Walking Dead, Tome 1 : Passé décomposé de Robert Kirkman (Scénario), Tony Moore (Dessin), Charlie Adlard (Couleurs)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique
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Ils sont là !
4e de couverture :
" Le monde tel que nous le connaissons a disparu. Définitivement.
Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus. Mais, ils errent à la recherche des derniers humains pour s'en repaître. Il n'a alors plus qu'une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu'ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.
Oeuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking dead, s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l'affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s'avérer fatale... "
Mon avis : A première vu, en voyant le thème (les morts-vivants), on pense que c'est du déjà vu. En effet, le héros se réveille à l'hôpital comme dans "28 jours plus tard" et les zombies sont aussi lent que ceux de "Dawn of the dead". Mais, dès les premières pages de lecture, c'est un plaisir. Les dessins sont jolis, l'histoire ne traine pas en longueur et elle nous réserve même des surprises. Finalement, on s'intéresse plus à la psychologie des personnages qu'aux zombies eux-même. Quand on referme le livre à la fin, on a très envie de lire la suite !
Les éditions
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Passé décomposé [Texte imprimé] scénario, Robert Kirkman dessin, Tony Moore & Charlie Adlard... [traduction, Edmond Tourriol, Makma]
de Adlard, Charlie Moore, Tony (Illustrateur) Kirkman, Robert (Scénariste) Tourriol, Edmond (Traducteur)
Delcourt / Contre bande (Paris. 1996)
ISBN : 9782756009124 ; 14,50 € ; 06/06/2007 ; 142 p. Broché
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Une énorme arnaque !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 37 ans) - 3 octobre 2025
Et en fait, les comics ne sont pas meilleurs ou moins bons. Les deux formats sont juste nuls… enfin, je veux dire moi je n’aime pas (parce que ce n’est pas gentil de dire que ça pue la merde).
Pour rappel : « Walking Dead » raconte la chute de l’humanité après que les morts se soient soudainement mis à se relever et à tuer tout le monde. L’on y suit les aventures de Rick Grimes, un policier qui se réveille d’un coma au début de l’histoire, et qui va tenter de rejoindre ses amis et sa famille. Par la suite, nous les suivrons à travers leurs différentes luttes pour la survie. La série comporte 33 volumes, est scénarisée par Robert Kirkman, et est dessinée par Tony Moore d’abord, puis par Charlie Adlard.
On est donc dans du post-apocalyptique zombie, un univers que j’apprécie beaucoup, notamment grâce à des œuvres majeures telles que « Resident Evil » ou « The Last of Us » (oui je sais, ce sont des infectés !)
Mais du coup, qu’est-ce qui ne va pas dans « Walking Dead » ? Et bien pour répondre simplement, moi je dirais : « qu’est-ce qui va ? »
Je vais mettre ici en vrac tout ce qui n’allait pas, pour moi, dans les comics. Attention, je lance une alerte spoiler car je vais donner des exemples concrets, et dévoiler ainsi certains éléments du scénario.
Voici donc, rangé dans un ordre aléatoire, ce qui ne va pas :
1. Le sens du rythme : on ne sent pas du tout le temps qui passe. D’une page à l’autre, il peut y avoir des mois, voire des années, qui se sont écoulés. On a bien par-ci par-là des laconiques « après quelques mois », mais c’est tout. Bref, aucun impact temporel.
2. Il faut parfois deviner ce qu’il se passe : genre il y a écrit « krik » sur la page, et il fallait comprendre que quelqu’un arrivait discrètement par derrière.
3. Les dessins pas cohérents : certaines scènes ne sont pas bien exécutées. Par exemple le passage où le Gouverneur attaque la prison : Rick et ses amis sont tous couchés par terre pour éviter les tirs des hommes du Gouverneur, puis sont immédiatement relevés sur la case suivante alors que quelqu’un crie « tous à terre ! », et ils se retrouvent tous allongés au sol à la troisième case. C’est un exemple, il y en a plein d’autres.
