L'étrangleur d'Edimbourg de Ian Rankin
( Knots and crosses)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Le premier Inspecteur Rebus
« L’étrangleur d’Edimbourg » est le premier roman sorti en 1987 par Ian Rankin, qui installe dans ce livre le personnage de l’Inspecteur Rebus.
John Rebus a quarante ans, il est divorcé et il a une fille de 12 ans qu’il ne voit que rarement. Cela fait quinze ans qu’il est dans la police où son caractère lui a créé des amitiés et quelques solides inimitiés. Avant d’entrer dans la police, il s’était engagé dans l’armée et avait accédé aux célèbres forces spéciales, les SAS.
Il donne tout à son métier, d’autant qu’il est assez solitaire.
Il a un frère, Michael, qui est hypnotiseur, comme leur père. Mais les deux frères ne se fréquentent pas.
Un tueur en série sévit à Edimbourg. Il étrangle des gamines de 11/12 ans, il sème la terreur chez tous les parents. Bizarrement, pendant que l'homme opère, Rebus reçoit plusieurs lettres anonymes qui contiennent des indices qu’il ne comprend pas du tout.
Je pense qu’Ian Rankin rodait là son personnage et qu’il a fait mieux depuis.
Ce polar se lit bien mais je lui ai préféré « Le fond de l’enfer », où l’intrigue était plus complexe et la peinture des « bas-fonds » d’Edimbourg plus fouillée.
Titre original : « Knots and Crosses »
Les éditions
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L'étrangleur d'Édimbourg [Texte imprimé] Ian Rankin trad. de l'anglais (Écosse) par Frédéric Grellier
de Rankin, Ian
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253090557 ; 6,90 € ; 17/03/2004 ; 286 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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Mi-figue mi-raisin
Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 13 ans) - 25 décembre 2009
Jugement à revoir éventuellement en découvrant d'autres titres de Ian Rankin.
Super! J'ai adoré
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 29 octobre 2009
Une oeuvre en devenir...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 30 avril 2009
C'est d'ailleurs en profitant de cette promotion que j'ai fait connaissance avec l'auteur talentueux, Ian Rankin, que j'apprécie beaucoup.
Depuis j'ai lu deux ou trois de ses romans et je suis entièrement d'accord pour affirmer que ce premier ouvrage est une habile introduction de son enquêteur fétiche, aussi une toute aussi habile étude de personnages, un récit bien mené même si l'intrigue manque d'originalité.
Sans aucun doute, dans le genre, une oeuvre en devenir et de multiples agréables moments de lecture!
Le passé, toujours le passé
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 13 octobre 2008
Pas si critique que vous...
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 7 septembre 2008
J’ai commencé, comme beaucoup par Le carnet noir mais je me demandais quelle était la nature du passé militaire de Rebus, pourquoi il avait divorcé, quel âge avait sa fille Samantha, qui était ce frère Michaël que l’on retrouvait en parasite chez John au début de ce roman… Maintenant, je n’ai presque plus de question puisque je viens de lire le roman écrit en 1987 qui doit être, sinon le premier, une des premières aventures de notre héros d’Edimbourg, de Fife pour être très précis…
Dès le départ de L’étrangleur d’Edimbourg, le lecteur est surpris puisque John Rebus est encore inspecteur adjoint. Remarquez que c’est bien normal de le voir débuter dans cette police qui l’a accueilli après une première carrière dans l’armée qui sera au cœur de cette histoire…
La ville d’Edimbourg, sa population surtout, est sous la menace d’un étrangleur de jeunes filles. Pas un violeur, un étrangleur… Toute la police est sur les dents et c’est aussi, pour nous lecteur, l’occasion de faire la connaissance d’un certain Jim Stevens, journaliste qui pense que par ses enquêtes il peut sauver le monde, s’enrichir et acquérir la notoriété qu’il n’a pas encore…
Trois enquêtes vont se superposer, comme bien souvent dans les romans d’Ian Rankin, une première et capitale, avec la traque de l’étrangleur, une sur un réseau de revente de drogue avec Jim en personnage clef, enfin, une dernière avec Rebus qui reçoit de bien mystérieuses lettres anonymes…
Ce roman sera aussi, surtout pour certains lecteurs, de comprendre la nature des relations entre une certaine Gill Templer et John Rebus. Pour ceux qui ont commencé les romans dans un ordre différent, comme moi, savent déjà l’avenir brillant qui lui est promis… Mais je ne vous en dirai pas plus, il faut, quand même, respecter les lecteurs…
J’ai beaucoup aimé ce roman, plutôt plus court que ceux que j’avais déjà lus, plus violent, aussi, car le criminel qui sévit dans cette bonne et belle ville écossaise est un véritable malade…
L’écriture n’est probablement pas aussi aboutie que par la suite mais Ian Rankin montre déjà une belle maitrise du scénario, une bonne capacité à manipuler le lecteur, une force incroyable pour nous faire plonger dans des ambiances improbables…
Quel bon moment de lecture, quel plaisir d’avoir découvert cet auteur écossais qui propose de si bons romans, policiers et psychologiques à la fois…
Conventionnel
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 25 novembre 2006
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