Les trois mousquetaires de Alexandre Dumas
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Littérature => Francophone
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Un merveilleux roman, une merveilleuse écriture
Je touche ici à un sommet du genre « roman historique » ! Raymond Barre a un jour confié qu'il relisait ce livre une fois par an depuis des années.
Il y a d'abord les personnages historiques : Louis XIII, Richelieu, Anne d'Autriche, Buckingham, une bonne partie de la noblesse de l’époque et… d'Artagnan ! Le Roi vit toujours au Louvre, dans sa bonne capitale.
Un jeune homme, d’Artagnan, béarnais au sang chaud, de petite noblesse désargentée, descend sur Paris pour y briller dans la vie militaire. Il va commencer par rencontrer les méchants, à savoir : le vil homme de main du Cardinal, Rochefort, et son infâme espionne, Milady.
A peine arrivé à Paris, il se retrouve avec trois duels sur les bras. Ses adversaires font partie du corps des mousquetaires du Roi, au sein duquel il rêve d'entrer. On sert le Roi, pas le Cardinal ! Ils s'appellent Athos, Porthos et Aramis. Le duel à peine entamé, les gardes du Cardinal interviennent pour faire respecter le nouvel édit qui interdit les duels. Aussi sec, les voilà quatre pour trucider tous ces manants au service de Richelieu. L’amitié est née et ils ne savent pas encore qu’ils feront un très long et très mouvementé chemin ensemble. « Un pour tous, tous pour un ! »
On fera alors la connaissance de leurs domestiques respectifs : Bazin au mental et aux rêves de bedeau, Mousqueton qui ne pense qu'au confort et à la bonne chère, Grimaud efficace et silencieux comme son maître, Planchet malin comme un singe, futur bourgeois de Paris.
Les voilà partis à la recherche de foutus ferrets qui devraient être portés par Anne d’Autriche un soir donné et qui ont quitté le territoire. La réputation de la Reine dépend du retour, à temps, de ceux-ci.
Nombreux seront ceux qui tenteront de leur mettre des bâtons dans les roues, des épées dans le corps. La chevauchée sera « fantastique » comme la langue employée pour nous la raconter.
J’avais dix ans et je lisais après l'extinction paternelle des feux, avec une lampe de poche sous ma couverture, incapable d'arrêter sans savoir qui allait triompher : mes amis, ou les sordides sbires du grand Cardinal ?…
Heureusement, Dumas met de longs titres à ses chapitres et l'on sait où l’on va et quand les choses vont arriver.
Il y a cinq ans, visitant le château de Vaux -le- Vicomte (plus beau selon moi que Versailles) j’ai vu le seul document historique de ma vie mentionnant le nom de d’Artagnan. A l’époque de ce document, il était capitaine des mousquetaires du Roi et signait un reçu pour quelques milliers de livres destinées à lui permettre de transporter, sous bonne escorte, Fouquet à la forteresse de Pignerol, où il devait être enfermé sur ordre de Louis XIV.
Un merveilleux roman, une grande écriture.
Les éditions
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Les trois mousquetaires [Texte imprimé] Alexandre Dumas introd. de Roger Nimier éd. établie et annotée par Gilbert Sigaux
de Dumas, Alexandre Sigaux, Gilbert (Editeur scientifique)
Gallimard / Classique
ISBN : 9782070417681 ; 7,50 € ; 16/05/2001 ; 736 p. ; Poche -
Les trois mousquetaires
de Dumas, Alexandre
Goélette / Les Classiques
ISBN : 9782898002564 ; 26/11/2020 ; 592 p. ; Broché
Les livres liés
- Les trois mousquetaires
- Vingt ans après
- Le Vicomte de Bragelonne
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Les critiques éclairs (58)
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De fameux ferrets
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 8 octobre 2024
Tout n'est cependant pas parfait non plus. En effet autant la première partie concernant l'arrivée de D'Artagnan à Paris ainsi que l'affaire des ferrets de la Reine est vraiment très prenante, autant j'ai trouvé que l'intrigue marquait un peu le pas par la suite. C'est toujours agréable à lire certes mais on a du mal à voir l'émergence d'un véritable fil conducteur et il faut attendre un bon moment avant que le récit reprenne vraiment du poil de la bête. Certains personnages ont également bien moins d'importance que je ne l'aurais cru, Louis XIII est peu présent, Anne d'Autriche est aux abonnées absentes après la première partie tandis que Richelieu n'est pas tant que cela sur le devant de la scène. En contrepartie j'ai été ravi de voir le rôle, très étoffé pour le coup, de Milady de Winter, qui, bien plus que Richelieu, est le véritable antagoniste du roman et est même le personnage le plus fascinant de l'histoire. Bien évidemment j'ai également beaucoup aimé notre fameux quatuor malgré leurs défauts car bien qu'ils soient tous des plus courageux et prêt à braver mille dangers, ils sont aussi fanfarons, gourmands, portés sur la boisson et ont une morale bien à eux mais aux moins cela permet d'éviter d'avoir des héros trop parfaits.
Ce roman fut donc une fort sympathique découverte. Il est vrai que je l'aurais peut-être un peu plus apprécié si je l'avais lu plus jeune car j'aurais probablement été plus coulant sur certaines grosses coïncidences (notamment à celui du tuyau de poêle) mais je suis bien content d'avoir enfin lu ce monument de la littérature française et c'est sans aucune réticence que je lirai la suite des aventures de nos inénarrables mousquetaires.
Un brillant roman d'histoire
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 15 mai 2024
Avec Les Borgia, La Reine Margot et même le Comte de Monte-Cristo, Dumas apprécie de mêler à la grande Histoire d'autres plus privées, riches en rebondissements et un style trépidant. Ce grand classique du genre mérite sa réputation.
