La Sirène de Camilla Läckberg
(Sjöjungfrun)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (41 350ème position).
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Horripilant !
Quelle manie de mener un récit par bribes en ne finissant jamais le récit en cours. L'auteur doit penser qu'il ménage le suspense, mais le lecteur finit par se lasser et se sent traité avec désinvolture...
Et puis, que de remplissage ! Le personnage qui découvre un cadavre est longuement décrit et sa vie fait l'objet de deux longues pages : sa femme est morte, il a fait un infarctus et sa fille attend un enfant...tout ceci n'ajoute rien à l'intrigue.
Pourtant l'énigme initiale est assez intéressante : disparition d'un citoyen honorable (mais est-ce vraiment le cas ?), silence de ses amis d'enfance qui ont pourtant des choses à dire. Le dénouement, un peu attendu nous surprendra pourtant.
La vie quotidienne des Suédois, des policiers en particulier, longuement décrite, lasse parfois, et ne les rend pas toujours sympathiques.
Je crois que j'éviterai Läckberg à l'avenir.
Les éditions
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La sirène [Texte imprimé], roman Camilla Läckberg traduit du suédois par Lena Grumbach
de Läckberg, Camilla Grumbach, Lena (Traducteur)
Actes Sud / Actes noirs
ISBN : 9782330008925 ; 23,50 € ; 13/08/2012 ; 1 vol. (413 p.) p. ; Perfect Paperback
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Erica, je t'aime
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 10 octobre 2019
Bien que lui ne serve à rien, tous les autres seront mis à contribution pour une nouvelle affaire sordide touchant cette petite ville. Christian est un jeune auteur tourmenté même si son premier livre est unanimement salué par la critique. J'imagine que Camilla Läckberg a dû mettre beaucoup de son ressenti personnel : ses relations avec son éditeur, les questions des journalistes, les dédicaces. Elle doit connaître tout ça et sait d'autant mieux en parler.
Plusieurs des amis d'enfance de Christian sont touchés par des lettres anonymes devenant de plus en plus menaçantes au fil du temps. Comme souvent chez Camilla Läckberg, la clé de l'énigme va se trouver profondément enfouie dans la jeunesse d'un des protagonistes. Des vieux secrets honteux qu'ils ont tentés de dissimuler au fond de leur esprit et que le temps n'est pas parvenu à effacer. Les policiers auront bien du mal à les leur extirper. Ce qui m'a agacé. Très vite, on devine que Christian, Kenneth et Erik ont des choses à cacher. Les policiers le savent et plutôt que de leur mettre un bon coup de pression ils préfèrent repartir les mains vides.
Maladies psychologiques, harcèlement scolaire, culpabilité, enfants indésirables, autant de souffrances que l'auteure décrit dans un climat de plus en plus lourd au fil des pages. Les grossesses difficiles d'Erica et Anna sa sœur amènent un peu de légèreté. Car oui, elles sont encore enceintes.
Encore une fois une excellente enquête écrite par cette nouvelle reine du polar scandinave. J'espère qu'elle continuera sur sa lancée.
Variation sur un classique du cinéma...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 21 mai 2018
Découvrant cet univers, j'ai un peu eu du mal à entrer dans le récit vu les personnages qui varient d'un paragraphe à l'autre, avant qu'ils ne prennent une densité certaine... que l'on écrive sous forme de puzzle, un peu comme George R. Martin dans le trône de fer ne pose pas en soi de problème pour peu que les personnages aient acquis un certain relief... or, ici, vu qu'on les égrène au fil des paragraphes, ce relief est dans un premier temps relativement plat...
L'autre aspect de ce roman est le rythme de l'intrigue... extrêmement lent dans un premier temps avant qu'en quelques pages les enquêteurs comme soudain touchés par la grâce comprennent en deux coups de cuillère à pot les faits... cela m'a semblé assez étrange...
Faut dire que dans les deux tiers du roman, on a quelques scènes qui sont plutôt des évocations du quotidien... ou alors des points à ce point accentués qu'ils en deviennent grotesques, telle la fatigue de Patrick...
Quelques petits faits m'ont paru capillotractés, comme ce que découvre Erika Falk en quatre coups de téléphone, on ne sait trop où et comment....
