Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly

Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly
(The black echo)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Tophiv, le 14 février 2002 (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 26 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (243ème position).
Visites : 13 049  (depuis Novembre 2007)

Lisez Connelly !

Le premier livre de Connelly est aussi le premier livre avec son personnage récurrent Harry Bosch. Terminés les Hercule Poirot, Sherlock Holmes, Marlow , scarpetta et autres rouletabilles, Harry Bosch est pour moi le plus intéressant de tous ces personnages de flics ou de détectives. Son personnage évolue rééllement au cours des livres de Connelly et est beaucoup plus "creusé" que dans les autres précités.
Dans beaucoup de romans policiers, l'auteur se contente d'un portrait général, plus ou moins flou, de son personnage principal pour se concentrer sur l'intrigue. Avec Harry Bosch, le personnage principal prend de l'ampleur, une vraie dimension ... Les intrigues sont également intéressantes, mais c'est à mon avis dans ce personnage de Harry Bosch que réside le principal intérêt de ce livre et des suivants de Connelly...
Bref, tentez l'expérience ! Lisez Connelly !

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Les éditions

  • Les égouts de Los Angeles [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
    de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
    Seuil / Points (Paris).
    ISBN : 9782020235259 ; 1,99 € ; 01/01/1998 ; 460 p. ; Poche
  • Les égouts de Los Angeles [Texte imprimé], roman Michael Connelly traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch
    de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
    le Livre de poche / Le Livre de poche
    ISBN : 9782253177623 ; 8,70 € ; 29/01/2014 ; 576 p. ; Broché
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Bosch : du travail de pro

8 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 juillet 2024

Le premier roman de Connelly à avoir été publié, et le premier à mettre en scène, déjà, son personnage fétiche de flic un peu rebelle, un peu alcoolo, un peu névrosé (il a fait le Vietnam, forcément il n'en garde pas que des bons souvenirs), un peu colérique, oeuvrant à Los Angeles et portant le même nom qu'un peintre flamand du XVème (siècle, pas arrondissement), j'ai nommé Hieronymous Bosch, alias Harry. L'inspecteur Harry, pas celui des films qui bosse à San Francisco, mais un homonyme angeleno à peu près aussi teigneux.
Ici, il enquête sur une mort curieuse : un mec, apparemment un clodo drogué, dans son âge, est retrouvé mort dans une canalisation d'égout liée au barrage de Mullholland. Harry connaît la victime, c'est un camarade du Vietnam, qu'il n'a pas revu depuis 20 ans et qui, comme lui, au 'Nam, était chargé de "nettoyer" les tunnels creusés par les Vietcongs, on surnommait cette unité les "rats des tunnels".
En fouillant sur la victime, Harry va rapidement attirer sur lui le FBI, qui semblait bien connaître la victime pour d'autres raisons : Meadows, le mort, aurait fait partie d'un groupe de braqueurs...

Un excellent roman, presque parfait dans son genre. On notera des chapitres franchement longs, parfois un peu trop, heureusement découpés en leurs seins pour faciliter la lecture. C'est un petit peu longuet vers la fin avant un retournement de situation bien venu. Connelly fera certainement encore mieux par la suite, mais déjà, ici, c'est du grand art.

S. O. S amor...

7 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 26 décembre 2016

C’est vrai que plus de la moitié de ce roman est remarquable, aussi, j’ai dévoré ses pages comme un roi. Faut dire que le parallèle de ces égouts avec les galeries souterraines du Vietnam m’ont fait baver. .. Et ce flic quelque peu marginal, muté pour indiscipline, a les épaules assez larges pour supporter tous ces sous-fifres, de bouffons de flics…
Même si l’énigme évolue comme je l’avais, un peu prévu, il est certain qu’après cette première lecture de cet auteur, je persévérerai pourceau de choix dans ces tours de cochon…

Pas convaincant donc pas convaincu !

5 étoiles

Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 6 janvier 2015

Historiette sans réelle intrigue. La fin originale mérite une étoile mais il faut du courage pour y arriver à cette fin.
Je reste toujours avec une question: pourquoi faut-il (presque) toujours que le flic soit paumé, seul, triste comme une lunette de WC rabattue, fumeur ou buveur....etc.
Un flic sympa, ça doit exister non ?

L'oiseau de nuit !

8 étoiles

Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 13 juillet 2013

Il y a l'obscurité, la terrible solitude, l'homme assis seul, le visage tourné vers l'ombre, cet homme c'est moi : Inspecteur Harry ...... Bosch du LAPD.

