Lumière morte de Michael Connelly
( Lost light)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un nouveau souffle dans la série des Harry Bosch
Environ un an après son départ à la retraite, Harry Bosch, ayant obtenu sa licence de privé, répond à l'appel d'un ex-flic tétraplégique. Celui-ci, hanté par une vieille affaire non résolue, lui demande de reprendre l'enquête, vieille de 4 ans : un vol de 2 millions de dollars sur un plateau de cinéma et surtout quelques jours plus tôt, le meurtre d'une assistante de production. Après quelques recherches, Harry ne tarde pas à éveiller l’intérêt du FBI qui soupçonne cette affaire d'avoir des liens avec le terrorisme internationale. Harry n’a plus de plaque de police et le FBI le menace pour qu’il cesse son enquête. Il est donc encore plus seul qu’à l’habitude dans cette histoire où il croise Roy Lindell, une vieille connaissance du FBI et Eleanor Wish, son ex-femme.
Je n’en dis pas plus sur l’intrigue pour ne rien dévoiler mais celle-ci s'oriente plus vers le roman noir classique que le roman d’espionnage international « hi tech ».
A l'inverse de « Wonderland Avenue », ce dernier Harry Bosch apporte beaucoup de nouveautés dans la série. Pour la première fois, le narrateur est Harry Bosch lui même. Connelly se rapproche sciemment du style de son « modèle », Chandler, avec ce récit à la première personne d'une histoire de détective puisque Harry n'est plus inspecteur mais bel et bien un privé.
Il renouvelle ainsi l’intérêt du lecteur et il semble qu'il retrouve par la même occasion l’inspiration et la solidité de ses meilleurs romans, nous ménageant un ultime rebondissement final pour le moins inattendu.
Mais comme je le répète à chaque livre de la série, il faut commencer par le début de celle-ci et continuer dans l’ordre .
Les éditions
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Lumière morte [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Robert Pépin
de Connelly, Michael Pépin, Robert (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris)
ISBN : 9782020588263 ; 3,49 € ; 27/11/2003 ; 340 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (11)
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Harry le presque flic, Bosch le presque privé
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 31 octobre 2024
Ensuite, Bosch n'est plus flic. Il a pris sa retraite, a obtenu (mais ne l'utilise pas) une licence pour être détective privé. Il décide, quelques mois après sa mise à la retraite (retraite volontaire, mais fortement appuyée par sa hiérarchie qui en avait marre de son indiscipline), de reprendre une affaire non résolue, vieille de 4 ans, celle d'une jeune femme retrouvée assassinée quelques jours après un hold-up sur un tournage de film à Hollywood. Et la jeune femme bossait comme assistante pour le producteur...Bosch se doute que tout ceci, plus l'agression (un mort, un blessé ayant fini dans un fauteuil, paraplégique) de deux flics à l'époque, est lié. Dès qu'il commence à plonger le nez dedans, le FBI lui tombe dessus, pas touche. On se doute bien que Bosch ne va pas tenir compte de ces avertissements !
Roman peu étendu (moins de 400 pages) qui, comme le précédent et le suivant (et, aussi, "Les Neuf Dragons", un peu plus tardif), n'a pas, à ce jour, et je me demande bien pourquoi, été réédité par le Livre de Poche. Une belle réussite que cette "Lumière Noire" ("Lost Light" en VO, traduction pas fidèle donc, mais le titre français est quand même bien), un roman noir que j'ai bouffé plutôt que lu.
Opus 9 de la série Harry Bosch
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 29 novembre 2021
Mais voilà que … une affaire vieille de quatre ans sur laquelle Harry Bosch avait débuté l’enquête avant de se voir retirer l’affaire peut potentiellement rebondir. Angella Benton avait été retrouvée assassinée il y a quatre ans de cela donc, le crime jamais élucidé et la vision du corps d’Angella les mains jointes hantent Harry Bosch. Et puis … :
»Quatre ans s’étaient écoulés depuis, j’en arrivais au huitième mois d’une existence de retraité qui ressemblait beaucoup à celle d’un musicien de jazz. Je me couchais tard et passais mon temps à regarder les murs et à boire trop de vin rouge. C’est alors que j’avais reçu un coup de fil. De Lawton Cross : il avait fini par apprendre que j’avais rendu mon tablier. Il avait demandé à sa femme de décrocher et de lui tenir l’appareil afin de pouvoir me parler.
