L'homme du lac de Arnaldur Indridason
( Kleifarvatn)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 30 avis)
Cote pondérée : (347ème position).
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Encore un grand Indridason, le maître du polar islandais
Les avis étaient unanimes sur les blogs ici ou là, mais on a essayé de résister un peu, beaucoup, ... pas du tout, à l'achat compulsif du dernier Arnaldur Indridason.
Polar noir On avait déjà lu tous les précédents opus, déjà tous excellentissimes, mais un de plus, ça pouvait attendre, un peu, beaucoup, ... pas du tout.
Finalement, valait mieux pas tergiverser : c'est trop bien.
Il suffit à Indridason de quelques pages, d'un seul chapitre pour vous emporter loin d'ici.
Un premier chapitre tellement bon qu'on vous le propose en version intégrale ici-même.
Alors nous voici donc embarqués de nouveau pour la lointaine et exotique Islande aux côtés de l'impossible inspecteur Erlendur, celui qui vit sur une île où la nuit dure 6 mois ...
[...] Erlendur était plongé dans sa lecture quand le téléphone sonna. Il essayait de se protéger de la clarté du soleil de mai, fidèle à son habitude. Les épais rideaux étaient tirés devant les fenêtres de son salon, il avait fermé la porte de la cuisine où il n'y avaient pas de rideaux dignes de ce nom. Il parvenait ainsi à maintenir une obscurité suffisante pour se permettre d'allumer la lampe placée à côté de son fauteuil.
Erlendur toujours obsédé par les disparitions, depuis celle de son jeune frère lors d'une randonnée tragique dans les mystérieuses montagnes islandaises.
[...] ... cette affaire n'a donné lieu à aucune enquête criminelle. On n'en mène généralement pas sur les disparitions parce que en Islande, on ne voit rien d'étonnant à ce que les gens disparaissent. Peut-être à cause du climat capricieux. Peut-être par paresse.
Car il s'agit de nouveau d'une disparition.
Ou plus exactement d'une ré-apparition : celle d'un squelette qui dormait au fond d'un lac depuis 60 ans et qui refait surface.
Et avec lui tout un pan de l'Histoire : celle de la guerre froide, quand les jeunes étudiants islandais aux idéaux socialistes partaient étudier en RDA et, une fois passé le rideau de fer, découvraient le communisme ... et la Stasi. La vie des autres, quoi.
Une alternance de chapitres entre la lente et laborieuse enquête d'Erlendur et ses acolytes autour du squelette remonté du lac ficelé à un vieux poste radio et ce qui s'est passé à Leipzig en ce temps là, au temps où la Stasi régnait sur les consciences.
Car ce qui intéresse Indridason ce n'est jamais le côté criminel du polar, ce sont «les gens», leurs pensées, leurs rapports aux uns et aux autres, leurs rêves ... et leurs cauchemars aussi.
Les éditions
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L'homme du lac [Texte imprimé] Arnaldur Indriđason traduit de l'islandais par Éric Boury
de Indridason, Arnaldur Boury, Éric (Traducteur)
Métailié / Bibliothèque nordique (Paris. 2001).
ISBN : 9782864246381 ; 0,99 € ; 03/03/2011 ; 348 p. ; Format Kindle
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Opus Erlendur n°6
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 25 mars 2022
La « petite musique » d’Arnaldur Indridason est là, encore une fois. L’Islande, son obscurité de l’hiver, le froid omniprésent, la relative solitude des habitants … et les habituels comparses du Commissaire Erlendur : Elinborg et Sigurdur Oli. N’oublions pas Eva Lind, sa fille, qu’il n’a pas élevée et qu’il a retrouvée dans sa vie, tard, trop tard, après qu’elle ait basculé dans la drogue et Sindri, son fils, déboussolé lui aussi. Enfin Marion Briem, son ancienne chef qui l’a formé, à la retraite maintenant et dans un sale état.
