La Curée de Émile Zola

La Curée de Émile Zola

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Nirvana, le 8 novembre 2004 (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 937ème position).
Visites : 17 504  (depuis Novembre 2007)

Maginfique description de sauvages ambitions

Dans le deuxième roman de la série, on retrouve ici les descendants de Pierre Rougon, Eugène, nommé Ministre, et Aristide devenu Aristide Saccard à la mort de sa femme Angèle, qui lui laisse deux enfants, Maxime, en pension, et la petite Clotilde, qui sera envoyée chez son oncle Pascal, médecin de campagne.
Sur les conseils de sa soeur Sidonie, véritable entremetteuse Aristide accepte d'épouser Renée Béraud de Chatel, qui est richement dotée, mais qui a "fauté". Quelques temps après le mariage, elle fait une fausse couche, laissant libre champ à son mari de se lancer à la course à la fortune, se tournant elle-même vers les plaisirs de l'époque, dîners, bals, promenade, en compagnie de Maxime, son beau-fils, devenu depuis un beau jeune homme débauché, avide d'une vie facile.
Quant à Aristide, il se tourne vers la spéculation immobilière, où lutte d'influence et pots-de-vin sont monnaie courante, dans un monde où la bourgeoisie, dont les travers sont si bien dépeints par Zola, se bat pour le pouvoir, les honneurs et la puissance de l'argent. Ces nouveaux riches s'enivrent de plaisirs éphémères, de dîners privés et d'intrigues d'alcôve.
Mais cette vie, si vide de sens, au service de plaisirs immédiats mais si creux, envahit Renée d'une étrange langueur, et c'est l'inceste, qui va la brûler d'une passion dévorante pour Maxime, lui-même guidé uniquement par le plaisir, qui ira jusqu'à la consumer.
Une magnifique fresque qui dépeint la lutte des pouvoirs au moment des aménagements immobiliers à Paris, un portrait d'une classe sociale dont le clinquant n'a d'égal que sa vacuité. Et de splendides descriptions, comme Zola sait si bien le faire, notamment du Bois de Boulogne, qui se construit réellement sous nos yeux, dans la brume du matin ou dans les ombres du crépuscule.
La Curée est un terme de chasse, qui représente les restes de gibier laissés aux chiens. Pour Zola, le produit de la chasse, c'est l'Empire, c'est Paris,soumise aux appétits et aux ambitions de chacun, c'est la faim des corps et de l'or.

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La débâcle de la société

7 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 2 mars 2022

La curée, c’est littéralement la portion d’une bête tuée laissée aux chiens de chasse. Pour Zola, c’est Paris sous Napoléon III, alors que le baron Haussmann dessine des avenues flambant neuves qu’une multitude de spéculateurs s’arrache.

Ce deuxième tome des Rougon-Macquart renvoie à une société factice dans un Paris de la fête permanente qui mêle opulence, plaisirs, sexe et argent. Ici, toutes les régressions sont permises : le mensonge, l’adultère et même l’inceste.

On y retrouve Aristide Rougon, devenu Saccard, débarquant à Paris où il épouse Renée, à l’origine de sa nouvelle fortune. Il fait partie de ces spéculateurs véreux qui misent tout sur l’immobilier et adore le mensonge et les intrigues compliquées. Son fils Maxime devient très proche de sa belle-mère avec laquelle il s’amuse lors de leurs sorties au Bois de Boulogne des scandales des uns et des autres. Renée est perçue comme une femme très belle qui meurt d’ennui et a toujours besoin d'une extravagance plus haute et d'un besoin de tapage plus irrésistible. Ce qui devait finir par arriver arriva…

« L’éternel coup de vent qui entrait dans l’appartement de la rue de Rivoli et en faisait battre les portes, souffla plus fort, à mesure que Maxime grandit, que Saccard élargit le cercle de ses opérations, et que Renée mit plus de fièvre dans sa recherche d’une jouissance inconnue. Ces trois êtres finirent par y mener une existence étonnante de liberté et de folie. Ce fut le fruit mûr et prodigieux d’une époque. La rue montait dans l’appartement, avec son roulement de voitures, son coudoiement d’inconnus, sa licence de paroles ».

Il y a aussi Sidonie, la sœur de Saccard, décrite comme une entremetteuse et un homme d’affaires, avec un appétit de l’argent commun aux Rougon. Une belle brochette de personnages tous plus viciés les uns que les autres, qui aura valu à Zola des critiques pour ce côté si obscène. Il rétorque qu'il ne fait que mettre en lumière la vérité.

La lecture de la curée vous promet une histoire extravagante qui traduit la débâcle de toute une société, à grands renforts d'étoffes et de cancans mais aussi une part de tragédie.

