Vingt ans après de Alexandre Dumas
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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A lire, vraiment passionnant !
Nous sommes vingt ans plus tard. Seul d'Artagnan est encore dans la carrière militaire. Il se morfond au Louvre à de basses missions de gardes.
Louis XIII est mort, Louis XIV est mineur et c'est Anne d’Autriche qui est régente, assistée par le Cardinal Mazarin. Celui-ci est
peu apprécié et pingre. Notre héros en viendrait à regretter le Grand Cardinal, sa prestance et ses largesses.
Athos vit sur son domaine, comme Porthos qui a épousé une riche veuve avec un beau château en Picardie. Aramis s'est enfin décidé à prendre la robe, tout au moins à sa façon…
Le Cardinal appelle d’Artagnan et lui demande de porter une lettre à Cromwell, en pleine guerre contre son Roi Charles Ier. Celle-ci est des plus confidentielles et d'Artagnan se voit reconstituer son groupe de jeunesse. Il essuie d'abord un refus d’Athos, puis d’Aramis mais, en faisant briller aux yeux de Porthos un titre de noblesse, celui-ci se décide à le suivre. Les raisons d’Athos et d'Aramis de ne pas le suivre sont pour le moins mystérieuses. En route vers chez Porthos, d'Artagnan, chevauchant, rêve d' une époque lointaine ou leur amitié semblait bien plus forte et spontanée…
Voilà d’Artagnan et Porthos partis en Angleterre où ils iront de surprises en surprises et d'aventures en aventures.
Une certaine nostalgie du temps passés, de la jeunesse, de son inconscience et de son absence de calculs est présente dans ce livre, mais il est tout aussi prenant que « les Trois Mousquetaires". Nos héros n’ont pas perdu grand chose de leur fougue et de leur intrépidité.
Le passé ne manquera pas non plus de les rattraper, et d'une façon à laquelle ils ne s'attendaient vraiment pas !…
A lire ! Du grand Dumas !.
Les éditions
-
Vingt ans après de Alexandre Dumas
de Dumas, Alexandre
Gallimard
ISBN : 9782070404780 ; 8,60 € ; 25/09/1998 ; 924 p. ; Poche
Les livres liés
- Les trois mousquetaires
- Vingt ans après
- Le Vicomte de Bragelonne
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Les héros reprennent du service
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 2 janvier 2017
Nos héros sont rappelés par l’actualité politique et par les puissants de ce monde alors que la situation devient dangereuse pour le pouvoir en place tant en France (Fronde) qu’en Angleterre (révolution de Cromwell). Mais les relations personnelles et les intérêts amènent la séparation de nos héros qui servent des intérêts opposés. Comment leur amitié y résistera-t-elle ? Désunis et vieillis, arriveront-ils à survivre aux embûches que tendent Mazarin (pâle successeur du grand Richelieu) et le démoniaque Mordaunt ?
Avec un style toujours aussi fluide, une intrigue toujours aussi vivante, Dumas nous fait vivre de grands épisodes (un peu arrangés...) de l’histoire de France et d’Angleterre. Notre plaisir est intact et je vous conseille de découvrir sans tarder cette suite qui n’a rien à envier au premier épisode.
Epique ! ... Encore !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 25 août 2014
A nouvelle époque, nouvelle intrigue. Et à nouvelle misère, nouvel ennemi. L'histoire continue aussi grandiloquente et chevaleresque que la précédente.
Il est difficile pour un auteur de garder la qualité de son récit tout au long des épisodes. Pari réussi cependant pour Dumas !
Bonne lecture !
Les copains d’abord
Critique de Kikiolf (Mulhouse, Inscrit le 4 septembre 2012, 42 ans) - 6 septembre 2012
Pendant vingt ans, nos quatre compères ont pris de la distance et se sont perdus de vue.
Ils ne défendent plus les mêmes intérêts politiques et ont des objectifs opposés. Cela met leur amitié en danger à plusieurs reprises et nous amène à vivre plusieurs rebondissements. On se retrouve à nouveau embarqué dans des aventures incroyables qui nous mènent jusqu’en Angleterre.