Suite à un petit séisme – évènement qui ne semble pas si rare dans cette zone géologiquement active – les eaux du lac de Kleifarvatn se sont mises à baisser significativement et voilà qu’on découvre un squelette, normalement bien immergé, un squelette dont il apparait rapidement qu’il est celui d’un homme ayant été tué d’un coup à la tête et dont le corps a été lesté d’un objet lourd. Un objet lourd mais surtout intrigant puisqu’il s’agit d’un vieil émetteur radio d’origine soviétique.
Et voilà Erlendur devoir se plonger une soixantaine d’années en arrière, aux temps bénis de la guerre froide et de l’espionnage mutuel est/ouest.
Arnaldur Indridason va mener son histoire parallèlement sur deux plans, l’époque actuelle et son enquête et l’actualité des années soixante, quand de jeunes Islandais socialistes, ou disons communistes, bénéficiaient d’une « bourse » du Parti Communiste islandais, pour aller poursuivre des études supérieures – et accessoirement une « mise au pli idéologique » au pays merveilleux de la Stasi, l’ex-RDA. Et plus précisément dans le cas qui va nous intéresser à Leipzig.
C’est ainsi qu’on va particulièrement s’intéresser à Tomas, jeune socialiste islandais qui débarque dans le cadre de ces bourses à Leipzig et découvrir avec lui les réalités du « socialisme réel ».
C’est intelligemment fait. Toujours psychologiquement très bien mené comme de coutume chez Arnaldur Indridason. Un bout d’Islande, un autre de RDA pour cet Homme du lac.
Une valeur sûre du roman policier
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 16 juin 2021
Le sujet est complexe car il traite entre autres d'espionnage pendant une période obscure et dangereuse, où l'oppression dictatoriale de l' U.R.S.S ne laissait aucun répit aux opposants du régime.
L'histoire personnelle d'Erlendur, personnage attachant et complexe, est cette fois moins prégnante, mais l'auteur introduit dans son récit Sindri, son fils, ce qui laisse présager un développement ultérieur.
Indridason se révèle une valeur sûre du roman policier.
Voyage en eaux peu profondes
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 15 juin 2019
Certes on est dans l’originalité du cadre (l’Islande) et de l’histoire (l’espionnage est-allemand), mais on ne comprend pas trop l’intérêt de cette enquête policière qui porte sur des faits anciens et dont les protagonistes sont retraités ou morts.
On retrouve cette volonté d’humanisation des policiers qui ont aussi leurs problèmes privés à côté de leur boulot qui les obsèdent, trait déjà vu chez le suédois Mankell et son Kurt Wallander, mais chez Indridason, cela me semble jouer faux ou dans l’excès.
Par ailleurs, on note des répétitions et une chute qui se veut à rebondissement mais qui m’apparaît un peu bâclée.
Je serai donc moins dithyrambique que la majorité des critiques de CL sur ce roman qui reste d’une bonne facture, mais qui ne m’incitera pas à me replonger dans d’autres ouvrage de cet auteur.
Éternelle recherche de vérité
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 4 octobre 2014
Un cadavre attaché à un appareil de transmission russe est retrouvé dans un lac dont l‘eau baisse depuis un tremblement de terre. C’est l’occasion pour Erlandur, commissaire à la cinquantaine ombrageuse, d’être rappelé de ses vacances forcées et de se mettre à chercher dans les disparitions inexpliquées des années 70. Il rencontrera quelques protagonistes de cette époque qui fouilleront leurs souvenirs, se rappelleront de mauvais moments et leurs illusions perdues. La vie du policier et ses relations difficiles avec ses enfants, celle de ses 2 collègues, très différents les uns des autres, insufflent de la profondeur. En parallèle, un homme raconte son idéal des années 50 et de la reconstruction alors qu’il était étudiant et la disparition inexpliquée de la jeune hongroise qu’il aimait car elle contestait le système.
IF-0914-4283
Retour à Leipzig
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 5 juillet 2014
Cet « Homme du lac » part également sur une disparition mais qui a eu lieu bien avant que débutent les faits : un squelette « découvert » lors de la baisse des eaux d’un lac islandais.