4. Certains éléments de scénario ne sont simplement pas expliqués. Par exemple : quand Michonne rejoint Rick et ses amis, elle dit que les zombies qui l’accompagnent « ne l’attaquent plus depuis un moment ». Pourquoi ? Je veux savoir ! Et ça me conduit directement au point suivant.
5. Pas d’explication sur l’origine de l’épidémie. Rien. Nada. Je ne sais pas vous, mais moi ça a été une question centrale dans ma lecture. Je voulais savoir ! Surtout que, vraie innovation, l’épidémie ne se transmet pas uniquement par morsure. Tout le monde est infecté ! C’est une super idée, mais aucune exploration, rien. Ça me frustre. Je sais que l’auteur s’est exprimé sur ce point en disant que cela ne l’intéressait pas d’expliquer l’origine de l’épidémie (ou alors il n’avais pas d’idée ?), mais zut, je ne suis pas content.
6. Les relations entre les personnages connaissent des évolutions complètement invisibles et incohérentes. Par exemple : Abraham qui dit soudainement qu’il respecte Rick, alors qu’il a passé les 30 pages précédentes à l’insulter et le menacer. Là encore, il y a un paquet d’autres exemples.
7. Le scénario qui se contredit : un coup il y a assez de bouffe, et 2 pages plus loin on en manque. Ce doit sans doute être lié au fait qu’on n’arrive pas à suivre la temporalité du récit (point 1.)
8. Des scènes qui n’ont aucun sens. Par exemple : Abraham se prend une flèche dans l’œil MAIS il termine tranquillement sa conversation avant de s’écrouler. Ou encore Bêta qui est mort, qui se redresse soudainement pour dire quelque chose, avant de mourir à nouveau. Même chose, il y a beaucoup d’autres exemples de ça…
9. Un scénario qui ne sait pas où il va : j’ai trop eu le sentiment que de sentir la volonté de l’auteur derrière tout ce qui arrivait dans le récit. Les événements se succèdent maladroitement sans beaucoup de logique. J’ai clairement eu le sentiment de voir qu’on a volontairement voulu allonger la sauce et créer des événements alors que cela n’avait aucun sens. D’ailleurs, l’auteur lui-même avoue avoir inséré des épisodes uniquement pour rallonger la sauce. Et ben ça se sent.
10. Une BD en noir et blanc. C’est un choix artistique, et ça se respecte. Mais du coup, c’est pas beau, ça ne donne pas envie, et ça complique l’identification des personnages par moment.
11. L’inconstance des personnages. Pratiquement tous les personnages de « Walking Dead » sont écrits avec les pieds. Ils passent leur temps à se contredire tout seuls tout le long de l’histoire ! Et un coup je veux tuer. Et après je ne veux plus. 2 cases plus loin untel est un fils de pute. Mais on tourne la page et c’est mon meilleur ami. Et puis je regrette tellement d’avoir tué. Mais je vais t’égorger. Etc. Etc. Etc. Ça ne s’arrête jamais. À leur décharge, je dirai qu’effectivement, je ne sais pas comment je réagirais si c’était la fin du monde. Mais c’est juste insupportable. C’est logique que les gens changent, au fil de leurs expériences. Mais ce n’est pas ce qu’il se passe. C'est pratiquement de la comédie à ce niveau-là. Et c’est peut-être le point qui m’a le plus énervé, qui est le plus présent dans les comics, et qui me conduit directement au dernier point.
12. Rick Grimes. C’est sans doute LE personnage le plus inconstant (et le plus détestable) de cette histoire. Il est juste insupportable ! Et du coup, je ne comprends absolument pas l’aura qu’a ce personnage ! Qu’on l’aime ou pas, c’est une chose. Mais même en dehors de ça, il passe tellement son temps à changer d’avis et de comportement, ça le fait juste apparaître comme un psychopathe schizophrène. Comment c’est possible de le voir « comme un dieu » ? Tout le monde passe son temps à l’insulter, puis à l’aimer, puis à vouloir se venger, … Je suis dans l’incrédulité la plus totale…
Voilà pour ce qui n’allait pas.
