La blonde en béton de Michael Connelly
(The Concrete Blonde)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : (127ème position).
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Peut-être le meilleur Connelly !
Après avoir commencé par lire Le Poète, j'ai enchainé sur l'oeuvre de Connelly en lisant ses livres dans l'ordre. J'ai donc suivi l'évolution de son personnage récurrent Harry Bosch. Au fil des intrigues, on apprend à le connaitre, et il devient vraiment attachant et intéressant.
L'inspecteur Bosch travaillait au sein d'une brigade spéciale enquêtant sur les meurtres du "Doll-maker", tueur en série. L'enquête s'était achevée avec la mort du principal suspect, Norman Church.
Dans la blonde en béton, 4 ans plus tard, une redoutable avocate de L.A., accuse Bosch d'avoir abattu un innocent. Et malgré le soutien que lui apportent ses supérieurs, l'inspecteur ne tarde pas à douter de la légitimité de son geste...
Tandis que les audiences, de plus en plus tendues, se succèdent, l'inspecteur reprend l'enquête à son point de départ.
C'est un des meilleurs romans de Connelly avec Bosch car le personnage doute, s'interroge sur la justice ... Son face à face avec l'avocate est très intéressant également. L'histoire est comme à l'habitude très prenante. Si parfois, on devine les évènements à venir dans certains de ses romans, ce n'est pas le cas ici où l'intrigue est pleine de rebondissements, tout en ne perdant rien de sa solidité.
Bref, pour les amateurs de polars, c'est à mon avis un must ! Cependant pour mieux l'apprécier, il est certainement mieux de commencer la série des H.Bosch dans l'ordre chronologique. (Le premier est aussi le premier Connelly : les égouts de Los Angeles - également très bien )
Les éditions
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La Blonde En Beton de Michael Connelly
de Connelly, Michael
Seuil
ISBN : 9782020321020 ; 7,88 € ; 29/04/1998 ; 462 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (18)
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Totale réussite
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 août 2024
Harry a, quatre ans auparavant, mis brutalement fin, en le flinguant, à la carrière d'un serial killer, le Dollmaker. Quatre ans plus tard, le procès, intenté par la veuve du tueur qu'elle dit innocent, débute. Alors que Harry s'apprête à se défendre et à défendre la police de L.A., on découvre, sous une chape de béton, le cadavre d'une jeune femme, apparemment tuée par celui que Bosch a descendu il y à quatre ans. Un corps non retrouvé à l'époque ? Sauf que la victime a été tuée il y a moins de temps que ces quatre années minimum, elle ne peut donc pas avoir été tuée par le Dollmaker, malgré le modus operandi identique. Alors, Harry s'est planté il y à quatre ans, ou bien le Dollmaker a fait un émule ?
Un roman puissant, une réussite majeure du genre. Chapeau bas.
Harry en plein doute
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 23 octobre 2013
Une lettre ... de trop !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 13 juillet 2013
Celui qui combat les monstres doit veiller à ne pas devenir lui-même un monstre.
Voilà sur une phrase le fond de ce roman 5 étoiles, à double faux semblants et à double tranchants.
La justice ne voit pas, n'entend pas, ne sent pas ni ne parle ....
La justice n'est qu'une ... Blonde en béton !
M.C. a reçu les plus hautes distinctions littéraires dont l'edgar du roman policier ainsi que le prix calibre 38 (encore), grâce au Dollmaker.
M.C. poursuit sa plongée dans les abîmes destructeurs de H.B. pour devenir un maitre incontesté du polar noir grâce notamment à une plume affutée à l'encre rouge.
Tel un disciple du mal annonçant ses futures victimes :
"même quand le cadavre aura cessé de puer
à moi tu continueras de penser
car j'ai arraché ta blonde adorée de tes mains ensanglantées
j'en ferai ma poupée après avoir pris mon pied
sa dernière parole ressemblera à ce cri : Bosch ...
et ensuite je m'en irai vers d'autres cieux aussi doux."