J’ai bien aimé ce roman nordique et les thèmes abordés par l’auteur sont intéressants. J’ai découvert une des faces cachées de la grande époque du socialisme (du communisme) en Islande mais aussi en Allemagne de l’Est et en Hongrie. Les personnages sont bien typés et les 2 récits en parallèle, les flash-back et l’enquête suivie par 3 policiers islandais tiennent en haleine. J’ai particulièrement apprécié les derniers chapitres où plusieurs rebondissements et retournements de situation se produisent et donne du tonus à ce roman.
Mais !
Mais je me demande toujours comment dans la mise en place des éléments qui forment la première partie de son livre, l’auteur pense que le lecteur va marcher tout de go dans une enquête qui ne repose sur rien ou presque. Les avancements de cette enquête sont complètement artificiels et à la merci de la bonne volonté du lecteur à suivre les hypothèses posées par les enquêteurs. Elles sont tellement ténues que je n’ai -dans un premier temps- fait que penser à ces « invraisemblances » ! Et puis comment croire que la police islandaise peut déléguer 3 inspecteurs pour fouiller dans le passé de nombreuses personnes plus ou moins liées à leurs intuitions, qu’elle en a les moyens et les ressources ? Ceci étant dit et ayant accepté de jouer le jeu, les agissements des étudiants islandais à Leipzig dans les années de la « guerre froide » et la description du système mis en place par le régime de la défunte RDA et notamment la « surveillance réciproque » imaginée par la police secrète, la fameuse Stasi, pour tenir les (parfois supposés) opposants au pouvoir est vraiment d’un grand intérêt pour le lecteur curieux !
Génial, excellent et bouleversant : Chef d'oeuvre
Critique de Haas Nigen (France, Inscrit le 11 août 2013, 32 ans) - 6 octobre 2013
La fin s'avère être vraiment triste, on sort bouleversé de la lecture de ce livre tant on s'était immergé dans l'histoire.
Encore un coup de maître de la part d'Indridason, qui nous a habitué à l'ambiance glaciale de l'Islande (ambiance qui apparaît encore une fois dans ce livre), et y ajoute ici la nostalgie du passé des personnages.
Les plus sensibles auront même versé une larme à la fin
Un peu long
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 18 juin 2012
encore du très bon indridason
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 29 mai 2012
L'intrigue de ce nouveau roman est un peu moins intense que les précédents mais c'est néanmoins toujours aussi palpitant d'être avec Erlendur et Cie.
En tout cas je savoure chaque livre d'Indridason
excellent
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 11 août 2011
Cet auteur de romans policiers occupe une place originale.
Il sait très bien et avec efficacité redoutable construire un suspense tout en se livrant à une réflexion sur l'histoire et l'actualité de la société islandaise.
L'Islande, petit pays peuplé de 320 000 habitants a joué un rôle important au moment de la guerre froide . Il est vrai que sa situation géo-politique la prédisposait à ne pas rester en dehors de la guerre des services secrets américains et soviétiques....
L'histoire commence dans ce livre par la découverte d'un cadavre vieux de quelques décennies dans un lac où l'eau s'est retirée sous l'effet d'un tremblement de terre.
Quelle est l'identité de cet homme ?
Comment est-il mort et pourquoi ?
La présence d'un émetteur radio russe est un indice précieux qui permet à l'équipe d'enquêteurs de faire actionner la machine à remonter le temps.
C'est ainsi que le lecteur est projeté à la fin des années 50 dans ce milieu de jeunes étudiants socialistes envoyés à l'université de Leipzig en Allemagne de l'Est.... dans une époque où l'idéalisme était confronté avec la caricature de socialisme.
Tout le monde n'a pas participé au choeur de louanges et certains payent le prix de la clairvoyance... La Stasi est toute puissante.
Que sont devenus aujourd'hui ces étudiants islandais à leur retour au pays ?