La fin est haletante, notamment le dénouement avec le terrible Mordaunt, personnage inoubliable.
Allez, un pour tous et tous pour un.
Les capes et les épées
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 28 août 2012
Nous retrouvons, au départ, d’Artagnan, toujours garde des mousquetaires, profitant du logis, du couvert et du lit de sa maitresse. Ses compagnons semblent s’être rangés : Portos se morfond dans son manoir sur le blason de baron qu’il ne peut arborer sur ses carrosses, Aramis est devenu Evêque d’Herblay, tandis qu’Athos joue au gentleman farmer après avoir pris le jeune Vicomte de Bragelonne sous son aile protectrice.
Pendant ce temps, le ventre de Paris gronde de colère et de faim, réclamant de plus en plus fort et de plus en plus ouvertement la démission du 1er ministre de la reine Anne d’Autriche, le Cardinal de Mazarin, dont on dit qu’il est l’amant ou le mari de la reine.
Enfin, en Angleterre, le roi Charles 1er se fait mettre à mal par Olivier Cromwell, tandis que sa reine et sa fille sont venues réclamer asile à Paris, où elles ne trouvent que mépris et misère.
Bientôt, d’Artagnan et ses amis doivent choisir leur camp : Portos et d’Artagnan, en échange d’avantages en titre ou en grade, prennent le parti du premier ministre et acceptent de porter une lettre de sa part à Cromwell. Sur leur chemin, ils trouveront leurs amis guidés non pas par leurs intérêts mais par leurs convictions. Alors que l’ombre de Milady s’étend de Paris aux côtes anglaises, l’amitié de ces héros pourra-t-elle se perdurer ?
J’ai encore plus aimé ce tome que le précédent ! L’intrigue plus complexe et l’environnement historique plus approfondi lui donnent un cachet particulier dont manquait les 3 mousquetaires.
Ce volume est le roman de la maturité (et oui, même les héros vieillissent !) : la fougue et l’insouciance de la jeunesse, qui faisaient l’un des charmes de l’opus précédent, a laissé place à la tempérance et à la sagesse. Dumas nous régale toujours avec sa façon d’écrire, nous interpellant et nous incluant dans le récit avec sa verve bienveillante. Comme dans le premier volume, les chapitres sont courts, et laissent la belle place à l’action. On ne s’ennuie pas, jamais. Il y a de l’humour, de l’émotion, du frisson, et les personnages secondaires sont sacrément bien campés. Mon seul regret est que les 4 héros m’ont paru plus caricaturaux que dans le volume précédent. Ceci dit, j’ai hâte de m’atteler au Vicomte de Bragelonne !!
Vingt ans après
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 septembre 2011
Presque aussi bien que le premier volet
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 12 août 2010
Un livre bien distrayant, tout y est mais je mets une note un tout petit peu plus basse que les pour 3 mousquetaires car l'intrigue ne m'a pas autant tenue en haleine.
Un monument de la littérature!
Critique de Feu follet (Chaude Joute, Inscrit le 22 novembre 2007, 56 ans) - 2 décembre 2007
Les personnages sont à mon sens plus fouillés, plus complexes, et surtout l'humour est omniprésent.
Me reviennent en tête le passage désopilant où d'Artagnan rejoint Athos en trainant des pieds, persuadé que son ami est devenu un vieil ivrogne décati! Athos qui est devenu un sage.
Porthos et ses rêves de grandeur, qui n'a qu'un but: conquérir un blason, est vraiment cocasse. Un colosse comique, maladroit mais sincère, courageux, altruiste.
Le personnage de Mazarin vaut également son pesant de cacahouètes. Aussi pingre qu'il est machiavélique!
Détourner l'histoire de France pour la transformer d'aussi belle manière est une idée lumineuse.
Alexandre Dumas, sans oublier Auguste Maquet (son "collaborateur"), sont au sommet de leur art.
Le jour où vous partirez sur une ile déserte, n'oubliez pas d'amener "Vingt ans après".
Passionnant !
