A genoux de Michael Connelly

A genoux de Michael Connelly
( The overlook)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par BMR & MAM, le 30 juillet 2008 (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 799ème position).
Visites : 10 020 

La guerre des polices.

Polar d'été et valeur sûre : Michael Connelly.
Avec sa dernière livraison : À genoux (ou Overlook en VO).
Un médecin est assassiné sur Mulholland Drive (of course) qui avait accès à des matières radioactives utilisées pour soigner des cancers. On craint les préparatifs d'une bombe sale et le FBI déboule en marchant sur les pieds de notre détective préféré, Harry Bosch.
Pendant quelques chapitres on peut se dire, tiens, étrange, Michael Connelly a fini par céder à la mode du terrorisme et du thriller facile ...
Bien sûr, la guerre des polices est un prétexte et Connelly jubile à mettre en scène les rivalités entre les apparatchiks hautains du FBI et le teigneux tenace du LAPD. On se régale.
Et puis bien sûr, quelques chapitres plus loin, on réalise qu'on s'est gentiment fait avoir : Michael Connelly nous a roulé dans la farine et promené là où il n'y avait rien à voir. Excellent !
Même si ce n'est pas le meilleur de Connelly.

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Les éditions

  • À genoux [Texte imprimé], roman Michael Connelly traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin
    de Connelly, Michael Pépin, Robert (Traducteur)
    Seuil / Seuil policiers (Paris)
    ISBN : 9782020962018 ; 18,30 € ; 30/04/2008 ; 236 p. ; Broché
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À genoux

7 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 3 octobre 2012

À Genoux m'a beaucoup fait penser à la série 24. Il y a beaucoup d'action dans ce livre. Il n'y a jamais de moment mort et le tout se passe dans une période de 24 heures. C'est ce qui a été pour moi le point fort du livre.

Pour ce qui est du point faible, je dirais sans hésitation la fin. Je l'ai trouvé vraiment trop tirée par les cheveux. Ce n'était pas vraiment digne des romans habituels de Michael Connelly.

Si on fait exception de la finale, j'ai eu bien du plaisir à lire ce court roman.

Sans grande surprise mais plaisant

7 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 31 mars 2012

Beaucoup de bons éléments dans ce récit mais aussi quelques pirouettes un brin faciles comme la lutte contre le terrorisme, les conflits entre LAPD et FBI, les débordements dangereux dès qu'il est question de bombe et d'attentats... Michael Connelly prend finalement assez peu de risques avec son sujet car il sait que ces ingrédients réunis, cela peut donner quelque chose de plaisant et d'efficace. Et c'est vrai que ça l'est mais ça manque tout de même un peu d'envergure à mon goût parce que justement, avec de tels éléments, j'ai attendu quelque chose de plus prenant. Je ne me suis pas vraiment ennuyée mais eu tout de même l'impression de ci de là de me balader sur un tapis roulant sans accroc me menant au bout d'une longue ligne droite.
Connelly ne prend pas le temps d'explorer certains caractères alors qu'il en perd à nous répéter ce qu'aime manger ou écouter Bosch, ses difficultés avec Rachel Welling ou ses désillusions légendaires sur la société qui l'entoure. A force, ça tourne un peu en rond et ça conforte un peu mon impression que Michael Connelly écrit bien mais qu'il a du mal à se renouveler.

Petite déception

6 étoiles

Critique de Lynch (Perpignan, Inscrit le 15 avril 2007, 48 ans) - 20 octobre 2011

Ayant terminé la lecture de l'opus précédent des enquêtes de l'inspecteur Harry Bosch (Echo Park)je me suis lancé dans la lecture de celui ci. Et là, pour la première fois depuis que j'ai fait la connaissance de Connelly, j'ai ressenti une légère déception. Cet auteur dont j'ai lu la quasi totalité des livres ne m'avait jamais déçu jusqu'ici malgré certains livres un ton en dessous. Or voilà qu'il nous livre ici un polar qui bien que relativement efficace, manque de ce je ne sais quoi qui me pousse d'habitude à tourner les pages dans le besoin frénétique de savoir ce qui m'attend derrière. La logique des enchainements habituel chez cet auteur laisse place ici à une accumulation de faits, d'actions entassées les unes derrières les autres et seul le dernier tiers du livre déroule un peu plus la mécanique habituellement bien huilée de l'écriture de Connelly.
La facette "terrorisme" de cette enquête apporte pourtant de la nouveauté dans l'univers d'Harry bosch et l'intrigue et sa résolution reste intéressantes mais il manque quelque chose et notamment une véritable profondeur des personnages, totalement absente ici (ceci certainement dû au format initial à épisodes dans lequel a d'abord été éditée cette histoire et qui demandait certainement d'aller à l'essentiel de l'enquête, oubliant par la même occasion de développer les personnages).
Pour conclure donc, un Connelly quelque peu décevant.

