Deuil interdit de Michael Connelly

Deuil interdit de Michael Connelly
( The closers)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Nik, le 5 août 2005 (Québec, Inscrit le 16 février 2005, 36 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 717ème position).
Visites : 12 208  (depuis Novembre 2007)

Deuil interdit!

Présentation de l'éditeur
Dans la Los Angeles de l'été 1988, une jeune fille de 16 ans, Becky Verloren, est enlevée chez elle, puis retrouvée quelques jours plus tard, une balle tirée en pleine poitrine. Tout fait penser à un suicide et si les premiers enquêteurs ont, eux, songé à un meurtre, personne n'a jamais été arrêté. Dix-huit ans plus tard, l'inspecteur Harry Bosch, qui vient de réintégrer le LAPD après trois ans de retraite, reçoit les résultats d'une analyse d'ADN qui remet l'affaire en selle. Et, plus ennuyeux pour lui qui doit se tenir à carreau s'il ne veut pas se retrouver définitivement hors course : avec ces résultats, ce sont les premières menaces qui arrivent. Colère, douleur et surtout danger, l'enquête prend vite des allures de cauchemar.



Une autre enquête de Harry Bosch, le célèbre enquêteur de Michael Connelly. L'enquête tourne en résumé sur un meurtre dans les années 88. Connelly nous entraîne donc une enquête bien structurée et assez intéressante. Connelly nous fait faire fausse route assez souvent pour finalement donner une fin solide -mais pas la plus solide qu'il ait écrit.

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Les éditions

  • Deuil interdit [Texte imprimé], roman Michael Connelly traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin
    de Connelly, Michael Pépin, Robert (Traducteur)
    Seuil / Seuil policiers (Paris)
    ISBN : 9782020662741 ; 3,36 € ; 03/06/2005 ; 388 p. ; Broché
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Cold case

9 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 25 novembre 2024

Après un "Los Angeles River" que j'ai personnellement trouvé un peu (pas mal, même) décevant, on retrouve un Connelly en nettement meilleure forme avec "Deuil interdit", dans lequel il fait, après trois romans, revenir Bosch au sein du LAPD, lui qui avait pris sa retraite (quasiment contraint et forcé par sa hiérarchie) et était devenu privé.
La narration redevient indirecte, contrairement aux deux précédents opus, et ce n'est pas un luxe ; surtout que dans le précédent, Connelly s'était emmêlé les pinceaux avec deux styles de narration différents, selon le personnage, et c'était assez maladroit et pesant.
Bosch revient dans la police, au service des "cold cases", il est chargé, avec sa partenaire d'antan elle aussi revenue Kizmin Rider, de reprendre une affaire non élucidée de 1988, qui revient suite à une analyse ADN. L'affaire est du genre délicate : une adolescente métisse retrouvée assassinée après kidnapping, en 1988 donc. L'arme utilisée avait aussi servi à une agression sur un juif. Bosch suspecte un suprémaciste racial blanc d'être responsable. Une affaire qui va cacher beaucoup de choses gênantes, qui va s'avérer explosive...
Un excellent cru, le meilleur depuis "L'Oiseau des ténèbres", voire depuis "L'envol des anges". Du grand Connelly !
Et ma 1500ème critique sur le site, pour l'anecdote.

Série Harry Bosch, op. 11

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 13 mai 2020

L’Inspecteur Harry Bosch reprend du service auprès du LAPD, le département de Police de Los Angeles. Il s’était mis en retraite trois ans auparavant, avait exercé la fonction de détective privé et c’est à la faveur d’un changement de personnel à la tête du LAPD et de la création d’un nouveau Service, celui des Affaires non résolues, faisant partie de la brigade Vols et Homicides qu’il réintègre le LAPD. Il doit notamment ce retour en grâce au lobbying de son ancienne collègue Kiz Rider, avec qui il va faire équipe, Kiz Rider qui avait évolué dans la proximité des « têtes » du LAPD durant ses trois ans d’absence.