Superbe

10 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 26 juin 2021

LES PERSONNAGES

ARISTIDE ROUGON. Il devient Saccard quand l'idée de faire fortune germe dans son esprit. Il choisit ce nom en présence de son frère EUGENE. Pourquoi ce changement ? Sans doute son passé de journaleux lorsqu'il était à Plassans y est pour quelque chose. Il est vrai qu'il avait choisi le mauvais côté !

RENEE SACCARD. A elle seule elle est un roman. Son histoire est celle d'une jeune fille enceinte sans père pour reconnaître l'enfant. Elle est très jeune, jolie et fortunée. Une aubaine pour Aristide, jeune veuf qui voit là l'occasion de se créer à bas coût une mise de fond pour son entreprise. La fausse couche providentielle vient après le mariage. Le sort du couple est scellé.

MAXIME SACCARD. Fils d'Aristide d'un premier lit il n'est qu'un peu plus jeune que la seconde épouse de son père.



C'est autour de ces trois personnages que le roman s'articule.
Saccard se bat pour de l'argent qui lui file entre les doigts. Son épouse le trompe avec son propre fils (ce qui n'est pas techniquement un inceste mais bien une injure grave pour la société de la fin du 19ème siècle). Quant au fils, c'est un être mou, sans ambition, incapable de prendre une décision.
Renée, l'étoile de Paris a le monde à ses pieds et pourtant elle meurt d'ennui. Son aventure avec son beau fils lui permet de se venger et donne de l'ampleur à son quotidien.
Quand Saccard marie son fils, Renée s'étiole... il ne lui reste plus qu'à s'éteindre.
Ainsi va la vie.

Excellent roman. Tout y est. Zola atteint le sommet. Pour moi il a déjà ce que Balzac a recherché durant toute sa carrière ; La finesse.

Que de luxe !

7 étoiles

Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 8 août 2013

Ce roman m'a singulièrement rappelé une biographie que j'ai lue récemment de la "Comtesse de Castiglione", par l'attitude de Renée, la seconde épouse d'Aristide Maccart.
Belle, insensible, imbue d'elle-même, dépensant sans compter pour se parer des plus belles toilettes, en extase devant Napoléon III, j'avais l'impression d'avoir sous les yeux le même personnage.

Les descriptions sont très belles mais parfois interminables. La maison que le couple s'offre au Parc Monceau est décrite magnifiquement, dans le détail. On ne peut ignorer le luxe qui règne et dans lequel se vautrent Aristide et Renée.
Maxime, le fils, jouit également de cette situation confortable et en profite honteusement.

Ce livre sent l'argent, l'aisance, le luxe donc, les spéculations immobilières, les magouilles en tout genre.

Je ne l'avais pas encore lu, il m'a un peu déçue, par cette description d'une société bourgeoise que je n'attendais pas sous la plume de Zola.

La curée

7 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 23 avril 2012

Ce roman de Zola raconte l'histoire d'amour entre Maxime Saccard et Renée, la femme de son père. Cette histoire se passe avec en arrière plan la spéculation immobilière à laquelle s'adonne Aristide Saccard, le père de Maxime. Aristide essaie de profiter de sa position comme employé à la ville de Paris pour obtenir des informations sur les immeubles qui seront rachetés par la ville dans le but d'en améliorer sa beauté.

J'ai lu beaucoup de Zola et jusqu'à maintenant, La Curée est un de ceux que j'ai le moins aimés. L'histoire est un peu trop axée sur l'amour entre Maxime et Renée au lieu des magouilles d'Aristide. Ça reste quand même bien par rapport à d'autres romans que j'ai lus mais c'est n'est pas assez pour du Zola.

Déception

4 étoiles

Critique de Lomegas (, Inscrit le 24 mars 2012, 34 ans) - 24 mars 2012

C'est le deuxième livre que j'ai lu de la série Rougon-Macquart et j'ai été déçu. Je n'ai pas aimé l'univers du roman. J'ai dû me forcer à le finir ce qui n'est jamais un bon signe. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, je n'ai pas aimé le personnage de Renée.
Seul point positif: Zola nous décrit Paris qui change sous le règne de Napoleon III. Et il le fait à sa façon: brillamment. Quel style quand même!
J'espère que la suite de la série sera meilleure mais je n'en doute pas une seule seconde. Néanmoins cela m'a quand même un tout petit peu refroidi pour le moment.

