La glace noire de Michael Connelly
( The black ice)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 18 avis)
Cote pondérée : (684ème position).
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Le verre glas est dangereux...
Voici le second roman de Connelly. On retrouve presque là où on avait laissé Harry Bosch lors du précédent roman. Il revient du Mexique pour une raison que je ne citerai pas. Quelques petites allusions au précédent opus et nous voilà embarqué dans la nouvelle aventure qui nous fera voyager à la frontière mexicaine où la chaleur y est si bien décrite...
Et toujours cette fabuleuse entrée dans la vie des personnages. A un moment donné, Connelly nous raconte les derniers moments de Bosch passés avec son père qu'il n'a guère connu. Et c’est dingue parce qu’on est coupé de l’intrigue principale mais on veut quand même en savoir plus sur cette relation père/fils.
J'aime l’attitude qu’a Bosch devant ces supérieurs. En effet, ses patrons n'apprécient pas ou peu ces manières de flic solitaire, ils lui font des menaces et des reproches mais tous s’accordent pour dire que c’est quand même un bon flic, peut-être le meilleur.
Le seul véritable point faible que j’aurai à dire est l'attaque du Ranch du pape (!!!). Un peu trop rentre dedans. Connelly s'emballe un peu. Une action lourde qui balaye l’action réfléchie et subtile toute en finesse dont Connelly sait si bien nous faire part. Enfin, je chicane parce que c’est grisant à lire.
Et que dire de cette fin, pire que dans son premier roman ! Encore plus surprenante. On en reste bouche bée. Encore une fois, Bosch rassemble les pièces du puzzle de manière formidable avec de belles réflexions, de belles logiques jusqu’au moment où la seule explication ne peut venir que du camp adverse et où l’on prend le temps de nous expliquer le pourquoi, le comment, les motivations, les sentiments qui ont fait que ces évènements se sont passés.
Un très bon polar.
Les éditions
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La glace noire [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020296786 ; 3,00 € ; 21/03/1998 ; 383 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (17)
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Black Ice
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 5 août 2024
Un excellent cru, qui se lit avec passion, et très facilement. On ne parvient pas à lâcher le bouquin !
Délicieuse friandise
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 3 mars 2023
Harry Bosch est à ses débuts. Il s’attaque au cartel de la drogue du Mexique et va tenter de démêler une série d’assassinats dont ceux de policiers. De L.A. à Calexico, il fait face à toutes sortes d’évènements. Pas sans mal car il a affaire à des vrais criminels mais aussi à ses supérieurs hiérarchiques, à des collègues corrompus, à son passé (notamment de vétéran de la guerre du Viet-Nam), à son tempérament contestataire et indépendant et bien sûr à quelques femmes.
Bien mené, toujours attrayant et surprenant, vif et plein d’idées : « La glace noire » est un roman policier à lire... au moins une fois !
L'inspecteur Harry Bosch toujours d'attaque !
Critique de Rik13 (Marseille, Inscrit le 13 juin 2013, 57 ans) - 21 juillet 2013
Saints et Pêcheurs !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 13 juillet 2013
M.C. nous plonge dans un univers où les faux semblants, les corruptions, les manipulations, les indics rodent comme des mouches à merde.
Une enquête d'Internal Affairs qui va obliger Bosch de cavaler seul à la limite de la légalité le plongeant dans le trou des chiottes.
En effet, au fil des pages, on va se salir les mains et marcher dans la merde pour y percevoir qu'à la fin seulement, une vérité d'outre tombe.
"Je ne sais comment t'aimer
c'est cette douleur qui me fait tant souffrir
comme toujours je passe ma vie
avec mon pistolet et mon cœur".
Voilà comment résumer l'évolution de H.B. à travers cette enquête de glace sans tain .... de glace noire.
Maintenant .... Je sais qui je suis !!!
Et encore une fois!
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 1 octobre 2011
Pas le polar du siècle, mais un très bon polar!
Harry Bosh, ta nouvelle aventure me tend les bras...
Allez on continue
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 19 février 2011
Et c'est mérité.
Le monsieur ne s'embarrasse pas de blabla superflu. On sent rapidement que l'important c'est l'histoire, les personnages et leurs interactions. Pas la description à outrance.
Vous ne connaissez pas L.A ? Tant pis.
Connelly fait du polar, pas du guide touristique !
Que dire maintenant de "la glace noire"... c'est une suite sympa, pas le polar du siècle
On retrouve Harry bosch quasiment là où on l'avait quitté à la fin des égouts et le voilà de nouveau embarqué dans une histoire alambiquée où le mort (de départ) est un de ses potes.
Harry, faux dur ultra torturé mais doux comme un agneau et au coeur d’artichaut, va donc mettre un point d'Honneur avec un grand H à démêler l'écheveau... ou devrais-je dire "emboîter les pièces du puzzle".
Et il nous entraine avec lui, à bord de sa caprice, sur les traces de la black ice jusqu'à la frontière mexicaine pour un dénouement...
Et la boucle est bouclée ;)
Seul bémol très très personnel (attention spoiler) : je n'aime pas les "histoires d'amours" qui viennent ponctuer les polars, surtout quand elles ne servent qu'à torturer le héros... Après Eleanor Wish, c'est Sylvia moore qui fait chavirer le coeur de bosch pour mieux le torturer... bof...
La glace noire n'est donc que le second volet des aventures de Harry mais l'histoire est maniée avec une telle fluidité que je lirai la suite avec plaisir.
