La muraille de lave de Arnaldur Indridason
(Svörtuloft)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : (25 359ème position).
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Un bon policier
Une enquête à tiroirs
Le fameux commissaire Erlendur est encore absent...Il est en vacances et ses proches n'ont aucune nouvelle. Son équipe continue sans lui et c'est encore Sigurdur Oli qui s'y colle....
Tout commence par une initiative inédite et plein de risques du policier qui répond à la demande d'amis.
Très vite, alors qu'il intervient pour protéger ses amis menacés, la maîtresse chanteuse est matraquée mortellement.
C'est une enquête difficile, d'autant plus que Sigurdur est fautif puisqu'il a pris des initiatives en dehors du cadre de sa fonction et n'a pas prévenu ses collègues.
Comme pour les autres histoires policières plusieurs affaires sont menées parallèlement et l'auteur ouvre la porte sur la vie personnelle difficile de notre héros.
Sigurdur Oli va jusqu'au bout et découvre une partie de la réalité de la société financière islandaise en pleine expansion et les dérives quelque peu "mafieuses" de certains profiteurs.
"Les bureaux d'étude avaient fleuri de toutes parts sous l'effet de la croissance économique phénoménale que connaissait le pays, et qui se manifestait surtout par les investissements des grosses fortunes islandaises ou des firmes locales à l'étranger..."
La soif du profit peut conduire à tout, voire au pire mais laissons le policier dénouer les fils....
Le lecteur retrouve quelques personnages qu'il connaît bien, des proches des policiers et même des victimes, comme cet homme, devenu une épave qui continue à poursuivre le monstre pédophile qui l'a tant fait souffrir.
Quelle est la relation entre le titre :"la muraille de lave" et l'histoire proprement dite?
Patience....
Jean-François Chalot
Les éditions
-
La muraille de lave [Texte imprimé] Arnaldur Indriđason traduit de l'islandais par Éric Boury
de Indridason, Arnaldur Boury, Éric (Traducteur)
Métailié / Bibliothèque nordique (Paris. 2001).
ISBN : 9782864248729 ; 2,10 € ; 03/05/2012 ; 317 p. ; Broché -
La Muraille de lave
de Indridason, Arnaldur
Points
ISBN : 9782757833841 ; 7,90 € ; 02/05/2013 ; 401 p. ; Poche -
La muraille de lave [Enregistrement sonore] Arnaldur Indridason, aut. trad. de l'islandais par Éric Boury texte intégral lu par Jean-Marc Delhausse
de Indridason, Arnaldur Boury, Éric (Traducteur)
Audiolib
ISBN : 9782356415066 ; EUR 21,50 ; 10/10/2012 ; 635 p. ; CD
Les livres liés
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Les critiques éclairs (11)
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Du rififi dans la haute finance islandaise
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 7 septembre 2023
Si l'on ajoute des mœurs qu'il est préférable de ne pas ébruiter, on a là les deux ingrédients principaux de l'enquête officieuse menée par le policier Sigurdur Oli.
L'auteur revient à plusieurs reprises sur l'essor économique fulgurant de l'Islande. Le roman date de 2009. Il y a eu depuis l'effondrement, suivi d'une vigoureuse reprise.
L'histoire ménage un suspense régulier, sans toutefois susciter un enthousiasme exceptionnel.
Au tour de Sigurdur Oli.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 25 janvier 2022
Rapidement addictif, le roman nous entraîne dans un premier temps dans une banale histoire de chantage. Puis au fur et à mesure que se dévoilent les tenants et les aboutissants de celle-ci, l'on découvre une réalité malsaine, plus sordide que jamais.
À cela s'ajoute un portrait intéressant de Sigurdur Oli. Il n'est sans doute pas le plus attachant de l'équipe, mais n'apparaît pas détestable pour autant et apporte un aspect crédible supplémentaire à l'histoire.
Dans la série Erlendur … sans Erlendur !
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 10 juin 2020
Les pieds ? Que dis-je ! C’est carrément lui qui découvre le corps d’une présumée maître-chanteur, alors qu’il lui rend visite à la demande de son ami pour lui demander de cesser son manège. Problème ; ce n’est pas dans le cadre d’une affaire déclarée et il y a potentiellement conflit d’intérêt. Comme en outre, Sigurdur Oli vit une séparation mal assumée d’avec sa femme, ça donne une ambiance globale plutôt électrique et non sereine.
»Comme personne ne venait répondre, il frappa à la porte. Il n’avait toujours aucune idée de la manière dont il allait s’y prendre pour amener Lina et Ebbi à renoncer à leur ridicule projet de chantage : il allait d’abord écouter ce qu’ils avaient à dire. Peut-être tout cela n’était-il que le fruit de l’imagination du beau-frère de Patrekur. Si tel n’était pas le cas, il parviendrait sans doute à les ramener à la raison. Il savait se montrer plutôt persuasif lorsque c’était nécessaire.
Il n’eut cependant guère de temps pour y réfléchir. La porte s’entrouvrit très légèrement quand il frappa. Il hésita, puis appela à l’intérieur, mais aucune réponse ne lui parvint.