La justice est inséparable du respect de la loi et de l'ordre.
C'est sur cette foi, que notre inspecteur va enquêter sur une série de cambriolages, de coffres forts de banque ceinturé par le F.B.I., ses collègues flics, son supérieur.

Au fil des pages, tout disparait dans une obscurité d'encre laissant apparaitre les ténèbres et les souvenirs du Vietnam résonnant comme un écho noir.

Mais tout au fond de ces égouts crasseux, des rats se reconnaissent au passé en commun et s'enlisent dans des directions qui s’éloignent de la lumière et les plongent dans une impasse fatale.

Dans ce monde là, mieux vaut ne pas connaitre la vérité sur des secrets sous peine de sombrer à son tour.

M.C. écrit son premier roman récompensé par le prix calibre 38 en créant Harry Bosch, flic super attachant jouant avec le blanc et le noir, jouant aux diamants qui ne sont pas ... Éternels !

Très bonne surprise

9 étoiles

Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 13 février 2013

Je ne suis pas vraiment amateur de polar, qui n'est pas mon style préféré ; mais étant actuellement dans une phase de littérature américaine et connaissant MC de réputation, je me suis lancé dans ce premier roman. Et bien m'en a pris !

L'intrigue est très bien construite, avec une fin inattendue et passionnante, le style est bien maîtrisé, et surtout le héros rapidement attachant. L'auteur donne également un éclairage très intéressant sur les ravages post-guerre du Vietnam au sein des ex-"vétérans"...

A recommander sans précaution !

Super polar!

9 étoiles

Critique de Lily333 (Québec, Inscrite le 31 janvier 2012, 36 ans) - 31 janvier 2012

Avant de lire ce roman, j'avais beaucoup entendu parler de Michael Connelly et qu'il s'agissait de l'un des meilleurs auteurs de roman policier. J'ai alors commencé par le premier et j'ai tout de suite accroché! Nous apprenons à connaître le personnage Harry Bosch, l'intrigue est intéressante et bien montée. La fin est très surprenante et m'a amenée à lire jusqu'à tard dans la nuit!

Par contre, j'ai retiré une leçon suite à cette lecture, ne plus lire le petit résumé à l'endos parce que ça m'a amenée à deviner des éléments trop tôt... petit truc comme ça! Sur ce, bonne lecture!

Du vrai polar

8 étoiles

Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 25 novembre 2010

Ecriture recherchée, personnage attachant, histoire passionnante et bien construite...

Même si le thème n'est pas des plus attrayant, MC nous entraîne dans cette enquête et on se laisse guider avec plaisir.

Voilà enfin du polar de haut niveau.
Vivement la lecture des autres...

Incontournable

10 étoiles

Critique de Meusli (, Inscrit le 24 novembre 2010, 61 ans) - 24 novembre 2010

Parmi les meilleurs auteurs si ce n'est le meilleur. Je conseille aux amateurs toute sa production.

Mon premier Connelly

8 étoiles

Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 16 octobre 2010

Mon petit côté perfectionniste voulait vraiment que je commence la lecture de Connelly avec ce premier tome de la série Harry Bosch, même si les thèmes abordés ne m’auraient pas poussée à le choisir en premier. Il y a longtemps que j’avais envie de lire un polar intelligent, poussé et réaliste, qui ne fait pas décrocher par manque de suspense ni par excédent de rebondissements et d’action. Ici, tout semble réel et étudié, les nouveaux éléments dans l’enquête maintiennent un bon niveau de suspense et les personnages (dont particulièrement Harry Bosch) sont réalistes, attachants et ils ont une histoire derrière eux. Que demander de plus quand on a envie de se plonger dans un bon polar!

Des égouts pas dégoutants

8 étoiles

Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 6 juillet 2010

C'est le premier roman de Michael Connelly, journaliste, prix Pulitzer en 1992 pour ses reportages sur les émeutes de Los Angeles. Personnellement je le décrirais comme un bon polar, avec bien sûr son lot habituel d'intrigues et de rebondissements, jusqu'à un final intéressant, sans être extraordinaire, le tout bien écrit et sans temps mort si bien que ça se lit très vite et avec toujours l'envie de connaitre la suite.