L'œuvre d'un maître
Critique de Ajosse (, Inscrit le 7 août 2022, 58 ans) - 7 août 2022
De l’utilité des tuyaux de poêle
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 16 juin 2019
Alexandre Dumas, avec ses Trois Mousquetaires, a peut-être bien créé le modèle ultime de roman populaire. Pour moi, avant d’être un roman historique c’est un roman d’aventure et d’action, où les femmes sont au cœur des préoccupations des héros, où les méchants sont tour à tour des figures ambiguës (le Cardinal) ou magnifiquement tragique (Milady de Winter), et où l’auteur n’est pas à deux ou trois facilités près (qu’on pense à l’édifiant chapitre 44 « de l’utilité des tuyaux de poêle »).
Panache, action, goût du risque : nos trois mousquetaires et d’Artagnan sont comme des enfants plongés dans un grand jeu, où les participants sont des chevaliers servants protégeant leur Dame, qui s’avère être ici rien que moins que la Reine de France ! Et au motif médiéval se mêlent avec malice les mécanismes du Vaudeville. D’Artagnan et ses comparses sont en effet dans un fort curieux positionnement, auquel on ne prête pas attention au premier abord, tant nous sommes emportés à la fois par l’histoire et par l’habitude des ressorts narratifs des Trois Mousquetaires.
Qu’on y songe : voilà des hommes au service de leur Roi mais qui couvrent, sans scrupule, l’adultère de la Reine avec le premier ministre de la puissance ennemie ! Et pas seulement par peur du scandale : la connivence des mousquetaire avec Lord Buckingham est palpable. On se rit des maris trompés, on devient complice dans le libertinage. Les relations avec Richelieu s’avèrent elles aussi pour le moins atypiques : c’est un adversaire, paradoxalement détesté alors qu’il incarne la France, au même titre que le roi, voire plus dans son autorité. Oui mais voilà : il souhaite faire tomber la Reine (par jalousie autant que par stratégie diplomatique?). Et malgré tout les mousquetaires donneraient leur vie pour le Roi...
A ce triangle d’homme (le Roi, Richelieu et Buckingham) répond quasiment un triangle de femmes (la Reine, Milady, Constance). Le personnage de Milady, vénéneux, s’avère sans doute le plus intéressant de tous, pleins de tourments et de fêlure, prenant une épaisseur magnifique dans la dernière partie du roman qui m’était absolument méconnue, faisant presque de d’Artagnan, qui semble se jouer des femmes, un véritable mufle. Si Alexandre Dumas qui a réussi à créer là une véritable mythologie littéraire qui sera adaptée et reprise sans cesse, s’enracinant dans l’imaginaire collectif, c’est ainsi par la force de ses personnages « secondaires » qui donneront de nombreuses grilles de lecture : qu’on se souvienne des aventures comiques des valets des mousquetaires interprétés par la troupe des Charlots dans les années 1970 ou bien du très récent album de bande dessinée de Sylvain Venayre et Frédéric Bihel , « Milady ou le mystère des mousquetaires ».
Un pour tous et tous pour un ! Toujours aussi moderne !
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 11 septembre 2016
Quelle surprise de découvrir une langue moderne et vivante ! Nous sommes loin des descriptions de certains romans du XIXeme (Gauthier, Balzac ou Zola pour n'en citer que trois). Ici l'action commence rapidement et ne s'arrête jamais.
Seule déception, les combats de nos trois héros sont moins risqués qu'au cinéma car les gardes du cardinal y sont à chaque fois moins nombreux, mais cela apporte une touche de réalisme à l'oeuvre et surtout n'enlève rien à leur bravoure et leur panache !
La saveur des grands classiques
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 4 septembre 2016
Celui-ci a toute la saveur des romans du XIXème, parfois un peu simple ou naïf (mais beaucoup moins que bien des romans de gare contemporains !). La langue est recherchée et de qualité comme elle pouvait l’être à l’époque mais sans longueur et archaïsme. Les rebondissements qui alternent actions et intrigues s’enchaînent avec bonheur, avec comme toile de fond un panorama historique qui n’est plus guère enseigné et comme moteur un système de valeurs fortes (honneur, bravoure, courtoisie, fidélité...) qui permet aux ennemis de s’estimer et parfois de collaborer. Seule dépourvue de tout repère moral et mue par un égoïsme absolu, Milady qui n’a d’équivalent maléfique dans la littérature que Cathy dans A l’est d’Eden. Mais comme on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, c’est elle qui dynamise le roman et permet à chaque héros de de distinguer, avec sa personnalité, ses qualités et ses ridicules.
Un bon moment de lecture, stimulant et divertissant.
Très inégal et un peu vieillot
Critique de Antinea (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans) - 17 mars 2016
Alors bon, critiquer un monument de la littérature française, c’est un peu pédant peut-être, mais tant pis. Pour moi, les trois mousquetaires, ce fut un peu difficile à avaler, comme une cuillère de farine enfoncée dans le gosier. C’est que cela n’en finit pas, l’auteur (ou les auteurs, tellement j’ai senti que certains passages étaient différents les uns des autres) s’égare dans des scènes qui paraissent à part, voire carrément inutiles : ainsi quand d’Artagnan va retrouver ses compagnons le long de la route vers l’Angleterre, chacun bloqué pour une raison particulière dans une auberge, avec des états d’âmes, des soucis qui n’apportent rien à l’intrigue mais tentent, avec un humour sentant la naphtaline, de donner de la substance aux personnages… De même lors du siège de La Rochelle, ce pique-nique dans un fort entre mousquetaires bravaches et nonchalants dure, dure que c’en devient pénible. La fin cependant, dont on a l’impression également qu’elle a été écrite à part, se focalise sur Milady, les mousquetaires passant au second plan. Mais cette partie est intéressante. Elle pourrait presque constituer un roman à part entière tant elle est complète et explique avec brio pourquoi cette femme est si mauvaise.