D'où un livre policier sous forme de manuscrit inachevé...
il faut faire des fiches !
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 25 février 2015
Qui sont tous ces personnages: dans l'ordre d'entrée en scène: Magnus, Patrick, Cia,Paula, Erik, , Erica, Anna, Dan, Christian, Sanna, Melker, Gösta, Gaby, Cécilia, Kenneth, Annika, Louise, Lisbeth, et vers la fin Ragnar et Alice, pour les principaux, et je passe les personnages secondaires. Pour s'y retrouver, au moins au début, il faudrait faire des fiches !
Les chapitres sont courts, à peine a-t-on compris de qui il s'agissait qu'on s'aperçoit que quelques interlignes sont passées, et qu'on est déjà ailleurs avec d'autres personnages. Entre-temps, un autre récit est distillé en italiques,(extraits du livre écrit par Christian, je suppose). Il est censé faire comprendre l'intrigue, mais qui ne fait que rajouter au calvaire des neurones.
spoiler
Pourquoi diable les enquêteurs n'ont pas eu l'idée de livre le livre plus tôt ? Comment est-il possible que les anciens camarades de classe ne le reconnaissent adulte, qu'après avoir lu le livre ?? mystères peu crédibles. La double personnalité n'est pas un symptôme des plus fréquents, et la schizophrénie est une hélas une manne pour les auteurs en panne de scénario. Content d'être arrivé au bout. Désolé Camilla Läckberg, je ne vous relirai pas de sitôt.
Irritant
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 76 ans) - 16 décembre 2014
Par exemple, dans chaque chapitre (quelques pages seulement), les 10 premières lignes ne révèlent aucunement au lecteur quel personnage intervient ; il faut qu’il trouve, qu’il cherche qui est bien en train d’agir, ou de penser, ou de subir etc. Parfois, ce procédé peut être un atout pour un roman à suspense et le plaisir de la découverte intéressant mais ici, c’est tellement systématique que, je le répète, c’est énervant.
De même, après avoir mis ses personnages en place, CL distille des éléments d’enquête qui ne font que renforcer les mystères dans lesquels sont plongés non seulement le lecteur mais encore plus les policiers chargés de cette enquête sur des morts violentes. Il y a bien ce récit raconté en parallèle (et en italiques) qu’on imagine appartenir à ce fameux livre écrit par un des protagonistes : « La Sirène » mais le lecteur n’a droit qu’à des descriptions minutieuses (comme dans le reste du bouquin) qui ne peut que le perdre dans les dédales du (des) roman(s). Puis, enfin, au fur et à mesure que les inspecteurs progressent un petit peu (notamment grâce à la fameuse Erica Falck « enceinte jusqu’au cou »), les personnages du récit sont dévoilés. Va-t-on enfin avoir quelque chose à quoi se raccrocher ? Que non car la fin du livre va faire intervenir d’autres, des nouveaux personnages « cachés » jusque là ou à peine entrevus dans ce qui vient d’être lu pour finalement éclairer le courageux lecteur (que je fus !) et conclure. Trop c’est trop, Mme Läckberg : j’avais nettement préféré votre « Tailleur de pierre » !
Vague impression de déjà lu
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 22 décembre 2013
Dans la petite ville, un père de famille sans histoire disparaît. Par ailleurs, un auteur qui sort son premier roman se trouble lorsqu’il reconnaît l’écriture sur la carte et comme il est l’ami d’Erica, la femme enceinte d’un policier, auteure elle-même et qu’elle l’a aidé à mettre en forme son manuscrit, elle lui fait avouer qu’il reçoit des lettres de quelques mots à tonalité menaçante depuis qu’il a commencé à écrire.
IF-1213-4133
Prenant !
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 30 septembre 2013
Une vraie tension est palpable tout au long du roman, le coupable est difficile à dénicher ainsi que ses motifs et surtout le petit monde qui gravite autour de notre héroïne évolue tant personnellement que professionnellement.
En plus, la dernière page donne envie d'enchainer de suite avec Le Gardien de phare !
Je le recommande vivement !
Un peu dur ...quand on parle d'enfant ça l'air toujours ...
Critique de Ademano (, Inscrite le 25 mai 2009, 46 ans) - 10 octobre 2012
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