Quel est le lien entre leur vie là bas et le cadavre retrouvé un demi siècle après ?
Comme dans tous les bons polars, le lecteur attend le dernier chapitre, voire les dernières pages pour que la lumière lui vienne.
Arnaldur Indriason est à la fois implacable dans sa critique de la société islandaise et à la fois lucide. En revenant sur cette époque de la guerre froide, il ne se laisse pas aller à la caricature facile :
« Le socialisme n'a rien à voir avec l'ignominie absolue qu'en ont fait Staline ou les infâmes dictatures qui s'étaient développées en Europe de l'est. »
Voici un bon « polar » bien écrit et qui ne se contente pas d'amener une intrigue criminelle.
Jean-François Chalot
Un polar brumeux
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 30 mai 2011
Mystérieux cadavre
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 28 mai 2011
(Prix du Polar européen (Le Point))
Captivant
Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 54 ans) - 23 mai 2011
Certes le commissaire Erlendur Sveinsson est taciturne, solitaire, peu accessible, mais ses états d’âme sont abordés par de petites touches fines, éphémères et discrètes.
La véritable héroïne, c’est l’enquête.
Celle de « L’homme du lac » est passionnante, avec des allers-retours dans le passé, une construction narrative soignée, une progression lente et élaborée de l’intrigue.
Mêlant histoire, géopolitique, espionnage, ambiance et culture de l’Islande,, ce policier est très abouti et confirme de talent d’Indridason dans ce domaine.
« -Etait-il dépressif ? demanda Elinborg (…)
- Eh bien, comme la plupart des Islandais. »
Un fantastique polar historique
Critique de Hiroo (, Inscrit le 18 février 2011, 50 ans) - 19 février 2011
L'homme de l'est
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 62 ans) - 16 février 2011
Bon bouquin.
Polar historique hors du commun
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 17 janvier 2011
On suit avec intérêt l'évolution des personnages récurrents, Erlendur en tête, toujours aussi attachant et atypique.
Et l'enquête, qui avance doucement, au gré des intuitions et des acharnements de ce policier si particulier, nous entraîne dans l'Histoire,avec un H majuscule,c elle de la RDA et du socialisme.
Les passages racontés par l'étudiant islandais catapulté à Leipzig m'ont tout particulièrement touché.
Non seulement il est rare, et c'est bien dommage, de trouver des fictions évoquant cette période, mais la manière dont Indridason décrit cet univers et comment la machine à broyer se met en branle est d'une humanité et d'une justesse incroyable.
Moins marquant que la femme en vert
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 13 octobre 2010
Je suis partagée ... 3 étoiles
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 12 octobre 2010
Je retenterai d'autre livres de Indridason : la femme en vert ou la voix entre autres qui ont été primés et reconnus comme bons.
la stasi et ses monstruosités
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 10 juin 2010
Erlendur va, comme à chaque mort non identifiée, prendre en charge cette affaire qui va le faire remonter jusqu'au sortir de la seconde guerre mondiale où le communisme est un rêve pour beaucoup, une idéologie séduisante qui promet un avenir meilleur.
La jeunesse européenne y croit et s'y engage comme seuls les jeunes savent le faire : pleinement sans en envisager les mauvais penchants et les risques.
Fidèle à ses trames, Indridason utilise le "prétexte" d'une enquête policière pour lever un bout du voile sur une réalité sociale et dangereuse.
indri.....dason!
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Un autre bon roman
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 18 novembre 2009
cette enquête encore fois réussit à nous émouvoir. M'a fait découvrir un pays que je connaissais pas. Tout simplement bon
Il serait difficile et même impossible de ne pas aimer ces romans .
Bonne lecture à vous tous et toutes !