Des débuts prometteurs

9 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2009

J'ai toujours peur, quand après avoir lu plusieurs titres d'un auteur que j'adore, je m'attaque au premier livre de celui-ci car souvent, on sent le manque de maturité et les maladresses de la structure. Mais pour Connelly, c'est déjà top dès le premier. L'histoire est très riche, le scénario est vraiment bien ficelé et plein de détails entremêlés. Franchement, si ce n'est sur le thème lui-même qui n'est pas mon préféré (trop masculin le côté Vietnam, guerre et tunnels), j'ai adoré le style.

Connelly maitre du polar

7 étoiles

Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 4 mars 2009

L'un des romans majeurs de Michael Connelly avec "le poète" (référence). On retrouve ici l'ambiance de Connelly dans la sombre ville de Los Angeles entourée de malfrats, de voyous, des fameux flics ripoux et de l'attachant inspecteur qui ne lâche jamais rien... Harry Bosh. L'intrigue est plausible, le rythme bien mené, mais la fin laisse à désirer quand on a déjà lu du Connelly.

Prise de contact

8 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 15 janvier 2009

Voici l’entrée en scène de l’inspecteur Harry Bosch : dans ce premier volume d’une longue série, Connelly présente son héros récurrent. Il prend du temps pour nous familiariser avec l’inspecteur, évoquant son passé, son caractère, ses habitudes. Et c’est ce qui fait l’attrait de ce tome, plus que l’enquête qui m’a semblé assez convenue.

Premier ouvrage de la série Bosch

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 7 août 2008

Pour un premier roman d’une série récurrente – la série Harry Bosch – Michael Connelly a fait très fort puisque, de manière étonnante, toutes les bases de ce qui fondera le caractère et partant les justifications d’épisodes suivants, figurent largement dans ces « Egouts de Los Angeles » ; son enfance difficile avec une mère qui se prostituait, les démêlés qu’il a déja eu au sein de son activité de flic, son caractère peu compatible avec un respect aveugle de la hiérarchie, la particularité de son patronyme, …
C’est que notre ami Harry Bosch n’est ni omnipotent ni omniscient. Pas superman pour un sou, il serait plutôt du genre à s’introspecter et à douter. Ca le rend diantrement accessible, digne d’empathie pour le lecteur lambda qui – comme chacun sait – est aussi du genre à s’introspecter et à douter (pas vous ? !).
Le scénario est de plus d’une bonne originalité. Un meurtre, dans des conditions et un lieu – les égouts - qui feront remonter à la conscience de Bosch des séquelles qu’il traîne de sa guerre au Viet-Nâm, une coopération difficile (un classique ça !) avec le FBI et notamment la belle Eleanor Wish, des flics pourris ou à la déontologie défaillante …

« Bosch avait enfilé sa combinaison avant de pénérer dans la canalisation. Les lettres LAPD étaient inscrites en blanc dans son dos. Après l’avoir sortie du coffre de sa voiture et s’être glissé dedans, il s’était aperçu qu’elle était sans doute plus propre que le costume qu’il essayait de protéger. Mais il l’avait quand même revêtue, car il l’avait toujours fait. Bosch était un policier méthodique, partisan de la tradition et superstitieux.
En avançant à quatre pattes, la lampe électrique à la main, dans ce cylindre étouffant qui empestait l’humidité, il avait senti sa gorge se nouer et les battements de son coeur s’accélérer. Un vide familier l’avait saisi au creux de l’estomac. La peur. Mais il avait allumé la torche et, les ténèbres ayant reculé, en même temps que ses appréhensions, il s’était mis au travail. »

On ne va pas raconter la trame. Elle est intéressante. Mais tout autant est intéressant le cheminement de l’enquête telle que menée par Bosch, avec les incidences et les occurrences de sa vie privée. Une vie privée complexe qui rend les romans de Connelly particulièrement riches. On ne termine pas ses romans avec le sentiment de s’être fait floué et d’avoir perdu son temps. On quitte, provisoirement, un ami quand on referme le bouquin. Et on sait qu’on reviendra retrouver Harry Bosch pour la suite …

Une première aventure réussie !

