Une douce flamme de Philip Kerr
(A quiet flame)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Trilogie berlinoise, la suite argentine...
Nous avions quitté Bernhardt Gunther cherchant à quitter l'Europe, nous le retrouvons débarquant à Buenos Aires en compagnie de plusieurs nazis (Eichman par exemple). Ses compétences d'ancien policier spécialisé dans les disparitions sont réputées, même outre-atlantique et on ne tardera pas à lui proposer des missions, qui se dérouleront dans le milieu de ses anciens collègues SS. Il fréquente beaucoup de "gros poissons" et le lecteur entendra parler de Mengelé, de Skorzeny, d'autres encore. L'ancien policier fréquente même Juan Peron et sa femme de l'époque Evita.
Le procédé de l'auteur est identique, ses plaisanteries ne volent pas toujours très haut, on n'est pas forcé de croire tout ce qu'il raconte. Mais on passe un bon moment de lecture avec un polar original.
Les éditions
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Une douce flamme
de Kerr, Philip
le Livre de poche
ISBN : 9782253161318 ; 8,70 € ; 04/01/2012 ; 576 p. ; Broché
Les livres liés
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Bernie en exil
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 19 mars 2021
On l’avait quitté à la fin de la trilogie berlinoise, affublé d’anciens « camarades » en partance vers le nouveau monde. Sa réputation avait cependant déjà traversé l’Atlantique ce qui pousse le chef de la sureté nationale, le Colonel Montalban à le recruter en vue de retrouver la fille d’un banquier, soutien financier du régime de Juan Peron.
Suivant le schéma habituel de l’auteur, il met en scène des personnages de fiction avec d’autres figures historiques et nazis célèbres comme Mengelé, Skorzeny et Kammler, même si pour ces deux derniers, l’exil argentin n’est qu’affabulation.
On y retrouve aussi Anna, élément permettant, comme à son habitude, à notre héros de jouer les jolis cœurs et à user de son sens de la répartie, bien qu’en Amérique du Sud, on le sent plusieurs fois moins à l’aise pour faire mouche avec son humour.
Le lecteur y observe aussi le procédé de l'auteur qui consiste à évoquer un certain passé et de l’alterner avec une narration plus récente, particulièrement pour les romans se situant après 1945. Ici c'est l’intérêt d’un flashback placé en 1932 et début 1933, soit dans les quelques mois qui précédèrent la prise du pouvoir par Hitler qui est choisi par Philip Kerr.
On passe un bon moment de lecture, même si le scénario est un peu trop alambiqué, que le complot qui se cache derrière l’enquête argentine apparaît à certains égards assez mal ficelé et que c’est avant tout le personnage de Bernie qui tente de tenir la vedette, ici sans trop bien s’en sortir.
Bernie en Argentine
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 29 novembre 2020
Message de la modération : Présentation éditeur
Confus
Critique de Albator76 (, Inscrit le 4 août 2012, 47 ans) - 21 octobre 2012
La multitude de personnages m'a rendu assez vite ce bouquin pénible à lire.
Pourtant, le début de l'intrigue était assez intéressant.
Mais, au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire et des allers-retours incessants en arrière, je n'ai eu qu'une seule hâte : terminer au plus vite les 560 pages.
Pour autant, je peux comprendre que le style de l'auteur puisse plaire à d'autres.
On reprend le même et en avant pour de nouvelles aventures
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 17 mars 2012
Ce livre m'a permis de découvrir une partie de l'histoire de l'Argentine qui n'est pas des plus glorieuses. Il m'a aussi fait passer un bon moment avec son personnage loufoque et attachant. Je vous en recommande la lecture, les amateurs des aventures de Bernie ne seront pas déçus. Quand à ceux qui aiment les sueurs froides ils seront servis.
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