah ! J’oubliais dans cette famille, Garedefréjus, l’intendant de la maison, le chef des esclaves, en quelque sorte… Grâce à ces personnages hors normes, Goscinny et Uderzo nous offrent un moment de rigolades intenses à ne pas oublier et qui permettent d’intégrer cet album, par ailleurs pas exceptionnel, dans notre bibliothèque sans risque de surprendre les curieux qui me rendent visite…
Je peux vous sembler un peu dur, de temps en temps, avec les albums de Goscinny et Uderzo, mais je suis tellement amoureux des dix premiers (en enlevant le premier, Astérix le Gaulois, qui était de toute évidence un galop d’essai) que j’ai du mal à trouver des qualités aux autres… Mais comme j’aime beaucoup Gracchus, que je rêvais, peut-être, de lui ressembler, que je lui ressemble parfois… je vous conseillerais quand même d’aller le relire…
Pas le meilleur...
Critique de Enzo (, Inscrit le 21 novembre 2005, 55 ans) - 19 décembre 2005
Réplique culte...
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 18 décembre 2005
De plus, le dessin d'Uderzo est à son sommet...
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