Cités Obscures (Les), tome 07 : L'ombre d'un homme de Benoît Peeters (Scénario), François Schuiten (Dessin)

Cités Obscures (Les), tome 07 : L'ombre d'un homme de Benoît Peeters (Scénario), François Schuiten (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique

Critiqué par Nance, le 15 mars 2010 (Inscrite le 4 octobre 2007, - ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 286ème position).
Visites : 4 937 

Original

Nous sommes à Blossfeldstad, cité « obscure » ultra moderne. Albert y est un assureur efficace (sans scrupule), un homme aisé, mais ordinaire, nouvellement marié. Depuis quelque temps, il est aux prises d’effrayants cauchemars, des mains le prennent de son lit veulent le pousser par la fenêtre. Sur les conseils de sa femme, il verra un médecin qui lui prescrira un médicament « garanti sans plantes, purement chimique » (!), mais est-ce que ça sera la bonne solution ? Il arrivera quelque chose de bizarre, son ombre deviendra différente...

C’est vraiment une histoire originale, j’ai trouvé ça super, mais court aussi. Un plus, c’est une des seules fois que j’ai cru à l’histoire d’amour dans la série ! Les dessins futuristiques de la ville font rêver (l’idée des voitures volantes est encore à la mode !). Oui, ce n’est pas ma « cité obscure » préférée, mais je recommande.

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La vengeance d’une ombre

7 étoiles

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 14 mai 2012

Pour cet épisode, les auteurs ont choisi une cité futuriste à l'architecture inspirée de l'Art nouveau, sublime d’élégance et de sensualité, en introduisant des couleurs chatoyantes auxquelles ils ne nous avaient guère habitués.. Et pourtant, la ville, qui portait jadis le doux nom de Brentano, l’a depuis troqué pour le guttural Blossfeldtstad, comme si les auteurs avaient voulu insinuer que la grâce latine finissait toujours par céder du terrain face à la rigueur nordique... Car en effet, cet environnement possède aussi ses structures rigides et inhumaines, notamment la compagnie d’assurance où officie Chamisso. Ici, à la différence des premiers tomes, où l’architecture occupait une place centrale, elle ne sert ici que de décor à l’histoire d’un homme qui, après avoir vécu dans le confort, va vivre une descente aux enfers pour se métamorphoser ensuite en devenant artiste.

Cette histoire nous pose donc la question suivante : ne sommes-nous pas les premiers responsables des prisons du quotidien que nous subissons, préférant l’ennui du confort à la liberté de la précarité ? Si la fable est pertinente et originale, j’ai à peine moins accroché sur le scénario que j’ai trouvé un tantinet superficiel. Il y a certes des images très poétiques (le spectacle d’ombres chinoises), et pourtant il manque un je ne sais quoi pour susciter un réel engouement chez moi, peut-être une vague impression de bâclage ou l’absence d’émotion véritable (sans doute le point faible de cette série, même s’il y a beaucoup d’autres points forts !). Le tome précédent, « L’Enfant penchée », constituait déjà une rupture dans la mesure où l’histoire était davantage centrée sur des êtres humains, mais elle m’avait semblé beaucoup mieux maîtrisée que l’opus ici présent. Attention, je n'ai pas dit que c'était mauvais, loin de là, mais ce n'est à coup sûr pas le meilleur de la série.

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