Alors oui, lire Les trois mousquetaires, c’est une bonne idée pour quoi veut se remettre dans le bain de cette histoire. Cependant, c’est un ouvrage très inégal et sans doute pas le meilleur de Dumas et compagnie.
Du grand art
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 23 décembre 2014
J'ai adoré aussi l'humour de l'auteur, ce n'est pas si courant au XIXème siècle de trouver de l'humour dans les romans. Je vais sûrement lire à un moment d'autres livres de Dumas.
Mieux vaut tard que jamais.
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 19 septembre 2014
Bon, évidemment, sur 700 pages, on n'évite pas quelques longueurs et j'ai trouvé le passage sur la captivité de Milady vraiment trop long. Mais bon, ça reste mineur au regard de l'œuvre, et même dans ces moments-là, le livre reste agréable à lire grâce à un style à la fois magnifique et fluide, chose très rare malheureusement.
Evidemment, tout ça me donne envie de lire d'autres livres de l'auteur, ce qui ne tardera sûrement pas.
Epique !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 25 août 2014
L'on y retrouve tous les thèmes les plus ancrés dans l'histoire de l'homme, mélangés et rattachés dans une aventure unique en son genre : l'amour, l'amitié, l'honneur, la trahison, la peur et la guerre.
Le roman peut paraître conséquent si l'on se limite à observer son nombre de pages, mais une fois plongé à l'intérieur de l'intrépide mission de nos mousquetaires, l'on ne voit plus le temps passer, et l'on partage les émotions de nos héros : leurs peurs, leurs projets, leurs rêves et leurs illusions.
S'il existe un roman issu de la littérature classique qu'il faut impérativement essayer, c'est bien celui-ci !
Bonne lecture !
Une belle aventure !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 12 mai 2014
Les ficelles utilisées par l'auteur sont toutes simples mais géniales, comme la plupart des bonnes idées, et l'on se prend au jeu des personnages à l'identité volontairement entourée de mystère le temps d'une scène (le Duc de Buckingham, Constance de Bonacieux, le bourreau de la fin...). L'écriture de Dumas (et de son collègue dont j'ai oublié le nom malgré le éclaircissements de la préface) est limpide, évidée de tout superflu, et l'on s'étonne même de ne pas y trouver plus de descriptif, plus de travail stylistique, mais cela contribue grandement à donner un rythme, une allure à la narration, alors même que les évènements ne se bousculent pas toujours et donnent parfois l'impression de ne pas être fondamentaux (l'épisode de la recherche du financement des équipements).
Car loin de l'image que peut renvoyer l’œuvre aujourd'hui, celle d'une épopée de cape et d'épée où les combats font rage entre mousquetaires du roi et hommes du cardinal, Les Trois Mousquetaires est un récit finalement peu épique mais plus intéressant que cette fameuse image que l'on trouvera exploitée au cinéma ou dans les dessins animés. Beaucoup d'éléments sont ainsi révélés au lecteur qui s'était construit une image bridée et faussée, comme le passé d'Athos, le fait que d'Artagnan ne soit que tardivement promu mousquetaire (et ne soit pas le chef) ou encore le personnage de Milady lui-même, que l'on n'imaginait pas forcément d'une grande beauté et d'une telle ampleur. Celle-ci n'apparaît en effet pas comme un simple pion du cardinal de Richelieu mais comme une dame d'abord mystérieuse à laquelle les révélations de son passé et de son caractère ne cesseront de conférer une aura grandissante, parfois réellement maléfique mais parfois aussi étonnamment attachante (si si en cherchant bien !).
Au-delà de toutes ces considérations du rapport entre l'image que s'était formé le lecteur de ce qu'était grossièrement "Les Trois Mousquetaires" et ce qu'est réellement l’œuvre de Dumas, il convient de dire un mot de la qualité de ce livre, de la maîtrise du rythme, de la narration, des codes de l'aventure que propose son auteur. Certains passages voire chapitres touchent au sublime comme cet épilogue parfait qui fera naître un torrent d'images à l'esthétique et à la dramaturgie sublimes. Nul doute que l'on refermera le livre à chaque fois avec le même regret que d'Artagnan à quitter ses compagnons de fortune et d'infortune.
Mais comme le dit Athos, l’amertume du souvenir se changera bien vite en douceur.
Il y a longtemps que j'aurais dû le critiquer !
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 27 juillet 2013
Bien sûr, avec Dumas, il y a toujours des coup de théâtre improbable mais ça fait partie du genre et on accepte ces situations invraisemblables sans problèmes.
A poursuivre avec les 2 autres romans ("Vingt ans après" est plus sombre et "Le Vicomte de Bragelonne" est, à la fois, une description brillante et passionnante de la cour du Roi Soleil et une réflexion douce amère sur la vieillesse).
En fait chacun des romans représente un stade de la vie : "Les Trois Mousquetaires" c'est la jeunesse, "Vingt ans Après" c'est l'âge adulte et "Le Vicomte de Bragelonne" c'est la vieillesse.
Une autre époque
Critique de Salocin (, Inscrit le 12 décembre 2012, 43 ans) - 10 mars 2013
C’est un livre qui se savoure et se lit avec délectation. Il se dégage de l’écriture et de l’intrigue de ce roman d’aventure, de cape et d’épée, comme on n’en connaît plus aujourd’hui, une forme de grandeur qui impose le respect. La fidélité, la bravoure, la loyauté, la courtoisie, l’honneur, les règles de savoir vivre, de bienséance… bref autant de conventions et de valeurs qui imprègnent la société de l’époque et qui ressortent de ce roman mais qui paraissent bien d’une autre époque (on dirait volontiers aujourd’hui que nos 3 mousquetaires sont des has been).