»Il songea que c’était sans doute la première fois qu’il avait un vrai contact avec un grand patron. Dans l’armée, on dit souvent que c’est pour celui qui l’envoie au combat que le soldat est prêt à mourir. Jamais Bosch n’avait éprouvé ce sentiment lorsqu’il rampait dans les tunnels enténébrés du Vietnam. La solitude, voilà ce qu’il y ressentait, et la nette impression de ne se battre que pour lui-même, que dans le seul but de rester en vie. C’était ça qu’il avait apporté avec lui en entrant au LAPD, ça qui parfois l’avait poussé à se dire que c’était en dépit de sa hiérarchie qu’il se battait. Les choses allaient-elles changer ? »

Et justement, voilà-t-y pas qu’on a une affaire toute neuve - de dix-huit ans d’âge !- à leur confier. Il s’agit du meurtre d’une jeune fille de seize ans, Becky Verloren, dont le cadavre avait été retrouvé non loin de chez elle quelques jours après sa disparition – enlèvement. Jamais élucidée cette affaire avait été classée mais la technologie étant ce qu’elle est, elle évolue et la recherche et l’exploitation de l’ADN ayant fait de considérables progrès, le Boss du Service des Affaires non résolues confie à Kiz et Harry la relance de cette enquête puisqu’une analyse ADN donne une possible piste.
On va donc assister à la remise en selle de Harry Bosch, épaulé par Kiz, un Harry Bosch toujours en délicatesse (on ne se refait pas) avec certains membres de la hiérarchie. On va suivre une enquête intéressante avec tout un tas d’impasses, de fausses pistes, de vrais espoirs … Bref, une enquête à la Michael Connelly et c’est toujours un bonheur !

Série TV

4 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 27 juin 2018

Encore un bouquin qui met en scène de redoutables nazis tatoués dans une affaire assez glauque: c'est facile, pas cher, et tout le monde le croira. Comme genre de méchant (surtout embringué dans un gang de L.A.) le raciste est populaire et ça permet de ne pas choquer les autres lobbys et vrais groupes de pression qui eux font VRAIMENT la loi.

J'ai donc trouvé ce polar en forme de pavé quelque peu idiot, un peu bêta, et essentiellement très longuet - y compris pour les premières scènes d'exposition avec l'inspecteur Bosch. La fin est interminable et le manque terrible de saveur sinon d'âme du tout nous fait nous désintéresser du mobile principal de l'auteur.

Désolé mais je n'apprécie pas trop la bouillie redite, et à n'importe quelle série TV je choisirais toujours Raymond Chandler !

Ici, on en est loin.

Deuil Interdit

8 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 28 juillet 2011

C'est une autre enquête intéressante de l'inspecteur Harry Bosch. Il a maintenant rejoint l'unité des crimes non résolus et doit enquêter sur un meurtre vieux de 17 ans. Comme toujours, Bosch doit faire face à plusieurs embûches pour résoudre l'enquête.

Michael Connelly est définitivement mon auteur de polars préféré. J'adore le style de Harry Bosch qui malgré ses défauts est tout de même attachant. Ce livre n'est pas le meilleur de la série mais il est quand même très bon.

Les affaires classées, un créneau qui change

7 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 24 août 2009

C'est mon premier Connelly et j'ai été enchantée par le style et la structure de l'histoire. Par ailleurs, j'ai apprécié les affaires classées car je n'avais jamais abordé une enquête du genre. Ca change et ça fait du bien cette nouvelle approche. Depuis, j'en ai lu des mieux du même auteur mais je confirme que cette histoire mérite d'être connue.

Pas le meilleur !

5 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 8 janvier 2008

Où Harry Bosch reprend le collier après trois ans de retraite, et prend en charge une affaire vieille de dix-sept ans. On y retrouve tous les faits et gestes méticuleux de notre inspecteur fétiche, à tel point qu'on a parfois l'impression d'assister à une sorte de remix des précédents romans, des scènes nous semblent familières, on oscille perpétuellement entre ennui et intérêt. Et c'est là où je regrette de lire les Connelly sans ordre, je me suis vraiment demandée si je ne l'avais pas déjà lu. Je ne reviens même pas sur la traduction, plate et sans éclat, on sait déjà que ce traducteur n'a pas mes faveurs.