- Harry, m’avait-il demandé, ça t’arrive de repenser à Angella Benton ?
- Tout le temps, oui.
- Moi aussi, Harry. La mémoire me revient et je pense beaucoup à cette affaire là. »
Lawton Cross est l’un des deux inspecteurs qui avaient repris l’enquête derrière Harry Bosch, et il est cloué paralysé sur son lit après une agression armée alors qu’il était encore en service.
Et voilà comment on repart pour un tour. Un tour plus compliqué puisqu’Harry Bosch n’a plus de carte de police, qu’il n’a plus d’accès officiel à tout ce qui est utile à un enquêteur, et que, manifestement, venir fouiner dans cette ancienne affaire liée au monde d’Hollywood gêne beaucoup de monde. A commencer par le FBI et des Services … Spéciaux qui font tout pour entraver la progression d’Harry Bosch.
Mais vous savez ce que c’est : on n’est pas dans la vraie vie des vrais gens, Harry Bosch est d’autant plus déterminé quand on veut lui mettre des bâtons dans les roues et vingt-cinq ans passés à la Criminelle laissent quand même pas mal de contacts potentiels pour aider.
Donc enquête. Compliquée mais crédible et cohérente. Retrouvailles avec d’autres personnages déjà rencontrés dans la série, dont notamment son ex, Eleanor Wish …
Toujours un bonheur de lecture intelligente que Michael Connelly. Lumière morte ne déroge pas à la règle !
Au passage ; « lumière morte », « lost light » en V.O., fait référence à la lueur au fond des tunnels que disaient voir les soldats américains après de la mort d’un combattant.
Excellent
Critique de Vertigineux (, Inscrit le 11 février 2011, 63 ans) - 14 décembre 2012
Les enquêtes de Hyeronimus Bosch, son enquêteur que nous suivons années après années se révèlent à chaque fois passionnantes.
Rien de machiavélique, pas de scénarios d'une complexité sans nom, non, de simples enquêtes criminelles où l'inspecteur Bosch, anti héros notoire, dénué de super pouvoir, n'a, pour les élucider que son expérience de flic, ses méthodes apprises sur le tas tout au long de sa carrière, une intuition certaine et une volonté imparable.
Simple et excellent!
je cautionne.
Lumière morte
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 6 août 2011
pas mal sauf la fin
Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 53 ans) - 14 avril 2008
L'intrigue est bien menée. Harry, flic à la retraite, reprend du service. Une histoire irrésolue, un poids sur la conscience, un ami qui fait pitié ... le bon flic a besoin de mettre tout ça au clair et de rendre justice aux morts. Policiers véreux, cupides et violents, policiers honnêtes et justiciers, on trouve tous les profils ...
On se doute du dénouement mais j'aime bien (faut dire que ce n'est pas souvent que j'arrive à trouver ...)
Par contre, la fin gâche tout, pour tout dire je l'ai trouvée même risible. Dommage!
Harry à la retraite
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 16 décembre 2005
J’aimais mieux quand Bosch n’était pas le narrateur. La distance obtenue grâce à l’utilisation de la troisième personne rendait le héros plus mystérieux. Néanmoins, il s’agit encore une fois d’un polar très fort de Connelly, brillamment construit et marqué par le souci du détail.
BOSCH A LA RETRAITE? PAS VRAIMENT...
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 18 septembre 2005
Celle-ci concerne le meurtre d'une assistante de production afro-américaine prénommée Angela Benton. Tout porte à croire qu'il s'agit de l'oeuvre d'un assassin pervers, mais un hold-up perpétré quatre jours plus tard sur les lieux même d'un tournage à Hollywood remet en cause cette hypothèse. Peut-être les deux affaires sont-elles liées? Seul Harry Bosch peut répondre à cette question, à condition bien sûr de ne pas empiéter sur une enquête fédérale visant à protéger la sécurité nationale.
Voici un polar bien ficelé, même si parfois quelques incohérences s'y sont glissées, ce qui est un fait que je n'ai jamais relevé jusqu'à présent dans aucun des roman de Michael Connelly. Peut-être est-ce à cause de la traduction?