…/…
Plongée dans la pénombre, la maison n’était éclairée que par les lampadaires qui bordaient la rue. Cette clarté blafarde lui permit toutefois de voir que la pièce avait été mise à sac. Lampes, vases et bibelots jonchaient le sol, les lustres avaient été cassés et les tableaux étaient tombés des murs.
Parmi les éclats de verre, Sigurur Oli découvrit une femme gisant dans une mare de sang : elle avait à la tête une blessure béante.
Il supposa que c’était Lina. »
Donc, enquête de Sigurdur Oli, et à vrai dire, enquêtes. Il n’y a pas que Patrekur qui sollicite Sigurdur, il y a aussi Andrès, le clochard. Une foultitude d’enquêtes secondaires se greffent ou sont parallèles à l’enquête principale. Ca en fait un roman un peu touffu mais, finalement comme ça doit l’être dans la vraie vie d’un enquêteur ?
Il va être question entre autres du monde glauque de la haute finance dans la petite Islande décomplexée, de pédocriminel, … il y en a pour tous les goûts, finalement !
Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas dans La muraille de lave !
Aussi chiant que les noms islandais sont imprononçables...
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 10 septembre 2018
L'histoire, ou les histoires, car c'est tellement léger qu'il faut bien plusieurs récits pour faire de la page, sont linéaires et simplistes. Elles se perdent dans la vie pourrie et ennuyeuse du détective. L'auteur aurait pu l'affubler d'un chien cul-de-jatte, pour faire aussi pleurer les amis des bêtes...
Pire que du Patricia Cornwell, c'est dire. A fuir !
Déçu
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 30 avril 2018
J'ai peu apprécié, le scénario ne m'a pas "emballé", dès le début et je n'ai pas accroché non plus avec les personnages, notamment le commissaire Sigurdur Oli qui m'est paru assez antipathique, bourré de stéréotypes et de convictions... énervant.
Bref, j'ai tenu jusqu'à la fin car c'était la version audio mais si cela avait été un livre, je l'aurais refermé bien avant...
Erreurs de jugements
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 19 avril 2014
Dans un petit pays, il n’est pas évident qu’il y ait pas de légers conflits d’intérêt. L’inspecteur qu’un ami d’enfance a contacté pour lui demander faire entendre raison à une jeune femme qui fait chanter la sœur de sa femme et son mari qui ont des pratiques échangistes, se rend sur les lieux. Il l’y trouve assommé et il n’arrive pas à attraper l’agresseur qui s’enfuit. Il suit l’enquête avec un confrère dont il réprouve certaines méthodes. Cela le mènera dans le monde de la finance et du blanchissement international d’argent dont l’auteur nous offre quelques explications didactiques.
En marge, on reverra aussi un personnage de clochard qui est apparu dans un livre précédant. Le récit fait ainsi des clins d’œil à d’autres romans et consolide l’univers de l’auteur avec un regard sans concession sur les travers humains. Le ton semble en effet plus âpre, voire un peu désabusé.
IF-0414-4213
bof bof bof
Critique de Ronanvousaime (, Inscrit le 13 mai 2007, 49 ans) - 3 novembre 2013
C'est pas bien écrit ou traduit, c'est très classique, quelque chose comme du Agatha Christie islandais. On fait beaucoup beaucoup mieux.
Je ne conseille pas.
Déception
Critique de Rick (Rive Sud de Mtl, Québec, Inscrit le 17 février 2005, 76 ans) - 25 octobre 2013
Sigurdur Oli à la peine
Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 17 septembre 2013
Un Indridason sans Erlendur !
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 61 ans) - 5 septembre 2013
Sans problème, les enquêtes se déroulent alors sans notre policier fétiche...
J'ai aimé les différentes affaires qui évoluent simultanément mais je n'ai pas retrouvé l'ambiance habituelle qui me fait revenir vers ces romans policiers.
Beau personnage du clochard traumatisé.
Svörtuloft
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 12 février 2013
Patrekur ami d’enfance de Sigurdur Oli, demande à ce dernier, de rendre un service à son beau frère Hermann empêtré dans une sordide histoire de maître chanteur et d’échangisme et lui demande d’intervenir auprès des maître-chanteurs supposés afin de leur faire entendre raison. Sigurdur Oli, bien que choqué d’apprendre que dans son entourage certains se prêtent à ces pratiques pour le moins, à son sens, contre nature, décide d’aller rendre une visite chez Ebbensker et Sigurlina. Il est sur les lieux, lorsque cette dernière est battue à mort par un homme muni d’une batte de base-ball. Sigurdur Oli est quand même, un peu dans la merde, il a pris une initiative, hors service et se retrouve mêlé à un meurtre. Bien que mis plus ou moins sur la touche, du fait de son implication personnelle, par Finnur, en charge de l’enquête, Sigurdur Oli va continuer ses recherches et démêler un à un les fils de cette affaire, celle-ci l’entrainant là où on ne l’attend pas.
Les contours psychologiques des personnages sont bien dessinés et leur étude se fond parfaitement dans l’enquête.
Indridason est un digne successeur des maitres que sont Larsson et mankell, j’espère que le prochain que j’aurai l’occasion de lire me permettra d’enfin découvrir Ernenldur.
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