9 étoiles

Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 11 mars 2008

Ce roman nous permet de découvrir l'inspecteur harry Bosch, un personnage qui revient régulièrement dans les écrits de Connelly. Il est attachant, vétéran du Vietnam, policier solitaire qui marche hors des sentiers battus.
Cette aventure est pleine de suspense et de rebondissements, on découvre Los Angeles, l'atmosphère est sombre, l'ambiance est feutrée.
L'auteur connait son répertoire et sait captiver son lecteur, on est pris par ce livre et on le dévore jusqu'à la dernière ligne.
Un bon polar qui se lit bien, sans difficultés, agréable, à recommander.

bon livre policier

9 étoiles

Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 9 septembre 2007

J'ai découvert Michael Connelly et son personnage Harry Bosch dans ce roman. L'histoire a déjà été résumée... mais je ne peux faire l'économie de cette redondance : il s'agit d'un bon roman policier. L'intrigue est vraiment très sympa.

Comblé !

9 étoiles

Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 11 juillet 2006

Après avoir lu « Le poète », j'avais des attentes élevées pour ce premier roman de Connelly. Je suis tout simplement comblé ! J'ai adoré l'intrigue et ce Harry Bosch. Je ferai assurément la lecture des autres romans de Connelly. Un incontournable.

Egouts et corruption

9 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 4 avril 2006

C'est le début de la série et de suite, ça part fort. Harry Bosh prend de la place, un peu comme Kurt Wallander chez Mankell, tout en n'étant jamais présenté comme un surhomme ou un super héros. C'est un type qui a sa part des soucis, de doutes, de ratages, qui est moyennement apprécié des siens et qui s'en contrefiche un peu. Tout cela donne un côté très attachant au personnage.
A cela s'ajoute une intrigue intéressante, un histoire de cambriolages à travers les tunnels des égouts de Los Angeles, avec des flics corrompus en haut lieu, des anciens du Vietnam et en toile de fond, un certain portrait de la corruption et des passe-droits obtenus grâce à l'argent. Tout cela est rondement mené, avec des révélations, certes attendues mais pas décevantes, jusque la fin.
Je m'en vais explorer le reste de la série! J'aime l'écriture de Connelly, sa noirceur humaine et ce côté maladroit chez ses protagonistes. On n'est pas dans Navarro, c'est clair! Un style dense, soutenu, un rythme dynamique qui apporte beaucoup de vivacité au récit... autant d'éléments qui m'ont séduite.

lu et apprécié

10 étoiles

Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 3 avril 2005

enquête simple mais bien menée, qui tient jusqu'au bout puisque les révélations se font jusqu'à la dernière page, ce qui est appréciable.
On suit le fil de l'intrigue avec un attachement grandissant pour H. Bosch, que j'ai trouvé très touchant, sa fêlure, sa détermination à toute épreuve, son anticonformisme que j'adore, bref je suis séduite.
approche très instructive des dessous de la guerre du Vietnam, les blessures indélébiles.
on ne s'ennuie pas une seconde, à lire!

Classique et simplet

6 étoiles

Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 12 mars 2005

Une intrigue classique et simplette qui nous fait découvrir Bosch. Pas très suprenante, l'enquête nous mène dans les bas-fonds de Los Angeles, à la recherche de casseurs de banque spéléologues.

La personnalité du héros est un peu trop stéréotypée : vétéran du Viet Nam, indiscipliné, indomptable et bourré d'ennemis, un peu alcoolo, mais qui séduit la jolie fédérale. Et qui, malgré toutes ses blessures à peine cicatrisées et une enfance très malheureuse a su garder un grand coeur...

Beau premier roman

9 étoiles

Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 7 janvier 2005

Je n'ai pas commencé les Connelly dans l'ordre, mais s'il est une chose qui ne change pas chez cet auteur, c'est sa capacité à tenir le lecteur en haleine. Aucun temps mort, tout s'enchaîne à un rythme effréné, si bien qu'on se surprend à rester des heures à tourner les pages alors qu'on voulait juste lire une dizaine de minutes !

L'auteur nous présente ici le célèbre Harry Bosch, et dès le début on apprend des choses sur lui qui seront par la suite exploitées dans d'autres romans (les affaires internes, ses difficultés avec l'autorité, sa passion du jazz et la particularité de son nom). Comme si Connelly avait depuis le début su ce qu'il allait faire au cours de ses 10 romans suivants !

L'intrigue est palpitante, et tout s'enchaine sans heurts. Même si la fin ne surprend pas (Connelly utilise souvent les mêmes ficelles si bien qu'on se méfie de tout le monde), elle devait être sacrément étonnante en 1992.

La relation Bosch/Wish est assez trouble, un peu comme dans le poète, et les flashbacks de Bosch sur la guerre du Vietnam sont utiles sans être trop longs. Bref, Connelly vous propose une excellente enquete policiere, sans fioriture. A lire d'urgence (et dans l'ordre) !