Galop d'essai

7 étoiles

Critique de Valotte (, Inscrite le 31 décembre 2011, 60 ans) - 14 mars 2012

Fraîchement arrivé de province sous le régime de Napoléon III, Aristide Saccard entame sa carrière à la mairie de Paris, pistonné par son frère ministre, comme « agent voyer ». Cette position le met au cœur des informations sur les projets de transformation de la ville. Elle lui permet de faire des placements qu’il rend d’autant plus juteux qu’il les accompagne d’un système de corruption et de copinage pour se faire racheter à prix d’or par la ville de Paris des immeubles qu’il a acquis au bon moment, puis fait surestimer. Dans cette histoire indéfectiblement liée à l’histoire de la seconde partie du XIXe siècle, le lecteur des années 2010 trouvera des analogies frappantes avec des affaires d’aujourd’hui : délits d’initiés, abus de biens sociaux, enrichissements fabuleux, faillites frauduleuses de banquiers et de traders, etc.
Saccard n’est pas seulement un spéculateur véreux. C’est également un père indigne qui se débarrasse de ses enfants à la mort de sa première femme. Il décide de reprendre dans sa maison son fils Maxime lorsque celui-ci atteint un âge où il peut contribuer à l’image de son père et le rendre plus crédible dans le monde des affaires. C’est un mari voleur, qui dépouille Renée, sa seconde femme, de sa fortune pour faire fructifier la sienne. L’arnaque est parfaite : la jeune femme croira jusqu’à la fin qu’elle lui est redevable, pendant qu’il la laisse sombrer dans la folie, le jeu et la ruine. Aucun personnage ne rattrape l’autre : Renée est une écervelée superficielle égocentrique qui couche avec son beau-fils. Maxime est un dandy profiteur, paresseux et efféminé (pour Zola, c’était une tare…) qui couche avec la femme de son père. Madame Sidonie est une intrigante amorale qui prépare le second mariage de son frère alors que sa belle-sœur se meurt dans la pièce voisine. Les collègues et associés de Saccard sont du même jus que lui. Les autres femmes, eh bien…ce ne sont que des femmes après tout…on est au XIXe siècle, où Zola, l’humaniste, semble trouver normal qu’une femme s’attende à se faire battre par son mari ou son amant. Ces ingrédients font de la curée une dénonciation féroce de « la chair et l’or » et une peinture sociale et historique savoureuse.
Mais à mon goût, l’intérêt essentiel du second tome de la série des Rougon-Macquart est la peinture d'une épopée parisienne difficile à imaginer de nos jours : celle du Paris d'Haussmann et Napoléon III, avec son incroyable série de saignées dans le tissu urbain, comme le percement du boulevard Malesherbes ou celui du boulevard du Prince Eugène (actuel boulevard Voltaire), reliant "la place du château d'eau à la barrière du trône". Difficile aujourd’hui d’imaginer la disparition de rues et de quartiers, les milliers d’expropriations, les chantiers en pleine ville, la boue et les logements mis à nu et à la vue de tous par l’éventration des maisons. Grâce aux terrains dégagés et aux fortunes récemment créées par la spéculation, en quelques dizaines d’années, tous les immeubles qui font aujourd’hui le cachet et la signature architecturale de Paris ont vu le jour, ainsi que des hôtels particuliers d'un luxe insolent, comme celui de Saccard le long du parc Monceau.
L’intrigue amoureuse se veut, avec prétention, inspirée de Phèdre et présente moins d’intérêt. Les descriptions des ébats de Renée et Maxime dans la serre ou celles du bois de Boulogne m’ont paru interminables…mais c’est le style de l’époque. L’ensemble manque de force scénaristique. Par rapport à ce qui va suivre dans la série des Rougon-Macquart, la curée est un agréable galop d'essai…

La course aux millions ...

7 étoiles

Critique de Emira17 (/, Inscrite le 9 juillet 2010, 27 ans) - 23 novembre 2011

J'ai récemment entrepris de lire la collection entière de Zola, "Les Rougon-Macquart". Le premier tome ne m'a pas convaincue, le deuxième est beaucoup mieux déjà pour moi.
Renée, une jeune femme, riche et névrosée, a tout, désire tout, et s'ennuie de tout. Elle s'ennuie tant qu'elle va noyer dans l'inceste son chagrin mélancolique sans réaliser qu'elle se noie elle-même encore davantage. Aristide Saccard, lui a réussi et après la mort de sa première femme, devient un riche parvenu grâce aux spéculations immobilières dans lesquelles il excelle.
Sur fond du Paris du baron Haussmann, c'est un vaudeville qui se joue et dont Zola se moque. Pour lui, il s'agit de dénoncer ces "nouveaux riches" qui ne savent plus quoi faire (Renée), comment dépenser encore davantage pour devenir encore plus riches (Saccard) enfin qui profitent de toutes les jouissances de l'époque sans faire quoi que soit (Maxime).
Il y a dans ce livre, évidemment un style, quoique hésitant qui s'affermit dans d'autres livres, un humour assez noir et des longueurs qui s'accumulent et qui lassent. Je n'aime pas du tout les longues pages de politique même si ça peut être très intéressant, cependant j'ai adoré la description du bois de Boulogne.
Enfin, une lecture qui reste agréable mais le meilleur est après selon ce que j'ai déjà pu lire.