Cela dit il faut bien avouer que cette oeuvre est très agréable à lire, et que dans l'ensemble c'est plutôt réussi.
Schéma Classique
Critique de Olivier Michael Kim (Nantes, Inscrit le 24 août 2004, 48 ans) - 24 janvier 2005
Par la suite, on sent bien une montée de la tension. Le déroulement de l'histoire prend un autre aspect, inquiétant et prenant.
Finalement, l'intrigue ne se dévoile qu'à la fin avec la découverte d'une pièce maîtresse. C'est dommage. J'aime bien quand le dénouement n'est pas précipité à la fin, quand la pelote se déroule au fil du texte.
Coté style, c'est bien écrit et assez simplement. Facile à lire.
J'ai passé un bon moment, sans plus.
Sous les sunlight d'Hollywood
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 10 janvier 2005
Encore un très bon thriller de Michaël Connely. Le suspense est parfait, nous permettant de supputer en même temps que Harry et d'arriver seuls aux mêmes conclusions. Un final de toute beauté pour ne rien gâcher, avec une merveilleuse surprise !
A lire !
Chacun ses goûts
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 18 décembre 2003
Tout d'abord, Harry est certes à la retraite mais il n'a que 52 ans et donc il peut encore avoir la forme !
Ensuite concernant le vietnam, Connelly ne s'étend pas sur le sujet car il l'a déjà fait plus en détails dès son 1er roman, les égouts de Los Angeles.
De plus, je maintiens qu'à la lecture dans l'ordre de la série des HB, "Wonderland avenue", s'il est certes un bon livre pris indépendamment, fait tout de même figure de "répétition" dans cette série dans le mesure où chaque autre livre de celle-ci apporte des nouveautés sur le personnage d'Harry. Chez Connelly, l'intrigue est vraiment secondaire (c'est aussi pour cela que je lui pardonne parfois quelques invraisemblances) et la qualité de ces livres se situe dans la contruction progressive de ce personnage et dans ses interactions avec les autres.
Quant à la fin du livre, elle prend vraisemblablement plus de relief si l'on a connaissance du passé d'Harry (nottament son enfance) et des antécédents entre lui et Eleanor.
Et enfin, l'appréciation d'une lecture étant par essence subjective, Darius a peut être également été plus intéressée par Wonderland Avenue car la toile de fond du livre, l'enfance maltraité, l'a plus touchée.
Une retraite mouvementée
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 18 décembre 2003
Comme lui, j’aime bien les polars quand je suis flemmarde ou avant de m’endormir. C’est d’ailleurs autour de ce thème qu’on s’est rencontrés virtuellement et qu’on échange nos impressions hors antenne sur nos écritures respectives.
Après avoir l’un et l’autre découvert Henning Mankell, le maître-ès polars, qui nous vient de Suède et que personne n’égalera jamais, et sûrement pas les Américains.
Harry Bosch, l’inspecteur fétiche de Michael Connelly a pris sa retraite. Mais pour un policier qui a consacré toute sa vie à résoudre des énigmes, quitte à sacrifier femme et enfants pour mener à bien sa carrière, il est inconcevable de s’adonner à la pêche.
Il prend sa licence de « privé » et se replonge dans une ancienne affaire non élucidée.
Au passage, il égratigne le FBI, encense les rapports de police, souvent extrêmement révélateurs pour qui veut bien prendre la peine de les examiner sous toutes leurs facettes, mais ne se pose aucune question sur son implication dans la guerre du Vietnam.
Le titre de son livre « Lumière morte » est d’ailleurs le nom donné aux lueurs que disaient voir les soldats américains dans les tunnels du Vietnam lorsqu’un combattant venait à y mourir.
C’est dans un tunnel que Harry Bosch après avoir intuitivement perçu la lumière morte, retrouvera l’agent du FBI assassiné lâchement par deux policiers enquêteurs.
Contrairement aux autres critiqueurs, j’ai mieux apprécié "Wonderland Avenue", son roman précédent.
Les quelques incohérences que j’ai relevées : des portes qui s’ouvrent trop facilement devant un ex-policier glanant des infos pour une enquête dont il n’est même pas en charge, une fin tirée par les cheveux qui n’a pas vraiment sa raison d’être, une forme trop olympique pour un policier à la retraite qui ressuscite aussi précipitamment que dans les dessins animés.
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