Le langage aussi parait désuet, il appartient à une autre époque, les subjonctifs imparfaits par exemple foisonnent et sont utilisés avec une telle aisance par Dumas que l'on en viendrait presque à regretter ce temps de conjugaison qui parait aujourd'hui si difficile à employer.
Je comprends donc que notre ami David23, n’a pas aimé aimé la lecture du roman, mais peut être s’agit-il de son âge encore trop jeune pour pouvoir l’apprécier comme il se doit.
Le lecteur est transporté dans une époque, le 17ème siècle, et c’est aussi l’immense richesse de ce roman, fiction certes mais s’appuyant sur des personnages et faits historiques : quoi de mieux ainsi qu’une telle lecture pour (re) découvrir l’histoire de France, qui enseignée à l’école m’avait tant indifféré ! (c’est l’époque du tout puissant cardinal de Richelieu, du roi Louis 13 dit le Juste logeant encore au Louvre, du rival anglais symbolisé par la personne du duc de Buckingham, courtisan de la Reine, de la bataille de la Rochelle…).
Dernière remarque : la célèbre devise des mousquetaires n'apparaît en fait qu'une seule fois dans le roman et de façon inversée ("tous pour un et un pour tous"). Etonnant donc que cette formule ait été consacrée au point de faire aujourd'hui partie de la mémoire collective française.
Passionnant à lire tant pour la qualité littéraire de l’œuvre que pour ses références historiques !
Du gâchis de temps d'argent...
Critique de David23 (, Inscrit le 23 février 2013, 24 ans) - 23 février 2013
Il y a trop de descriptions, les lettres sont petites riquiqui et le papier est très fin. Si Alexandre Dumas existait encore je lui donnerais plein de baffes, ce serait mieux d'écrire un livre passionnant avec de belles illustrations de 150 pages que de faire un bout de m**** de 700 pages comme ça, sérieusement! On dit que c'est un "Roman d'aventure" alors qu'il n'y a même pas d'action ou d'intrigue. Je trouve que c'est un ouvrage très très ennuyant et je ne le recommande à personne!
Tagada tagada voilà les…
Critique de Kikiolf (Mulhouse, Inscrit le 4 septembre 2012, 42 ans) - 6 septembre 2012
J’ai découvert ces quatre personnages avec surprise. En effet, ils sont bien plus complexes que je l’imaginais. Loin d’être des saints ils ont tous leur particularité qui en font des héros attachants.
De plus quelle éloquence dans les dialogues. On se surprend à relire certains passages rien que pour le plaisir.
On est un peu triste à la fin mais on reprend courage en apprenant que l’aventure continue « vingt ans après ».
Encore une ...
Critique de Val4521 (, Inscrit le 5 septembre 2012, 28 ans) - 5 septembre 2012
Les personnages sont tous réalistes, avec leurs défauts, leurs qualités, leur histoire, et leur lien avec les personnages. Le racoleur Porthos, le lunatique Aramis et l'ivrogne Athos; sans oublier le jeune d'Artagnan, presque volage. Tous les personnages ont une utilité (même Jussac, le premier que D'Artagnan affronte et bat en duel), et une raison d'être dans le " camp " choisis. J'ai également aimé le fait que le cardinal et le roi soient amis, et ne se détestent que publiquement.
Petit bémol : J'ai trouvé que, des trois mousquetaires, l'on ne voyait plus à un moment qu'Athos, les deux autres relégués aux rangs d'accompagnants ( Bien que Porthos ait son moment de bravoure dans les chapitres où il conquiert la duchesse, et Aramis au tout début lorsque D'Artagnan observe sa maison.)
Bref, une oeuvre ...
Un classique
Critique de Fleur-de-lyss (, Inscrite le 12 juin 2011, 29 ans) - 20 décembre 2011
Je suis cependant heureuse, et plutôt fière, de m'être lancée dans l'aventure de cette lecture. J'en ai apprécié toutes les pages. J'ai été agréablement surprise de constater la profondeur psychologique des personnages ainsi que la fréquence des dialogues. De même, les relations entre les différents personnages, les secrets et les menaces en font un livre difficile à lâcher.
Si j'ai pu, malgré mon jeune âge, mon inexpérience et ma culture médiocre, savourer ce roman, je pense qu'il est accessible à bon nombre de lecteurs.
Les trois mousquetaires
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 septembre 2011
Aujourd'hui, c'est souvent le livre que je recommande aux gens qui veulent commencer à lire les grands classiques de la littérature. À ce jour, ça reste encore une des mes belles expériences de lectures.
Merci Monsieur Alexandre Davy de la Pailleterie !
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 4 mars 2011
Si j'ai mis autant de temps à me plonger dans ce chef-d'oeuvre, c'est que je faisais une corrélation avec les films de capes et d'épées, pour lesquels je n'ai jamais eu la moindre attirance, et que j'évitais soigneusement. Au passage, cela m'a permis d'aborder le livre sans en connaître la trame très précisément, ce qui est plutôt un avantage.
Et j'ai découvert un roman qui est beaucoup plus que de capes et d'épées ou même d'aventure. L'écriture est superbe, et il y a des phrases qui confinent au sublime.