Rien que pour la fin

7 étoiles

Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 16 novembre 2007

Oui, en effet, ce n'est peut-être pas le meilleur de la série mais le suspens arrive à son apogée à la fin du bouquin et rien que pour entendre les battements de votre coeur s'accélérer avant de le fermer, ça vaut le coup !

Retour en force de Connelly avec Harry Bosch aux affaires classées

10 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007

Il y avait longtemps qu'on n'avait ouvert un Connelly.
Avec Deuil interdit, il aura suffi de quelques pages pour nous replonger avec délices dans les rues de Los Angeles aux côtés de Harry Bosch, notre détective préféré.
Et on a bien vite retrouvé cette espèce de noirceur poisseuse qui semble coller aux basques des enquêteurs du LAPD, dans cette ville désabusée qui semble concentrer tout le désespoir du monde.
Après une longue série d'excellents polars, Connelly est toujours en grande forme et on a bien aimé cette intrigue-là, particulièrement bien construite jusqu'à un dénouement étonnant.
Harry Bosch reprend du service : il retrouve Kiz Rider, sa coéquipière black, et à eux deux vont réouvrir les dossiers des "affaires classées".
Le second épisode, Echo Park, est sorti ce mois-ci en France.

[...] - Le choeur des voix oubliées, dit-il.
- Pardon ?
- C'est ce qui me vient à l'esprit quand je pense aux dossiers qui nous attendent aux Affaires non Résolues. Une vraie galerie des horreurs. C'est notre plus grande honte. Toutes ces affaires ! Toutes ces voix ! Chacune est une pierre jetée dans un lac. Les ondes de choc se propagent à travers le temps et les personnes. Familles, amis, voisins. Comment pouvons parler de cité quand il y a encore tellement d'ondes de choc, tellement de voix que la police a oubliées ?
Bosch lui lâcha la main et garda le silence. Il n'y avait pas de réponse à la question du chef.
- J'ai rebaptisé le service dès que je suis arrivé. Il ne s'agit pas d'affaires éteintes, inspecteur. Jamais elles ne le sont. Pour certains, en tout cas.
- Je comprends.

tout ça pour ça...

8 étoiles

Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 4 octobre 2006

petit paradoxe pour ce connelly...

j'ai adoré le rythme, et j'ai retrouvé le connelly que j'aimais : l'enquête est bien menée, à l'ancienne, et harry bosch retrouve ses réflexes sans trop nous ennuyer avec sa vie privée. De ce point de vue, c'est le meilleur connelly depuis le fabuleux lumière morte, et une vraie réussite après la déception du poète 2 (los angeles river)

mais, parce qu'il y a un mais, j'ai trouvé que ça manquait de rythme par rapport à avant... ce qui est génial avec connelly d'habitude, c'est qu'il y a peu de fioritures, et énormément d'éléments qui s'entrecroisent... dans ce livre, même si c'est bien écrit et facile a lire, il ne se passe quasi rien pendant 300 pages, et l'enquête est somme tout banale. j'ai même trouvé le tueur bien avant la fin, suite à une allusion de connelly à un moment... c'est vrai qu'on est tellement habitués à voir des mecs sans soupçons devenir de méchants coupables, on finit par chercher la petite bête, et là j'ai trouvé !

deuxio, le high jingo dont on nous parle tant tombe vraiment à plat... comme quoi, connelly manquait peut-être d'idées...

tertio, la fin est expédiée, et certains éléments restent presque inexpliqués (si je vous parle de la petite voiture, vous comprendrez)

alors qu'imaginer pour la suite ? créer un nouveau personnage, ou alors redynamiser le couple bosch rider dans de nouvelles enquêtes sur des cas élucidés (le filon est inépuisable) ? je ne sais pas s'il faut persévérer dans cette voie, car c'est justement ce concept d'enquête qui nuit au rythme du livre, par son côté "a posteriori".

donc pour le style, j'ai pris mon pied.
pour le fond, un peu moins : connelly manque d'inspiration, même s'il relève le niveau après quelques ratages.

Les Voix oubliées

6 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 29 septembre 2006

Dans ce nième roman de Connelly, on sent que la série Bosch commence à s’étirer alors que notre héros viril revisite une veille affaire non-résolue. Le ton est juste et le rythme est parfaitement mené, mais il s’agit toute de même d’une intrigue ordinaire avec un coupable « surprise » pour boucler l’histoire. Correct, mais sans plus.

