Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly
(The black echo)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 26 avis)
Cote pondérée : (243ème position).
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Lisez Connelly !
Le premier livre de Connelly est aussi le premier livre avec son personnage récurrent Harry Bosch. Terminés les Hercule Poirot, Sherlock Holmes, Marlow , scarpetta et autres rouletabilles, Harry Bosch est pour moi le plus intéressant de tous ces personnages de flics ou de détectives. Son personnage évolue rééllement au cours des livres de Connelly et est beaucoup plus "creusé" que dans les autres précités.
Dans beaucoup de romans policiers, l'auteur se contente d'un portrait général, plus ou moins flou, de son personnage principal pour se concentrer sur l'intrigue. Avec Harry Bosch, le personnage principal prend de l'ampleur, une vraie dimension ... Les intrigues sont également intéressantes, mais c'est à mon avis dans ce personnage de Harry Bosch que réside le principal intérêt de ce livre et des suivants de Connelly...
Bref, tentez l'expérience ! Lisez Connelly !
Les éditions
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Les égouts de Los Angeles [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020235259 ; 1,99 € ; 01/01/1998 ; 460 p. ; Poche -
Les égouts de Los Angeles [Texte imprimé], roman Michael Connelly traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253177623 ; 8,70 € ; 29/01/2014 ; 576 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (25)
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Bosch : du travail de pro
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 juillet 2024
Ici, il enquête sur une mort curieuse : un mec, apparemment un clodo drogué, dans son âge, est retrouvé mort dans une canalisation d'égout liée au barrage de Mullholland. Harry connaît la victime, c'est un camarade du Vietnam, qu'il n'a pas revu depuis 20 ans et qui, comme lui, au 'Nam, était chargé de "nettoyer" les tunnels creusés par les Vietcongs, on surnommait cette unité les "rats des tunnels".
En fouillant sur la victime, Harry va rapidement attirer sur lui le FBI, qui semblait bien connaître la victime pour d'autres raisons : Meadows, le mort, aurait fait partie d'un groupe de braqueurs...
Un excellent roman, presque parfait dans son genre. On notera des chapitres franchement longs, parfois un peu trop, heureusement découpés en leurs seins pour faciliter la lecture. C'est un petit peu longuet vers la fin avant un retournement de situation bien venu. Connelly fera certainement encore mieux par la suite, mais déjà, ici, c'est du grand art.
S. O. S amor...
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 26 décembre 2016
Même si l’énigme évolue comme je l’avais, un peu prévu, il est certain qu’après cette première lecture de cet auteur, je persévérerai pourceau de choix dans ces tours de cochon…
Pas convaincant donc pas convaincu !
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 6 janvier 2015
Je reste toujours avec une question: pourquoi faut-il (presque) toujours que le flic soit paumé, seul, triste comme une lunette de WC rabattue, fumeur ou buveur....etc.
Un flic sympa, ça doit exister non ?
L'oiseau de nuit !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 13 juillet 2013
La justice est inséparable du respect de la loi et de l'ordre.
C'est sur cette foi, que notre inspecteur va enquêter sur une série de cambriolages, de coffres forts de banque ceinturé par le F.B.I., ses collègues flics, son supérieur.
Au fil des pages, tout disparait dans une obscurité d'encre laissant apparaitre les ténèbres et les souvenirs du Vietnam résonnant comme un écho noir.
Mais tout au fond de ces égouts crasseux, des rats se reconnaissent au passé en commun et s'enlisent dans des directions qui s’éloignent de la lumière et les plongent dans une impasse fatale.
Dans ce monde là, mieux vaut ne pas connaitre la vérité sur des secrets sous peine de sombrer à son tour.
M.C. écrit son premier roman récompensé par le prix calibre 38 en créant Harry Bosch, flic super attachant jouant avec le blanc et le noir, jouant aux diamants qui ne sont pas ... Éternels !
Très bonne surprise
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 13 février 2013
L'intrigue est très bien construite, avec une fin inattendue et passionnante, le style est bien maîtrisé, et surtout le héros rapidement attachant. L'auteur donne également un éclairage très intéressant sur les ravages post-guerre du Vietnam au sein des ex-"vétérans"...
A recommander sans précaution !
Super polar!