Enfin un livre qui me bluffe jusqu'à la fin !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2009
Second opus de la série Bosch.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 5 septembre 2009
On aura compris que Michael Connelly n’écrit pas simplement du polar. Il a l’âme poète, il a aussi l’âme psychologue. Car son Harry Bosch n’a pas spécialement la trajectoire rectiligne, au niveau carrière, et l’on sait pourquoi. C’est peut-être même d’un intérêt pas si secondaire que cela aussi bien pour Michael Connelly que pour le lecteur !
Harry Bosch est en extrême délicatesse avec sa hiérarchie, pour cause de non-conformisme au « politiquement correct ». Il est intrigué par la manière dont il est écarté de l’enquête sur un meurtre d’un collègue. Il va s’accrocher (têtu le Bosch !). Et évidemment, pensez-vous bien, résoudra par lui-même, sans les énormes moyens officiels, le mystère, puisque finalement mystère il y avait bien.
Entre-temps, on aura vécu avec Bosch des moments difficiles à la frontière mexicaine (où son enquête va l’emmener), pour le coup hors des conventions et du politiquement correct ; la loi semblant toute relative là-bas à en croire Connelly, mais également Richard Ford qui a traité un sujet similaire où l’on retrouve le même type d’ambiance dans « Le bout du rouleau ».
Beaucoup de violence, du sentiment, de l’humain, le tout avec une crédibilité certaine, que demandez de mieux ?
Et la glace noire, me direz-vous ? Un indice : Harry Bosch enquête dans le milieu des trafiquants de drogue …
Trompe-l’oeil
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 27 février 2008
Connelly profite du déroulement de l’intrigue pour faire autre chose que du suspense pur. Qu’il nous emmène dans le passé de Bosch, qu’il décrive l’attraction que Bosch ressent pour la femme de Moore, qu’il évoque la terrible pauvreté de certains ou qu’il aborde les susceptibilités de sa hiérarchie, Connelly le fait toujours de manière subtile.
Une belle enquête au terme de laquelle tout finit par se rejoindre au Mexique, lieu où Bosch trouvera les réponses à toutes ses questions.
Les errances de Bosch
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 13 avril 2007
J'ai particulièrement aimé les ambiances mexicaines, la chaleur, la torpeur, la description sans effets de manche de la misère humaine et sociale. Michael Connelly (tout comme Henning Mankell, d'ailleurs et par exemple) accordent autant, voire plus d'importance au contexte, au décor, aux ambiances, qu'à l'enquête proprement dite. Du coup, ça forme un tout souvent très réussi, complet, qui permet d'avoir un véritable film qui défile dans la tête pendant la lecture.
Bosch est un type fort et fragile, surtout fragile, pas vraiment un héros. J'aime ce genre désabusé.
Une valeur sûre
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 2 décembre 2006
L’atmosphère et le héros m’évoquent les films de « L’inspecteur Harry » bien que le personnage de MC n’ait pas la gâchette facile du personnage joué par Clint Eastwood !
MC est pour moi – et pour beaucoup d’autres – une référence en matière de roman policier américain.
Dénouement inattendu
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 23 juillet 2006
UN COCKTAIL VENU DU MEXIQUE.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 9 août 2005
Dans ce roman nous retrouvons Harry Bosch qui non content de n'être pas prévenu, arrive sur les lieux d'un suicide d'un collègue de la brigade des stups, Calexico Moore. Très rapidement les supérieurs de Bosch le mettent sur la touche, et lui demandent de boucler des affaires encore non résolues par Porter, un collègue dépressif , et ce pour cause de statistiques insatisfaisantes. N'ayant pas le choix, il se met au travail et décide de traiter la dernière affaire en cours où il s'agit d'identifier le meurtrier d'un mexicain retrouvé derrière un restaurant. Or Bosch découvre bien vite que ce cadavre a été retrouvé par un agent des stups: un certain Moore. Drôle de coïncidence pour le flic qu'est Harry, qui démêle petit à petit les fils d'une intrigue assez complexe, et finit par découvrir une vérité insoupçonnable.
La solitude et la noirceur du caractère de Bosch sont réellement palpables. Son intégrité et sa volonté farouche sont inébranlables, malgré les nombreux obstacles mis en place par sa hiérarchie pour le déboulonner.
correct
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 29 janvier 2005
l'action n'est pas toujours très claire, et on s'embrouille facilement dans les personnages, tant leurs noms à consonance espagnole se ressemblent les uns les autres.
cela dit, les scènes où harry est en relation avec sa hiérarchie sont toujours aussi réussies, et le livre tient globalement la route.
un roman meilleur que wonderland avenue mais nettement moins palpitant que l'envol des anges ou l'oiseau des ténèbres.
Intrigue dominante...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 29 septembre 2004
La barrière (HB – part 2)
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 29 août 2004
Il sait très bien que rien n'est si simple, qu'il existe, pour la plupart des flics, un flou permanent concernant cette fameuse barrière, et qu'à tout moment n'importe qui peux basculer de l'autre côté. Contre l'avis de ses supérieurs, qui préfèrent une nouvelle fois étouffer l'affaire plutôt que d'avoir à faire à un flic ripoux qui entache l'image de la police, Harry entreprend de mener son enquête.
Les dialogues sont très intelligemment orchestrés entre les personnages, qui sont rarement cantonnés au rôle de simples figurants, l'auteur prenant le temps de donner un peu d'épaisseur à la plupart de ceux ci. Les principales réflexions durant cette histoire tournent autour de la quête identitaire tant celle de Moore que du héros qui va être conduit à réfléchir sur sa propre personnalité et sur ce qui motive ses actions quotidiennes.
un bon Harry Bosch mais le meilleur reste à venir ...
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 14 mai 2003
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