L'étrangleur d'Edimbourg de Ian Rankin

L'étrangleur d'Edimbourg de Ian Rankin
( Knots and crosses)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Aria, le 27 mai 2006 (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 547ème position).
Visites : 8 307  (depuis Novembre 2007)

Le premier Inspecteur Rebus

« L’étrangleur d’Edimbourg » est le premier roman sorti en 1987 par Ian Rankin, qui installe dans ce livre le personnage de l’Inspecteur Rebus.

John Rebus a quarante ans, il est divorcé et il a une fille de 12 ans qu’il ne voit que rarement. Cela fait quinze ans qu’il est dans la police où son caractère lui a créé des amitiés et quelques solides inimitiés. Avant d’entrer dans la police, il s’était engagé dans l’armée et avait accédé aux célèbres forces spéciales, les SAS.
Il donne tout à son métier, d’autant qu’il est assez solitaire.
Il a un frère, Michael, qui est hypnotiseur, comme leur père. Mais les deux frères ne se fréquentent pas.

Un tueur en série sévit à Edimbourg. Il étrangle des gamines de 11/12 ans, il sème la terreur chez tous les parents. Bizarrement, pendant que l'homme opère, Rebus reçoit plusieurs lettres anonymes qui contiennent des indices qu’il ne comprend pas du tout.

Je pense qu’Ian Rankin rodait là son personnage et qu’il a fait mieux depuis.
Ce polar se lit bien mais je lui ai préféré « Le fond de l’enfer », où l’intrigue était plus complexe et la peinture des « bas-fonds » d’Edimbourg plus fouillée.

Titre original : « Knots and Crosses »

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Les éditions

  • L'étrangleur d'Édimbourg [Texte imprimé] Ian Rankin trad. de l'anglais (Écosse) par Frédéric Grellier
    de Rankin, Ian
    le Livre de poche / Le Livre de poche.
    ISBN : 9782253090557 ; 6,90 € ; 17/03/2004 ; 286 p. ; Poche
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Mi-figue mi-raisin

5 étoiles

Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 12 ans) - 25 décembre 2009

Première prise de contact avec l'inspecteur Rébus grâce à L'étrangleur d'Edimbourg. Ni mémorable ni délébile, cette rencontre me laisse sur un sentiment indescriptible. Comprenez par là, je ne déteste pas le héros -même si je le trouve un peu imbu de sa personne- mais je n'ai eu aucun regret à le quitter une fois l'histoire terminée. Ai-je mal appréhendé sa personnalité? Peut-être. Une lecture d'une nouvelle aventure pourrait certainement me le confirmer. Quant à la trame, elle m'a semblé inexistante. Ou plutôt si, elle est bien là, dès les premières pages, le lecteur comprend assez vite qu'il n'est pas là pour doubler Rébus quand au dénouement de L'étrangleur d'Edimbourg. Plus il avance, plus il a conscience du déroulement des faits. Les effets de surprise et le suspens sont donc inexistants. Le style relève de la monotonie. Tout est régulier. Toutefois, le lecteur a envie de terminer le livre.
Jugement à revoir éventuellement en découvrant d'autres titres de Ian Rankin.

Super! J'ai adoré

9 étoiles

Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 67 ans) - 29 octobre 2009

J'ai lu beaucoup de livres de Ian rankin et de son inspecteur Rebus . J

Une oeuvre en devenir...

7 étoiles

Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 81 ans) - 30 avril 2009

J'ai profité d'une version inédite de ce roman offerte gratuitement à l'achat d'une autre enquête de l'inspecteur Rebus...
C'est d'ailleurs en profitant de cette promotion que j'ai fait connaissance avec l'auteur talentueux, Ian Rankin, que j'apprécie beaucoup.
Depuis j'ai lu deux ou trois de ses romans et je suis entièrement d'accord pour affirmer que ce premier ouvrage est une habile introduction de son enquêteur fétiche, aussi une toute aussi habile étude de personnages, un récit bien mené même si l'intrigue manque d'originalité.
Sans aucun doute, dans le genre, une oeuvre en devenir et de multiples agréables moments de lecture!