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 23 août 2007
Ce roman, cette suite est merveilleuse. Tous les ingrédients pour captiver le lecteur sont présents.
En peu de mots, Dumas parvient à créer une atmosphère, sans même y penser, nous sommes entraînés à la suite de nos quatre mousquetaires.
Nous vivons leurs péripéties, nous nous réjouissons ou nous désolons de concert avec eux.
Il est vrai que cette période historique est riche en rebondissements et que l'auteur prend quelques libertés mais cela ne gâche en rien la lecture.
Pour moi, il s'agit d'un véritable coup de coeur pour cette auteur. On a pu lui reprocher de ne pas tout avoir écrit lui-même, mais à chaque fois que je plonge dans une de ses histoires, j'en ressort ébouie et rêveuse.
A mettre entre toutes les mains avides d'aventures, d'Histoire, de romanesque, de grande littérature.
Les Trois Mousquetaires, acte II
Critique de Sallygap (, Inscrite le 18 mai 2004, 47 ans) - 14 novembre 2004
Retrouvailles
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 18 octobre 2004
Le poids des années se fait sentir dans tous les personnages. Bien que tous fougueux, ils ont vieilli, leurs caractères se sont affirmés.
Ce roman est un grand moment de plaisir, et retrouver les 4 mousquetaires m’a donné la même sensation que lorsque l’on retrouve une personne chère plusieurs années plus tard.
Du bonheur...
Merveilleux!
Critique de Sheena_hisashi (, Inscrite le 20 août 2004, 43 ans) - 20 août 2004
Nos héros n'ont plus vingt ans!
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 22 avril 2004
Et tout à coup, par un coup de baguette magique, l'histoire s'emballe. Les personnages retrouvent tout ce qui avaient fait qu'on les avaient aimés: d'Artagnan retrouve sa fougue et son ingéniosité, Aramis son amitié et même Raoul, le vicomte de Bragelonne, prend soudain de l'épaisseur et devient intéressant lorsqu'il se retrouve sans son père. De même, le scénario se métamorphose et on a l'impression de commencer un nouveau livre. Alexandre Dumas réalise le pari fou de mélanger la grande Histoire avec l'imaginaire. Ainsi, des personnages réels (Mazarin, Cromwell...) cohabitent avec d'autres, issus de l'imagination d'Alexandre Dumas, tel que Mordaunt. C'est une bonne idée qu'a eu Alexandre Dumas de mêler la mort du roi Charles Ier ou la Fronde avec l'arrivée de Mordaunt, le fils de Milady, venu réclamer vengeance.
Si donc ce livre ne m'avait pas emballé lors de ma première lecture, en le relisant, je me suis aperçue que c'était malgré tout un très bon roman pour ceux que son épaisseur n'effraie pas et qui s'accroche jusqu'au bout.
LA suiite
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 27 juin 2003
Pas des tomes, des romans
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 3 mai 2003
"Marius" qui ne sont pas les tomes 2 et 3 des "Misérables" de Hugo, mais une suite, un roman indépendant des "Misérables". Je pense que c'est le même cas pour "20 ans..." et "le vicomte..." qui sont des histoires indépendantes au "Trois mousquetaires", même si il est préférable de lire ces romans dans l'ordre, la seul différence c'est que ces suites ont été écrite par l'auteur (les auteurs??) de l'oeuvre original.
Un certain réalisme...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 9 juillet 2001
Une suite grandiose
Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 8 juillet 2001
Mais au-delà de la simple suite, 20 Ans Après se place dans un contexte relationnel (ces chers d'Artagnan, Aramis, Athos et Porthos on maintenant 20 ans de plus) et politique différents tout en réussissant à rester tout aussi passionnant que le premier. Il est même à mon sens plus subtil.
Sans oublier l'intérêt historique du roman qui nous dépeint tout de même avec une certaine fidélité cette époque qui prépare l'accession au trône de Louis XIV, un Roi qui, on peut le dire, a laissé une trace dans l'histoire...
En somme, et en parfait accord avec Jules, ce Grand Dumas vaut bien 4 étoiles.
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