Hôtel Adlon de Philip Kerr
(If the dead rise not)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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La trilogie berlinoise continue...
C'est en tout cas ce que nous annonce l'éditeur en page de couverture et c'est vrai pour ce qui concerne le héros qui est toujours Bernard Günther qui nous raconte ses aventures avec les "trucs" habituels, qualités et défauts. On aime ou on n'aime pas, le style n'est pas génial mais on se distrait à bon compte.
La première partie se passe à Berlin, une ville paralysée par deux évènements : l'ascension de Hitler et la perspective des jeux olympiques en 1936. Gunther a été licencié de la police mais survit... comme d'habitude il rencontre les gens haut placés les plus improbables, il n'est pas mécontent de lui !
Une deuxième partie nous emmène à Cuba en 1954. Nous découvrons les horreurs du régime Batista, mais Castro se prépare à faire encore mieux.
Vous ne serez pas dépaysé.
Les éditions
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Hôtel Adlon [Texte imprimé] Philip Kerr traduit de l'anglais par Philippe Bonnet
de Kerr, Philip Bonnet, Philippe (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253167273 ; 8,30 € ; 03/01/2013 ; 672 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Pas déçu
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 15 mai 2021
Le patron d'une entreprise de construction est assassiné dans sa chambre après avoir passé la soirée avec un homme d'affaires américain véreux, ami de hauts dignitaires nazis.
Une séduisante journaliste, chargée par le Herald Tribune d’enquêter sur la préparation des Jeux olympiques de Berlin, engage Bernie. Le sort d’un boxeur juif dont le corps a été repêché dans la Spree lui semble le bon moyen pour rendre compte du climat de démence meurtrière et de répression antisémite qui règne sur la capitale allemande.
Message de la modération : Extrait de la présentation éditeur
Une belle suite (d'hôtel)
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 17 octobre 2019
Sur le fond de ces deux histoires en une, rien de très particulier.
La première partie du roman se situe dans le cadre de la préparation des jeux « polémiques » olympiques de 1936 et l’auteur reproduit son habituel schéma qui mêle des personnages réels à des acteurs fictifs. La trame est assez lente et l’intrigue intéressante.
La seconde partie qui se déroule à La Havane est un peu moins intéressante notamment parce qu’on sort de l’expertise de prédilection de l’auteur et que les acteurs sont tous fictifs ; Max Reles, prétendu frère d’Abe Reles et qui joue le méchant dans l’histoire n’a a priori jamais existé. L’auteur commet d’ailleurs une erreur historique en situant la mort d’Abe Reles dans les années 50.
Pour le style, rien à redire, et l’auteur a le grand mérite de reproduire le doute et les hésitations qui auraient encore habité les citoyens allemands en 1934, ne se doutant pas encore que Hitler allait précipiter leur pays dans un conflit mondial et exterminer 50 millions de personnes. On ressent donc aussi un Bernie Gunther, à la répartie plus hésitante, plus prudent et curieusement moins cynique que lorsqu’il fréquentera plus tard les plus hauts dignitaires nazis.
En conclusion, s’il s’agit d'une lecture nécessaire pour les fans de Bernie, il en a écrit de meilleurs dans la série. En effet, Philip Kerr donne un peu l’impression de combler deux vides des quatre ou cinq romans déjà écrit précédemment mettant en scène le héros.
mi-figue, mi raisin...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 1 janvier 2019
Roman en deux époques et deux lieux... la première partie nous entraine dans le Berlin de 1934, et si le style reste "classique" (quoique discuter du style pour une œuvre traduite me paraît inappropriée, vu que se mêlent et l’œuvre première et l'empreinte du traducteur), avec néanmoins un sens particulier et parfois fleuri de la métaphore, si l'enquête est somme toute peu intense, l'atmosphère du Berlin de ces années-là est assez bien rendue... d'où une première partie bien plaisante...
La seconde partie elle se déroule à Cuba... et honnêtement, elle m'a paru bien plus creuse... d'où ce côté mi-figue, mi-raisin de ce livre.
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