Les Annales du Disque-Monde, Tome 01 : La huitième couleur de Terry Pratchett
( The colour of magic)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Il faut bien commencer !...
Premier livre des annales du Disque-monde, donc, première entrée dans l'univers de Pratchett, et même pour lui, premiers essais, balbutiements, mise en place des personnages.... et bof !
Ici il n'y a pas encore de notes de bas de pages (elles m'ont manquées !), ça part dans beaucoup de direction et ça nuit à l'intrigue, qui elle est pourtant plaisamment narrée et assez drôle.
En effet, on a la chance de découvrir le Multivers avec DeuxFleurs, un touriste nanti d'un coffre magique qui le suit partout, suivi de Rincevent le presque-mage, qui a pour mission de le protéger....
Petite promenade dans le monde Pratchettien, donc, qui ne laissera pas grand souvenir.
Des petits passages savoureux malgré tout, quand même ! Comme :
"Des ondes de paradoxe se propagèrent sur l'océan de la Causalité. Il est un point, sans doute capital, que doit garder à l'esprit tout observateur extérieur à l'ensemble du multivers : si le mage et le touriste venaient tout récemment d'apparaître dans un avion en plein ciel, dans le même temps ils y voyageaient aussi tout à fait normalement. Autrement dit : s'ils avaient effectivement surgi dans cet assortiment particulier de dimensions, ils y avaient également toujours vécu. C'est ici que le langage courant abandonne la partie et va prendre un verre."
Les éditions
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La huitième couleur [Texte imprimé] Terry Pratchett trad. de l'anglais par Patrick Couton
de Pratchett, Terry Couton, Patrick (Traducteur)
l'Atalante / Bibliothèque de l'évasion.
ISBN : 9782841720392 ; 17,90 € ; 19/06/1998 ; 279 p. ; Broché
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Une huitième couleur pour le premier tome qui en jette
Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 1 mars 2017
D’après moi, c’est bien la force de ce premier tome que de présenter des situations plus folles les unes que les autres dans un monde fantastique. Amateur de ce genre de littérature, cela fait aussi du bien de rire des stéréotypes des personnages et des lieux, comme le moment où la guilde des commerçants se bat avec la guilde des voleurs avec les mêmes méthodes musclées.
J’ai aussi été sensible au côté poétique du livre. Je ne sais pas si c’était bien la volonté de Terry Pratchett mais imaginer voir battre les pattes d’une tortue cosmique sur un fond de toile astral était vraiment beau. Cela revient au passage avec Thétis qui me semble-t-il est un des passages les plus emblématiques du livre.
Avouez-le, "hache-sueur-rance" est bien trouvé quand même.
Bienvenue sur le Disque-Monde
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 22 juin 2013
Les tomes suivants auront plus de profondeur mais la Huitième couleur reste tout de même une très bonne introduction pour l’œuvre géniale de Pratchett !
Un commencement plutôt agréable
Critique de Sam-faulkner (, Inscrit le 19 avril 2011, 26 ans) - 24 juillet 2012
L'histoire, comme on peut le remarquer, n'est pas d'une originalité incroyable, mais est plutôt un prétexte aux gags, qui sont malheureusement trop rares, quoique excellents.
Je me permets néanmoins de donner une mention très bien à l'écriture du texte. Le fait que le texte soit drôle n'est pas une raison pour délaisser la qualité d'écriture, et Pratchett l'a compris. Sans être géniales, les phrases sont souvent bien écrites.
Il faut donc cibler ce livre : une introduction, une présentation du disque-monde.
Et vu comme ça, ce livre reste correct.
Une belle entrée en matière
Critique de Clare Bear (Lyon, Inscrite le 5 novembre 2009, 41 ans) - 30 avril 2010
L’univers proposé par Pratchett m’a complètement envahie et subjuguée de par son originalité et son humour. Certes, il peut sembler difficile de tout comprendre au premier abord puisque c’est un roman d’introduction à un monde que nous ne connaissons pas. Surtout que Pratchett semble considérer les lecteurs comme des habitants aguerris et familiers du Disque Monde. Tous ces détails qu’il nous donne (les objets magiques, les couleurs, les us et coutumes, la vie des héros…) ne font qu’augmenter le côté réel de son univers. Univers fantasy et magique qu’il parodie avec succès et grâce.
C’est lorsque nous faisons la connaissance de Deux-Fleurs que nous pouvons enfin souffler puisqu’il vient d’un pays dont la société est similaire à la nôtre. Cependant, le repos ne dure que quelques pages car encore une fois, Pratchett ne lésine pas sur la critique de notre monde actuel. Il nous fait réfléchir malgré ses jeux de mots hilarants.