Il y a quand même des choses que j’ai appréciées :
- des ennemis iconiques (pour ma part, j’ai largement préféré le Gouverneur et les Chuchoteurs à Negan)
- certains personnages étaient attachants et j’ai aimé suivre leur développement (ceux qui n’étaient pas frappés de schizophrénie en fait, et ils sont peu nombreux) : Michonne, Glenn ou encore Eugène
Et c’est tout. Je ressors vraiment surpris de ma lecture quand je vois le succès de l’œuvre, élevée au rang de « fondatrice du genre » ! C’est juste incompréhensible…
Autre petite déception (on n’est plus à ça près…) : je voulais également retrouver Daryl Dixon, un personnage brillamment écrit pour le coup ! Ben il n’est pas dans le comics… ce qui n’est pas étonnant finalement, vu qu’il était très bien écrit.
Bref, je vais arrêter de cracher mon venin. C’est évidemment une série que je ne recommande à personne, tant il y a mieux ailleurs dans l’univers du post-apocalyptique zombie. Mais c’est vrai que c’est propre à chacun…
Ma note : surcoté de ouf/20
Bonne lecture !
SCÉNARIO VRAIMENT TROP CAPILLOTRACTÉ!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 4 novembre 2016
Toutefois je dois dire que, ce qui m’a le plus fait « frémir » dans cette BD… C’est le scénario ! Passons sur l’histoire et son effet « déjà vu ». Passons aussi sur les invraisemblances de celui-ci, p. ex. Pg 105-106, comment les zombies peuvent arriver jusqu’au campement en ne faisant aucun bruit et surprendre les héros, alors que le campement est surveillé ?
Mais quand au début de la BD, le héros se rend au hasard dans une grande ville de plusieurs millions d’habitants, et comme par hasard (encore !) tombe sur une seule personne, qui comme par hasard (et oui, encore !..) le conduit dans un camp de réfugiés dans lequel comme par hasard (assez !...) il retrouve sa femme et sa fille !... Et behn dis-donc !... Si dans son histoire cela existait encore, je lui dirais d’aller jouer au Loto !... D’autant plus que sa femme a été aidée et sauvée par son ancien collègue, qui justement est responsable de l’accident qui lui est arrivé, accident qui a sûrement sauvé la vie au héros en le cachant des zombies, ancien collègue qui entretemps est devenu l’amant de sa femme etc etc…
Stop n’en jetez plus ! C’est vraiment trop « capillotracté » et on y croit plus une seule seconde !...
En conclusion, une BD vraiment très médiocre¨…
Un départ correct
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 30 octobre 2016
Rick Grimes, policier, se fait tirer dessus, tombe dans le coma et quand il se réveille à l'hôpital, il découvrira que le monde a beaucoup changé...
La culture zombie est souvent boudée, mais les récits de zombies c'est plus un prétexte pour montrer dans un univers intéressant comment les humains pourraient réagir au pied du mur, montrer le meilleur et le pire de l'Homme dans un contexte où il se bat pour sa survie.
Je suis une mordue de la série télévisée et j'ai un peu moins accroché à la version papier. Pour l'instant j'ai lu les 8 premiers tomes, donc jusqu'à la fin de l'arc narratif du Gouverneur, pour ne pas avoir trop de révélations pour quand je regarde la série télé (même si, à cause de la nature de l'Internet, c'est peine perdue).
Oui, le coup de l'homme qui se réveille dans un monde apocalyptique a été fait une tonne de fois (28 jours plus tard, Resident Evil...), mais bon il faut un point de départ et j'ai été surprise par la suite. Les tomes suivants vont aller en s'étoffant et plus pousser dans la critique sociale. La série télé et la série bédé ont leurs côtés forts et faibles (pas de beau Daryl pour la version bédé, sacrilège!). On dit que la série télé est d'une lenteur incroyable, mais bon la série bédé avance pas si vite que ça non plus. La série bédé est une dose plus complexe pour la sociopolitique et les personnages, mais j'ai trouvé qu'il se passe plus de choses dans la série télé. C'est mon point de vue, mais c'est peut-être parce que j'ai découvert Walking Dead avec la version télé. Pour la version bédé, ça m'a pris quelques tomes pour aimer les personnages.