Certaines sont profondes :
"pourquoi donc le ciel s'est-il ainsi, trompé, en mettant cette âme virile dans ce corps si frêle et délicat ?" (à propos de Milady)
D'autres sont puissantes :
"l'orage qui grondait en elle doublait sa force, et elle eût fait éclater les murs de sa prison si son corps eût pu prendre un seul instant les proportions de son esprit" (toujours à propos de Milady)
D'autres encore, comico-chevaleresques :
"Monsieur, j'aime les hommes de votre trempe et je vois que si nous ne nous tuons pas l'un l'autre, j'aurai plus tard un vrai plaisir dans votre conversation" (Athos à d'Artagnan, avant d'entamer leur duel)
Ou tragico-poétiques :
"Un soupir s'échappa de la bouche de M...., effleurant celle de .....; ce soupir, c'était cette âme si chaste et si aimante qui remontait au ciel."
Bref, un grand moment de littérature qu'il serait dommage de ne pas s'offrir....
A fleuret moucheté.......
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 20 juin 2010
Cette oeuvre prépare le terrain des grands romans ( et films ) de cape et d'épée qui seront écrits peu après .
A découvrir ou à relire .
Une œuvre intemporelle et universelle
Critique de Chene (Tours, Inscrit le 8 juillet 2009, 54 ans) - 1 mai 2010
Horriblement ch****
Critique de Adri3698 (, Inscrit le 28 mars 2010, 32 ans) - 10 avril 2010
Je ne comprends pas Alexandre Dumas qui aurait pu faire un livre de 100 pages passionnant au lieu d'un torchon de 700.
A la fin, j'étais exténué et quel soulagement de l'avoir enfin fini, pfffiou. Maintenant le pire est derrière moi et je peux informer les gens de ne surtout pas lire ce soi disant "livre".
Après, peut être que j'étais trop jeune pour lire ce "livre" mais je ne veux pas retenter cette mauvaise expérience.
Ce "livre" devrait être interdit à la vente aux -de 18 ans car il pourrait être une des premières causes de suicide des adolescents en France.
Je ne le recommande absolument pas aux moins de 65 ans!!!
Dumas, une grande histoire d'amour entre lui et son lecteur!
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 18 mars 2010
L'amitié qui est le thème liant de toute l'intrigue est très belle et bourré d'humour!
Le début est peut être un peu long, l'intrigue se déroule assez lentement par moment à cause du nombre des personnages secondaires!
Mais ses personnages sont extraordinaires! En particulier Porthos (mon préféré) et Milady, qui est un véritable démon!
Quand j'ai lu dans un article que Dumas pleurait chaque année le jour où il avait tué Porthos, je me suis rendue compte que tous ces personnages ont partagé la vie de Dumas autant que celle de ses lecteurs, et qu'il avait mis en chacun d'eux un peu ou beaucoup de lui-même. En tuant le personnage dont il était le plus proche, sans doute était-ce une partie de lui qui s'était envolée!
Ce n'est pas un livre à découvrir et à lire mais un auteur! Lisez Dumas!
Ancêtres des Quatres Fantastiques?
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 14 mars 2010
C’est le problème avec les œuvres majeures, elles sont tellement connues que l’on sait tout avant même de les avoir lues et les Trois mousquetaires n’échappent pas à la règle. Qui ignore la devise d’Athos, Portos, Aramis et d’Artagnan « Un pour tous et tous pour un » ? A priori, pas grand monde et pourtant, elle n’est citée qu’une fois dans tout le roman qui fait pourtant 700 pages ! Qui n’a jamais entendu parler de l’affaire des ferrets de la reine ? Les martiens et les ermites...
Bref, je connaissais tellement bien l’histoire pour l’avoir vue dans tellement de films, pour en avoir entendu parler tant de fois, pour l’avoir retrouvée de tellement de manières dans les œuvres de ceux qui s’en réclament que je ne voyais pas bien l’intérêt de lire ce roman. J’ai fais la même erreur avec le Comte de Monte Cristo et suis arrivé à la même conclusion que je me suis stupidement privé d’un grand plaisir.
Je ne vais donc pas résumer l’intrigue ni même évoquer le style de l’auteur que je n’ai que peu goûté alors que j’ai adoré l’écriture du Comte de Monte Cristo. Les aventures des mousquetaires sont écrites dans un français qui colle à son sujet, à l’époque de son action et au caractère de ces personnages : tout en finesse et en rodomontades, un mélange parfois indigeste de noblesse et de « j’me la pète attitude », parlons djeuns !!
Ce qui frappe le plus dans le roman, c’est l’extrême liberté dont jouissent les mousquetaires du roi, tous protégés qu’ils sont à la fois par le monarque et par leur capitaine, monsieur de Tréville, qui les utilise dans sa guerre politique contre Richelieu.
Osons la comparaison, ce sont des super-héros ! Ils en ont les caractéristiques : ils appartiennent à une élite, Athos, Portos et Aramis sont des noms d’emprunts, leurs véritables identités restent secrètes, l’on ne découvre celle d’Athos que tard dans le roman, ils ont des costumes et des armes particuliers, ils n’ont pas de supers pouvoirs mais sont des bretteurs hors pairs, en particulier d’Artagnan et surtout, ils se placent sans vraiment de considération au-dessus des lois, ce qui est la caractéristique première des super héros.
En effet, le duel est interdit, ils s’y livrent et s’en sortent en mettant tout sur le dos des gardes du cardinal qui faisaient, eux, respecter l’ordre royal. Ils se permettent de vagabonder de nuit dans le palais du Louvre sans autorisation, se battent à la moindre occasion, etc. bref, ces quatre lascars sont difficiles à trouver sympathiques tant ils se sentent supérieurs. Leur noblesse, fut-elle couverte de poussière et désargentée, leur monte à la tête…
A côté d’eux, les quatre valets font figures de bons soldats totalement aux ordres de leurs maîtres, même si ceux-ci les rudoient, voire leur interdisent la parole comme c’est le cas de Bazin, valet d’Athos.