Waouh!

9 étoiles

Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 27 mai 2011

Mon sceptiscisme face aux romans de Zola est en train de fondre comme neige au soleil! Ce deuxième roman de la série fait partie de ceux que je n'avais jamais lu, et j'ai vraiment adoré. Les descriptions sont magnifiques, surtout celles du bois de Boulogne, on s'y croierait vraiment. On se retrouve réellement plongé dans Paris en totale reconstruction suite aux réaménagements du baron Hausmann, et dans les spéculations immobilières qui y font suite.
Le roman dépeint un portrait parfait de la nouvelle bourgeoisie durant le Second Empire, de la vie luxueuse et oisive qu'elle menait. Je le conseille vivement.

Le meilleur reste à venir.

7 étoiles

Critique de Lisancius (Poissy, Inscrit le 5 juillet 2010, - ans) - 10 juillet 2010

La Curée ... C'est une oeuvre d'une inépuisable intelligence, d'une beauté assez macabre et d'une grande inspiration, mais c'est aussi un roman lourd, répétitif, écrit dans un style encore hésitant et fragile, avec des personnages qui demeurent tout de même, malgré une volonté d'innover, caricaturaux. Et l'ensemble ne m'a pas convaincu.
Regardons plus en avant : la Curée, ouvrage assez court parmi les Rougon-Macquart, est une peinture assez sanglante d'une Passion inassouvie de Paris pour l'or de ses dirigeants, le succès de ses mondains, l'hypocrisie de ses bourgeois, la chair de ses femmes. C'est, un peu comme le fait Maupassant avec Bel-Ami (autre roman controversable), un tableau d'un triomphe : Saccard a réussi. Mais tout autour de lui est dénaturé, depuis son frère qui cache sa fraternité jusqu'à son fils efféminé et se vautrant dans l'inceste. Quant à Renée, c'est une petite bourgeoise méprisable, une luxueuse idiote, une Nana avant l'heure - de ce côté, l'hérédité est parfaitement dépeinte. Zola peint un tableau noir. Trop noir. On a besoin d'air, d'optimiste, de clarté, et ce n'est certainement pas la mort de l'héroïne (?) qui va nous l'apporter.
Zola a fait beaucoup mieux. Il s'est embourbé dans une volonté dénonciatrice qui ne lui allait pas encore. Son style est par moments hésitant, et n'a pas la grandeur de celui de l'Assommoir. Je n'aime pas beaucoup ce roman. S'il n'y en avait pas eu d'autres derrière, on aurait très bien pu reléguer son auteur au stade de gratte-papier hargneux.

Zola, prise deux...

10 étoiles

Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 16 novembre 2004

J'aime la musique, j'aime les chansons, j'aime les belles voix...
Lorsque j'ai entendu un enregistrement sur disque de Maria Callas pour la première fois, j'ai pleuré!
Et chaque fois, je ressens la même intensité d'émotions à l'écoute d'une telle perfection.
Lire Zola me procure le même émerveillement, cent trente cinq ans après leur création.
Le 27 mai 1870, Zola écrit à Louis Ulbach, directeur de La Cloche, journal où il souhaite faire paraître son roman:
[...] J'y étudie les fortunes rapides nées du coup d'État, l'effroyable gâchis financier qui a suivi, les appétits lâchés dans les jouissances, les scandales mondains. Je crois tout naïvement à un succès, car je soigne l'oeuvre avec amour, et je tâche de lui donner une exactitude extrême et un relief saisissant. Le titre La Curée s'imposait, après La Fortune des Rougon; le premier était la conséquence du second.
"Un amour immense, un besoin de volupté, flottait dans cette nef close, où bouillait la sève ardente des tropiques. La jeune femme était prise dans ces noces puissantes de la terre, qui engendraient autour d'elle ces verdures noires, ces tiges colossales; et les couches âcres de cette mer de feu, cet épanouissement de forêt, ce tas de végétations, toutes brûlantes des entrailles qui les nourrissaient, lui jetaient des effluves troublants, chargés d'ivresse."
Comment ne pas communier à la qualité d'une telle prose...!

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