Solide !

6 étoiles

Critique de BackwardsMan (, Inscrit le 23 avril 2006, 64 ans) - 13 septembre 2006

Il s'agit d'une nouvelle histoire de Harry Bosch, son retour après un temps de retraite. Le récit là encore est bien mené, la trame est classique, il s'agit de rouvrir un dossier vieux de plusieurs années, comme dans certaines séries américaines. Un bémol sur ce polar quand même, la toute fin (que je ne dévoile pas) m'a semblé comporter une péripétie qui ne s'imposait pas, que l'auteur aurait pu enlever ou laisser ouverte, ce qui revenait au même vu le contexte de l'histoire. Connelly en a peut-fait un "peu trop" sur ce coup-là....

le retour de l'inspecteur harry !!!

6 étoiles

Critique de Erwan (, Inscrit le 12 décembre 2005, 51 ans) - 12 février 2006

Je suis juste désolé pour "CATH" qu'elle ait découvert Connelly par ce livre. Il est pas mal mais il vaut mieux avoir fait connaissance avec le personnage avec le poète ou Los angeles river.
Un bon point : oui. Un policier qui ne parle pas que de tueurs psychopathes mérite qu'on si attarde un peu quand même.

Pas emballée plus que ça

6 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 16 janvier 2006

Les romans de Michael Connelly m’avaient fortement été recommandés. Je me suis donc lancée dans « Deuil interdit » pleine d’espoir. Côté intrigue, d’accord, c’était assez embrouillé. Mais je n’ai pas aimé ces histoires de hiérarchie, de high jingo et de politique. Et les personnages ne sont pas approfondis. Par exemple, je ne sais même pas le prénom de la fille d’Harry Bosch.

Je n’ai pas non plus été prise par l’atmosphère, ayant même parfois du mal à me concentrer sur ma lecture. Je pense qu’il faut lire toute la série pour vraiment l’apprécier.

HARRY BOSCH, LE RETOUR...

9 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 16 novembre 2005

Trois années passées en retraite, c'est de trop pour Harry Bosch qui réintègre le LAPD, dans une toute nouvelle brigade, celle des affaires non résolues. De plus, il retrouve Kizmin Rider, une de ses collègues favorites.
A peine réunis, les deux inspecteurs se voient confier une enquête vieille de dix-sept ans concernant le meurtre d'une jeune métisse, Rebecca Verloren, retrouvée assassinée d'une balle en pleine poitrine. Méticuleusement, ils retracent le parcours de Rebecca, et recueillent les premiers indices...

Encore du très bon Michael Connelly avec ce roman remettant en scène son héros favori, Harry Bosch. Le suspense, comme toujours est à la hauteur, et les personnages psychologiquement bien cernés. Rien de mieux qu'une affaire bien complexe, pour motiver notre inspecteur préféré au tempérament entier et volontaire, dont les moindres faits et gestes son étroitement surveillés.

Un très bon polar !

9 étoiles

Critique de Polarnoar (, Inscrit le 22 septembre 2005, 63 ans) - 22 septembre 2005

Michael Connelly est une valeur sûre du thriller. Il nous le démontre encore une fois par ce livre prenant. On replonge avec hâte et frénésie dans l'ambiance de cette Californie contemporaine, pour suivre encore une fois une enquête des plus complexes aux côtés de ce cher Harry. Quand le suspens vous prend à la gorge...

très bon thriller

10 étoiles

Critique de Mary.nana (, Inscrite le 24 mars 2005, 75 ans) - 7 septembre 2005

pour ma part j'ai beaucoup aimé ce livre! je lis pas mal de policiers, et Connelly est un de mes auteurs préférés, pour l'instant il ne m'a jamais déçue! Dans "Deuil interdit", j'ai beaucoup aimé le fait que Harry se penche sur une affaire non élucidée, ce qui change des serial killers ou autres psychopathes en liberté. Ici, on est devant la résolution d'une énigme , et on suit avec passion cette enquête, minutieusement menée.

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