Certes, on peut trouver les quatre compagnons de joyeux lurons plein de courage et d’habileté dans le métier des armes mais ils sont tellement ambivalents qu’il est difficile des les suivre. Athos est le plus secret, le plus âgé, le plus écouté mais on le découvre surtout comme un sacré soiffard dès qu’une bouteille passe à proximité, Portos est un lourdaud qui n’hésite pas à ne prendre femme que pour le magot qui va avec, Aramis dit n’être mousquetaire que par intérim et vouloir entrer dans les ordres dès que possible mais échange des billets doux avec une mystérieuse dame… D’Artagnan n’est pas en reste puisqu’il est un sanguin prêt à en découdre avec tous et tout le monde pour un rien, il séduit ouvertement Mme Bonacieux, la femme de son logeur (fieffé coquin que ce logeur) et s’envoie en l’air avec Milady, joue double jeu avec la servante d’icelle pour crier juste après son amour pour Mme Bonacieux...
La coupe est pleine et même s’il est toujours dangereux de juger des œuvres passées avec nos critères modernes, les quatre compères, s’ils ne manquent pas de panache, manquent de constance et de sévérité avec eux-mêmes. Ce sont des bons vivants égoïstes mais pas méchants, astucieux, vaillants, qui gagent à la fin, quitte à utiliser des moyens parfois limite, de parfaits personnages pour les séries d’espionnages américaines.
Et le plus terrible dans tout ça, c’est qu’on envie tous leur liberté d’agir, leur légèreté et leur façon totalement détachée de voir la vie, orgueil suprême de celui qui a choisi la voie des armes, une voie qui mène inévitablement à la mort.
Quel bouquin !
Critique de Dakilik (, Inscrit le 26 décembre 2009, 40 ans) - 26 décembre 2009
Un classique à la source de tant d'autres
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 15 septembre 2009
Mon avis : Ouf ! Enfin, j'ai lu ce qui est à l'origine de nombreuses allusions dans la vie culturelle d'hier et aujourd'hui. J'ai vraiment eu l'impression de lire un grand incontournable de la littérature française. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis d'apprécier certains détails qui pourraient devenir la risée d'un écrivain actuel. Juste à songer à la façon dont Dumas dépeint Dartagnan : noble héros au coeur pur pour qui même l'intrépidité aveugle (un vilain défaut par manque de maturité) devient un fier gascon. Également, sa manière de prendre les rênes des décisions importantes alors qu'il est entouré de trois mousquetaires chevronnés qui le connaissent à peine, tous plus âgés que lui. Aujourd'hui, on se moquerait du manque de crédibilité, mais si on tient compte du contexte (roman de cape et d'épée) et de l'époque, c'est le genre de détail qui m'a charmé.
Par contre, l'intérêt pour le roman n'a pas toujours été aussi fort du début à la fin. Au départ, les premiers chapitres donnent l'impression qu'ils sont indépendants des autres. Comme si l'histoire n'était en fait qu'une succession d'épisodes plus ou moins reliés de façon évidente. J'ai vraiment accroché (littéralement) à partir du moment où les mousquetaires partent pour La Rochelle. Moment où l'intrigue semble se centraliser vers un point plus précis et se met à tourner davantage autour de Milady qui a été pour moi la source du plus grand intérêt. Je lève d'ailleurs mon chapeau à Dumas pour la description de ses ruses et de ses séductions alors qu'elle se retrouve captive. Tout à fait génial !
En somme, c'est un roman qui me laisse un bon goût dans la bouche, même si j'aurais aimé qu'il ait plus de constance dans la trame narrative.
Pas de temps mort !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Une bien longue aventure
Critique de Pourpre (, Inscrite le 13 janvier 2009, 44 ans) - 6 avril 2009
Je garde en mémoire quelques bons moments cependant: un début extraordinaire lorsque ce jeune gascon part enfin à la conquête du monde sur le dos de son canasson jaune et surtout la rencontre de d'Artagnan avec les 3 autres mousquetaires. Comment résister en effet à la drôlerie de ces tentatives de duels si ridicules, à la sauce ronds-de-jambe !
Non c'est un fait, il y a de très bons passages et un Richelieu (malheureusement trop peu vu à mon goût) qui vaut quasiment à lui seul le bouquin, mais globalement je me suis ennuyée ferme.
Damned, j'ai sans doute vieilli !.
Aventure et complots
Critique de Lxlie (, Inscrite le 25 mai 2008, 46 ans) - 23 juin 2008
Inégalable!
Critique de -Moi- (, Inscrit le 13 mars 2008, 43 ans) - 21 avril 2008
Pas le meilleur Dumas, mais très bien quand même!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 1 juin 2007
Ce 'Don Quichotte' dont nous parle Dumas vient, par sa bravoure à se tailler une place dans le coeur de tout le monde, y compris son lecteur. Son apprentissage de l'amitié occupe également une grande part du récit avec plusieurs apartés sur Athos, Porthos et Aramis, qui, chacun, viennent colorer D'Artagnan avec leurs manière de voir la vie et de profiter de tout ce qui est bien en ce bas monde.
Ce que j'ai moins aimé c'est cette absence de ce sentiment que j'ai eu en lisant Monte Cristo, de passer au travers d'une vie. Cette proximité qu'il donne au lecteur de Edmond Dantès , il ne la donne à personne ici. Malgré tout, je conseille fortement la lecture de ce roman.
Les quatres mousquetaires
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 14 mars 2007
Il fait mouche à la moindre phrase et porte l'estocade grâce à ses rebondissements fulminants.