Quel délice amer car à travers un long procès, l'enquête la plus ardue et la plus périlleuse semble foudroyer ces pages empoisonnées.
De trop vouloir savoir, on se brûle les doigts !!!
Mais .... Où ai-je posé ma perruque, maintenant ????
Haller's touch
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 7 avril 2013
L'histoire est partagée entre le procès attenté à notre inspecteur et l'enquête menée parallèlement pour découvrir les dessous du mystère "Dollmaker". Et par son style de construction, ce nouvel épisode se rapproche plus d'un Mickey Haller que d'un Harry Bosh, tant la plus grande partie de l'intrigue se joue au tribunal.
Michaël Connelly maîtrise une nouvelle fois à la perfection l'art de la narration et du suspense: Pas de blablas, tous les éléments ont une véritable importance dans le récit. Encore un polar haletant à ajouter à l'oeuvre de Mr Connelly.
Toujours solide
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 2 mars 2013
Je n'en dirais pas plus, déjà que l'ensemble des autres lecteurs est unanime à l'avoir apprécié.
peut-être le meilleur ??
Critique de Lefléchoux (, Inscrit le 4 septembre 2012, 81 ans) - 4 septembre 2012
Ce dernier a-t-il tué un serial killer et si oui était-il en position de légitime défense comme l'avocat de la partie adverse essaie de démontrer le contraire?
Ce roman file à cent à l'heure et va de fausse piste en fausse piste jusqu'au bouquet final.
Excellent si on lit la série Bosch dans l'ordre
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 1 avril 2010
J'ai commencé à lire les Connelly dans l'ordre et cette histoire de "bavure" (?) aiguise notre curiosité au fil des enquêtes. Alors ENFIN un peu de lumière sur le sujet et de main de maître. J'ai cru également que j'allais être déçue par le dénouement tant l'auteur nous conduit ostensiblement sur une mauvaise piste. Je ne regrette pas d'avoir fait confiance à Connelly et d'être allée au bout de l'histoire.
La blonde en toc
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
3ème opus de la série Harry Bosch.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 20 janvier 2010
C’est que ça s’emmanche mal pour Harry Bosch qui, quatre ans auparavant a mis fin à la série de meurtres abominables commis par un tueur psychopathe, « Dollmaker », en le tuant lors de la tentative d’interpellation. C’était il y a quatre ans. Et là, c’est le procès qui lui est intenté et qui devrait n’être, somme toute, qu’une formalité. Sauf que. Sauf que les crimes semblent reprendre selon le même modus operandi ; « Dollmaker » vivant ou sinistre imitateur ? Sauf que l’avocate de la famille de celui qu’on croit être le « Dollmaker » jure de son innocence et s’appuie bien entendu sur la recrudescence des meurtres. Quelqu’un veut accrocher le scalp de Bosch à sa ceinture et la hiérarchie dudit Bosch étant ce qu’elle est … malaise.
L’intrigue va donc osciller entre le procès lui-même et la reprise de l’enquête par Bosch pour tenter de sauver son honneur et sa fonction. C’est réellement bien mené et assez étouffant, ne laissant aucun répit au lecteur. Le doute est là, qui vous taraude. Le doute quant à la culpabilité de Bosch – a-t-il tué le « Dollmaker » – et le doute vis-à-vis de cette justice américaine, ou, disons, de la la justice en général.
« Affaire de la perruque : le procès de la police débute aujourd’hui
Par Joel Bremmer, correspondant du Times
C’est un procès inhabituel, dans une affaire de droits civiques, qui s’ouvre aujourd’hui, puisqu’un membre de la police de Los Angeles est accusé d’avoir fait un usage abusif de la force, il y a quatre ans, en tuant par balle un prétendu serial killer qui, c’est du moins ce qu’avait cru le policier, tentait de s’emparer d’une arme. En réalité, le suspect voulait seulement récupérer sa perruque glissée sous l’oreiller.