Pour conclure, je n'ai pas raffolé des bandes dessinées autant que la série télévisée, mais j'ai quand même passé au bon moment, j'ai aimé les illustrations et je compte bien lire le reste des tomes un jour.
Attendons la suite.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 54 ans) - 16 mai 2014
Je ne suis pas attiré par les zombies qui cependant m'ont bien effrayé et fait rire au temps de mon adolescence et des films cultes comme ZOMBIE de Romero ou BRAINDEAD de Peter Jackson.
Je ne connais pas cette série qui semble être tirée d'une série télé.
La bédé n'offre rien d'exceptionnel, un graphisme déjà vu, une histoire qui ressemble à toutes les histoires de zombies, les survivants qui tentent vaille que vaille d'échapper aux morts-vivants.
Rien de plus banal et il est difficile de renouveler le genre, en tout cas cette bédé pour ce premier tome n'y parvient pas.
Sûr que si j'avais acheté ce tome je n'aurais pas poursuivi la lecture, mais étant donné que l'on me les a offerts, je vais poursuivre en espérant être surpris !
"NI MEME UNE PUTAIN DE VIE !! PUTAIN DE MONDE !"
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 42 ans) - 22 avril 2014
Pourtant les opus sont bien souvent inégaux et c'est vrai, de temps à autre un peu trop tartinés d'eau de rose sinon de commérages fades dignes de romans de gare. Il ne fait aucun doute que les éditeurs ont su astucieusement travestir leurs anciennes productions, en les destinant aux "emos" névrosés ou bien à ces geeks qui pleurent le soir dans leur chambre du fait de ne se faire comprendre par quiconque... Un peu d'arguments militants, un peu de justice globale et de sentiments plus bas que terre, un peu d'écologie bobo, et il suffit de conserver les acquis pour toucher un large public. Même si quelquefois c'est trop et qu'on a l'impression de juste parcourir un soap-opera; pas la peine de chercher loin la recette du succès.
En l'occurence on tient là le meilleur tome de la franchise, ce récit de cet homme qui s'éveille d'un coma pour découvrir un monde envahi par les zombies est simplement extraordinaire. "Walking Dead 1: Passé Décomposé" est stupéfiant de nouveautés du genre, les auteurs ont renouvelé le simple gore d'antan avec un grand brio, lisez-le si vous ne devez en lire qu'un seul et unique... Ensuite je ne prétends pas que les autres volets sont tout aussi indispensables, mais celui-ci est un must have . Et si cela peut faire lire davantage des gens qui ne lisent jamais en temps normal, c'est encore mieux !
Du tout bon !
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 65 ans) - 29 décembre 2013
Excellent scénario!!!
Critique de Manu2793 (Voiron, Inscrit le 15 novembre 2010, 38 ans) - 7 mars 2013
Un autre univers...
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 67 ans) - 23 décembre 2012
Mais dans quel univers mon fils m'a-t-il entraînée? Moi qui ne lis jamais de BD (à part quelques Bidochon!), presque jamais de science-fiction (à part quelques Brussolo il y a longtemps), voilà que je me laisse emporter par la qualité de l'écriture, celle d'un graphisme sobre mais détaillé et efficace.
Je suis très surprise d'avoir apprécié cette première lecture, sa rapidité, à tel point que j'ai commencé la lecture du second. Par contre, je n'ai aucun point de comparaison possible me permettant de juger de la qualité de ce comics dans ce genre littéraire.
Passé décomposé
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 46 ans) - 21 octobre 2012
Mordu d'emblée...