Critique de Lily333 (Québec, Inscrite le 31 janvier 2012, 36 ans) - 31 janvier 2012
Par contre, j'ai retiré une leçon suite à cette lecture, ne plus lire le petit résumé à l'endos parce que ça m'a amenée à deviner des éléments trop tôt... petit truc comme ça! Sur ce, bonne lecture!
Du vrai polar
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 25 novembre 2010
Même si le thème n'est pas des plus attrayant, MC nous entraîne dans cette enquête et on se laisse guider avec plaisir.
Voilà enfin du polar de haut niveau.
Vivement la lecture des autres...
Incontournable
Critique de Meusli (, Inscrit le 24 novembre 2010, 61 ans) - 24 novembre 2010
Mon premier Connelly
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 16 octobre 2010
Des égouts pas dégoutants
Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 6 juillet 2010
Des débuts prometteurs
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2009
Connelly maitre du polar
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 4 mars 2009
Prise de contact
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 15 janvier 2009
Premier ouvrage de la série Bosch
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 7 août 2008
C’est que notre ami Harry Bosch n’est ni omnipotent ni omniscient. Pas superman pour un sou, il serait plutôt du genre à s’introspecter et à douter. Ca le rend diantrement accessible, digne d’empathie pour le lecteur lambda qui – comme chacun sait – est aussi du genre à s’introspecter et à douter (pas vous ? !).
Le scénario est de plus d’une bonne originalité. Un meurtre, dans des conditions et un lieu – les égouts - qui feront remonter à la conscience de Bosch des séquelles qu’il traîne de sa guerre au Viet-Nâm, une coopération difficile (un classique ça !) avec le FBI et notamment la belle Eleanor Wish, des flics pourris ou à la déontologie défaillante …
« Bosch avait enfilé sa combinaison avant de pénérer dans la canalisation. Les lettres LAPD étaient inscrites en blanc dans son dos. Après l’avoir sortie du coffre de sa voiture et s’être glissé dedans, il s’était aperçu qu’elle était sans doute plus propre que le costume qu’il essayait de protéger. Mais il l’avait quand même revêtue, car il l’avait toujours fait. Bosch était un policier méthodique, partisan de la tradition et superstitieux.
En avançant à quatre pattes, la lampe électrique à la main, dans ce cylindre étouffant qui empestait l’humidité, il avait senti sa gorge se nouer et les battements de son coeur s’accélérer. Un vide familier l’avait saisi au creux de l’estomac. La peur. Mais il avait allumé la torche et, les ténèbres ayant reculé, en même temps que ses appréhensions, il s’était mis au travail. »
On ne va pas raconter la trame. Elle est intéressante. Mais tout autant est intéressant le cheminement de l’enquête telle que menée par Bosch, avec les incidences et les occurrences de sa vie privée. Une vie privée complexe qui rend les romans de Connelly particulièrement riches. On ne termine pas ses romans avec le sentiment de s’être fait floué et d’avoir perdu son temps. On quitte, provisoirement, un ami quand on referme le bouquin. Et on sait qu’on reviendra retrouver Harry Bosch pour la suite …
Une première aventure réussie !
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 11 mars 2008
Cette aventure est pleine de suspense et de rebondissements, on découvre Los Angeles, l'atmosphère est sombre, l'ambiance est feutrée.
L'auteur connait son répertoire et sait captiver son lecteur, on est pris par ce livre et on le dévore jusqu'à la dernière ligne.
Un bon polar qui se lit bien, sans difficultés, agréable, à recommander.
bon livre policier
Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 9 septembre 2007
Comblé !
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 11 juillet 2006
Egouts et corruption
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 4 avril 2006
A cela s'ajoute une intrigue intéressante, un histoire de cambriolages à travers les tunnels des égouts de Los Angeles, avec des flics corrompus en haut lieu, des anciens du Vietnam et en toile de fond, un certain portrait de la corruption et des passe-droits obtenus grâce à l'argent. Tout cela est rondement mené, avec des révélations, certes attendues mais pas décevantes, jusque la fin.