Le passé, toujours le passé

7 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 13 octobre 2008

Moi aussi, j’ai plutôt apprécié cette entrée en scène de l’inspecteur Rebus. Certes, Aaro-Benjamin, le gros du livre tourne davantage autour de la personne de Rebus que de l’enquête elle-même. Mais c’est justement ce qui m’a plu. Rankin prend le temps d’installer son héros, destiné à être récurrent. Le lecteur l’approche, l’apprivoise. Si le lien se crée, Rankin aura gagné puisqu’on voudra croiser à nouveau la route de l’inspecteur. Et c’est bien ce qui m’est arrivé. A part quelques attitudes mineures qui choquent le principe du vraisemblable, le récit se tient, les personnages sont sympathiques, les dialogues bien menés et le suspense, quoique tardif, nous fait dévorer les pages.

Pas si critique que vous...

8 étoiles

Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 67 ans) - 7 septembre 2008

Les enquêtes de John Rebus n’ont pas été traduites dans l’ordre des écritures et parutions en Ecosse, et, donc, nous avons quelques difficultés, nous les lecteurs francophones, à nous y retrouver dans la vie de John. En effet, ces romans ne sont pas de simples enquêtes policières où il suffirait de réfléchir pour trouver plus rapidement que notre ami… Non, comme il s’agit de nous raconter la vie d’un homme, les choses sont plus complexes…
J’ai commencé, comme beaucoup par Le carnet noir mais je me demandais quelle était la nature du passé militaire de Rebus, pourquoi il avait divorcé, quel âge avait sa fille Samantha, qui était ce frère Michaël que l’on retrouvait en parasite chez John au début de ce roman… Maintenant, je n’ai presque plus de question puisque je viens de lire le roman écrit en 1987 qui doit être, sinon le premier, une des premières aventures de notre héros d’Edimbourg, de Fife pour être très précis…
Dès le départ de L’étrangleur d’Edimbourg, le lecteur est surpris puisque John Rebus est encore inspecteur adjoint. Remarquez que c’est bien normal de le voir débuter dans cette police qui l’a accueilli après une première carrière dans l’armée qui sera au cœur de cette histoire…
La ville d’Edimbourg, sa population surtout, est sous la menace d’un étrangleur de jeunes filles. Pas un violeur, un étrangleur… Toute la police est sur les dents et c’est aussi, pour nous lecteur, l’occasion de faire la connaissance d’un certain Jim Stevens, journaliste qui pense que par ses enquêtes il peut sauver le monde, s’enrichir et acquérir la notoriété qu’il n’a pas encore…
Trois enquêtes vont se superposer, comme bien souvent dans les romans d’Ian Rankin, une première et capitale, avec la traque de l’étrangleur, une sur un réseau de revente de drogue avec Jim en personnage clef, enfin, une dernière avec Rebus qui reçoit de bien mystérieuses lettres anonymes…
Ce roman sera aussi, surtout pour certains lecteurs, de comprendre la nature des relations entre une certaine Gill Templer et John Rebus. Pour ceux qui ont commencé les romans dans un ordre différent, comme moi, savent déjà l’avenir brillant qui lui est promis… Mais je ne vous en dirai pas plus, il faut, quand même, respecter les lecteurs…
J’ai beaucoup aimé ce roman, plutôt plus court que ceux que j’avais déjà lus, plus violent, aussi, car le criminel qui sévit dans cette bonne et belle ville écossaise est un véritable malade…
L’écriture n’est probablement pas aussi aboutie que par la suite mais Ian Rankin montre déjà une belle maitrise du scénario, une bonne capacité à manipuler le lecteur, une force incroyable pour nous faire plonger dans des ambiances improbables…
Quel bon moment de lecture, quel plaisir d’avoir découvert cet auteur écossais qui propose de si bons romans, policiers et psychologiques à la fois…

Conventionnel

6 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 54 ans) - 25 novembre 2006

Ma première rencontre avec Ian Rankin et je dois dire que je n’ai pas été subjugué. Le personnage de John Rebus est fort attachant malgré ses énormes défauts. C’est la trame policière qui est mince dans cet effort. En fait, il n’y a rien de très nouveau. Encore une histoire ou un inspecteur est visé personnellement. De plus, la majeure partie du roman est consacrée à Rebus et non l’enquête. Moyen.

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