Cependant, même si les protagonistes incarnent à merveille les différents caractères de l'espèce humaine, d'Artagnan la pugnacité et le panache, ses acolytes le dévouement et l'honneur dans le service. Milady la femme vénale, astucieuse, malicieuse, incarnant par la subtilité de ses charmes le serpent tentateur qui brise le salut des hommes, pensons au pauvre Felton.
Si les complots les plus vils ourdis dans les arcanes des palais nous incitent à prendre parti pour démêler l'écheveau des trahisons et les retournements de situations, et bien un certain endormissement s'empare de moi à certains chapitres du livre qui donnent le sentiment de remplir le texte inutilement, c'est le propre du feuilleton de l'époque.
Cependant entre l'arrivée de d'Artagnan à Paris, son ascension sociale qui ferait rêver plus d'un contemporain, les duels au nom de l'honneur, toujours encadrés de fair play, les cavalcades au travers du pays, les amourettes et les grandes passions, parfois se fait sentir une baisse de rythme qui oblige à forcer la lecture pour pouvoir rebondir sur un autre chapitre.
Alors oui un grand livre, écrit en parallèle du comte de Monte Cristo qui selon moi dépasse les trois mousquetaires.
Quatre étoiles pour les trois mousquetaires.
Déception
Critique de Zonzon42 (, Inscrit le 28 février 2007, 33 ans) - 28 février 2007
Indémodable ?
Critique de Mimac (, Inscrit le 3 mars 2006, 78 ans) - 4 septembre 2006
Dur...
Critique de Gwenaelle (, Inscrite le 14 août 2005, 33 ans) - 31 mai 2006
Fabuleux!
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 14 mai 2006
L'intrigue a été très bien résumée par Jules ; une base historique, sur laquelle on ajoute plein de petites aventures et beaucoup de mésaventures, liées entre elles : vous avez "les Trois Mousquetaires" de Dumas.
Un très grand roman d'aventures (et très gros puisqu'il pèse bien ses 700 pages :D) qui vous entrainera de Paris en Angleterre, en passant par la Rochelle ; de l'épée, de la chevauchée, des scènes de cour, des machinations et des vengeances : ouvrir ce livre, c'est adhérer à Dumas.
Une palme spéciale pour Richelieu, et plus particulièrement pour Milady : j'ai rarement vu de méchants aussi méchants, de vicelardes aussi vicelardes que ceux-là ; Milady est la pire des pestes jamais écrites! Lire Dumas c'est aussi découvrir la sensation d'une envie d'homicide sur un objet de papier ; comme pour Emma Bovary, on désire sa mort plus qu'autre chose!!
le meilleur
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 8 mars 2006
Ceux qui n'ont pas lus les 3 mousquetaires passent à coté d'un monument épique et romanesque, d'une volupté littéraire.
A ceux qui ont aimé Dumas et épuisé les aventures de D'artagnan, Athos, Porthos, Aramis je recommande Walter Scott(traduit par Dumas d'ailleurs).
Un classique incontournable
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 24 août 2005
Un pour tous et tous pour un...
Le meilleur roman de cape et d'épée
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 5 août 2005
Mais par contre j'ai un peu moins aimé "20 ans après" où l'on retrouve des personnages amers, je l'ai trouvé moins vivant, plus ennuyeux et lourd, mais quand même pas mal avec de bons moments.
"Les trois mousquetaires" dégagent de la fougue, de la vie ! Bref, on entendrait presque claquer les épées ;-)
Dumas a vraiment mérité sa place au Panthéon !
Indigeste...
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 20 juillet 2005
Les 50 dernières pages sont les meilleures...
J'aurai du le lire il y a bien longtemps
Critique de Flyingcow (Paris, Inscrite le 11 février 2005, 50 ans) - 22 mars 2005
Bien sûr je connaissais les mousquetaires et D’artagnan… enfin c’est ce que je croyais parce qu’à vrai dire, j’avais des souvenirs lointains du dessin animé qui passait pendant mon enfance… et une musique qui me trottait dans la tête : “un pour tous et tous pour un lorsque l’on est mousquetaire, un pour tous et tous pour un, on est comme des frères"…
En lisant le livre je me suis rendue compte que j’étais à côté de la plaque! Et oui On m’avait caché pleins de choses sur ces fameux mousquetaires ! Comme quoi ? Ben comme le fait qu’ils n’arrêtent pas de guindailler en vidant une multitude de bouteilles de vin dès que l’occasion se présente Ce qui d’ailleurs m’a fait lever en pleine nuit pour boire une bière parce qu’ils me donnaient soif ces zigotos finalement.
Bon et à part ça me direz vous ? Eh bien, c’est une bouquin drôlement bien pondu, vraiment drôle, qu’on lit avec plaisir et d’ailleurs pourquoi mes profs de français n’ont-ils pas eu l’idée de le mettre dans la liste des bouquins à lire quand j’étais en secondaire hein? Pourquoi ?
J’étais assez étonnée de découvrir la personnalité des 4 héros sur lesquels je vais coller une étiquette :p
D’artagnan : coeur d’artichaut. Il est amoureux mais ça ne l’empêche pas de batifoler avec Ketty et Mylady.
Portos : je le vois comme un gars qui se laisse vivre et qui n’hésite pas à se faire entretenir par une femme plus vieille (gigolo? :p)
Aramis : grenouille de bénitier et mousquetaire en intérim
Athos : Misanthrope au coeur brisé et à tendance alcoolo (je l’aime bien lui :p)
Mylady : la mante religieuse qui prend les hommes dans ses filets pour les utiliser pour ses vengeances personnelles.
Le cardinal richelieu : un peu machiavélique sur les bords quand même :p
A part ça, ce sont des hommes au grand coeur, qui n’hésitent pas à croiser le fer dès que leur honneur est en jeu (pour un oui et pour un non d’ailleurs :p). Des serviteurs dévoués, sincères et sur qui on peut compter.