Un livre qui se lit comme on regarde un film

8 étoiles

Critique de JeanBoucher (, Inscrit le 22 février 2004, 61 ans) - 18 septembre 2004

Un livre qui se lit comme on regarde un film. Une écriture fluide, pas de longues descriptions (Tolkien, Clancy), pas de flash back (à part quelques petits détails qui aident à situer le personnage et son état d'âme) beaucoup de dialogues et une action soutenue.

Ma plus grande déception face à ce livre, c'est la fin. Je ne veux pas dévoiler la conclusion, mais la finale est un peu à la John Grisham. Parlant de Grisham, je suis surpris que ce livre n'ait pas encore été porté à l'écran (au lieu de faire des remakes genre: Ocean eleven).

C'était mon premier Connelly, mais certainement pas mon dernier.

Les tunnels de la mort (HB – part 1)

8 étoiles

Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 29 août 2004

Fort du conseil de Tophiv, qui recommande, à juste titre, de lire les Harry Bosch dans l'ordre chronologique de parution, je me suis plongé dans ce premier opus.

Le personnage d'Harry Bosch est effectivement fascinant, hanté par son expérience au Vietnam et le souvenir d'une mère morte dans d'étranges circonstances, alors qu'il n'avait que 10 ans, il doit sans cesse lutter pour ne pas sombrer dans les ténèbres des âmes mortes. Et il y est parvenu en quelques sorte en devenant flic. Flic dépressif il est vrai, mais tenace et droit. Il porte un regard profondément désabusé sur la société pour le compte de laquelle il risque sa vie chaque jour pour en éradiquer le crime. Même s'il n'ignore pas que la corruption des politiciens ainsi que le laxisme de la police, qui tente d'étouffer une affaire dés qu'il existe un risque potentiel qu'elle n'entache ses services, gangrènent inexorablement le système, Harry croit sincèrement que sa mission est vitale autant pour que la vérité puisse vaincre que pour son propre équilibre.

En proie au doute en permanence, il lui est très difficile de faire confiance aux autres et c'est souvent en solitaire qu'il mène ses enquêtes. Tout comme sa vie qu'il passe seul tout la haut au sommet de la colline, dans sa maison sur pilotis en contemplant L.A., ville de toutes les perditions, en contrebas.

Le personnage complet et complexe de Harry est pour beaucoup dans la qualité de cette histoire à l'intrigue solide et rondement menée.

Prix Edgar 1er roman

7 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 mars 2004

Un départ solide qui permet de nous informer sur les racines de la personnalité de l'inspecteur Bosch, héros qui reviendra souvent dans l'oeuvre de Connelly. On reconnaît le style de l'auteur. Une bonne intrigue assez classique mais pas la plus forte.

Connelly commence fort !

9 étoiles

Critique de SoypHr3Nn (Bruxelles, Inscrit le 13 février 2003, 44 ans) - 13 mai 2003

Pour son premier roman, chapeau ! Un roman policier noir mais néanmoins bien plus abordable qu'Ellroy. Ici, on ne répond pas seulement à "qui a tué" (comme chez A.Christie et autres) mais aussi à "comment", "pourquoi" et bien plus... Ca va aussi très loin dans les personnalités des personnages. L'auteur arrive si bien à nous faire partager leurs sentiments, leurs doutes... On a un scénario à deux faces, d'un côté, on a le roman policier proprement dit avec un cheminement incroyable. On sait difficilement poser le livre avant la fin. De plus c'est fait en sorte qu'on devine ce qu'il faut. Et quand on ne lit pas, on y pense. Et d'un autre, des background des personnages fabuleux et parfois presque plus intéressants que l'intrique elle-même. Pratiquement aucun temps mort. Ici c'est pas de l'action à la Tom Clancy mais des recherches, des investigations, des interrogatoires... Ca va parfois lentement mais paradoxalement, pas de temps mort. Superbe ! On voit que Bosch (l'inspecteur) va au bout des choses mais n'a pas réponse à tout! Tant mieux!
Un premier roman très réussi avec une fin surprenante (à un moment donné je me suis dit que la fin était peut-être trop surprenante, mais je n'avais pas encore fini le livre et on apprend alors, à ce moment, les motivations des personnages qui sont si crédibles). Je vous jure qu'après, on a presque le cafard de l'avoir terminé tellement on se sent proche des personnages. Sur ce, bonne lecture !

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