A quand le renouveau de Bosch

7 étoiles

Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 29 avril 2010

On voit bien que dans cette affaire, notre fidèle inspecteur intangible commence à manquer d'huile dans ses rouages. Alors oui, on se réjouit quand on est fan de découvrir une nouvelle enquête de Bosch, mais on est très loin de niveau de la blonde en béton, l'envol des anges, le poète, où là, Bosch nous surprenait. Ici, il râle toujours autant, il déteste toujours autant le FBI, n'écoute rien ni personne et.. moi ça me lasse. De plus cette enquête est prévisible à 100km et il n'y a pas de puissant switch final auquel on s'attend.
J'attends de Connelly qu'il renouvelle son personnage, ou carrément en invente un autre. Ca serait marrant de voir Bosch mourir dans un des livres, quel retentissement ça serait pour les lecteurs. Un vrai choc, comme au bon vieux temps

Fameux !

9 étoiles

Critique de King-123 (, Inscrit le 2 janvier 2010, 27 ans) - 27 janvier 2010

Très très bon, que dire de plus. Tout commence dès le début mais ce que je n'ai pas aimé, c'est Bosch. Ce n'est qu'un vieux grognon, mais l'intrigue est bonne. C'est mon premier de Connelly mais sûrement pas mon dernier car j'ai adoré.

Désolé

3 étoiles

Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 10 septembre 2009

Je suis un mordu de Michael Connelly depuis le Poète son premier roman , celui-ci j'ai pas aimé Mon ami Bosch devra-t-il prendre sa retraite ? On dirait que l'auteur n'a pas voulu se creuser les méninges pour nous donner un roman digne de l'inspecteur Bosch . Désolé mais j'ai deviné facilement le dénouement .
toutefois je vais essayer son nouveau Le verdict de plomb en espérant qu'il sera meilleur .
Bonne lecture !

Action rapide.

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 19 mars 2009

Michael Connelly bouleverse quelque peu ses habitudes concernant cette enquête du désormais célèbre inspecteur du LAPD, Harry Bosch. Le rythme est privilégié au détriment de la psychologie, ce qui n'est pas un mal pour les habitués de Bosch. En effet, on connaît tout ou presque de sa vie et de ses habitudes, d'où l’intérêt de lire les romans dans l'ordre. En revanche, il aurait été sympa d'en savoir plus sur son nouvel équipier, Ignacio Ferras, dont le personnage est assez peu approfondi.
Dans cette histoire, l'auteur met en avant le conflit entre le FBI et le LAPD au travers des relations conflictuelles (passées et présentes) mais néanmoins utiles entre Rachel Walling et Harry Bosch. En effet, c'est aussi grâce à cette entre-aide houleuse que l'enquête avance.
Tous les romans de Connelly se dévorent, celui-ci d'autant plus qu'il est court.


Appelé au milieu de la nuit par son nouveau patron, Harry Bosch se rend sur les hauteurs de Los Angeles, où le corps sans vie de Stanley Kent, un médecin travaillant au contact de matières radioactives, est retrouvé avec deux balles dans la nuque. Tandis qu'il relève les premiers indices, Bosch voit débarquer le FBI en la personne de Rachel Walling, son ex-maîtresse et collaboratrice dans des enquêtes précédentes. Leurs glaciales retrouvailles ne tardent pas à dévoiler de sérieuses divergences d'opinion quant à la façon d'appréhender cette affaire.