L’histoire est pleine d’intrigues où se mêlent histoires d’amour de nos 4 amis, trahisons, guerres, alliances, l’honneur de la reine, les pièges du cardinal, les vengeances de toute sorte, les duels…
Pas un moment d’ennui en perspective!
Dommage, y a pas de suite ! ouiiiiiiiiiiiin
Il était temps....
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 6 février 2005
Quel plaisir! Se rappeler que lire, c'est aussi fait pour s'amuser... Pour vivre de capes et d'épées, d'amours fantasques et romantiques, pour dénicher personnages au bagout irrésistible, chevaucher les contrées de France, dénouer les intrigues de la Cour, combattre les "méchants" (ben oui, un peu de manichéisme à l'occasion, c'est pas si mal) et sortir (presque) vainqueur.
Du drame à la passion, du terre à terre au fantaisiste, bohème, aventure, histoire et Histoire... Tout y est! Un régal!
Une critique de plus...
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 1 octobre 2004
Il faut peut-être rappeler que si le contexte historique est réel (Louis XIII, Anne d'Autriche, Richelieu et sa perfidie), l'histoire n'est qu'un roman. Les quatre mousquetaires (d'Artagnan accèdera à ce rang) ont existé, mais on ne sait pratiquement rien des véritables personnages. Tout ce qui est dit sur eux est le fruit de l'imagination de Dumas.
Bof
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 21 septembre 2004
cinquième fois
Critique de Sheena_hisashi (, Inscrite le 20 août 2004, 43 ans) - 20 août 2004
A lire absolument
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 22 avril 2004
Je viens de le lire une deuxième fois...
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 7 juin 2003
On peut critiquer Dumas...
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 24 mai 2003
Illustration...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 22 mai 2003
- Non, dit d’Artagnan, non, je l'avoue ; c'est le hasard qui m'a mis sur votre route ; j'ai vu une femme frapper à la fenêtre d’un de mes amis. - D’un de vos amis ? interrompit Mme Bonacieux. - Sans doute ; Aramis est un de mes meilleurs amis. - Aramis ! qu’est-ce que cela ? - Allons donc ! allez-vous me dire que vous ne connaissez pas Aramis ? - C'est la première fois que j’entends prononcer ce nom. - C’est donc la première fois que vous venez à cette maison ? - Sans doute. - Et vous ne saviez pas qu'elle fût habitée par un jeune homme ? - Non. - Par un mousquetaire ? - Nullement. - Ce n’est donc pas lui que vous veniez chercher ? - Pas le moins du monde. D'ailleurs, vous l’avez bien vu, la personne à qui j’ai parlé est une femme. - C’est vrai ; mais cette femme est des amies d’Aramis. - Je n'en sais rien. - Puisqu’elle loge chez lui. - Cela ne me regarde pas. - Mais qui est-elle ? - Oh ! cela n’est point mon secret. - Chère madame Bonacieux, vous êtes charmante ; mais en même temps vous êtes la femme la plus mystérieuse… - Est-ce que je perds à cela ? - Non, vous êtes, au contraire, adorable. - Alors, donnez-moi le bras. - Bien volontiers. Et maintenant ? - Maintenant conduisez-moi. - Où cela ? - Où je vais. - Mais où allez-vous ? - Vous le verrez, puisque vous me laisserez à la porte. - Faudra-t-il vous attendre ? - Ce sera inutile. - Vous reviendrez donc seule ? - Peut-être que oui, peut-être que non.
. et ça continue sur deux pages encore, mais mes doigts rendent l’âme tel le fourreau de Cyrano…
Alors que franchement, dire : « d’Artagnan avait un urgent besoin de voir son ami Aramis. Arrivé devant chez celui-ci, il tomba sur une jeune femme inconnue. Dragueur dans l’âme, d'Artagnan ne put s'empêcher de lui faire du gringue et c'est ainsi que naquit l’idylle entre d'Artagnan et Mme de Bonacieux. », c’est quand même plus simple. ;-)
deux écrivains populaires
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 28 avril 2003
Une histoire de goût...
Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 55 ans) - 28 avril 2003
Réponse à Jules.
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 28 avril 2003
Réponse à Killeur extrême
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 avril 2003
Dumas se considérait comme le plus grand auteur des "petits". Par le roman historique il entendait d'abord faire lire les gens et les distraire. Accessoirement, il était content de leur donner des notions de leur Histoire. Mais il ne se prétendait en rien être un auteur à message. Vous constaterez qu'il y en a bien peu dans ses livres, que le peuple n'y joue quasiment aucun rôle, il est plutôt une masse ayant un rôle de figurant. Tout se passe pratiquement au niveau de la noblesse ou du grand clergé. Ce n'est pas non plus du Saint-Simon ! Hugo est un auteur qui a des objectifs, des choses à dire, des messages à faire passer qu'ils soient sociaux, humains ou politiques. Il a mené une carrière politique (plutôt à droite d'ailleurs) avant que de se révolter contre la dictature de Napoléon III et d'être condamné à l'exil. Je vois mal Dumas se lancer dans de telles aventures !... Les comparer me semble très difficile, si pas impossible. Indiscutablement Hugo est un plus grand écrivain et je suis bien convaincu que Dumas lui-même devait le classer parmi les "grands" et même les tout "grands".
Un nouveau débat?
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 27 avril 2003
Dumas ou Hugo ???
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 27 avril 2003
Merci à Patman, à Jules et à Dumas
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 13 mai 2002
L'autre bicentenaire.
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 13 mai 2002
Aventure-Histoire
Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 1 juillet 2001
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