L’inspecteur de la police Harry Bosch, 43 ans, a été traduit en justice sur plainte de la veuve de Norman Church, un employé de l’industrie aérospatiale abattu par Bosch à l’issue d’une enquête sur les meurtres du fameux « Dollmaker ». »
On rajoutera à tout ceci une relation naissante et encore hésitante entre Harry Bosch et Sylvia, la veuve d’un collègue qui peut naturellement appréhender s’engager avec quelqu’un qui aura des problèmes similaires à ceux qu’avait son ex-mari, et on comprendra que le quotidien de Bosch dans cet épisode est tissé d’incertitudes, de doutes et de craintes.
Difficile de s’extirper de ce bouquin tant qu’il n’est pas achevé !
whaouh!!!
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 27 mai 2009
Et bien je n'ai pas été déçu par Connelly qui m'a une fois de plus surpris. Le face à face "Bosh-Justice" est génial et l'intensité du polar est à nouveau au rendez vous.
Conclusion: Une référence de Connelly
Dollmaker : le retour
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 17 avril 2009
Prenant de bout en bout. Indéniablement un des meilleurs de l'auteur.
Harry Bosch est trainé devant les tribunaux par la famille du défunt Norman Church identifié comme étant le "Dollmaker", un tueur en série s'attaquant aux prostituées. A l'époque la manière d'appréhender ce suspect fut considérée comme non conforme au règlement de la police, et Bosch fut sanctionné. La veuve de Church représentée par une avocate terriblement efficace demande donc des réparations. L'affaire s'annonce particulièrement compliquée pour Bosch, du fait que la police de Los Angeles découvre un cadavre à la suite d'un courrier qui laisse entendre que le "Dollmaker" agit toujours...
Très fort, le Connelly…
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 24 février 2009
Un cadavre découvert coulé dans du béton force Harry Bosch à se repencher sur une ancienne affaire que tout le monde pensait clôturée. En effet, 4 ans plus tôt, Bosch avait tué un meurtrier en série, le Dollmaker, qui avait élaboré tout un rituel autour de ses crimes. Or, cette fameuse blonde en béton présente exactement les mêmes caractéristiques. Bosch se serait-il trompé ? C’est ce que pense la femme du présumé Dollmaker et elle n’hésite pas à coller un procès à Bosch, défendue pour la cause par une avocate hors pair que Bosch ne peut s’empêcher d’admirer tant elle est douée…
La dynamique du livre tient en ce que Connelly alterne les moments du procès et les progrès de l’enquête sur le nouveau meurtre. Pas le temps de s’ennuyer, l’étau se resserre, même Bosch se met à douter… et du coup nous aussi, fatalement ! Très subtilement, Connelly nous lance sur de fausses pistes, on marche dans ses pièges, on empatit, on enrage contre l’avocate de l’accusation…
Vraiment, très fort, ce volume des aventures d’Harry Bosch…
Un Connelly encore un cran au dessus
Critique de Lynch (Perpignan, Inscrit le 15 avril 2007, 48 ans) - 29 août 2008
Le retour du Dollmaker
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 26 juillet 2006
La cité des anges déchus
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 8 avril 2006
Tout d'abord le doute que Connelly fait naître chez le lecteur avec l'ouverture de ce procès et le fait que ce n'est peut-être pas Dollmaker que Bosch a tué. On a beau apprécier l'inspecteur, il n'empêche, on se pose des questions et ça crée d'entrée de jeu une tension qui va en croissant. Ensuite avec la nouvelle affaire de blonde assassinnée qui se greffe en parallèle. Un nouveau meurtrier? La preuve que Bosch s'est trompé? Un pas supplémentaire dans le suspense et cela ne va jamais en diminuant, jusqu'à la fin qui surprend. Et puis cette double facette du système judiciaire, ces hommes qui devraient faire respecter la loi et la contournent. Sans parler du côté ambigü de l'avocate de la défense (et de Belk aussi d'ailleurs) qui peut se montrer humaine tout en étant arriviste et méprisante.