Je m'en vais explorer le reste de la série! J'aime l'écriture de Connelly, sa noirceur humaine et ce côté maladroit chez ses protagonistes. On n'est pas dans Navarro, c'est clair! Un style dense, soutenu, un rythme dynamique qui apporte beaucoup de vivacité au récit... autant d'éléments qui m'ont séduite.
lu et apprécié
Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 3 avril 2005
On suit le fil de l'intrigue avec un attachement grandissant pour H. Bosch, que j'ai trouvé très touchant, sa fêlure, sa détermination à toute épreuve, son anticonformisme que j'adore, bref je suis séduite.
approche très instructive des dessous de la guerre du Vietnam, les blessures indélébiles.
on ne s'ennuie pas une seconde, à lire!
Classique et simplet
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 12 mars 2005
La personnalité du héros est un peu trop stéréotypée : vétéran du Viet Nam, indiscipliné, indomptable et bourré d'ennemis, un peu alcoolo, mais qui séduit la jolie fédérale. Et qui, malgré toutes ses blessures à peine cicatrisées et une enfance très malheureuse a su garder un grand coeur...
Beau premier roman
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 7 janvier 2005
L'auteur nous présente ici le célèbre Harry Bosch, et dès le début on apprend des choses sur lui qui seront par la suite exploitées dans d'autres romans (les affaires internes, ses difficultés avec l'autorité, sa passion du jazz et la particularité de son nom). Comme si Connelly avait depuis le début su ce qu'il allait faire au cours de ses 10 romans suivants !
L'intrigue est palpitante, et tout s'enchaine sans heurts. Même si la fin ne surprend pas (Connelly utilise souvent les mêmes ficelles si bien qu'on se méfie de tout le monde), elle devait être sacrément étonnante en 1992.
La relation Bosch/Wish est assez trouble, un peu comme dans le poète, et les flashbacks de Bosch sur la guerre du Vietnam sont utiles sans être trop longs. Bref, Connelly vous propose une excellente enquete policiere, sans fioriture. A lire d'urgence (et dans l'ordre) !
Un livre qui se lit comme on regarde un film
Critique de JeanBoucher (, Inscrit le 22 février 2004, 61 ans) - 18 septembre 2004
Ma plus grande déception face à ce livre, c'est la fin. Je ne veux pas dévoiler la conclusion, mais la finale est un peu à la John Grisham. Parlant de Grisham, je suis surpris que ce livre n'ait pas encore été porté à l'écran (au lieu de faire des remakes genre: Ocean eleven).
C'était mon premier Connelly, mais certainement pas mon dernier.
Les tunnels de la mort (HB – part 1)
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 29 août 2004
Le personnage d'Harry Bosch est effectivement fascinant, hanté par son expérience au Vietnam et le souvenir d'une mère morte dans d'étranges circonstances, alors qu'il n'avait que 10 ans, il doit sans cesse lutter pour ne pas sombrer dans les ténèbres des âmes mortes. Et il y est parvenu en quelques sorte en devenant flic. Flic dépressif il est vrai, mais tenace et droit. Il porte un regard profondément désabusé sur la société pour le compte de laquelle il risque sa vie chaque jour pour en éradiquer le crime. Même s'il n'ignore pas que la corruption des politiciens ainsi que le laxisme de la police, qui tente d'étouffer une affaire dés qu'il existe un risque potentiel qu'elle n'entache ses services, gangrènent inexorablement le système, Harry croit sincèrement que sa mission est vitale autant pour que la vérité puisse vaincre que pour son propre équilibre.
En proie au doute en permanence, il lui est très difficile de faire confiance aux autres et c'est souvent en solitaire qu'il mène ses enquêtes. Tout comme sa vie qu'il passe seul tout la haut au sommet de la colline, dans sa maison sur pilotis en contemplant L.A., ville de toutes les perditions, en contrebas.
Le personnage complet et complexe de Harry est pour beaucoup dans la qualité de cette histoire à l'intrigue solide et rondement menée.
Prix Edgar 1er roman
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 mars 2004
Connelly commence fort !
Critique de SoypHr3Nn (Bruxelles, Inscrit le 13 février 2003, 44 ans) - 13 mai 2003
Un premier roman très réussi avec une fin surprenante (à un moment donné je me suis dit que la fin était peut-être trop surprenante, mais je n'avais pas encore fini le livre et on apprend alors, à ce moment, les motivations des personnages qui sont si crédibles). Je vous jure qu'après, on a presque le cafard de l'avoir terminé tellement on se sent proche des personnages. Sur ce, bonne lecture !
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