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 16 juin 2012
Si le trait, nerveux, est assez classique, il est toutefois bien adapté à ce « horror comics », dont le scénario est si captivant qu’on oublie totalement qu’il est en noir et blanc. Les personnages sont attachants et bien campés psychologiquement, ce qui, on pourrait le concevoir, est la moindre des choses face à des hordes de zombies hargneux et décervelés ! Le découpage du scénario est hyper efficace, et on se dit que décidément, les Ricains sont toujours très forts en la matière. Le récit est émaillé de multiples rebondissements, avec un suspense à couper au couteau, et à peine a-t-on déposé le livre qu’on a déjà envie de le rouvrir pour découvrir la suite. Même si faire peur n’est pas le but premier des auteurs, certaines scènes sont effroyables et risquent tout de même de provoquer quelques cauchemars… Mais cela serait oublier le vrai talent du dessinateur qui reproduit avec réalisme et sensibilité les différentes attitudes des personnages, sachant révéler avec justesse leurs états d’âme d’un simple coup de crayon…
Le tome 1 constitue une très bonne entrée en matière pour cette série déjà mythique. D’emblée on est plongé au cœur de l’action. La première scène, en page 6, donne immédiatement le ton, avec une scène choc où l’on découvre les premiers zombies, une scène digne de l’Enfer de Dante ! Nulle part dans ce nouveau monde, il n’existe un lieu où l’on peut se sentir en sécurité, même un hôpital ! Aucun indice n’est fourni sur les raisons d’une catastrophe qui semble avoir touché le monde entier. Inutile d’allumer le poste pour avoir des informations ou d’attendre d’hypothétiques secours, il n’y a plus rien, seulement la mort qui rôde et ses charognards sans sommeil. Si Rick Grimes parvient à retrouver sa femme, son fils et son collègue flic, qui ont pu se réfugier dans une petite communauté à l’écart d’Atlanta, le réconfort qu’il y a trouvera sera de courte durée. Le camping sauvage, c’est sympa l’été, mais l’hiver c’est « limite » et les « rôdeurs » - c’est le nom donné aux zombies dans cette série - apprécient eux aussi les balades à la campagne…
Explicit(e) Soap
Critique de Monde Vrai (Long Beach, Inscrit le 6 décembre 2011, - ans) - 6 février 2012
Juste un conseil: Revoyez le chef d'oeuvre "Zombies", ou même le "Dracula" de la Hammer...
Très bon
Critique de Harry Potter (Arcangues, Inscrit le 27 juillet 2010, 27 ans) - 5 novembre 2011
histoire de zombis
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 47 ans) - 13 septembre 2011
ça fait un peu serpent qui se mord la queue.
Ici on est en plein film de zombi.
Plutôt ennuyeux, où un film de zombi compte sur l'émotion et l'immédiateté de l'action plutôt qu'un scénario original.
Walking Dead ne déroge pas à la règle. Tous les poncifs du genre y passent mais où est le scénario? Du zombi charcuté, du zombi qui charcute, des dilemmes des personnages qui voient mourir leur potes et doivent leur tirer dans la tête ou qui se battent dans un monde ravagé et toxique pour fuir vers la scène d'action suivante...
Pas renversant ni au niveau des dialogues, ni de l'image Walking Dead est bien léger.
On ne coupe pas au héros charismatique qui devient leader du groupe de survivants et autre cliché avec plus ou moins de variété et d'idées.
Un peu le même avis sur la série TV sauf qu'elle est bien réalisée (qualité film) et les acteurs assez convaincants, pas de trame scénaristique autre que cours, tue fuis et cours en boucle. Difficile d'avoir une intensité sur la longueur alors qu'un film raconte au moins le trajet de A vers B.
Wake up dead!!
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 52 ans) - 23 avril 2011
Pour être honnête, je ne me serais peut-être pas repenché sur cette BD si une série adaptation télé ne venait de voir le jour avec une énorme réputation et un parfum de réussite comparable à True Blood. Il faut savoir que pour moi, même si le scénario est excellent, je n’arrive pas à accrocher une BD si le dessin ne me plait pas. Evidemment, je passe à côté de pas mal de bonnes choses mais pour moi, les deux vont ensemble. Par exemple, V pour Vendetta est une BD considérée comme une grande réussite mais le trait est vraiment trop moche, trop années 80 pour moi.
Revenons à nos zombies. La série est arrivée en France, à ma connaissance, en 2007. Je me souviens être tombé sur le premier volume lors d’une soirée je ne sais plus chez qui, je ne sais plus quand mais c’était il y a longtemps.