Un rythme haletant et une enquête qui ne se limite pas à la découverte d'un meurtrier. A l'image de Mankell qui dresse un portrait sans concessions de l'évolution de la Suède, Michael Connelly évoque ici les tourments de Los Angeles, ces journées de violences qui ont bouleversé le visage de la ville et le climat d'insécurité grandissant qui y règne. Un portrait sombre et pessimiste que Connelly dresse avec amertume et réalisme. Un excellent livre que j'ai beaucoup aimé!
Prix Calibre 38
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 29 décembre 2004
Justice(s) (HB - part 3)
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 29 août 2004
Confronté à une avocate arriviste qui prend plaisir à poursuivre les services de police à la moindre occasion qui se présente, Harry est sérieusement déstabilisé par les attaques systématiques de celle-ci. Surtout lorsqu'elle s'efforce de faire le lien entre les motivations qui ont poussé Harry à abattre Norman Huch (le Dollmaker) et son passé d'enfant orphelin suite à l'assassinat de sa mère qui se prostituait, dénonçant une vengeance de sa part par procuration.
Harry est de nouveau confronté à son passé, qui ressurgit à l'occasion de cette enquête imbriquée dans ce procès, l'obligeant à s'interroger sur le sens de sa mission au sein de la police. C'est l'occasion aussi pour l'auteur de porter un regard sans complaisance sur un système judiciaire pernicieux qui théâtralise avec ostentation des affaires bien plus pour nourrir les ambitions des ténors du barreau que pour maintenir le droit à la justice de tous les citoyens qui exigent son équité.
Une intrigue labyrinthique dans laquelle on prend plaisir à se perdre en compagnie d'Harry, complètement abasourdi par les accusations portées contre lui et les doutes qui l'assaillent quant aux motivations qui l'entraînent à poursuivre son métier.
Une intrigue en béton
Critique de SoypHr3Nn (Bruxelles, Inscrit le 13 février 2003, 44 ans) - 19 mai 2003
Premièrement, nous avons ici un récit à trois voix qui se mêlent de manière remarquable. Une intrigue policière, un procès et les femmes…
Ce qui m’a plu directement, c’est le fait que, si on a commencé les romans de Connelly dans l’ordre, l'on connaît déjà, très brièvement certes, de quoi ca parle. En effet, cette histoire de Dollmaker, Connelly nous en avait déjà fait part dans Les Egouts de LA. On croyait alors que ca s'arrêterait là, que c’etait un épisode de la vie de Bosch qui nous était raconté comme pour dire que la vie de Bosch ne commence pas avec les égouts de LA. Qu’il avait un passé assez conséquent au LAPD, et cela rendait un personnage qui était tout sauf creux.
Et maintenant, on revient sur ce « petit » épisode qu’on croyait anecdotique. Fabuleux.
Bosch va, avec ce procès, commencer à douter de lui, à se dire que finalement les coïncidences peuvent exister. Il prend peur de s'être trompé dans la personne du Dollmaker. Connelly, lui, nous offre une critique de la justice américaine. « J’ai découvert ce qu'était la justice ». Nous avons ici un formidable procès comme ils sont rarement transcrits.
Par ce doute et d’autres faits, Bosch va reprendre l'enquête. Et là chapeau, nous avons un récit plein de rebondissements, de coups de théâtre qu'on devine à peine, de dialogues (par exemple celui entre Bosch et le Psy Locke au domicile du psy) qui font avancer l’enquête de manière jubilatoire. Ses supérieurs qui désormais lui font plus confiance.
Et parallèlement, Connelly nous raconte un Bosch qui se lie avec une femme. Avec tout ce que cela sous-entend. Il reste solitaire mais n'est plus seul. On a même une certaine affection pour ce couple et à un moment... Je ne vous en dirai pas plus.
Bref, encore une fois, on ne lâche plus le roman sans connaître le dévoilement final avec un personnage central qui avance, qui ne tourne pas en rond.
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