Les personnages sont attachants, loufoques et drôles. On voyage dans des contrées improbables. On tombe presque du disque. On parle avec des arbres et un coffre sur pattes nous suit tout le long de l’histoire. De quoi nous rendre fou de rire…
Grâce à son imagination débordante, Pratchett nous fait visiter un monde haut en couleurs et complexe. Je n’ai qu’une hâte : lire toute la série.
On peut aussi signaler l’excellente traduction effectuée par Patrick Couton qui a su retranscrire avec brio le texte de Terry Pratchett.
C'est le souk!
Critique de Orea (, Inscrit le 23 janvier 2006, 30 ans) - 11 février 2006
Un seul détail cloche: contrairement à la personne précédente, je déteste les livres au second degré (c'est l'étoile en moins). J'aime beaucoup que les auteurs nous expliquent leur monde d'une façon précise et détaillée. De plus je préfère les livres de magie et cet épisode du Disque-monde n'en parle que très peu face au troisième de la série. Mais bon, comme j'aime les choses tordantes, burlesques, ridicules et impensables, c'est très bien quand même!
Très prometteur...
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 8 février 2006
Ce premier livre est drôle, complètement loufoque, un peu fouillis, je l'accorde mais introduit des personnages incroyablement pittoresques, gaffeurs et hilarants.
On sent très bien que l'auteur se cherche encore mais il est plein de promesses et j'ai bien l'impression (au vu du succès et du nombre de tomes) qu'il ne peut qu'aller en s'améliorant.
Un vrai vent de fraîcheur.
Vivement la suite!!
Parodie quand tu nous tiens
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 7 novembre 2005
Dans ce tome d’exposition, le lecteur découvre le destin de quelques-uns des personnages les plus récurrents de l’univers de Pratchett : Rincevent, magicien raté et trimballé aux quatre coins du Disque, la Mort, au travail pénible et ingrat et quelques autres joyeux drilles réjouissants. La Huitième Couleur détourne quelques clichés de la fantasy de belle manière. On trouve ainsi les doubles de Conan le Barbare, l’épée Stormbringer ou Fahrd et le Souricier Gris, les deux héros de Fritz Leiber. On se perd avec plaisir dans ce roman un peu fou, où tout est détourné, éraflé, où les bons mots côtoient les pires calembours et le comique règne en maître incontesté. La trame du livre n’est pas toujours claire ou passionnante, qu’importe, la plume de Pratchett est agréable à lire, l’humour omniprésent et fin. Bref, il faut lire Pratchett, ses bouquins sont vraiment à mettre en toutes les mains.
Bon début...
Critique de Patchouly (, Inscrite le 17 août 2004, 78 ans) - 26 mars 2005
Devant la foule des fanatiques de Pratchett et du Disque Monde autour de moi, j'ai décidé de me lancer. Par où commencer, tout est là. J'aime bien commencer par le début qui m'est tombé tout droit entre les mains dans une librairie de Londres. Eh bien, je ne connais pas encore les autres volumes, mais j'ai été définitivement séduite. Justement par cette narration non linéaire. Par le foisonnement, le vent de folie. Par l'invention langagière (mon collègue traducteur a dû bien s'amuser, et rien ne prouve qu'à l'heure de réflexion, il ait été correctement payé...). Par l'utilisation et le détournement de science. Par l'ironie, la dérision, la mise en boite... Le touriste DeuxFleurs protégé par son innocence, le presque-mage Rincevent protégé par sa nullité et le sort énorme qui lui a sauté dessus un jour de grosse sottise, l'auteur sadique qui met ses personnages dans des situations mortelles et inextricables dans tout autre monde que celui-là, et qui les en sort par un tour de passe-passe quantique, tout cela est réjouissant à souhait. Et que dire des hygrophobes qui font voler les soucoupes de transport au dessus des océans par dégoût intégral de l'eau, qui meurent jeunes parce qu'ils ne se supportent pas eux-mêmes, qui sont si pleins de négativité qu'ils sont... des négatifs photo (noirs avec les lèvres, les sourcils et les cheveux blancs). Brillant patchwork truffé de drôlerie où le récit, prétexte à toutes les diversions, trouve tout de même son compte. Ce type (Pratchett) peut m'emmener n'importe où, je le suis au milieu de son chaos théorique... et je me dépêche d'acheter la suite!
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Le vade mecum du Disque-monde | 4 | Orea | 18 avril 2006 @ 20:09 |
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