Vous savez, parfois dans une soirée, alors que c’est l’éclate totale partout, ça fume, ça boit, ça dans, ça drague, ça baise et toi, ben t’as juste l’impression de pas être dans le coup… Plusieurs solutions : fumer, boire, danser, draguer, baiser mais plus que les autres pour se mettre au niveau. Ou se la jouer solitaire incompris en espérant attirer un regard, de préférence féminin.
Bon, soit je le fais pas bien, soit ça marche pas mais je n’ai jamais attiré qui que ce soit avec la tronche du gars qui est là sans y être…
Bref, la dernière solution est de se mettre à l’écart, de préférence avec un bouquin, histoire de ne pas être dérangé.
C’est comme ça que je suis tombé sur le premier volume de la série, Passé Décomposé. A l’époque, j’ai pas accroché j’ai trouvé que le dessin ne collait pas à l’histoire. Trop propre, trop cool pour une histoire de zombies dégoulinants et de survivants d’une catastrophe d’origine inconnue.
Et j’étais pas frais non plus.
Bon, j’étais con et voila tout ; ce truc est une des BD les plus puissantes que j’ai l’occasion de lire. A la fin des années 90, on disait « puissant » pour tout, j’ai un retour de jeunesse on dirait.
Bref, Rick, un flic sympa et cool, sort du coma après s’être pris une balle lors d’une intervention. Drôle de réveil en vérité puisque tout le monde a disparu et ceux qui restent refusent de mourir. Pire encore, sa femme et son fils ont disparu.
La première partie de la BD montre le voyage de Rick jusqu’à Atlanta où il espère les retrouver. La seconde entre véritablement dans le vif du sujet : la survie.
Les zombies sont lents, certes, ce qui augmente les chances de survie mais ils sont aussi difficile à tuer, si la tête n’est pas touchée, ils avancent toujours. Et surtout, ils ont toujours faim et vous êtes au menu.
En ce qui me concerne, Walking Dead n’est pas une série de zombies mais une série avec des zombies, ce qui est tout à fait différent. Les protagonistes sont les survivants et l’ennemi véritable ce n’est pas la horde de morts- vivants qui tourne autour. Le véritable ennemi c’est eux-mêmes. L’adage dit que c’est dans le besoin que l’on reconnait ses amis et voila exactement ce dont il s’agit. L’idée de base n’est donc fondamentalement pas originale mais la présence des zombies apporte une touche de surnaturel, de fantastique qui est bienvenue.
De plus, l’utilisation du noir et blanc, il faudra un jour affirmer la supériorité absolue du noir et blanc sur la couleur en BD, intensifie de manière incroyable le tragique de la situation. Même sous un paysage ensoleillé, l’impression de vide, de désespoir est palpable. Quoi de mieux que ces niveaux de gris pour faire ressentir cette atmosphère de fin du monde ?
La série repose sur une tension insoutenable. Le danger est permanent, au-dehors et au-dedans et l’on sent que les 11 autres tomes parus ne doivent pas être de tout repos pour nos héros qui perdent des membres dès de premier épisode.
Alors, faut-il voir dans ces zombies une métaphore de l’âme humaine ? Il est trop tôt pour me permettre de donner un avis alors que je referme juste le premier volume. Cependant, il est évident que le véritable ressort de la série n’est pas la horde de bouffe cervelles putréfiées mais les relations plus ou moins tendues qui vont se nouer entre les personnages. J’imagine aussi que les épisodes apporteront des éléments de réponses sur ce qui s’est passé. J’ai encore 11 tomes devant moi pour me péter le budget culturel !
excellent !!!
Critique de Zurco (, Inscrit le 5 février 2011, 41 ans) - 16 février 2011
L'histoire des zombies est secondaire, le principal étant basé sur la survie et sur les relations entre les personnages.
Les protagonistes de cette histoire sont assez nombreux ce qui rend encore plus compliquées les relations entre eux.
rien à dire de négatif ci ce n'est que la série n'est pas à la hauteur du comic.
je précise qu'au départ je n'aime pas les histoires de zombies et pourtant je suis accro à walking dead ^^
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| Question sur les BD Walking Dead | 14 | Nance | 6 juillet 2014 @ 03:44 |
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