La forme de l'eau de Andrea Camilleri
( La forma dell'acqua)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (58 487ème position).
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Pas emballé !
Vigata, Sicile orientale. Au « bercail », lieu rustique, fréquenté par les prostituées, les travestis et les dealers, on retrouve le cadavre de l'ingénieur Luparello, parrain politique de la région.
A sa manière nonchalante et peu orthodoxe, le commissaire Montalbano mène l'enquête, en ces zones grises où la loi et son contraire tissent des liens.
C'est un livre qui me laisse mi-figue, mi-raisin ! Du bon et du moins bon !
Le bon c'est l'écriture, c’est le commissaire Montalbano éminemment sympathique, c’est aussi l'atmosphère sicilienne qui ressort bien, telle qu'on l'imagine et telle qu’on l’attend.
Le moins bon, c'est l'histoire !
Montalbano enquête dans une situation où il n'y a pas meurtre, et quand plus tard il y a vraiment meurtre il n'intervient pas : on mettra cela sur le compte de la mafia. C’est courant.
La fin du roman est très prévisible dès qu'on nous présente, cinquante pages avant la fin, un nouveau personnage.
Pour conclure, je dirai : un livre agréable pour l'écriture et l'atmosphère, mais peut-être pas le mieux adapté pour faire connaissance avec Camilleri.
Les éditions
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La forme de l'eau [Texte imprimé] Andrea Camilleri [trad. par Serge Quaduppani]
de Camilleri, Andrea Quadruppani, Serge (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266111300 ; 5,95 € ; 16/02/2001 ; 251 p. ; Poche -
La forme de l'eau
de Camilleri, Andrea Quadruppani, Serge (Traducteur) Loria, Maruzza (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266142953 ; 5,95 € ; 03/02/2004 ; 252 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (1)
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toutes des putes !
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 3 juin 2015
Son héros, c’est le commissaire Salvo Montalbano, un policier intègre et bourru qui a une petite amie, Livia qui vit dans le nord, à Gênes et qu’il rencontre de temps en temps, après une enquête ardue.
« La forme de l’eau », comme tous ses autres polars, nous plonge dans les parrains politiques, les accointances religieuses, la Mafia sicilienne et ses assassinats glauques.
Le début du livre m’a enthousiasmé avec ses descriptions haut en couleur et humoristiques du Bercail, un endroit sinistre :
« Pour éviter que les hordes errant dans la ville, hordes de Noirs et de moins Noirs, Sénégalais et Algériens, Tunisiens et Libyens, fassent leur nid dans cette usine désaffectée, on avait dressé tout autour un haut mur, au-dessus duquel surgissaient encore les structures rongées par les intempéries, le défaut d’entretien et le sel marin, et qui évoquaient chaque jour davantage l’architecture d’un Gaudi sous hallucinogènes »
« Mais voilà un an que les préservatifs formaient un tapis, une mer, depuis qu’un ministre de l’Intérieur à la figure sombre et fermée, digne d’un échantillon lombrosien de visages, avait tiré, de pensées encore plus sombres et fermées que sa figure, une idée qui aussitôt lui avait paru susceptible de résoudre les problèmes de l’ordre public dans le Sud ».
Après ce premier chapitre pour planter le décor, on entre de plain-pied dans la découverte d’un cadavre dans une voiture et là, tout bascule dans le glauque, les clichés en tous genres.
Je lis que Camilleri est un homme né en 1923. Est-ce pour cette raison qu’il décrit ses fantasmes sur les femmes du Nord, Suédoises, blondes, grandes, dignes d’un catalogue de mode, qui viennent s’acoquiner avec ces Italiens du Sud, juste pour le plaisir du sexe ? Et aussi, ces dialogues crus des femmes, qu’elles soient Suédoises ou Italiennes, et qui ne pensent qu’à coucher avec tout ce qui bouge ?
Exemples de dialogues :
Avec la Suédoise « T’es toujours là ? Tu t’es endormi debout ? Combien de fois tu as baisé cette nuit, gros cochon ? »
« D’accord ce soir, ça va. Je viens à ton bureau ? Dis-moi où il est. Ta chambre ? »
Avec Livia, son amie « J’aime bien être toujours un peu forcée… » Excité, il essaya de glisser un genou entre les cuisses serrées tandis qu’il lui agrippait violemment les poignets et lui écartait les bras jusqu’à lui donner une allure de crucifiée.
« oui, dit-elle. Oui. Maintenant »
Avec sa collègue Anna : « Toujours à ta disposition, de jour comme de nuit. A tes ordres ou, si tu veux, à tes désirs »
« Si tu veux me baiser, emmène-moi chez toi… »
La vision des femmes selon Camilleri, que des putes qui baisent « gratos » juste pour le plaisir..
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