Enfants de poussière de Craig Johnson
(Another man's moccasins)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Je dis à Chaque fois que c’est mon dernier Craig Johnson et à chaque fois j’y retourne. Pourquoi ?
J’aimerais bien le savoir !
Enfin si, je commence à avoir mon idée sur la question. Nous sommes confronté à deux choses, d’un côté un talent d’écriture pour décrire des personnages toujours attachants dans un décor qui donne qu’une envie c’est de faire ses valises pour découvrir les Rocheuses et les Black Ills pour de vrai.
En même temps il faut bien dire que l’intrigue au fil des livres s’étiole dangereusement.
Néanmoins un intérêt supérieur dans cet épisode par rapport au précédent, la présence par flash back de la guerre du Vietnam et l’offensif du Têt toujours efficace pour éveiller une intrigue peu consistante.
Donc on a un bon livre pour passer du bon temps mais il sera vite oublié…
Les éditions
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Enfants de poussière [Texte imprimé], roman Craig Johnson traduit de l'américain par Sophie Aslanides
de Johnson, Craig Aslanides, Sophie (Traducteur)
Gallmeister / Noire (Paris. 2006)
ISBN : 9782351780527 ; 23,60 € ; 23/02/2012 ; 322 p. ; Broché -
Enfants de poussière [Texte imprimé] Craig Johnson traduit de l'américain par Sophie Aslanides
de Johnson, Craig Aslanides, Sophie (Traducteur)
Gallmeister / Totem (Paris. 2010)
ISBN : 9782351785362 ; 10,20 € ; 06/03/2014 ; 371 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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Episode n°4 de la série Longmire
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 15 avril 2020
Justement, le shérif Walter Longmire, son héros récurrent, est en poste dans le Comté fictif d’Absaroka, que Craig Johnson situe au niveau de la chaîne Absaroka, dans le Wyoming donc, et au contact des réserves Crow et Cheyenne. C’est dire que Craig Johnson fait évoluer son héros dans des milieux naturel et social qu’il connait particulièrement bien.
Télescopage de l’Histoire dans cet épisode puisque la découverte d’une jeune vietnamienne étranglée dans le Comté d’Absaroka, le Comté du shérif Longmire, le ramène aux mortifères années de l’engagement américain au Vietnam (une grande récurrence chez les auteurs américains, on ne doit pas bien imaginer ici la place qu’a cet épisode vietnamien dans la culture américaine ?). C’est qu’au Vietnam il y était notre ami Longmire (ainsi qu’Henry Standing Bear d’ailleurs, ils ne se quittent pas ces deux –là !). Déjà dans le domaine de l’enquête puisqu’il était inspecteur dans le corps des Marines et que dans le flash-back intégré à l’histoire du jour il est confronté à de sordides collègues impliqués dans du trafic de drogue.
Donc oui, lorsque ce cadavre est découvert, en un endroit où l’on rencontre plus fréquemment des « Natives » que des Asiatiques, et que Longmire découvre de surcroît une photo de lui-même, vieille de quarante ans, dans les effets de cette « enfant de poussière » (nom donné aux enfants nés de père soldat américain et mère vietnamienne, rejetés par les deux communautés), forcément son passé (douloureux, toujours forcément douloureux s’agissant d’une abominable guerre) lui saute au visage. Un coupable semble incontournable en la matière d’un géant indien SDF qui a en sa possession en outre le sac à main de la victime mais n’est pas Longmire qui veut. On ne lui fait pas. Et de fait …
Donc enquête et flash-back sont les deux mamelles de ce quatrième épisode de Longmire, toujours aussi réjouissant à lire.
deux enquêtes pour un seul livre !
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 27 octobre 2014
Avec beaucoup de talent, C. Johnson entremêle les époques, et l'enquête actuelle et celle du jeune Longmire, qui cherche encore sa place d'enquêteur et de justicier dans un Vietnam corrompu et en plein bombardement, sont abordées tour à tour de façon très fluide. Les scènes d'actions sont particulièrement réussies et visuelles : je me suis surprise plus d'une fois à baisser la tête pour éviter une balle ou un obus (même si, forcément, je ne suis pas très sûre que cette méthode d'évitement soit très efficace !).
Ce tome permet également de mieux appréhender les relations entre le Shérif et son grand copain et fort séduisant Henri Standing Bear ("Toutes les femmes de ma vie souriaient lorsqu’elles parlaient de Henry Standing Bear. C’était un peu agaçant, mais Henry était mon meilleur ami, mon ami de toujours, alors je l’acceptais." Eh bien, moi aussi !), qu'il retrouve dans l'atmosphère saturée de fumée du Vietnam. Dans l'époque actuelle, on suit également le lent rétablissement de Cady, la fille de Walt (cf. L'indien blanc), on retrouve bien sûr la volcanique Vic, ainsi que les habitués du Busy Bee ! Comme pour les autres enquêtes du Shérif, l'intrigue tient bien la route, il y a de l'action, de l'humour et des bagarres, les dialogues sont toujours aussi incisifs et les personnages restent toujours aussi sympathiques !
Bref, je suis toujours contente de retrouver le petit monde de Walt Longmire (il y aurait de moins bonnes compagnies !). Vivement que Dark Horse soit publié en l'édition de "poche" (Totem pour ne pas la citer !) de Gallmeister !
Grand Esprit, garde-moi de critiquer mon voisin
Tant que je n'ai pas marché une heure durant dans ses mocassins
Vieille prière indienne
wyoming vietnam
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 25 août 2013
Un roman policier original et pas si mauvais
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 2 novembre 2012
Bien sûr il ne faut pas s'attendre à lire du Jim Harrison ou du Philip Roth, ce n'est qu'une distraction, mais les personnages ont de l'épaisseur, et les situations intéressantes ; je pense à l'évocation de l'offensive du têt que nous avons pu vivre en quasi-direct à la télévision. Terrible.
Donc, pour ma part, une bonne journée de lecture, qui intervenait après la "découverte" du dernier Philip Roth ; je suis rétabli...
Incendiaire
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 1 septembre 2012
Ce petit document qui ne peut qu'être une publicité pour les autres livres ne contient que des extraits de deux nouvelles:
"Incendiaire" et "Enfants de poussières" Plusieurs ouvrages complets existeraient déjà. Attiré par la littérature américaine contemporaine je ne pouvais pas ne pas essayer.
En outre c'était très court et allait me permettre d'attendre le nouveau Jim Harrison ainsi que le Philip Roth.
J'entends surtout que les personnages sont très attachants et que la nature y est bien décrite.
Mal m'en a pris car ces textes étaient bien trop courts pour en juger et l'on ne suit pas toujours le fil de l'histoire.
Mais voilà que Yeaker termine sa critique d'un livre complet qui peut être attirante jusqu'à ses derniers mots où il dit "vite oublié"
Aussi sec je bloque et je n'irai donc pas plus loin.
Je retournerai vite à mon Jim Harrison, Cormac McCarthy, Rick Bass, Mac Guane et D'Arcy MC Nickle pour "Les Assiégés"
Peut-être ai-je tort mais il y a toujours aussi les autres tels que Roth, Richard Powers, Bruce Machart etc...
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