Le moins passionnant des quatre premiers livres
Critique de Senoufo (, Inscrit le 9 janvier 2009, 66 ans) - 10 novembre 2009
Lourd passé…
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 5 novembre 2009
Et voici « L’homme du lac »… La narration choisit de fonctionner essentiellement en flash-backs ce qui, d’une part, réduit le suspense quasi à zéro et, d’autre part, ralentit le rythme. Du côté du présent, nous avons la découverte d’un cadavre au fond du lac, cadavre qui devait y stagner depuis des années. Erlendur et son équipe se mettent au travail et c’est à l’instinct d’Erlendur que nous devons encore une fois de suivre la bonne piste car celui-ci a le chic pour déceler derrière un détail de rien du tout le début de la solution de l’énigme. Quant au passé, nous observons le microcosme d’un groupe d’étudiants islandais venus à Leipzig pour leurs études universitaires : l’amour naissant entre Tomas et Ilona ; l’amitié entre Tomas et Emil ; la montée du socialisme qui se radicalise ; la présence trouble d’Hannes dont le caractère malveillant suinte par tous les pores de la peau, la confrontation avec la Stasi… Et j’avoue avoir trouvé assez lourdes ces incursions dans le passé. Est-ce le sujet ou son traitement ? Probablement un peu des deux.
Par contre, en positif, on peut dire qu’Indridason ne nous a jamais, jusqu’ici, livré deux livres semblables par la trame : il a l’art de nous faire entrer de plain-pied dans des scénarios très différents et, pour la plupart (« La voix » mis à part), extrêmement particuliers…
ré-apparition
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 9 octobre 2009
Je recommande vraiment cet auteur.
Une plongée ennuyeuse dans les eaux troubles de la Stasi …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 5 août 2009
Toutefois, et à mon humble avis, Arnaldur Indridason, auteur de ce polar politique ‘aurait pu mieux faire’, que ce soit en nous épargnant les très longues digressions relatives à la vie privée de quelques uns des policiers-enquêteurs, héros de ce roman, ou encore en nous évitant les descriptions redondantes relatives à la surveillance des étudiants étrangers à Leipzig au temps de la Guerre Froide.
En peu de mots, ce roman s’essouffle au fil de ses 350 pages, mais surtout, essouffle son lecteur !
100, 99, 98, 97...
Critique de Dgpg (Paris, Inscrit le 29 août 2004, 51 ans) - 20 juillet 2009
Je suis un lecteur de polar difficile qui n'aime pas les "enquêtes rondement menées" à la Simenon et encore moins les polars où le flic un peu ripou tombe amoureux de la seule belle nana du roman... voilà qui m'ennuie vite !
Avec Indridason, nous sommes à l'abri ! planté dans le décor islandais, l'énigme est un prétexte ici à la découverte d'une page de l'histoire du socialisme extrême, mais surtout, c'est autour d'elle que les protagonistes prennent une réelle épaisseur. Petit à petit s'imbriquent le développement social, familial et professionnel des protagonistes, qui sont simplement humains.
Vraiment je prends beaucoup de plaisir dans cette lecture. J'avais découvert l'univers de l'auteur au travers du film La cité des jarres et le retour au texte n'en souffre absolument pas. Une réussite !
Bravo
Critique de Klein (, Inscrit le 16 octobre 2004, 60 ans) - 23 mai 2009
Je recommande. Vive Arnaldur Indridason. J'attends les nouveaux titres.
Quelle belle surprise!
Critique de Kopin (, Inscrit le 30 décembre 2008, 42 ans) - 1 mai 2009
Le polar made in Islande
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 4 février 2009
C'est vraiment un maître de la littérature policière car il nous plonge à chacun de ses romans dans une atmosphère différente, tout en captivant son lecteur. Ce roman nous le prouve encore une fois, il devient incontournable de découvrir cet auteur et son personnage l'inspecteur Erlendur...
Une intrigue originale et bien ficelée
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 17 décembre 2008
Ce polar se lit vite et avec plaisir, malgré quelques longueurs inutiles : les relations d'Arnaldur, le policier récurrent, avec sa fille junkie commencent à lasser. Pourtant je n'avais lu qu'un seul Indridason auparavant...
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