Pas assez

8 étoiles

Critique de Joe Le Barbu (, Inscrit le 25 novembre 2008, 45 ans) - 25 novembre 2008

J'ai lu tous les livres d'Harry Bosch... j'ai jubilé quand j'ai vu A genoux en parution... j'ai été déçu malgré que je l'ai lu en 2 jours... trop court, peu développé... pas assez de fantômes dans ce livre pour Mr Bosch... Dans les livres précédents.. action, intelligence et vie privée d'Harry étaient là... et on aime ça... déçu de ce livre mais j'en veux au moins un autre.. auteur policier préféré... Connelly reprends-toi au prochain en transgressant le niveau de Mr Bosch comme tu aimais le faire!

Un épisode de 24h ?

8 étoiles

Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 1 septembre 2008

Cet opus d'Harry Bosch a tout d'abord été publié sous la forme d'un feuilleton dans le New York Times puis le texte a été retravaillé pour être édité au format "roman".

C'est à mon avis ce qui explique le côté "épisode 24h" du récit. Ici, Connelly ne développe pas du tout le personnage d'Harry , limite au maximum les allusions à sa vie privée, ses états d'âmes, autant d'à-côtés peu appropriés pour un "feuilleton" dans un journal. Il privilégie donc l'action, l'intrigue. Bref, un peu l'inverse de ce à quoi il nous avait habitué.

Au final, ça se lit très vite, c'est prenant même si l'on sait rapidement où il veut en venir. Les habitués d'Harry Bosch seront peut être un peu déçus car le roman semble tout de même moins fouillé, travaillé que les précédents ... Ceci étant, les derniers livres de la série commençaient à poser un sérieux problème: comment continuer à faire évoluer le personnage d'Harry sans tomber dans le grotesque ? Connelly lui a déjà trouvé une fille, puis une demi-frère inconnu, l'a envoyé à la retraite, puis détective, puis retour au service ... ça commence à faire beaucoup. Et donc, mettre un peu entre parenthèses sa vie privée n'est peut être pas une si mauvaise idée.

Reste tout de même un travers "énervant" de Connelly qui rappelle à chaque début de roman quelques éléments explicatifs de son personnage (le jazz, la maison sur la colline, LA et son brouillard, un coyote ...). Les nouveaux lecteurs apprécient sans doute, les habitués s'en passeraient bien volontiers.

Facile à lire

6 étoiles

Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 26 août 2008

Bonne maîtrise comme toujours ; on passe un bon moment.

Toutefois j'ai eu du mal à accepter certains aspects de l'intrigue proposée par Connelly, en particulier ce qui concerne les matières radioactives est assez peu crédible, de même que le comportement de certains agents fédéraux...

Harry prend ta retraite !

5 étoiles

Critique de Jobelom (, Inscrit le 19 août 2008, 62 ans) - 19 août 2008

Fatigué Harry Bosch... ET Connelly aussi...

Pau inspiré ce dernier opus, ressassant péniblement les épisodes précédents, sans souffle.

Pénible de voir la fin de carrière d'un enquêteur aussi brillant.

Le bouquin de trop ?

Un Bosch très rythmé et facile à lire

9 étoiles

Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 15 août 2008

A Genoux est un très bon opus de la saga Harry Bosch. Michael Connelly maîtrise parfaitement son histoire, et nous propose un récit sans temps mort, dans un schéma certes classique mais diablement efficace. Attendez-vous donc à des retournements de situation, ainsi qu’à une bonne dose de scepticisme de la part du célèbre Hieronymus… Parmi les principales nouveautés, on retiendra qu’Harry a intégré un nouveau département au sein du LAPD, qu'il est associé à un jeune équipier latino de 30 ans (Ignacio Ferras), et que leurs méthodes de travail sont pour le moins opposées… L’agent du FBI Rachel Walling est à nouveau de la partie, comme dans Le Poète et Echo Park. Mais malheureusement, l’étude psychologique des personnages laisse clairement à désirer : Harry, Ignacio, ou Rachel ne dévoilent qu’une seule et unique facette de leur caractère, un comble quand on connaît le passé d’écrivain de Michael Connelly. A l'image des séries policières modernes, A Genoux ne s’intéresse qu’à l’enquête, et à rien d’autre. Est-ce un défaut ? Pas forcément : le livre se lit en effet très facilement, d’autant plus qu’il ne fait que 237 pages.

En tout cas, après le très bon Echo Park, ce nouveau roman nous démontre que Michael Connelly a retrouvé l’inspiration, et que ses livres, à défaut de nous en apprendre beaucoup plus sur le LAPD et la vie d’Harry Bosch, sont plus rythmés que jamais.

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