Une question d'honneur de Donna Leon

Une question d'honneur de Donna Leon
( Wilful behaviour)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Lolita, le 26 décembre 2006 (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans)
La note : 1 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 502ème position).
Visites : 5 656  (depuis Novembre 2007)

Un policier bien ennuyeux

Le commissaire Brunetti reçoit la visite de la jeune Carla, étudiante ayant comme professeur sa femme. Celle-ci cherche à réhabiliter son grand-père, jugé coupable d'un crime commis pendant la guerre.
Brunetti dans ses recherches découvre qu'il s'agissait d'un trafiquand d'oeuvres d'art.
Mais tout se complique lorsque Carla est retrouvée morte dans son appartement. Quels secrets le meurtrier tient-il à garder secret? Pourquoi Carla tenait-elle tant à réhabiliter la mémoire de son grand-père?

Un livre policier bien ennuyeux où les protagonistes sont "plats", sans relief. Je n'ai pas réussi à trouver le commissaire et sa femme attachants. Pas plus que le suspens n'est présent.

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Les éditions

  • Une question d'honneur [Texte imprimé], roman Donna Leon traduit de l'anglais (États-Unis) par William Olivier Desmond
    de Leon, Donna Desmond, William Olivier (Traducteur)
    Points / Points (Paris)
    ISBN : 9782020593441 ; 1,77 € ; 06/04/2006 ; 345 p. ; Broché
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L'Italie fasciste

7 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 7 août 2008

Rectification de la critique de Lolita: la jeune femme ne se prénomme pas Carla mais Claudia. Claudia Leonhard, devenue Claudia Leonardo.
Cette jeune fille, étudiante dans la classe de Paola Brunetti, cherche à faire réhabiliter l'honneur de son grand-père, Luca Guzzardi, antiquaire escroc ayant spolié de nombreuses familles juives italiennes pendant la seconde guerre. Un homme dont la seule évocation du nom suffit à mettre en colère le beau-père ou le meilleur ami de Brunetti. L'affaire en serait restée là si Claudia n'avait été retrouvée poignardée dans sa chambre d'étudiante et si quelque chose ne disait pas à Brunetti que cette mort a à voir avec la somptueuse collection d'oeuvre d'art (volées?) de Hedi Jacobs, la maîtresse du grand-père Guzzardi, une Autrichienne étrange et au mauvais caractère.

Donna Leon, qui profite de chacun de ces romans pour dénoncer un pan défaillant de la société italienne qu'elle connaît bien, s'attaque cette fois à l'absence de mémoire collective et au rôle joué par certains pendant la seconde guerre. On sait que l'Italie n'y pas forcément tenu le beau rôle et que beaucoup de ses ressortissants préfèrent jouer la carte de l'oubli plutôt qu'assumer les errances du passé.
Brunetti, qui connaît peu cette période, prend donc des leçons de vie auprès de ses proches et s'attache progressivement à démêler les fils des mensonges tissés par quelques protagonistes du dossier.
Donna Leon met davantage l'accent sur le contexte que sur l'intrigue proprement dite; l'histoire évolue en douceur et en souffrance. La fin, ouverte, peut laisser quelques interrogations dérangeantes chez le lecteur ou un manque chez les amateurs de suspense qui en seront pour leurs frais. Et c'est très bien, je préfère la carte psychologique et contextuelle à de sempiternels indices et rebondissements qui étoufferaient tout le reste.

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