Bleu de Prusse de Philip Kerr
(Prussian Blue)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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La fin de Bernie Günther ?
Ce roman vient de paraître après la mort de Philip Kerr, cela me rend nostalgique, ayant apprécié régulièrement ces récits plus ou moins historiques centrés sur le nazisme. Ce volume ne fait pas exception, en racontant deux évènements distincts auxquels Bernie Günther se trouve impliqué : l'un en 1939, alors que Hitler s'apprête à attaquer la Pologne, l'autre en 1956 : la fin de la guerre n'empêche pas les anciens nazis de prospérer au sein de la STASI, véritable Gestapo communiste qui n'hésitait pas à collaborer activement avec certains pays comme la France grâce aux puissants relais communistes.
Comme d'habitude bien des faits relatés ne paraissent pas très crédibles mais le contexte historique est rigoureux (voir en fin de volume une liste des principaux personnages évoqués), et l'ensemble est agréable à lire (plus de 650 pages quand même…).
Le crime que Bernie Günther doit résoudre en 1939 s'est déroulé à Berchtesgaden dans le nid d'aigle de Hitler ce qui est l'occasion de descriptions originales
Les éditions
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Bleu de Prusse
de Kerr, Philip Esch, Jean (Traducteur)
Seuil
ISBN : 9782021340747 ; EUR 22,50 ; 03/05/2018 ; 672 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Bernie Gunther au Berghof
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 20 août 2020
Le regretté Philip Kerr avait du talent. Un très bon roman.
En haut de la montagne
Critique de Gilliard (la Ville Lumière, Inscrit le 7 décembre 2019, 49 ans) - 7 décembre 2019
Vert glauque
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 11 août 2019
Ici, tout est faible et le citron pressé à fond sur 650 pages dont beaucoup d'inutiles. Les rivalités entre dirigeants nazis ne sont qu’esquissées sans aucune étude de caractères ! L'alternance entre deux époques n'apporte rien ni à l'intrigue policière, ni à l'analyse (pseudo)historique, et les passages "1956" permettent juste à l'auteur de vomir sa bile contre les Français, les Anglais, et tout ceux qu'il n'aime pas de façon assez primaire ! Heureusement, le style est fluide et le roman facile à lire. Beaucoup de mésusages lexicaux dans la version française.
Moi, je me suis lassé ! Désolé de contredire Tanneguy et Pacmann, deux contributeurs de ce site dont je suis régulièrement les critiques ...
Du nid d'aigle à la STASI
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 14 mars 2019
Pour 1956, on est dans la suite de « Piège de l’Exil », où Bernie, concierge d’un hôtel sur la Côte d’Azur, est forcé à commettre un assassinat par d’anciens collègues devenus des affidés de la STASI. Il s’extirpe de cet étau au prix d’une errance à travers la France et la République fédérale allemande.
L’épisode d’avril 1939 qui concerne l’essentiel du roman, reprend la recette habituelle, soit mettre en présence notre héros avec des nazis connus, en l’occurrence Reinhard Heydrich, sans doute celui qui exerce la plus grande fascination chez l’auteur, mais ici surtout Martin Bormann et Rudolph Hess.
Comme à son habitude, Philip Kerr décrit avec la même verve les petites combines, les rivalités et les complots avec comme toile de fond, une enquête policière portant cette fois sur l’assassinat d’une petite main de la machine fasciste dans le lieu de villégiature d’Adolphe Hitler.
On reprend un peu la recette de « Prague fatale », mais en étalant la confiture sur 650 pages ; objectivement on aurait donc pu faire plus concis, même si je ne me lasse jamais.
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